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LNG 1010 - Langage et cognition > Cours 2 - Sous-composantes du langage > Flashcards

Cours 2 - Sous-composantes du langage Flashcards

1
Q

La compréhension des sous-composantes du langage est essentielle, car

A

elle permet d’établir des liens plus précis avec la cognition en situation autant non-pathologique que pathologique

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2
Q

Sous-composantes du langage et pragmatique (6)

A
  1. Phonétique (sons)
  2. Phonologie (phonèmes)
  3. Lexique (mots)
  4. Morphologie (de morphèmes à mots)
  5. Sémantique (sens)
  6. Syntaxe (relations entre les mots, de mots à phrases)
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3
Q

En tant que branche de la linguistique, la ___ étudie la forme physique des sons de la langue humaine.

A

phonétique

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4
Q

Les formes physiques de la phonétique (3)

A
  1. Physiologique
  2. Acoustique
  3. Perceptive
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5
Q

Comment les sons de la parole sont produits/articulés.

A

Phonétique articulatoire

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6
Q

Quels sont les propriétés physiques des sons dans l’air.

A

Phonétique acoustique

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7
Q

Comment les sons sont percus.

A

Phonétique auditive/perceptive

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8
Q

On peut produire une ___ quantité de sons.

A

grande

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9
Q

Caractéristiques de la phonétique (3)

A
  1. Seul un petit sous-ensemble est linguistiquement
    pertinent
  2. La sous-composante phonétique constitue l’inventaire
    des sons qu’il est possible d’articuler dans une langue.
  3. Aucune langue du monde n’utilise pas l’ensemble des
    sons possibles mais sélectionne un inventaire.
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10
Q

Pour que du son soit produit, on a besoin de quels components ? (3)

A
  1. Source de pouvoir/énergie
  2. Source sonore
  3. Modification sonore (résonance)
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11
Q

Décrivez la production du son pour l’etre humain (4)

A
  1. Appareil phonatoire
  2. Source de pouvoir: courant d’air pulmonaire
  3. Source sonore/vocale: cordes vocales (larynx)/conduit vocal
  4. Modification sonore: pharynx, fosses nasales, bouche, levres
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12
Q

Appareil digestif + appareil respiratoire

A

Appareil phonatoire

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13
Q

Vrai ou faux. Il y a une structure propre a la parole.

A

Faux. Rien n’est propre à la parole (mais le larynx est spécial)

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14
Q

Le souffle des poumons produit l’énergie nécessaire
à l’___

A

émission vocale

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15
Q

Larynx : les ___ convertissent l’énergie en sons.

A

cordes vocales

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16
Q

La production du son par les cordes vocales constitue la ___

A

phonation

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17
Q

Le larynx se trouve ___

A

au sommet de la trachée, sous le pharynx

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18
Q

« Boîte » de plusieurs cartilages autour des cordes vocales

A

Le larynx

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19
Q

Trois fonctions importantes du larynx

A
  1. Controle de l’ecoulement de l’air venant des poumons
  2. Isolement complet des poumons de la bouche (empecher les aliments d’entrer la trachée)
  3. Fournir la voix
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20
Q

Deux replis membraneux, placés horizontalement par rapport à la trachée, et se faisant comme des lèvres

A

Cordes vocales

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21
Q

Espace triangulaire compris entre les cordes vocales

A

Glotte

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22
Q

Source de la voix

A

Vibration des cordes vocales

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23
Q

Les ___ transforment les sons en langage articulé.

A

cavités supraglottiques

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24
Q

Conduit vocal

A

Cavités supraglottiques

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25
Q

La forme du conduit vocal peut varier considérablement selon ___

A

les mouvements de ses parties.

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26
Q

Ces mouvements sont les ___ l’articulation des sons du langage

A

mouvements articulatoires

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27
Q

Nommez les cavités supraglottiques (5)

A
  1. Résonateurs naturels de la voix
  2. Pharynx
  3. Bouche
  4. Cavité nasale
  5. Levres
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28
Q

Leur rôle est de faire résonner le son provenant du larynx, d’en affaiblir ou d’en amplifier certaines fréquences.

A

Résonateurs naturels de la voix

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29
Q

Décrivez le pharynx (2)

A
  1. Sorte de tube qui relie le larynx à la bouche et au nez
  2. Résonateur mineur et légèrement modifiables
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30
Q

Décrivez la bouche (2)

A
  1. Résonateur le plus important, formes modifiables
  2. Mouvements de la mâchoire inférieure, du voile du palais, des dents, des lèvres et surtout de la langue
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31
Q

Forme fixe, accessibles lors de l’abaissement du voile du palais

A

Cavité nasale

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32
Q

Décrivez les levres (2)

A
  1. Résonateur (projection en avant et arrondissement)
  2. Modifier l’effet résonateur de la cavité buccale
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33
Q

Modifier l’effet résonateur de la cavité buccale, on a ___

A
  1. Consonnes
  2. Voyelles
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34
Q

Décrivez les consonnes (3)

A
  1. Vibrations des cordes vocales ou pas
  2. Passage de l’air rétréci ou fermé (obstacle partiel ou complet au passage de l’air par le tractus vocal) momentanément
  3. Une consonne ne forme pas de syllabe (avec exception)
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35
Q

