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LNG 1010 - Langage et cognition > Cours 4 - Langage, cognition et pensée > Flashcards

Cours 4 - Langage, cognition et pensée Flashcards

1
Q

Watson (1924) et Skinner (1957) - (2)

A
  1. La pensée = discours sub-vocal
  2. « discours intérieur », « pensée verbale »
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2
Q

« Do we think only in words, that is, in verbal motor contractions? My own answer has been: Yes … ‘thinking is largely sub-vocal talking. »

A

(Watson, 1924, p.341, 347)

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3
Q

Troubles cognitifs accompagnés de troubles du langage (2)

A
  1. Syndrome de Down
  2. Autisme
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4
Q

Syndrome de Down (10)

A
  1. attention limitée
  2. mémoire à court terme affectée
  3. discrimination perceptuelle déficiente
  4. difficulté avec la représentation symbolique
  5. développement phonologique ralenti
  6. vocabulaire limité
  7. style télégraphique
  8. compréhension meilleure que production
  9. habiletés se dégradent avec l’âge
  10. grande variété chez les personnes atteintes
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5
Q

Après l’âge de 4 ans, l’âge de langage sera retardé par rapport à l’âge mental.

A

Syndrome de Down

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6
Q

Autisme (8)

A
  1. Un trouble développemental apparaît avant l’âge de trois ans
  2. Déficit sur le plan de la communication (verbale et non verbale)
  3. Déficit sur le plan de l’interaction sociale
  4. Comportements restreints et stéréotypés
  5. Souvent accompagné de retard mental
  6. Les enfants peuvent rester muets jusqu’à l’âge de 5 ans
  7. Tous les aspects sont affectés, sauf, souvent la phonologie
  8. Difficulté à entrer en relation avec leur environnement (problème de la Théorie de l’esprit), donc difficile à appréciation la valeur de la communication
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7
Q

Troubles du langage sans troubles cognitifs

A

Troubles développementaux du langage (TDL)

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8
Q

Troubles développementaux du langage (TDL) (2)

A
  1. (anciennement TSL, troubles spécifiques du langage, ou dysphasie)
  2. troubles du langage qui affectent la production et la compréhension
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9
Q

Se manifeste par des difficultés importantes de langage et de communication qui peuvent être présentes dans les sphères suivantes : la phonologie / la production des sons, la morphosyntaxe (flexion), la sémantique, le vocabulaire (restreint), la pragmatique / cognition sociale (difficulté à suivre le fil d’une conversation), le discours, etc.

A

Troubles développementaux du langage (TDL)

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10
Q

Troubles purement langagiers, c.-à-d. qu’ils ne sont pas liés à des troubles de développement cognitif, ni causés par des lésions du cerveaU

A

Troubles développementaux du langage (TDL) –> les capacités non langagières ne sont pas affectées

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11
Q

Troubles cognitifs sans troubles du langage (2)

A
  1. Syndrome de Williams
  2. Enfants aveugles et sourdes
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12
Q

Trouble neurodéveloppemental rare causé par la suppression de gènes du chromosome 7 (jusqu’à 17 gènes)

A

Syndrome de Williams

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13
Q

Les individus avec le syndrome de Williams sont caractérisés par

A

des traits faciaux « elfiques » (le visage plat, le front large, la bouche large, dents petites et rarement placées, etc.)

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14
Q

Déficience intellectuelle ( QI= 55 en moyenne, entre 40 et 90)

A

Syndrome de Williams

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15
Q

Déficiences en développement conceptuel, connaissance du nombre, mémoire spatiale

A

Syndrome de Williams

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16
Q

Malgré le retard cognitif, les personnes avec ce syndrome sont très sociables (étant même décrites comme un type de
personnalité « cocktail party »!)

