Cours 5 - Mémoire et langage Flashcards
Catégories temporelles de la mémoire - Selon la durée pendant laquelle elles restent actives
- Mémoire sensorielle
- MCT
- MLT
Mémoire sensorielle (registres sensoriels) –> Pour mémoriser des infos, il faut pouvoir
les sélectionner. Nos sens sont en permanence assaillis d’infos.
Mémoire sensorielle (____) –> Pour pouvoir sélectionner une info cible, il est utile de disposer d’un peu de temps. Dans ce but, notre système cognitifs dispose de plusieurs registres de mémoire à très court terme :
les registres sensoriels
Mémoire sensorielle (registres sensoriels) –Mémoire ___
automatique
Mémoire sensorielle (registres sensoriels) –> Fruit de nos capacités ___
perceptives
Les infos entrantes sont traitées initialement par les sens.
Mémoire sensorielle (registres sensoriels)
Les registres de l’info sensorielle désignent des lieux où l’info est stockée après une présentation très courte.
Mémoire sensorielle (registres sensoriels)
Mémoire iconique (~1/4s) : perception visuelle
Mémoire sensorielle (registres sensoriels)
Mémoire échoïque (~2s) : perception auditive
Mémoire sensorielle (registres sensoriels)
Nous permet ressentir le monde d’une manière continue sans interruption (ex. regarder un film)
Mémoire sensorielle (registres sensoriels)
Seule une partie des infos entrent dans la MCT
Mémoire sensorielle (registres sensoriels)
La capacité de garder les informations à l’esprit pendant des périodes de quelques s à quelques mins et de pouvoir la restituer pendant ce délai
Mémoire à court terme (MCT)
Dépend de l’attention portée aux éléments de la mémoire sensorielle
Mémoire à court terme (MCT)
Typiquement utilisée dans une tâche qui consiste à restituer, dans l’ordre, une série d’éléments qui viennent d’être énoncés (ex. numéro de téléphone)
Mémoire à court terme (MCT)
Limite de capacité de stockage (empan mnésique) : 7 ± 2 éléments
Mémoire à court terme (MCT)
Tendance/stratégie : regroupement (chunking) –> Mémoriser le numéro de téléphone 2040929 par deux chunkings : 204 - 0929
Mémoire à court terme (MCT)
Rétention d’informations sous une forme de stockage plus durable pour des jours, des semaines ou même pour toute la vie
Mémoire à long terme (MLT)
Mémoire à long terme (MLT) –> Succession dans le temps de trois grands processus de base (3)
- Encodage des faits récents et souvenir consolidés
- Stockage : renforcement
- Restitution : copier les infos et les envoyer en MDT pour les traiter (pour effectuer une tâche immédiate)
Restitution (2)
- Rappel : restitution active de l’information
- Reconnaissance : décider si cette « chose » a déjà été rencontrée (ex. reconnaissance de mots)
La MCT et la MLT sollicitent deux systèmes différents ou des aspects différents du même système unique ? (2)
- Trois observations
- Trois arguments pour cette distinction
Premiere observation –> MCT vs MLT
Empan mnésique (7 ± 2 éléments) : la “séquence” la plus longue que vous parvenez a rappeler correctement au moins une fois sur trois
Deuxième observation –> MCT vs MLT
Rappels d’éléments à l’intérieur de l’empan mnésique diminue avec le temps (Peterson et Peterson, 1959
Deuxième observation –> MCT vs MLT - Conclusion temporaire
un seul système ; la trace mnésique s’efface avec le temps
MAIS : très bonne réussite pour les premiers éléments, ex. BGQ (effet de primauté), même après 18s ; moins bonne pour les autres. Pourquoi ?
Deuxième observation –> MCT vs MLT - Conclusion temporaire
Troisième observation –> MCT vs MLT (3)
- Effet de récence ; rappel libre
- Avec les trois premières listes, les participants s’en sont sortis modérément bien pour les premiers et les mots du milieu, mais un peu mieux pour les un ou deux derniers mots.
- Avec les trois dernières listes, cette tendance a probablement disparu.
