Cours #6 Flashcards
Philosophe français considéré comme l’un des fondateurs de la sociologie en tant que discipline distincte, Auguste Comte fut particulièrement influencé par la pensée humaniste qui caractérisait le climat sociopolitique de la Révolution française. Comte a également contribué de façon significative à la pensée scientifique à travers ses considérations épistémologiques. À partir de ce qui fut présenté dans le cours sur l’empirisme, comment Auguste Comte considérait-il la science? Pour répondre à cette question, indiquez le système philosophique/épistémique dont il est le fondateur, puis décrivez sa vision concernant l’évolution des sociétés.
DONE
- Auguste Compte est le fondateur du positivisme et il souhait appliquer les méthodes des sciences physiques à l’étude des phénomènes sociaux.
- Pour lui, la science était un projet de société. Il croyait que les sociétés vont toujours passer par trois étapes définies (loi des trois états) en fonction de la manière dont les membres de cette société vont expliquer les phénomènes naturels.
- Le premier est l’état théologique, où on conçoit le monde avec des explications surnaturelles et on a recours au mysticisme.
- Le 2e est l’état métaphysique, où on laisse tomber les explications surnaturelles et on tombe davantage dans la métaphysique et la logique/des expériences de pensée pour expliquer les choses.
- Le 3e est l’état scientifique, où la description a préséance sur l’explication.
- Pour Compte, il est important d’accepter uniquement ce qui est publiquement observable (càd que pour que l’on considère quelque chose comme une connaissance, elle doit pouvoir être observée par plusieurs personnes.)
- Compte va aussi postuler que si l’on veut observer quelque chose, l’expérience physique va être très importante et l’introspection est à éliminer, car elle porte uniquement sur les expériences personnelles.
Qu’est-ce qui distingue le rationalisme de l’empirisme? Pour répondre à cette question, définissez ce qu’est l’empirisme et le rationalisme puis comparez les deux approches.
DONE
- Se démarquent par leur façon de concevoir le traitement de l’information
EMPIRISTES
- Tout phénomène psychiques est déterminé par les sens.
- Chaque sensation est rattachée à une représentation mentale
- Au fur et à mesure qu’il y a des interactions entre ces sensations, les représentations mentales vont se complexifier.
- Esprit est mécanique, automatique et n’intervient pratiquement pas ou peu dans le traitement de l’information (esprit passif).
- Approche bottom-up
- Approche inductive d’un pts de vue épistémique (on part des sensations pour établir des conclusion.
RATIONALISTES
- L’esprit va interagir avec l’information qui provient des sens et va donner à cette information une signification qu’elle n’aurait pas pu posséder autrement.
- Esprit est actif et il va venir avant les sens.
- Esprit qui va orienter les sens pour aller chercher les informations nécessaires pour ensuite la traiter.
- Approche top down
- Approche déductive (car l’esprit se posera des questions, portera des observations et en fera des déductions)
XXX
– L’empirisme et le rationalisme se démarquent par leur façon de concevoir le traitement de l’information.
- Pour les empiristes, tout phénomène psychiques est déterminé par les sens.
- Chaque sensation est rattachée à une représentation mentale et au fur et à mesure qu’il y a des interactions entre ces sensations, les représentations mentales vont se complexifier.
- Ainsi, pour les empiristes, l’esprit est mécanique, automatique et n’intervient pratiquement pas ou peu dans le traitement de l’information (esprit passif).
- C’est une approche bottom-up (on part des sens de l’environnement vers l’activité mentale qui, elle, est considérée comme étant très limitée).
- C’est une approche inductive d’un point de vue épistémique, car on part des sensations pour établir des conclusion.
- De l’autre côté, pour les rationalistes, l’esprit va interagir avec l’information qui provient des sens et va donner à cette information une signification qu’elle n’aurait pas pu posséder autrement.
- L’esprit est donc actif et il va venir avant les sens. C’est lui qui va orienter les sens pour aller chercher les informations nécessaires pour ensuite la traiter.
- C’est donc une approche top down, car on va partir de l’activité mentale pour se tourner vers les sens.
- Le mode va être déductif, car l’esprit se posera des questions, portera des observations et en fera des déductions.
