Cours 10 Flashcards
Expliquez comment nous sommes passés d’une conception physique des causes de la maladie mentale à une conception psychique des causes de la maladie mentale, et par le biais de quel changement dans la méthode de traitement/d’intervention sur la matière. Pour bien répondre à cette question, assurez-vous de nommer les deux personnages historiques qui ont marqué ce changement de conceptualisation et de nommer quelles études cliniques ont catalysé ce changement de conceptualisation.
Le changement de méthode de traitement/d’intervention sur la matière est la psychanalyse, ou on intervenait sur l’esprit. Les deux personnages historiques qui ont marqué ce changement sont Jean-Martin Charcot et Freud.
Pour le premier, celui-ci a fait des études sur l’hypnose comme technique de traitement pour les gens soufrant d’hystérie de conversion (symptômes physiques qui ne sont pas de nature physiologique). Il se rendit compte que les voies nerveuses chez ses patients étaient fonctionnelles et que c’était donc une lésion psychique qui créait les symptômes. Puis, Freud, il ajouta que c’est des traumatismes sexuels dans l’enfance qui étaient à la base des symptômes de l’hystérie de conversion. Il pensait que c’est par la parole qu’on peut venir modifier le corps.
La méthode cathartique :
La cure par la parole
Josef breuer et le cas Anna O., une patiente souffrant d’hystérie après le décès soudain de son père. Lorsqu’elle se rappelait en détail de la première apparition des symptômes, celle-ci vivait une grande émotion, mais il y avait une diminution des symptômes. L’effet était encore plus grand sous hypnose.
Freud avec le cas d’Emmy Von N, qui lui démontra que l’association libre est efficace à elle seule au le déchargement par la parole.
Résumez l’essentiel de la critique de Michel Foucault à l’égard de la psychiatrie traditionnelle. Expliquez et nommez le phénomène que cet auteur a utilisé dans son livre pour en faire un parallèle avec la psychiatrie traditionnelle. Nommez l’essentiel de sa critique des traitements psychiatriques de certains médecins de cette époque et expliquez en quoi consiste sa conclusion quant au but escompté par ces traitements.
Il dénonçait la tendance sociale à isoler, juger et condamner les personnes malades mentalement (folles) au lieu de leur donner de l’aide. Dans son il a utilisé le phénomène de la lèpre pour faire un parallèle avec la psychiatrie traditionnelle. En effet, il explique qu’au Moyen-Age, les gens qui étaient atteints de la lèpre, on les mettait dans des léproseries voués à leur sort. On s’est rendu compte que ce n’était pas une manière humaine de traiter les gens malades. Il dit alors que c’est ce qu’on fait avec les malades mentaux. De plus puisqu’on interne autant les criminels/hérétiques/libertins/pauvres que les «fou» il y voit une visée de répression. Il voit la psychiatrie comme une façon de mettre les malades mentaux en frange de la population car ils sont considérés comme indésirables. Foucault a aussi critiqué Pinel et Tuke, en leur reprochant que leurs traitements étaient aussi autoritaire que les prédécesseurs. Le traitement de Pinel n’était qu’une version étendue de la thérapie par aversion et que Tuke punissaient ses patients jusqu’à ce qu’ils apprennent à agir normalement. Bref, il en vient à la conclusion que le but escompté de ces traitements est de brutaliser à répétition le malade jusqu’à ce qu’il intègre la structure sociale.
En quoi pouvons-nous différencier la psychologie humaniste de la psychologie béhaviorale ou psychodynamique en ce qui a trait à l’importance de l’inconscient dans l’étude de l’être humain ? Pour bien répondre à cette question, assurez-vous de donner le postulat de chacune des approches à l’effet de l’inconscient.
Dans l’humanisme on reconnait l’existence de l’inconscient, mais on met l’accent sur les phénomènes conscient puisque le principal guide de l’être humain est la conscience subjective. Donc pour eux, on peut faire des choix libres qui sont conséquent de qui on est.
Le béhaviorisme, au contraire, met l’accent sur le comportement et prône qu’il est inutile et non-scientifique d’aller dans la boites noire, soit la perception consciente et encore moins inconsciente.