A

Syndrome de Williams

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17
Q

Syndrome de Williams (2)

A
  1. Compétence linguistique relativement intacte
  2. L’individu ne peut pas faire des calculs simples ni récupérer un petit ensemble d’objets
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18
Q

Enfants sourds ou aveugles (2)

A
  1. Perception diminuée, cognition parfois ralentie
  2. Compétence linguistique intacte ; développement du lexique semblable aux voyants
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19
Q

Études de cas - Laura (2)

A
  1. Déficiences cognitives sévères et étendues. QI 41
  2. Produit et comprend des constructions synatxiquement complexes
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20
Q

Études de cas - Christopher (2)

A
  1. “Idot savant”, autistique, retard mental important
  2. Maitrise et traduit 13 langues etrangeres
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21
Q

Études de cas - Genie (5)

A
  1. Privation linguistique, trouvée a 13 ans USA
  2. Grew up locked up with no exposure to human contact
  3. Cognition relativement normale
  4. Acquisition linguistique est tres lente
  5. Developpement syntaxique n’est pas normal, could not fully learn grammar
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22
Q

Études de cas - Victor de l’Aveyron (3)

A
  1. Privation linguistique (enfant sauvage)
  2. Trouvé dans une foret isolée a 11 ans
  3. N’a jamais appris a parler, seulement trois expressions (oh, dieu, lait), jamais avec l’intention de communication
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23
Q

Thanks to this girl on a developé la théorie de la période critique pour le développement du langage

A

Genie

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24
Q

Période critique pour le developpement du langage (2)

A
  1. Phénomène développemental au-delà duquel une faculté cognitive ne peut être acquise de façon optimale (environ jusqu’à l’âge de la puberté).
  2. L’exposition au langage pendant cette période est nécessaire pour l’acquisition et le développement du langage
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25
Q

Au moins, le cas de Genie révèle qu’il ___

A

est possible d’apprendre partiellement la langue au-delà de la période critique (sauf la syntaxe)

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26
Q

Lorsqu’un patient obtient des performances standards à la tâche A et des performances faibles à la tâche B, tandis qu’un autre patient a de bonnes performances à la tâche B et des performances faibles à la tâche A. (→ deux tâches sollicitent des mécanismes cognitifs différents

A

Double dissociation

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27
Q

Dans les cas, le découpage entre le langage et la
cognition n’est pas autant ___ que prévu.

A

net

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28
Q

Dans les cas, le découpage entre le langage et la
cognition n’est pas autant net que prévu. Exemples: (3)

A
  1. Genie –> apprentissage de certains éléments du langage
  2. Christopher –> difficultés a comprendre le langage non litéral, l’ironie, les blagues
  3. S de Williams –> problemes sur le plan de la semantique et de la syntaxe
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29
Q

FOXP2 : gène du ___

A

langage ?

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30
Q

Découverte issue du questionnement au sujet des racines génétiques de la langue (3)

A
  1. Memes problemes de langage chez les membres d’une meme famille
  2. Memes problemes de langage chez des jumeaux identiques
  3. Ne peuvent etre attribués a des retards mentaux (contesté)
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31
Q

Famille KE (2)

A
  1. Quinze des 37 membres (quatre générations) ont le même problème du langage
  2. Défaut sur la même partie du chromosome 7 : le gène FOXP2
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32
Q

Chez ces individus, les troubles du langage étaient
également accompagnés de déficiences cognitives non
linguistiques

A

Famille KE, FOXP2

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33
Q

Certains chercheurs soutiennent que les cas observés peuvent être mieux expliqués par des problèmes d’articulation oro-faciale ou des problèmes généraux sur le plan de la planification et de l’exécution séquentielle des comportements (Vargha-Khadem et al., 1998 ; Watkins et al., 2002)

A

Famille KE, FOXP2

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34
Q

Probablement une meilleure façon de déterminer s’il y a lien entre langage et cognition est d’

A

examiner leur développement respectif chez l’enfant

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35
Q

Deux théories différentes sur le développement de l’enfant

A
  1. Constructivisme (Piaget)
  2. Innéisme (Chomsky)
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36
Q

Piaget (3)

A
  1. Un des psychologues développementaux les plus reconnus de l’histoire (1896-1980)
  2. Vise à expliquer la structure et l’origine de la connaissance
  3. Approche : constructivisme
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37
Q