Comme nous avons vu au cours sur l’empirisme anglais, l’associationnisme fut pendant très longtemps un modèle de la psyché humaine influent. À partir de ce qui fut abordé pendant le cours, expliquez en quoi consiste l’associationnisme. Pour répondre à cette question, (1) expliquez le principe général derrière l’associationnisme; (2) nommez deux philosophes qui ont contribué à bonifier ce modèle; et (3) présentez une idée/contribution pour chaque penseur.
DONE
Associationnisme = concept proposé par Aristote
Renvoie à l’idée selon laquelle on peut utiliser une ou plusieurs lois d’association (p.ex., loi de la contiguité, similarité, etc.) pour expliquer:
- l’origine des idées
- de la mémoire
- la formation d’idées complexes à partir d’idées simples.
Bonifier modèle : James Mill et John Stuart Mill.
JAMES MILL
- Va préciser le modèle associationiste via la physique mentale.
- Affirme que les idées récentes sont plus claires et forment donc des associations plus fortes que les idées qui sont moins récentes (effet de récence).
** force des associations va dépendre de deux facteurs, soit la netteté et la fréquence.
JOHN MILL
- Voyait la construction d’idées complexes selon un modèle de chimie mentale.
- Affirmait que la combinaison d’idées simples va donner des propriétés émergentes aux idées.
- À partir du moment où l’on fusionne des idées simples ensemble, ça ne fait pas un agrégat d’idées, mais plutôt des idées complexes avec des propriétés émergentes.
XXXXXX
- L’associationnisme est un concept proposé par Aristote et renvoie à l’idée selon laquelle on peut utiliser une ou plusieurs lois d’association (p.ex., loi de la contiguité, similarité, etc.) pour expliquer l’origine des idées, de la mémoire et la formation d’idées complexes à partir d’idées simples.
- Deux philosophes ayant contribué à bonifier ce modèle sont James Mill et John Stuart Mill.
- James Miles va préciser le modèle associationiste via la physique mentale.
- Celui-ci va notamment affirmer que les idées récentes sont plus claires et forment donc des associations plus fortes que les idées qui sont moins récentes (effet de récence).
- Concernant l’apport de John Mill, celui-ci voyait la construction d’idées complexes selon un modèle de chimie mentale.
- Il affirmait que la combinaison d’idées simples va donner des propriétés émergentes aux idées.
- Ainsi, à partir du moment où l’on fusionne des idées simples ensemble, ça ne fait pas un agrégat d’idées, mais plutôt des idées complexes avec des propriétés émergentes.
Bien que la psychologie du développement soit un domaine relativement récent dans l’histoire des sciences, des philosophes comme John Locke et Jean-Jacques Rousseau développèrent les prémisses de cette approche grâce à différents questionnements et raisonnements philosophiques sur la nature de l’être humain. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, pouvons-nous conclure que les positions de Locke et de Rousseau sont compatibles sur cette question? Pour répondre à cette question, identifiez à quel courant appartiennent les auteurs et ensuite, comparez leurs visions respectives.
DONE
- Courant empiriste.
- Positions pas totalement opposées, car ils reconnaissent le rôle de l’expérience, mais certaines différences tout de même présentes.
JOHN LOCK
- Les enfants viennent au monde vierges de toute prédisposition (tabula rasa)
- Les expériences de vie les forment entièrement.
- Expérience prédomine sur les capacités innées
- Va accorder bcp importance éducation, pcq pr lui à travers l’éducation qu’on se dev
Va encourager parents et écoles à
- Utiliser punitions/recompenses
- Assurer ctx apprentissage le + optimal possible
- Utilisation désensibilisation systématique pour éduquer les enfants
JEAN-JACQUES ROUSSEAU
- Enfants = fondamentalement bons et bien outillés pour se développer sainement.
- C’est la société qui les corrompt
- C’est le rôle de l’environnement de les laisser se développer
XXXX
- Les deux auteurs appartiennent au courant empiriste.
- Leurs positions ne sont pas totalement opposées, car ils reconnaissent le rôle de l’expérience, mais certaines différences sont tout de même présentes.
- L’opinion de John Lock est que les enfants viennent au monde vierges de toute prédisposition (tabula rasa) et que les expériences de vie les forment entièrement.
- De l’autre côté, Jean-Jacques Rousseau affirme plutôt que les enfants sont fondamentalement bons et bien outillés pour se développer sainement. C’est la société qui les corrompt et c’est justement le rôle de l’environnement de les laisser se développer.