Finalement, dans la psychanalyse, on met l’accent sur l’inconscient, car c’est lui qui régis le monde psychique d’une personne.
Pourquoi pouvons-nous dire que la venue de l’humanisme s’est inscrite dans un contexte social favorisant son émergence ? Nommez trois événements historiques qui ont contribué à l’émergence de l’humanisme et expliquez pourquoi ces événements ont propulsé l’humanisme en avant-plan. Ensuite, faites un lien entre tous ces événements ainsi que les deux approches cliniques dominantes à cette époque.
L’humanisme s’est développer en reflétant ce qui se passait sur le plan social. À ce moment, le mouvement hippie était très populaire et poussait à la libération des moeurs au niveau de la sexualité, de la consommation, etc. Il y eu également plusieurs assassinats comme celui de John F. Kennedy, Martin Luther King, etc, qui on ébranler la confiance du peuple envers l’autorité. Finalement, la guerre du VietNam qui fut très impopulaire auprès de la population, Bref tous ces événements on amener un doute et une critique des gens en position d’autorité dans la population. Ainsi l’humanisme est arrivé en réaction non seulement à ce qui se passe sur le plan social, mais aussi à ce qui se passe au sein de la psychologie clinique, soit l’autoritarisme des approches béhavioristes et psychanalytiques. L’humanisme renverse les rôle et c’est le client qui est expert de sa vie et le thérapeute sert à facilité la réalisation de soi de la personne.
Pourquoi dit-on que toutes les approches en psychologie clinique mènent à des résultats similaires ? Nommez ce que les approches ont toutes en commun et précisez le facteur déterminant du succès thérapeutique indépendamment de l’approche. Ensuite, nommez le nom de l’effet pour expliquer l’équivalence du succès des différentes approches, puis concluez en nommant un facteur autre que les techniques et la relation thérapeutiques qui exerce une influence considérable sur le changement/succès thérapeutique.
Les approches ont toutes en commun l’authenticité, la congruence, le regard positif inconditionnel et l’empathie, soit les bases de l’humanisme.
Le facteur commun déterminant du succès thérapeutique indépendamment de l’approche est : La qualité de l’alliance thérapeutique.
Le nom de l’effet pour expliquer l’équivalence du succès des différentes approches est : l’effet dodo-bird. Finalement, un facteur autres que les techniques et la relation thérapeutiques qui exerce une influence considérable sur le succès thérapeutique: sont les changements que fait le client hors de la thérapie.
Quels sont les deux accomplissements ou découvertes les plus notables d’Emil Kraepelin par rapport au raffinement de la nosologie psychiatrique et de la compréhension des maladies mentales graves ? Nommez comment Emil Kraeplin nommait ces deux maladies et à quelle maladie globale elles étaient jointes. Nommez ensuite à quelle catégorie de trouble mental chacune de ces deux maladies appartiennent aujourd’hui, et nommez la différence principale qu’en fait Emil Kraeplin.
Emil Kraeplin entrepris la première séparation entre les troubles «affectifs» et les troubles psychotiques .
Il a différencié 2 type de psychoses, soit les Maniaco-dépressives et les démences précoces.
Les maniaco-dépressives étaient pour lui tout ce qui appartenait aux troubles de l’humeur et bipolaires et les démences précoces, aux troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques. Aujourd’hui, on différencie troubles de l’humeur et bipolaire des troubles du spectre de la schizophrénie. La différence principale qu’en fait Kraepelin est qu’il disait que les maniaco-dépressives étaient des psychose épisodiques, donc sans atteintes permanentes aux fonctions cognitives et les démences précoces étaient quant à elles neurodégénératives et progressives, donc impliquant des atteintes cognitives.
Puis, il a apporté le concept de chronicité et son lien avec la rémission. Plus une maladie dure longtemps plus le pronostique de rémission est défavorable.