Théorie de Piaget - Périodes (4)

A
  1. Période sensori-motrice
  2. Stade pré-opératoire
  3. Stade opératoire concret
  4. Stade formel
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38
Q

À la fin de ce stade, l’enfant se fait une représentation abstraite du monde extérieur (e.g. le concept de permanence de l’objet) ;

A

période sensori-motrice

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39
Q

0 à deux ans : période ___ ; enfants appréhendent le monde via leurs sens

A

sensori-motrice

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40
Q

Habiletés à raisonner limitées par leur recours à la perception et par leur égocentrisme (adoption de points de vue d’autrui est difficile), entre 2 et 7 ans

A

stade pré-opératoire

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41
Q

stade opératoire concret (4)

A
  1. Entre 7 et 11 ans
  2. Raisonnement moins contraint par la perception
  3. Pensée logique émerge
  4. Réalisation de l’existence de points de vue différents
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42
Q

stade formel (2)

A
  1. Entre 12 a 16 ans
  2. Il s’agit des étapes qui mènent l’être humain des réflexes moteurs jusqu’à un certain niveau de pensée abstraite
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43
Q

Nommez, en ordre, l’ensemble de la théorie de Piaget (4)

A
  1. L’enfant appréhende d’abord le monde en agissant sur celui-ci
  2. Il développe ensuite une représentation statique du monde
  3. Il développe la capacité d’effectuer des opérations mentales sur les représentations (catégorisations, permanence de l’objet, etc…)
  4. Développe ensuite la capacité d’effectuer des opérations mentales sur des opérations mentales (manipulation des catégories)
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44
Q

La notion importante selon Piaget:

A

Schéma (représentations mentales, certaines connaissances abstraites )

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45
Q

Processus complémentaires au développement de la cognition selon Piaget (2)

A
  1. Assimilation
  2. Accommodation –> ex: bébé suce son hochet différemment
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46
Q

Processus de recueillir de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences et de les mettre en correspondance avec un schéma déjà existant

A

Assimilation

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47
Q

Ajuster cette connaissance aux événements nouveaux; processus par quels les schémas existants sont modifiés ou de nouveaux schémas sont créés

A

Accommodation

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48
Q

Selon Piaget, la connaissance est extraite de

A

l’expérience (empirisme mais plus poussé)

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49
Q

Selon Piaget, le langage est un processus cognitif comme les autres :

A

son développement devrait donc suivre la même courbe de développement que tout autre habileté cognitive

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50
Q

Le raisonnement de Piaget (4)

A
  1. Cognitivement, les représentations mentales abstraites se développent au stade sensori-moteur et émergent au stade pré-opératoire
  2. Représentations impliquent des symboles (= éléments dans le cerveau qui dénotent une entité/réalité externe)
  3. Langage impliquent des manipulations de symboles
  4. Donc, le langage est impossible sans ces représentations (i.e. déroulement des stades de la cognition)
51
Q

L’inverse : habiletés cognitives plus précoces que habiletés linguistiques : enfants ont des habiletés cognitives avancées même à l’âge d’un an – alors qu’ils n’ont pas véritablement de lexique (e.g. continuité de l’objet, discrimination du nombre d’objets), alors que le langage émerge à peine

A

Écart entre le développement cognitif et le développement langagier chez l’enfant

51
Q

Y a-t-il un lien entre la permanence de l’objet et l’« explosion » du vocabulaire à 18 mois ? Pas aussi clair que mentionné plus tôt (3)

A
  1. Les enfants produisent deja des mots a 1 an
  2. Les enfants en comprennent deja plusieurs avant un an
  3. Compréhension precede donc la production
52
Q

___ entre le développement cognitif et le développement langagier chez l’enfant

A

Écart

53
Q

Par exemple: langage plus précoce : explosion entre 2 et 4 ans ; cognition : ralentissement au stade « égocentrique »

A

Écart entre le développement cognitif et le développement langagier chez l’enfant :