Grand penseur des Lumières et philosophe idéaliste reconnu pour la complexité de son œuvre, Emmanuel Kant est probablement l’un des penseurs les plus remarquables de notre histoire. Énoncé pour la première fois en 1785 dans Fondements de la métaphysique des mœurs, l’Impératif catégorique est un concept encore débattu aujourd’hui. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez la nature de ce concept et expliquez les raisons qui ont poussé Kant à en venir à cette idée.
DONE
Impératif catégorique = fait d’internaliser des guides rationnels pour déterminer les comportements à adopter en tout temps (utiliser la raison pour guide le comportement)
But Kant = Établir une sorte de morale pour combler le vide que laissait la religion en déclin.
Kant accordait une certaine importance à la religion (pas les croyances qui lui sont associées, mais pour le cadre qu’elles peuvent offrir dans la vie en société)
But Kant = Construire un code de conduite dehors de la religion et de considérer que la moralité est constante
Si chaque individu respecte le code moral, tout fonctionnera bien dans la société.
Idée de base de l’impératif catégorique =
- Ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas que l’on nous fasse
- Tenir compte des besoins des autres, au même titre que l’on tient compte de nos besoins.
- Considérer l’autre comme une fin, et non un moyen
XX
- L’impératif catégorique fait référence au fait d’internaliser des guides rationnels pour déterminer les comportements à adopter en tout temps (utiliser la raison pour guide le comportement)
- Le but de Kant avec l’impératif catégorique était d’établir une sorte de morale afin de combler le vide que laissait la religion en déclin.
- En effet, celui-accordait une certaine importance à la religion, non pas pour les croyances qui lui sont associées, mais plutôt pour le cadre qu’elles peuvent offrir dans la vie en société.
- Le but de Kant était donc de construire un code de conduite dehors de la religion et de considérer que la moralité est constante.
- Selon lui, si chaque individu respecte le code moral, tout fonctionnera bien dans la société.
- L’idée de base qui guidera l’impératif catégorique était ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas que l’on nous fasse et donc de tenir compte des besoins des autres, au même titre que l’on tient compte de nos besoins.
- On va donc considérer l’autre comme une fin et non comme un moyen.
Philosophe prussien et fondateur du criticisme, Emmanuel Kant figure parmi les plus grands penseurs de ce millénaire. Son influence considérable sur l’idéalisme allemand, la philosophie analytique, la phénoménologie, la philosophie moderne, et la pensée critique en général ont fait de lui un penseur incontournable. À partir de ce que nous avons vu dans le cours (1) à quel mouvement épistémique pouvez-vous rattacher Kant ? (2) Pouvons-nous considérer que Kant est un empiriste ? Pour répondre à cette question, exposez la pensée de Kant à expliquant en quoi consiste les catégories de pensée puis expliquez comment elles peuvent être considérées comme une théorie psychologique.
DONE
- Rationaliste et non un empiriste.
- Comme les empiristes, il accordait de l’importance aux sens, mais ne croyait pas que la pensée dépendait seulement de ceux-ci.
- Il y a une expérience, mais elle va être modifiée dans notre univers mental à partir des catégories de pensée qui seraient a priori innées.
- Catégories de pensée = concepts purs qui
- Vont donner du sens aux choses perçues
- Vont permettent la compréhension.
- Rapport bidirectionnel entre les catégories de pensée et l’expérience,
- Fera distinction entre :
- Réalité externe qui existe indépendamment de l’observateur (Nooumena)
- Réalité interne qui est une conjugaison de nos sens et des catégories de pensée (Phenomena) .
- Catégories de pensée peuvent être considérées comme des théories psychologiques, car elles structurent et décrivent comment l’humain interprète son expérience à partir de son univers mental pour acquérir des connaissances et émettre des comportements
XXX
- Kant était un rationaliste, et non un empiriste.
- Bien que comme les empiristes, il accordait de l’importance aux sens (car ils vont donner de l’information à traiter), celui-ci ne croyait pas que la pensée dépendait seulement de ceux-ci.
- Selon lui, il y a en effet une expérience, mais celle-ci va être modifiée dans notre univers mental à partir des catégories de pensée qui seraient a priori innées.
- Les catégories de pensée sont des concepts purs qui vont donner du sens aux choses perçues et qui vont permettent la compréhension.
