Cours 6 Flashcards
Philosophe français considéré comme l’un des fondateurs de la sociologie en tant que discipline distincte, Auguste Comte fut particulièrement influencé par la pensée humaniste qui caractérisait le climat sociopolitique de la Révolution française. Comte a également contribué de façon significative à la pensée scientifique à travers ses considérations épistémologiques. À partir de ce qui fut présenté dans le cours sur l’empirisme, comment Auguste Comte considérait-il la science? Pour répondre à cette question, indiquez le système philosophique/épistémique dont il est le fondateur, puis décrivez sa vision concernant l’évolution des sociétés.
1- Auguste Compte est le fondateur du positivisme, soit une forme d’empirisme extrême où seuls les faits expérimentés ont une valeur universelle.
2- Seule l’expérience conte et les conclusions liées aux phénomènes observable ne doivent chercher qu’à expliquer le comment des choses et non le pourquoi.
3-Pour lui seule la connaissance scientifique est valable. Pour que l’on considère quelque chose comme une connaissance, celle-ci doit être publiquement observable et l’introspection est à éliminer, car elle porte uniquement sur les expériences personnelles.
4- C’est grace à ses travaux que la science de la sociologie est née, car il souhaitait appliquer les méthodes des sciences physiques à l’études des phénomènes sociaux.
5- les sociétés ont toujours passé par 3 états définis en fonction de la manière dont ses membres vont expliquer les phénomènes naturels.
- Le premier état est l’état Théologique, où on conçoit le monde avec des explications surnaturelles et on a recourt au mysticisme comme à l’Antiquité et durant Dogmatisme religieux au moyenne âge.
- Ensuite, il y a l’état de la Métaphysique, où les idées sont fondées sur des essences, des principes ou des lois invisibles.
- Finalement, l’état scientifique, où la description à préséance sur l’explication. La prédiction et le contrôle des phénomènes naturels est au centre de l’attention.
Qu’est-ce qui distingue le rationalisme de l’empirisme? Pour répondre à cette question, définissez ce qu’est l’empirisme et le rationalisme puis comparez les deux approches.
Empirisme : théorie de la connaissance qui affirme que le témoignage des sens fournit la matière première de toute connaissance, que la connaissance ne peut pas exister sans ce témoignage préalable, et que tous les processus intellectuels subséquents ne doivent utiliser que ce témoignage pour formuler sur le monde réel des propositions qui soient recevables. L’expérience, la mémoire, l’association et l’hédonisme vont non seulement déterminer comment la personne va penser et agir, mais également sa moralité qui provient du pensée utilitariste. La vérité de la connaissance provient des sens et de l’expérience.
Rationalisme : La vérité provient de la déduction logique, de l’analyse et de l’argumentation. On analyse le contenu de la pensée en terme de structures, d’opérations, de capacités et on stipule qu’il existe des principes mentaux innés. Les motifs rationnels expliquent pourquoi certains gestes ou certaines pensées sont plus pertinents que d’autres.
Ce qui distingue l’empirisme et le rationalisme est principalement la façon de concevoir le traitement de l’information. Pour les empiristes tous phénomènes psychiques est déterminé par les sens. Chaque sensation est rattacher à une représentation mentale et au fur et à mesure qu’il y a des interactions entre ces sensations, les représentations vont se complexifier. Donc, pour les empiristes l’esprit est vraiment quelque chose de mécanique et d’automatique qui n’intervient pratiquement pas ou peu dans le traitement de l’information. C’est donc une approche qui est Bottom-up et inductive puisqu’on part des sensations pour établir des conclusions. Tandis que pour les rationalistes l’esprit interagit avec l’information qui provient des sensations et va donner un sens à celle-ci. Une signification qu’elle n’aurait pas pu posséder autrement. L’esprit est actif et c’est lui qui oriente les sens pour aller chercher l’information nécessaire pour ensuite la traiter. Donc, c’est une approche TOP-DOWN et puisque l’esprit pose des questions, porte des observations et fait des déductions, celle-ci est également déductive.
Comme nous avons vu au cours sur l’empirisme anglais, l’associationnisme fut pendant très longtemps un modèle de la psyché humaine influent. À partir de ce qui fut abordé pendant le cours, expliquez en quoi consiste l’associationnisme. Pour répondre à cette question, (1) expliquez le principe général derrière l’associationnisme; (2) nommez deux philosophes qui ont contribué à bonifier ce modèle; et (3) présentez une idée/contribution pour chaque penseur.