54
Q

Pour Piaget, l’étape ___ (i.e. la dépendance de la perception) est cruciale

A

sensorimotrice

55
Q

Cette approche fonctionne probablement le mieux pour l’acquisition du lexique (i.e. comment l’utilisation de mots dépend de l’existence de précurseurs cognitifs) ; mais elle ne contribue rien à notre compréhension du développement de la grammaire

A

La théorie de piaget

56
Q

Innéisme (4)

A
  1. Chomsky : information pertinente est souvent non disponible dans l’environnement de l’enfant
  2. Pauvreté du stimulus
  3. Énoncés de l’environnement
  4. Argument de pauvreté de stimulus = Argument de l’exposé limité à l’input
57
Q

Énoncés de l’environnement (5)

A
  1. incomplets
  2. agrammaticaux,
  3. non représentatifs des règles de grammaire de la
  4. langue cible
  5. simplifiés
58
Q

Argument de pauvreté de stimulus = Argument de l’exposé limité à l’input

A

L’information que l’enfant reçoit de l’input n’explique pas toute sa compétence langagière

59
Q

Innéisme : Exemple

A

formation des phrases interrogatives
–> Jim is crazy
–> Is Jim crazy?
Règle : placer l’auxiliaire en début de la phrase

60
Q

Dépendance de structure (3)

A
  1. Connaissance de dépendances structurelles (structure interne de la phrase).
  2. Les enfants ne font pas d’erreurs dans la formation des interrogatives
  3. Certaines connaissances linguistiques sont innées (Grammaire Universelle, GU)
61
Q

Les enfants ne font pas d’erreurs dans la formation des interrogatives (3)

A
  1. The boy who is unhappy is watching Mickey Mouse.
  2. Is the boy who is unhappy watching Mickey Mouse?
  3. Is the boy who unhappy is watching Mickey Mouse?
62
Q

La notion (linguistique) de nom de masse/nom comptable (pluie/bouteille) est acquise avant ___

A

l’acquisition de la distinction (cognitive) substance/objet

63
Q

La notion telle que la quantification n’est pas apprise au ___

A

même rythme selon les langues

64
Q

Modularité (2)

A
  1. Dans les années 1970 et 1980, on parle beaucoup de modularité en sciences cognitives (e.g. Fodor, Pinker)
  2. Deux possibilités : l’indépendance et l’interaction du développement cognitif et du développement linguistique
65
Q

Il semble y avoir une certaine interaction entre le langage et la cognition (certains concepts, i.e. quantification, modalité, etc., doivent être appris avant des éléments linguistiques) mais ___

A

les deux systèmes se développent en grande partie indépendamment (ce qui nous revient à la remarque de Harley au début du cours).

66
Q

Modularité ??

A

Probablement non. Cette idée a été beaucoup
critiquée…

67
Q

Le langage influence-t-il la manière dont nous pensons, ou bien, est-il influencé par des facteurs cognitifs généraux ?

A

Langage, cognition et pensée

68
Q

Adopté par Piaget et ses disciples

A

Le développement cognitif détermine le développement du langage

69
Q

Position de Chomsky et d’autres générativistes

A

Le langage et la cognition sont des facultés indépendantes

70
Q

Le langage et la cognition sont indépendants au début, mais deviennent interdépendants ; la relation est complexe

A

Position de Vygotsky

**Influence du langage sur la cognition

71
Q

Vygotsky (4)

A
  1. Psychologue russe
  2. Son point de vue est basé sur l’étude du langage intérieur, du langage égocentrique et les monologues d’enfants
  3. La relation entre le langage et la pensée est complexe
  4. Le langage et la pensée ont des origines différentes
72
Q

Le langage détermine la cognition et notre façon de penser.