- Selon lui, il y aura un rapport bidirectionnel entre les catégories de pensée et l’expérience, car à partir du moment où l’on sera capable de percevoir une scène et de la comprendre, on pourra émettre des comportements qui par la suite modifieront cette scène.
- Aussi, pour Kant, l’esprit va jouer dans notre univers mental par exemple à travers la perception du temps ou la perception d’une action.
- Il fera d’ailleurs une distinction entre la réalité externe??? qui existe indépendamment de l’observateur (Nooumena) et la réalité interne qui est une conjugaison de nos sens et des catégories de pensée (Phenomena) .
- Les catégories de pensée peuvent donc être considérées comme des théories psychologiques, car elles structurent et décrivent comment l’humain interprète son expérience à partir de son univers mental pour acquérir des connaissances et émettre des comportements.
Considérés comme étant deux philosophes rationalistes, Gottfried Wilhelm von Leibniz et Johann Friedrich Herbart étaient tous les deux préoccupés par le fonctionnement de notre activité mentale. En fonction de ce qui fut discuté dans le cours, peut-on affirmer que les théories psychologiques de Leibniz et Herbart sont compatibles ? Justifiez votre réponse en comparant leurs théories
DONE
- Peuvent être compatibles, car certains des concepts auxquels les deux philosophes adhèrent sont similaires.
LEIBNIZ
- Perception consciente et inconsciente
- Pour expliquer rapport existant entre les deux, il va proposer la loi de la continuité.
- Perception se fait selon un continuum: perception inconsciente (petites perceptions) et la perception consciente (aperception).
- Un autre concept proposé = “seuil”, càd ce qui permet de franchir le cap de la perception inconsciente à celle qui est consciente.
HARBART
- Va adhérer au concept de l’aperception (comme Leibniz)
- Pour lui, lorsque plusieurs idées compatibles vont se retrouver dans la conscience, elles vont finir par se regrouper pour devenir une masse perceptive
- Va parler du processus de répression lorsque la masse perceptive va exercer une force pour empêcher des idées compatibles de se joindre à la masse perceptive
- Va parler de seuil pour décrire la frontière existante entre le conscient et l’inconscient
XXXXXX
- Les théories de Leibniz et Herbart peuvent être compatibles, puisque certains des concepts auxquels les deux philosophes adhèrent sont similaires.
- Leibniz va s’intéresser à la perception consciente et inconsciente. Pour expliquer le rapport existant entre les deux, il va proposer la loi de la continuité.
- Selon lui, la perception consciente se fait selon un continuum, avec d’un côté la perception inconsciente (petites perceptions) et de l’autre la perception consciente (aperception).
- Un autre concept proposé par Leibniz est celui de “seuil”, càd ce qui permet de franchir le cap de la perception inconsciente à celle qui est consciente.
- Herbart, tout comme Leibniz, va adhérer au concept de l’aperception. Pour lui, lorsque plusieurs idées compatibles vont se retrouver dans la conscience, elles vont finir par se regrouper pour devenir une masse perceptive.
- La masse perceptive va entretenir des idées compatibles, mais ces idées vont entrer en compétition les unes avec les autres.
- Ainsi, une idée qui va être externe à la masse perceptive, c’est à dire qui va être inconsciente, peut rentrer dans le champ de la masse à perceptive uniquement si elle est compatible avec les autres.
- Herbart va parler du processus de répression lorsque la masse perceptive va exercer une force pour empêcher des idées compatibles de se joindre à la masse perceptive.
- Il va aussi parler de seuil pour décrire la frontière existante entre le conscient et l’inconscient
Philosophe, économiste et historien écossais, David Hume est considéré comme un des plus importants penseurs des Lumières écossaises. Précurseur de disciplines qui naîtront bien plus tard comme les sciences cognitives, la pensée de Hume a grandement marqué notre façon de concevoir la psyché humaine. À travers ce qui fut présenté dans le cours, expliquez la conception psychologique de Hume à travers les différents concepts qu’il a proposés.
DONE
- Subordonner la philosophie, la religion et la science à la psychologie.
- Toutes sciences étaient plus ou moins en lien avec la nature humaine.
- On devrait appliquer des principes scientifiques qd l’on cherche à comprendre l’homme.
- Élaboré idée des sciences humains.
- Était un empiriste et croyait que le contenu de l’esprit était généré par l’expérience, càd la perception, et qu’elle pouvait être stimulée par des événements qui sont externes ou internes.