L’associationnisme est l’idée selon laquelle on peut utiliser une ou plusieurs lois d’association pour expliqer l’origine des idées, la mémoire et la formation d’idées complexes à partir d’idées simples. Ainsi, tous les principes de la raison sont générés par les principes de l’association d’idées.
John locke : bonifia ce modèle en apportant le concept de distinction des idées simples versus complexes. Les idées simples sont les matériaux de base de la connaissance et les idées complexes vont être fabriquées à partir des idées simples.
Il ajoute ainsi le concepts de qualités premières et qualités secondes à la théorie. Il va porter attention à la hiérarchie entre la subjectivité et l’objectivité quant aux informations que nos sens nous procure. Il va également accorder beaucoup d’importance à l’éducation et y inclure des recommandation basé sur l’associationnisme. Il va encourager l’utilisation de système de punitions et récompenses, l’importance d’assurer un contexte optimal à l’apprentissage et l’utilisation de la désensibilisation systématique.
David Hartley : Il proposa une approche matérialiste et physiologique, adaptée de la théorie des nerfs, vibrations et substances médullaires de Newton, pour décrire l’associationnisme par les vibratiuncles. Pour lui les idées correspondes à des vibratiuncles, c-a-d des vibrations résiduelles qui sont beaucoup moins fortes que les vibrations originelles, soit les impressions. Pour lui les expériences qui se produises avec constance et qui se présentent de manière simultanée dans le cerveaux, vont être enregistrer sous la forme d’ensemble, soit la loi de la contiguité. Selon Hartley, c’est a partir des lois associative qu’on peut comprendre le comportement.
Et il proposa une théorie des comportements volontaires et involontaires basés sur les principe d’association d’idées.
Bien que la psychologie du développement soit un domaine relativement récent dans l’histoire des sciences, des philosophes comme John Locke et Jean-Jacques Rousseau développèrent les prémisses de cette approche grâce à différents questionnements et raisonnements philosophiques sur la nature de l’être humain. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, pouvons-nous conclure que les positions de Locke et de Rousseau sont compatibles sur cette question? Pour répondre à cette question, identifiez à quel courant appartiennent les auteurs et ensuite, comparez leurs visions respectives.
Les positions de Locke et Rousseau sont presque opposées.
John Locke est un empiriste alors que Jean-Jacques Rousseau est un existentialiste romantique.
Locke adhérait au concept de la tabula rasa, soit que les enfants viennent au monde vierges de toutes prédisposition et les expériences de vies les forment entièrement. Rousseau lui disait que les enfants viennent au monde outillé pour se développer sainement et que c’est la société qui les corrompt. Le rôle de l’environnement est de laisser ce développement prendre place.
Grand penseur des Lumières et philosophe idéaliste reconnu pour la complexité de son œuvre, Emmanuel Kant est probablement l’un des penseurs les plus remarquables de notre histoire. Énoncé pour la première fois en 1785 dans Fondements de la métaphysique des mœurs, l’Impératif catégorique est un concept encore débattu aujourd’hui. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez la nature de ce concept et expliquez les raisons qui ont poussé Kant à en venir à cette idée.
La nature de l’impératif catégorique est l’internalisation de guides rationnels pour déterminer les comportements à adopter en tout temps. Le principe de base derrière est de considérer que la moralité est quelque chose de constant. L’idée de base qui va guider l’impératif catégorique c’est de ne pas faire aux autres, ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse, ce qui implique de tenir compte des besoins des autres au même titre que l’on tient compte des nôtres. Nous devons considérer l’autre comme une fin et non comme un moyen.
Il y a plusieurs comportement qui sont prescrits et proscrits par toutes les sociétés et si on observe ces constances là c’est parce que ces codes de conduites sont rationnels.
Kant accorde une importance à la religion pour le cadre qu’elle peut offrir dans la vie en société.
Le projet de kant est détablir l’impératif catégorique comme une morale afin de combler le vide que va laisser la religion qui est en déclin. Autrement dit, il veut construire un code de conduites qui va être en dehors de la religion.
Philosophe prussien et fondateur du criticisme, Emmanuel Kant figure parmi les plus grands penseurs de ce millénaire. Son influence considérable sur l’idéalisme allemand, la philosophie analytique, la phénoménologie, la philosophie moderne, et la pensée critique en général ont fait de lui un penseur incontournable. À partir de ce que nous avons vu dans le cours (1) à quel mouvement épistémique pouvez-vous rattacher Kant ? (2) Pouvons-nous considérer que Kant est un empiriste ? Pour répondre à cette question, exposez la pensée de Kant à expliquant en quoi consiste les catégories de pensée puis expliquez comment elles peuvent être considérées comme une théorie psychologique.