Une prophétie auto-réalisatrice est quelque chose qui se produit puisqu’un individu croit que cela va se produire. Par exemple, Karim croit fortement qu’il va échouer son examen d’histoire critique. Ainsi, inconsciemment, Karim émet beaucoup d’actions qui contreviennent à ses chances de réussite (par exemple: procrastination, sortir plus souvent et plus longtemps avec ses amis, oublier ses notes de cours à l’école, etc.) La journée de l’examen, il arrive en retard puisqu’il a fêté la veille et son taux d’alcoolémie n’est pas à .00; il a donc de la difficulté à se concentrer et à mémoriser les concepts étudiés. Deux semaines plus tard, il reçoit sa note : il a eu 34%. À quel concept de Carl Jung les prophéties auto-réalisatrices peuvent-elles s’apparenter? Donnez un exemple de ce concept par rapport à quelqu’un qui a une phobie des chenilles et qui vous le partage alors que vous marchez ensemble dans la rue.
Les synchronicités : la personne est tellement envahis par sa préoccupation qu’elle finit par l’attirer.
C’est un homme qui a une phobie des chenilles et qui parle en alors qu’on marche ensemble. Tout à coup une chenille tombe d’un arbre et atterrit sur son épaule.
Nommez les objets d’études inclus dans la troisième vague de la thérapie cognitivo-comportementale. Assurez-vous de les nommer dans leur ordre d’apparition.
Comportements
Cognitions
Émotions.
Quelles sont les trois erreurs, liées aux notions apprises dans le cours, qui se retrouvent dans le texto que vous avez reçu de votre amie Sarah ?
“La cinquième édition du DSM-V est tellement nice, y’a genre plus que 300 troubles de santé mentale et physique qui sont répertoriés ! En fait j’ai vu un tableau pis genre à chaque nouvelle édition du DSM y’a des troubles de plus, comme si on en découvre toujours plus avec les années, c’est incroyable ! Mais anyway y’a pas vraiment de différences avec le DSM-IV car c’est encore catégoriel. Ils n’ont même pas essayé de rendre ça un peu plus dimensionnel, ça pas de sens !”
1- DSM-5
Dans sa publication en 2013, les auteurs ont retirés les chiffres romains
2- le DSM-5 a essayé de se rendre vers un modèle plus dimensionnel en développant des critères de sévérités comparé au DSM-IV qui est très catégoriel syndromal
3- Seulement des troubles de santé mentale et non physique
Vous retrouvez un crâne troué en plastique au Dollorama. Vous décidez de l’acheter pour votre ami psychologue qui est un fanatique de la préhistoire. Pourquoi ? Nommez à quel traitement préhistorique cela vous fait pense, et expliquez en quoi consistait ce traitement et à qui il était destiné (2 points). Terminez en disant quel était l’un des impacts les plus susceptibles d’arriver à la personne qui subissait ce traitement.
La Trépanation
Ce traitement consistait à faire un trou dans le crane pour libérer les esprits maléfiques du crâne qui avaient prit d’assault le cerveau de la personne.
La trépanation était destiné aux personnes perçues comme folles, mais souvent les personnes qu’on considérait comme folles ne l’étaient pas pour vrai. Elles étaient surtout dérangeantes. L’un des impacts les plus susceptibles d’arriver à la personne subissant ce traitement était , si celle-ci survivait, qu’on atteignait des zones cérébrales et que celle-ci deviennent légume, soit moins dérangeante.
« Nathaniel vient de recevoir une lettre d’embauche. Il a envoyé une multitude de CV dans diverses compagnies, mais la seule qui lui confirme un poste est une entreprise de plastique. Nathaniel (A) réfléchit afin de prendre une décision face à cette offre. Il se sent angoissé. En fait, c’est comme si (B) sa vision souhaitée de lui-même (soit celle d’être un environnementaliste avéré) (C) ne correspond pas avec la description de tâche du poste. Toutefois, puisque ses parents ne lui (D) donnaient de l’amour qu’en cas de réussite scolaire, Nathaniel décide d’accepter le poste afin (E) de se sentir en adéquation avec la vision souhaitée que ses parents entretiennent de lui-même. Cette situation, toutefois, ne permet pas à Nathaniel d’accéder à sa tendance innée à (F) être la version la plus authentique de soi et à exprimer son plein potentiel. »
Selon Carl Rogers, comment pouvez-vous expliquer le processus décisionnel du jeune homme de la vignette clinique suivante ? Assurez-vous d’utiliser les termes issus de l’approche centrée sur la personne (pas besoin de les définir; reproduisez la vignette, mais en changeant les parties en gras pour utiliser le terme/concept humaniste approprié). Les parties en gras sont les parties qui nécessitent une explication théorique humaniste.