- Croyait que :
- Impressions = perceptions fortes et précises
- Idées = perceptions relativement faibles.
- Établissait une distinction entre les idées simples et les idées complexes.
- Idées simples = étaient générées à partir des impressions
- Idées complexes = étaient générées à partir d’idées simples stimulées par l’imagination. - Mécanisme qui fait en sorte que les idées vont se regrouper ensemble pour former des idées complexes qui vont se tenir = “l’association d’idées”.
- Proposait trois lois associatives qui vont influencer notre pensée:
- loi de la ressemblance
- la loi de la contiguïté
- loi de la cause à effet.
XXXXX
- Hume souhaitait subordonner la philosophie, la religion et la science à la psychologie.
- Pour lui, toutes les sciences étaient plus ou moins en lien avec la nature humaine.
- Celui-ci affirmait que l’on devrait appliquer des principes scientifiques lorsque l’on cherche à comprendre l’homme.
- D’abord, celui-ci a élaboré l’idée des sciences humains. Hume était un empiriste et il croyait que le contenu de l’esprit était généré par l’expérience, càd la perception, et qu’elle pouvait être stimulée par des événements qui sont externes ou internes.
- Aussi, celui-ci croyait que les impressions étaient des perceptions qui étaient fortes et précises, alors que les idées étaient des perceptions qui sont relativement faibles.
- Hume établissait également une distinction entre les idées simples et les idées complexes.
- Pour lui, les idées simples étaient générées à partir des impressions, alors que les idées complexes étaient générées à partir d’idées simples qui sont stimulées par l’imagination.
- Finalement, pour Hume, le mécanisme qui faisait en sorte que les idées vont se regrouper ensemble pour former des idées complexes qui vont se tenir s’appelait “l’association d’idées”.
- Celui-ci proposait trois lois associatives qui vont influencer notre pensée, soit la loi de la ressemblance, la loi de la contiguïté et la loi de la cause à effet.
Lors de vos années au Cégep, vous avez rapidement constaté que les sciences humaines étaient souvent qualifiées de « sciences douces » ou de « sciences inutiles ». Certains de vos collègues en sciences de la nature se moquaient de vos discussions sur la philosophie, l’anthropologie, la géographie ou la psychologie. Ils prétendaient que les sciences humaines étaient simplistes et dénuées de rigueur scientifique. Cependant, après avoir suivi des cours rigoureux en méthodologie de recherche, statistiques et épistémologie pendant votre baccalauréat en psychologie, vous comprenez à quel point ces critiques étaient infondées. Votre frustration envers ces commentaires désobligeants s’est transformée en un désir ardent de les remettre à leur place lorsque vous en aurez l’occasion. Vous cherchez désormais une manière pacifique de leur démontrer la profondeur et la complexité des sciences humaines.
En respectant et expliquant la conceptualisation/idée derrière la hiérarchie des sciences proposée par Auguste Comte, formulez l’argumentaire que vous utiliseriez pour défendre la psychologie et la présenter comme science sérieuse, afin de clouer le bec de vos « amis » en « sciences fortes ». Pour bien répondre à cette question, utilisez le classement que vous attribueriez à la psychologie en tant que discipline scientifique, en utilisant les quatre (4) critères présentés dans le cours.
DONE
- Hiérarchie des sciences proposée par Auguste permet de classifier les sciences en fonction de plusieurs critères:
- Dépendance
- Complexité
- Dogmatisme
- Spécificité.
Selon ses critères, la psychologie pourrait occuper une position élevée (plus élevée que les mathématiques et la biologie par exemple).
DÉPENDANCE
Pr que certaines disciplines puissent être comprises, il faut comprendre des concepts de d’autres disciplines (elles sont donc aussi plus complexes).
Psycho = discipline dépendante et complexe pcq pour la comprendre, il faut comprendre aussi comprendre les statistiques, la biologie, la méthodologie, l’epistémologie, etc.
Niveau d’interprétation des phénomènes que la psychologie va chercher à décrire va devoir faire preuve de beaucoup plus de flexibilité (càd, que le niveau possible d’interprétation ne sera pas dogmatique) car il y aura nécessairement beaucoup plus de paramètres en jeu que dans d’autres sciences.