Mouvement épistémologique ; rationalisme
Kant prone l’utilisation de la raison et selon lui c’est l’esprit qui crée l’univers. Certaines catégories de l,esprit sont innée.
Toutefois, au même titre que les empiristes, pour Kant les sens sont relativement importants, car ils vont donner de l’information à traiter. Or, pour lui, ça ne fait pas de sens que la pensée dépende uniquement des sens, car il ya des concepts qu’on ne peut pas experimenter qui sont nécessaires pour donner du sens au observation. Il appela ceux-ci catégorie de l’esprit. Exemples de concepts purs: l’unicité, la totalité, le temps, la cause, l’effet, la réalité, l’espace, etc.
-Pour Kant il y a une expérience, mais celle-ci va être modifiée par notre univers mental.
Ainsi, elles peuvent être considérées comme une théorie psychologique, car, selon lui, il y a un rapport bidirectionnel entre les catégories de pensées et l’expérience. En effet, à partir du moment où je suis capable de percevoir une scène, de la comprendre et de la juger, alors je vais émettre des comportements qui eux vont par la suite modifier cette scène là.
Considérés comme étant deux philosophes rationalistes, Gottfried Wilhelm von Leibniz et Johann Friedrich Herbart étaient tous les deux préoccupés par le fonctionnement de notre activité mentale. En fonction de ce qui fut discuté dans le cours, peut-on affirmer que les théories psychologiques de Leibniz et Herbart sont compatibles ? Justifiez votre réponse en comparant leurs théories.
Oui,
Herbart: tout comme Leibniz, va adhérer au concept d’aperception, soit le fait de percevoir des choses de façon consciente. Pour lui, lorsque plusieurs idées compatibles vont se retrouver dans la conscience, elles vont finir par se regrouper pour devenir une masse aperceptive. Les idées qui constitue la masse aperceptive, soit les idées conscientes vont entrer en compétition les unes avec les autres.
Leibniz : Rien de matériel ne peut générer une idée immatérielle. Pour lui, c’est l’expérience qui concentre l’attention sur les pensées, qui sont déjà présentes en nous, et qui nous permet de les structurer. Il propose un parallélisme psychophysique qui est fondé sur une harmonie pré-établit. Il s’intéresse également à la perception consciente et inconsciente. Pour expliquer le rapport qui existe entre ses deux types de perception, il propose la loi de la continuité. Selon cette loi, la perception est un continuum allant de l’aperception (conception consciente) au petites perceptions (perception inconsciente). Comme Herbart, il parle également du concept de seuils entre la perception consciente et inconsciente.
Philosophe, économiste et historien écossais, David Hume est considéré comme un des plus importants penseurs des Lumières écossaises. Précurseur de disciplines qui naîtront bien plus tard comme les sciences cognitives, la pensée de Hume a grandement marqué notre façon de concevoir la psyché humaine. À travers ce qui fut présenté dans le cours, expliquez la conception psychologique de Hume à travers les différents concepts qu’il a proposés.
- Hume voulait subordonner la philosophie, la religion et la science à la psychologie, car pour lui toutes les sciences étaient plus ou moins en lien avec la nature humaine par l’expérience des sens.
- Il n’est pas possible d’accéder à la réalité physique directement, l’esprit est donc généré par la perception. Il prétend que certaines impressions se rapprochent davantage de la réalité matérielle que d’autres.
- Pour lui, les impressions était des perceptions qui étaient fortes, car elles découlent d’un rapport plus direct avec la réalité, alors que les idées étaient des perceptions faibles.
- Il va adapter le concept d’idées simples et complexe à sa vision des perceptions et des idées. Les idées simples, pour lui, sont générées à partir des impressions alors que les idées complexes sont générées à partir d’idées simples stimulées par le mécanisme de l’imagination.
- Or, pour lui l’imagination n’est pas le seul mécanisme par lequel les idées vont s’associer pour en former d’autres. Ainsi, il proposa sa propre théorie des associations d’idées selon laquelle il proposa trois lois associative qui influence nos idées complexes.
La loi de la ressemblance, de la contiguïté et de la cause à effet.