Trois arguments pour la distinction MCT vs MLT
- Différents facteurs influencent la MCT, mais non pas la MLT, et vice versa.
- Lésions cérébrales chez les amnésiques
- Formes de codage des informations
Différents facteurs influencent la MCT, mais non pas la MLT, et vice versa (2)
Lésions cérébrales chez les amnésiques (3)
Formes de codage des informations (2)
- Le matériel retenu en MCT est traité par le son (acoustic coding), celui retenu en MLT par le sens
- Dans certains cas, les mots qui se ressemblent phonétiquement sont plus difficiles à retenir mais pas d’influence sur la MLT
Formes de codage des informations - Expérience de Conrad (1964)
Formes de codage des informations –> Baddeley (1966)
Patient H.M. (Henry G. Molaison) –> Pour traiter son épilepsie suite à un accident de vélo, il a fait ablater ses ___ de deux côtés (où se trouve l’___). À la suite de la chirurgie, il gardait sa mémoire avant la chirurgie mais ne peut plus former de nouveaux souvenirs (il subit une perte profonde de la mémoire déclarative à court terme, une amnésie antérograde ; sa mémoire procédurale semble intacte .
lobes temporaux, hippocampe
Wilder Penfield –> De même qu’il a construit la cartographie motrice au niveau du cortex moteur primaire avec la stimulation électrique, Penfield a stimulé électriquement l’___ (structure sous-corticale), et ça a évoqué un souvenir que le patient avait vécu dans le passé
hippocampe
Région critique pour la mémoire
Hippocampe
Localisation de l’hippocampe
Lobe temporal médian
Hippocampe (3)
- Partie du systeme limbique
- Formation et la récupération de souvenirs en mémoire à long terme (déclarative)
- Consolidation des traces de mémoire
Système limbique (5)
- Cortex préfrontal
- Amygdale
- Hippocampe
- Striatum
- Hypothalamus
Extension plus récente au concept de mémoire à court terme ;
Mémoire de travail
Utilisée dans les traitements cognitifs sur les éléments qui y sont temporairement stockés (ex. traduction simultanée)
Mémoire de travail
Permet de maintenir disponibles des infos perçues et d’activer les connaissances et les procédures qui sont nécessaires à leurs traitements.
Mémoire de travail
Joue un rôle déterminant dans la compréhension/la production du langage, la résolution des problèmes, la réalisation de tâches de complexités variables, l’acquisition de nouvelles connaissances, etc
Mémoire de travail
La ___ sert de MDT.
MCT
Quatre éléments de la MDT (4)
- Boucle phonologique
- Buffer épisodique
- Calepin visuo-spatial
- Administrateur central
Maintenir et manipuler les infos de nature acoustique ; elles y sont conservées durant un temps bref
Stockage phonologique
Coder phonologiquement les infos graphiques et gérer le langage intérieur, utile aussi bien à la répétition verbale qu’aux raisonnements complexes.
Contrôle articulatoire
Boucle phonologique –> Mener les tâches ___
cognitives qui ont une composante langagière
Boucle phonologique –> Arguments (4)
Effet de la longueur de mots sur la MDT
- Plus le mot est long, plus il prend du temps à la répétition, plus longue est la répétition, donc plus de temps pour que la trace mnésique s’efface
- cet effet peut disparaître si on empêche la répétition – suppression articulatoire (ex. en demandant aux participants de répéter à voix haute le mot « the »)
Buffer épisodique (2)
Calepin visuo-spatial (4)
- Stocke de façon temporaire les images visuo spatiales et les maintient disponibles durant leurs traitements
- Planification spatiale (itinéraire, orientation)
- Pas influencée par l’acoustique
- Dominance dans l’hémisphère droit ; tâches simples : lobe occipital ; tâches complexes : lobe pariétal
Administrateur central (4)
- Gère les trois systèmes dépendants
- Sélectionne les stratégies et intègre les infos
- Récupération d’infos d’autres sous-systèmes, ex. MLT
- Surtout mais pas uniquement : les lobes frontaux
Événements (auto)biographiques (datés et localisés, expériences personnelles)
Mémoire épisodique
Catégories qualitatives de la MLT
La mémoire explicite peut, à un moment donné, finir par se transformer en implicite.