Comme bcp de paramètres et que la psycho devra se montrer flexible, elle ne pourra pas vraiment faire preuve de spécificité quant à son niveau d’explication (les interprétations seront beaucoup plus vastes et générales).
XXXXXXX
- La hiérarchie des sciences proposée par Auguste permet de classifier les sciences en fonction de plusieurs critères, soit la complexité, la dépendance, le dogmatisme, la spécificité et selon ses critères, la psychologie occuperait une position élevée (plus élevée que les mathématiques et la biologie par exemple).
- La dépendance fait référence au fait que pour que certaines disciplines puissent être comprises, il faut comprendre des concepts de d’autres disciplines (elles sont donc plus complexes).
- Ainsi, la psychologique est une discipline dépendante et complexe puisque pour la comprendre, il faut comprendre également les statistiques, la biologie, la méthodologie, l’epistémologie, etc.
- De plus, le niveau d’interprétation des phénomènes que la psychologie va chercher à décrire va devoir faire preuve de beaucoup plus de flexibilité (càd, que le niveau possible d’interprétation ne sera pas dogmatique) car il y aura nécessairement beaucoup plus de paramètres en jeu que dans d’autres sciences.
- Finalement, comme il va y avoir beaucoup de paramètres et que la psychologie devra se montrer flexible, elle ne pourra pas vraiment faire preuve de spécificité quant à son niveau d’explication (les interprétations seront beaucoup plus vastes et générales).
Dans le cadre de la pensée de Thomas Hobbes, quels éléments de sa philosophie attestent de son orientation vers l’empirisme ? Veuillez donner deux raisons
DONE
- Sa conception matérialiste, soit que tout phénomène psychologique est réductible à l’activité du corps
- Sa croyance que les idées ne sont pas innées et qu’elles viennent de l’expérience
Thomas Reid, contemporain du philosophe britannique David Hume, est souvent cité comme le pionnier de l’école écossaise du « sens commun ». Pourriez-vous définir ce que représente ce concept de « sens commun » selon Reid ?
DONE
Le sens commun est ce qui est publiquement observable (et c’est en quelques sortes la réalité).
Cette position se nomme le réalisme naif/réalisme direct
Philosophe éclectique allemand du XVIIIe siècle, Emmanuel Kant est souvent considéré comme l’un des penseurs les plus importants de l’histoire de la philosophie occidentale. À travers une œuvre qui comportait plus d’une cinquantaine d’ouvrages, ses travaux pouvaient porter sur des sujets tout aussi variés que la métaphysique, l’éthique, la politique, l’esthétique et l’épistémologie. Parmi ses nombreuses contributions, nous retrouvons les concepts de « Noumena” et de “Phénomèna”. Pour cette question, nous vous demandons d’expliquer en moins de 3 lignes, les concepts de “Noumena” et de “Phénomèna” tels que présentés dans le cours.
DONE
Nooumena fait référence à la réalité externe??? qui existe indépendamment de l’observateur, alors que Phenomena fait référence à la réalité interne qui est une conjugaison de nos sens et des catégories de pensée
En considération de l’impact significatif de sa pensée et de l’influence qu’il a eue, tant sur ses contemporains que sur les penseurs ultérieurs, en quoi la conception de Baruch Spinoza concernant la nature de Dieu et son rapport avec l’univers se distingue-t-elle des vues théologiques traditionnelles?”
DONE
Spinoza adhérait à une vision de Dieu qu’on appelle le panthéisme, càd la doctrine selon laquelle Dieu est l’unité du monde. Par contre, la forme de Dieu est le monde entier/l’univers (c’est considérer que l’on forme un tout). Cela diffère du dieu des théologies traditionnelles, pour lesquels il s’agit d’un personnage barbu dans le ciel…
Vous rencontrez Gino, chez lui, dans le cadre de vos recherches sur les croyances religieuses. Ce dernier vous dit qu’il ne croit en rien sauf en les données probantes issues de la littérature scientifique, rejetant ainsi toute forme de théorie au profit de la simple observation. En effet, durant votre entrevue avec lui, vous remarquez que beaucoup de décorations portant sur des études méta-analytiques figurent sur ses murs. Gino dit même avoir un petit autel sur lequel il prie en pensant à tous les laboratoires de recherche du monde. Sur quoi se basent les croyances de Gino et avec quel philosophe serait-il très heureux d’aller prendre un café ?
DONE
Scientisme, Auguste Compte