A

L’hypothèse Sapir-Whorf

**Influence du langage sur la cognition

73
Q

Le langage et la pensée ont des origines différentes

A

Au début, le langage a une étape pré-intellectuelle. À ce stade, les mots ne sont pas des symboles représentant des objets qu’ils désignent, mais des propriétés réelles de ces objets. Les sons du langage ne sont pas liés à la pensée

74
Q

Vygotsky –> En même temps, la pensée précoce est non verbale. Donc jusqu’à un certain point du développement (environ 3 ans), la parole et la pensée sont ___

A

indépendantes

75
Q

Vygotsky –> Après 3 ans, ils deviennent connectés. À ce stade, la parole et la pensée deviennent ___ : la pensée devient verbale et la parole devient représentationnelle.

A

interdépendantes

76
Q

Vygotsky –> Lorsque cela se produit, les monologues des enfants sont ___ pour devenir un discours intérieur

A

intériorisés

77
Q

Vygotsky –> La parole intérieure se développe grâce à l’___ de la parole externe et devient formellement et fonctionnellement un type de parole différent

A

intériorisation

78
Q

Vygotsky –> L’étape intermédiaire de ce développement est le discours ___ de l’enfant, observé par Jean Piaget

A

égocentrique

79
Q

Vygotsky –> Selon Vygotsky, le langage égocentrique et interne conserve le ____ du discours externe, bien qu’il ne serve pas au dialogue avec les autres, mais à la conversation avec soi-même

A

caractère social

80
Q

Piaget vs Vygotsky –> Explicit

A
81
Q

Piaget vs Vygotsky –> En bref

A

Piaget –> development precedes learning
Vygotsky –> learning precedes development

82
Q

Hypothèse Sapir-Whorf (2)

A
  1. Déterminisme linguistique (hypothèse forte)
  2. Relativisme linguistique (hypothèse faible)
83
Q

Le langage forme la pensée (par ex. George Orwell, ‘Newspeak’ dans «1984 »)

A

Déterminisme linguistique (hypothèse forte)|

84
Q

Différences entre les langues impliquent différences de pensée

A

Relativisme linguistique (hypothèse faible)

85
Q

Whorf a observé l’influence de mots sur

A

le comportement.

86
Q

Un pompier lance un mégot dans un baril d’essence parce que c’est marqué «vide » –> Résultat : explosion

A

Influence des mots sur le comportement

87
Q

HypothèseSapir-Whorf (Couleurs)

A

Plusieurs études montrent qu’on se souvient mieux des couleurs pour lesquelles on connaît le nom; même résultat à travers différentes cultures

88
Q

HypothèseSapir-Whorf (Nombres)

A

Pirahã : mots pour un, deux ou plus de deux ;
–> Difficulté à se souvenir si une image contenait trois ou quatre éléments par exemple

89
Q

Hypothèse de Sapir-Whorf : Exemple de neige

A
90
Q

Déterminisme linguistique: problèmes (2)

A
  1. Circularité de l’argument
  2. Les cas mentionnés ici peuvent s’expliquer autrement que par un effet du déterminisme linguistique
91
Q

Circularité de l’argument

A

La logique : un groupe s’exprime différemment de nous, donc ses membres pensent différemment.

92
Q

De façon générale, on se rappelle mieux les couleurs faciles à nommer (rouge, vert, bleu, jaune)

A

Déterminisme linguistique: couleurs

93
Q

Toutefois, ordre des couleurs est ordonné à travers les langues

A
94
Q

Couleurs de base sont plus faciles à distinguer

A

Déterminismelinguistique: couleurs

95
Q

Enfants de 4 mois préfère les tons de bases à ceux en périphérie

A

Déterminismelinguistique : couleurs

96
Q

Traitement interculturel des couleurs est le même indépendamment du lexique des couleurs (e.g. parmi plusieurs teintes de bleu, on choisira la même comme étant représentative, que la langue possède un nom pour ces teintes ou non)

A

Déterminismelinguistique : couleurs

97
Q

Déterminisme linguistique: neige

A
98
Q

Déterminisme linguistique: nombres (2)

A
  1. Pirahã : le besoin de distinguer entre 4 et 5 n’est pas là; différence culturelle, pas cognitive
  2. Munduruku (Amazone) : mots pour un, deux, trois, quatre et cinq ;
99
Q