Mémoire déclarative/explicite (3)
- Lobes temporaux médians (y compris l’hippocampe)
- Le stockage et la récupération de données qui peuvent émerger à la conscience et qui peuvent donc être encodées sous forme de symboles et exprimées par le langage
- Lobe temporal médian (hippocampe)
Faits, concepts relatifs à la connaissance du monde, mots et leurs sens (connaissance générales)
Mémoire sémantique
Mémoire non déclarative/implicite (parfois, procédurale) (3)
Types de la mémoire non déclarative/implicite (parfois procédurale) (3)
- Aptitudes et habitudes
- Conditionnement
- Apprentissage non-associatif
- Amorcage
Aptitudes et habitudes
Conditionnement
L’apparition d’une nouvelle réponse qui est progressivement provoquée en appariant de façon répétée un nouveau stimulus au stimulus provoquant la réaction normale attendue
Conditionnement (2)
Apprentissage non-associatif
Réseaux contrôlant le réflexe, y compris le cervelet
Apprentissage non-associatif - Habituation et sensibilisation
Amorçage
La présence préalable d’un stimulus influence le traitement d’un stimulus subséquent –> Cortex
Modèles du traitement morphologique (4)
- Passé simple en anglais
- Deux stratégies de formation
- Ajouter le suffixe –ed à un verbe régulier
- Accéder à la forme du passé d’un verbe irrégulier
Le même traitement pour les formes régulières et irrégulières
stockage des formes dans la mémoire associative
Règles pour les formes régulières et stockage des formes irrégulières.
Le traitement n’est pas le même
Modèles à système unique (2)
- Mémoire associative
- La morphologie émergeait des liens d’association entre les mots
Mémoire associative (5)
Modèles à double système (3)
Envisagent un même traitement pour la morphologie régulière et la morphologie irrégulière
Modèles à système unique
Connexionnisme (McClelland
et Rumelhart, 1986) et Model en réseau (network model) (Bybee, 1995, 2001)
Modèles à système unique
Le traitement différent de la morphologie régulière et irrégulière
Modèles à double système
Mots et règles (words-and- rules model, Pinker 1999 ; Pinker et Ullman, 2002 ; étendu par Ullman, 2001) et Modèle de généralisations minimales (Minimal Generalization Model, Albright et Hayes, 2002, 2003)
Modèles à double système
Connexionnisme (2)
Dans le connexionnisme, il n’y a pas de représentations lexicales telles que ___ (2)
Selon les connexionnistes, le processus d’acquisition est un ajustement graduel aux patrons qui émergent des connexions lexicales
Il n’y a pas de règles morphologiques
Modèle en réseau
Pas de regles morphologiques
Un mécanisme unique de traitement de formes régulières et irrégulières
Modèle en réseau
Plusieurs arguments psycholinguistiques et neurolinguistiques sont en faveur d’un double système (ex., Ullman, 2001 ; Miozzo, 2003 ; Pinker, 1999 ; Marcus et al., 1992) –> Mentionnez 2
Des patrons productifs s’étendent aux nouveaux mots via des schémas sur la base d’un contenu, phonologique et sémantique, partagé (ex. l’affixe –s en anglais est un marqueur du pluriel dont le contenu phonologique et sémantique et partagé par la majorité des noms au pluriel)
Modèle en réseau
Il y a des langues où il n’y a pas de règle générale (par défaut) mais les enfants font des erreurs de surgénéralisation (par ex. Dabrowska 2001, 2004 sur le génitif en polonais)
Limites –> Modèles du traitement morphologique
Passé composé et TDL (3)
- Difficulté à produire des formes du passé
- Difficultés plus fortes avec des verbes peu fréquents ou nouveaux
- Les enfants semblent utiliser la mémoire déclarative pour produire des réponses –> Système unique du traitement morphologique