Lors de vos années au Cégep, vous avez rapidement constaté que les sciences humaines étaient souvent qualifiées de « sciences douces » ou de « sciences inutiles ». Certains de vos collègues en sciences de la nature se moquaient de vos discussions sur la philosophie, l’anthropologie, la géographie ou la psychologie. Ils prétendaient que les sciences humaines étaient simplistes et dénuées de rigueur scientifique. Cependant, après avoir suivi des cours rigoureux en méthodologie de recherche, statistiques et épistémologie pendant votre baccalauréat en psychologie, vous comprenez à quel point ces critiques étaient infondées. Votre frustration envers ces commentaires désobligeants s’est transformée en un désir ardent de les remettre à leur place lorsque vous en aurez l’occasion. Vous cherchez désormais une manière pacifique de leur démontrer la profondeur et la complexité des sciences humaines.
En respectant et expliquant la conceptualisation/idée derrière la hiérarchie des sciences proposée par Auguste Comte, formulez l’argumentaire que vous utiliseriez pour défendre la psychologie et la présenter comme science sérieuse, afin de clouer le bec de vos « amis » en « sciences fortes ». Pour bien répondre à cette question, utilisez le classement que vous attribueriez à la psychologie en tant que discipline scientifique, en utilisant les quatre (4) critères présentés dans le cours.
Psychologie est complexe, dépendante, flexible et générale
Dans le cadre de la pensée de Thomas Hobbes, quels éléments de sa philosophie attestent de son orientation vers l’empirisme ? Veuillez donner deux raisons.
Deux éléments atteste de son orientation vers l’empirisme. Tout d’abord, sa conception matérialiste de la psychologie, soit que tout phénomène psychologique est réductible à l’activité du corps/ des sens. Puis, que l’être humain est une machine dont les idées ne sont pas innées, mais viennent plutôt de l’expérience. Et le fait qu’il dit que le libre-arbitre est une illusion puisque l’humain obéit aux lois de la nature.
Thomas Reid, contemporain du philosophe britannique David Hume, est souvent cité comme le pionnier de l’école écossaise du « sens commun ». Pourriez-vous définir ce que représente ce concept de « sens commun » selon Reid ?
Le sens commun est la réalité objective.
Philosophe éclectique allemand du XVIIIe siècle, Emmanuel Kant est souvent considéré comme l’un des penseurs les plus importants de l’histoire de la philosophie occidentale. À travers une œuvre qui comportait plus d’une cinquantaine d’ouvrages, ses travaux pouvaient porter sur des sujets tout aussi variés que la métaphysique, l’éthique, la politique, l’esthétique et l’épistémologie. Parmi ses nombreuses contributions, nous retrouvons les concepts de « Noumena” et de “Phénomèna”. Pour cette question, nous vous demandons d’expliquer en moins de 3 lignes, les concepts de “Noumena” et de “Phénomèna” tels que présentés dans le cours.
Pour Kant le Noumena est la réalité externe, celle qui existe indépendamment de l’observateur et le Phénomèna est la réalité interne (la perception), qui est une conjugaison de nos sens et des catégories de pensées.
En considération de l’impact significatif de sa pensée et de l’influence qu’il a eue, tant sur ses contemporains que sur les penseurs ultérieurs, en quoi la conception de Baruch Spinoza concernant la nature de Dieu et son rapport avec l’univers se distingue-t-elle des vues théologiques traditionnelles?”
Il adhère à une vision de Dieu appelé le panthéiste, c-a-d la doctrine selon laquelle Dieu c’est l’unité du monde, mais sa forme est l’univers, le monde entier. C’est considérer que l’on forme un tout. Sa vision se distingue des vues théologiques traditionnelles, car il est contre un dieu anthropomorphe (apparence humaine) . Il comprend Dieu à travers la science et la raison et rejet le libre-arbitre donc contre les conséquence de la méthode de vénération de Dieu.
Vous rencontrez Gino, chez lui, dans le cadre de vos recherches sur les croyances religieuses. Ce dernier vous dit qu’il ne croit en rien sauf en les données probantes issues de la littérature scientifique, rejetant ainsi toute forme de théorie au profit de la simple observation. En effet, durant votre entrevue avec lui, vous remarquez que beaucoup de décorations portant sur des études méta-analytiques figurent sur ses murs. Gino dit même avoir un petit autel sur lequel il prie en pensant à tous les laboratoires de recherche du monde. Sur quoi se basent les croyances de Gino et avec quel philosophe serait-il très heureux d’aller prendre un café ?
Il aimerait allé prendre un café avec Auguste Compte. Ses croyances se basent sur le scientisme