A: ___________________
B: ___________________
C: ___________________
D: ___________________
E: ___________________
F: ___________________
A: évaluation organismique
B: Soi idéal
C: soi réel
D: considération positive conditionnelle
E: incongruence
F: autoactualisation
La règle fondamentale en psychanalyse est ________________________. Certains psychanalystes adhèrent à cette règle fondamentale plus qu’à tout, comme un psychanalyste français controversé, soit Dr. ____________________. Ce psychanalyste a créé sa théorie en utilisant la règle fondamentale de la psychanalyse lors de séminaires. Ainsi, sa théorie n’a pas été mise à l’écrit dans des livres; elle a plutôt été rapportée directement par le biais de la ________________. CE psychanalyste est très controversé puisque certains fondements de sa théorie, comme celui disant que la féminité est une mascarade, possèdent une teneur _____________ qui reflètent par contre bien le contexte socioculturel européen des années 1950.
1- La vérité provient du surgissement de la parole
2- Jacques Lacan
3- parole ?
4- misogyne
Pour chacun des cours exemples cliniques ci-dessous, nommez à quelle approche le clinicien est-il le plus susceptible d’appartenir.
A : Dr Coutu rapporte que cette thérapie l’épuise beaucoup, puisqu’il veut toujours être certain que ses formulations ne blâment pas une personne plus que l’autre.
B : Le jeune garçon entre dans la pièce. La thérapeute le laisse choisir l’objet avec lequel jouer. Le jeune garçon décide de jouer avec une clef, qu’il utilise comme une épée. La thérapeute perçoit comme un symbole de puissance, puisque la clef est phallique dans sa fonction intrinsèque.
C : Jeanne fait un devoir que son thérapeute lui demande d’exécuter d’ici sa prochaine thérapie.
D :Dr. Sirois dit à l’adolescente qui semble découragée : “Comment peut-on faire, ensemble, pour que tu sentes qu’il y a encore de l’espoir ? On est une équipe contre ta dépression”
E : Le thérapeute dit : “Je veux que tu me dises tout ce qui se passe dans tête, avec le moins de filtres possible”
F : Lors de cette thérapie plus ancienne (mais qui est pratiquée parfois, surtout en Europe), la personne devait s’allonger sur un divan.
G : Le thérapeute dit, les yeux pleins d’eau, mais en contenant les pleurs : “ça me touche ce que tu dis là”
H : Votre superviseure vous rapporte qu’elle adore son approche puisqu’elle est plus directive et plus encadrée, ce qui, selon elle, permet de mieux mesurer le changement de ses patients et d’être plus concret auprès de patients pour qui l’introspection est difficile.
B, E, F : psychanalytique
C, H : behaviorisme
A, D, G : humanisme
Encerclez-la ou les approche(s) qui ne reconnaissent pas l’existence du libre-arbitre.
Béhaviorisme
Psychanalyse
Humanisme
Béhaviorisme
Psychanalyse
Nommez les trois concepts appartenant à deux philosophes différents et qui peuvent représenter la technique psychanalytique et deux des instances de la deuxième topique de Freud. Assurez-vous de nommer ces trois concepts, de les lier à leurs philosophes respectifs, et de nommer les deux instances respectives de Freud.
Représente la technique psychanalytique.
Concept 1 : ______________________ Philosophe 1 : ________________________
Représente l’instance du _______ dans la deuxième topique de Freud
Concept 2 : ______________________ Philosophe 2 : ________________________
Représente l’instance du _______ dans la deuxième topique de Freud
Concept 3 : ______________________ Philosophe 2 : idem que le précédent
Concept 1 : La maïeutique Philosophe 1 : Socrate
Représente l’instance du Ça dans la deuxième topique de Freud
Concept 2 : L’aspect Apollinien Philosophe 2 : Nietzsche
Représente l’instance du Surmoi dans la deuxième topique de Freud
Concept 3 : l’aspect dionysiaque. Philosophe 2 : idem que le précédent