Munduruku (Amazone) : mots pour un, deux, trois, quatre et cinq

A

même difficultés que locuteurs du Pirahã à performer des tâches arithmétiques sur les nombres <5; la corrélation n’est donc pas toujours vérifiée

100
Q

Relativisme linguistique

A

Version faible : la structure de la langue pourrait influencer la pensée pré-élocution d’un énoncé (Slobin 2003)

101
Q

Selon (Slobin 2003), la structure d’une langue pourrait influencer ___ (± version faible de l’hypothèse de Whorf- Sapir)

A

notre façon de penser

102
Q

«préparation »(meta)linguistique avant l’élocution peut différer selon la langue

A

Relativisme linguistique

103
Q

L’effet est faible mais notoire

A

Relativisme linguistique

104
Q

Important : ce type de relativisme linguistique n’a aucun effet sur la ___ et la ___ des objets et des événements

A

perception, conceptualisation

105
Q

Relativisme linguistique - Exemple

A
106
Q

Carmichael et al.’s study

A

Les dessins des sujets se rapprochent de la représentation définie par le mot présenté (en dépit du fait que les deux groupes on vu la même image).

107
Q

Même les représentations sans formes identifiables sont mieux retenues si elles sont présentées avec un mot.

A

Catégorisation et liens avec objets connus

108
Q

Relativisme linquistique:conceptualisationde l’espace

A

La langue acquise influence-t-elle la façon dont les enfants conceptualisent le monde, par exemple l’espace?

109
Q

Étude de Choi et Bowerman, 2001

A
110
Q

Conceptualisation de l’espace – Procédure

A
111
Q

Conceptualisationdel’espace – Resultats (2)

A
  1. Les enfants anglais ont regardé plus longtemps les scènes décrivant les événements d’enfermement quand ils ont entendu in, peu importe si la scène décrivait des événements de placement dans un espace serré ou non serré
  2. Les enfants coréens ont regardé plus longtemps les événements de placement dans un espace serré lorsqu’ils ont entendu kki-e, peu importe si les scènes montraient des événements d’enfermement (in) ou de support (on).
112
Q

Conceptualisation de l’espace: plus résultats (3)

A
113
Q

Relativisme linguistique –> Verbes de «manière de déplacement »(manner of motion verbs)

A

Anglais : la façon de se déplacer est souvent marquée
directement sur le mot (ing, ly)
Francais: la facon de se deplacer est marqué al’aide d’une preposition (plus precisement, d’un syntagme prepositionnel) (en train de, de facon)

114
Q

Relativisme linguistique - Anglais vs francais (2)

A
115
Q

Verbes de «manière de déplacement»

A
116
Q

Innovations à partir de ces verbes sont fréquentes et datent du XIXe siècle (Oxford English Dictionary)

A

Néologismes

117
Q

Imagerie («reading/listening for imaging »

A
118
Q

Imagerie («reading/listening for imaging ») - Résultats

A

Les anglophones ont plus tendance que les hispanophones à mentionner des détails sur la façon dont le personnage de l’histoire se déplace.

119
Q

Accès lexical ; saillanceX

A
120
Q

Langage, cognition et pensée – Bilan (3)

A
  1. Lien entre le langage et la cognition
  2. Piaget vs Chomsky
  3. Déterminisme vs relativisme linguistique
121
Q

Lien entre le langage et la cognition

A

interaction mais dans certains cas on observe une dissociation entre les deux, ce qui mène à la théorie de la modularité de l’esprit

122
Q

Piaget vs Chomsky (3)

A
  1. constructivisme vs innéiste
  2. Chomsky : langage est spécial, indépendant de la cognition générale
  3. Piaget: le développement cognitif sous-tend le développement du langage
123
Q

Déterminisme vs relativisme linguistique

A

Hypothèse de Sapir et Whorf a été critiquée mais on observe des preuves d’un certain relativisme linguistique dans les études

LNG 1010 - Langage et cognition (9 decks)

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