Décrivez les voyelles (3)

A
  1. Toujours vibrations des cordes vocales
  2. Passage libre de l’air (aucun organe ne fait obstacle au passage de l’air venant de la glotte)
  3. Syllabiques: toute syllabe contient une voyelle (avec exception)
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36
Q

Lieu/point d’articulation : Consonnes

A

Le point de rapprochement ou de contact entre des articulateurs (p. ex., langue, lèvres, dents, palais, etc.) au cours de l’émission sonore

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37
Q

Mode/manière d’articulation : Consonnes

A

Le mode selon lequel le courant d’air qui vient des poumons se dirige vers l’extérieur (ou l’inverse)

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38
Q

Le point d’articulation peut se situer aux endroits suivants (7)

A
  1. lèvres (articulations labiales ou bilabiales)
  2. dents (articulations dentales)
  3. lèvres et dents (articulations labio-dentales)
  4. alvéoles (articulations alvéolaires)
  5. palais (articulations palatales)
  6. voile du palais (articulations vélaires)
  7. luette (articulations uvulaires)
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39
Q

Consonnes : Voisement

A

Présence (sons voisés) ou absence (sons non voisés/sourds) de vibration des cordes vocales

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40
Q

Modes d’articulation (4)

A
  1. Articulation occlusive (des plosives)
  2. Articulation fricative
  3. Articulation nasale
  4. Articulation latérale
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41
Q

Fermeture momentanée du passage de l’air suivie d’une ouverture brusque (explosion)

A

Articulation occlusive (des plosives)

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42
Q

Rétrécissement du passage de l’air qui produit un bruit de friction ou de frôlement

A

Articulation fricative

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43
Q

position abaissée du voile du palais

A

Articulation nasale

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44
Q

Contact de la langue au milieu du canal buccal ; l’air sort des deux côtés

A

Articulation latérale

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45
Q

Description des voyelles (4)

A
  1. Antériorité/postériorité de la langue
  2. Ouverture de la bouche (aperture)
  3. Arrondissement des lèvres
  4. Nasalité
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46
Q

Effet de restauration phonémique (4)

A
  1. Les participants écoutaient des phrases
  2. Les phrases sont physiquement identiques saufs le mot à la fin.
  3. Le son initial du mot *eel est remplacé par une toux (/#iːl/)
  4. Le son restauré par les participants dépend du contexte sémantique selon le mot à la fin (peel, wheel, heel, meal)
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47
Q

Lorsqu’on entend des sons, différents signaux ou indices des sons langagiers nous permettent de distinguer certains sons des autres qui leur sont similaires dans le processus de perception

A

Effet McGurk

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48
Q

La perception des sons dépend de l’intégration des indices différents (‘cue integration’) (4)

A
  1. Ces indices pourraient être visuels.
  2. / b / (plosive bilabiale) : fermeture claire des lèvres
  3. / d / (plosive apicodentale) : sans fermeture bilabiale, possible de voir une fermeture entre la langue et les dents (ou alvéole)
  4. / g / : sans fermeture bilabiale, fermeture entre la langue et les dents moins visible
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49
Q

Quand ce qu’on entend (/ b /) et ce qu’on voit (fermeture bilabiale) sont compatibles, les indices visuels ___

A

complémentent les indices sonores

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50
Q

Quand il y a une interférence entre ce qu’on entend (/ b /) et ce qu’on voit (/ g /, absence de fermeture bilabiale), ___

A

une erreur de perception se produirait, pouvant être causée par les indices visuels (/ d /, sans fermeture bilabiale).

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51
Q

Révèlent l’influence des informations non phonétiques
sur la perception des sons de la parole.

A

L’effet de restauration phonémique et l’effet McGurk

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52
Q

Il semble que le traitement dans la sous-composante de la phonétique est en interaction avec ___

A

le traitement dans d’autres niveaux d’analyses (sémantique, contexte)

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53
Q

La perception des sons de la parole serait un processus au moins partiellement ___.

A

interactif

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54
Q

propriétés physiques des sons de la langue humaine

A

Phonétique

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55
Q

/ p /

A

consonne plosive bilabiale non voisée non aspirée

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56
Q

/ ph/

A

consonne plosive bilabiale non voisée aspirée

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57
Q

Phonologie

A

Patrons d’usage des sons de la langue humaine (souvent d’une langue particulière)

58
Q

Décrivez les généralités de la phonologie (3)

A
  1. Elle relève de la grammaire d’une langue (des patrons, des régularités, non arbitraire)
  2. Elle s’intéresse aux aspects abstraits ou mentaux des sons de la langue.
  3. Elle s’intéresse à la distribution ou aux fonctions des sons de la langue
59
Q

Unité sonore minimale qui permet de différencier de sens

A

Phonème

60
Q

Description des phonemes (2)

A
  1. Entité abstraite
  2. Peut etre déterminé par les paires minimales
61
Q

Define the term “paires minimales”

A

Une paire de mots avec des sens différents mais dont la forme diffère par un seul phonème dans la même position

62
Q

Exemples des phonemes

A
  1. sien ~ chien
  2. été ~ était
  3. épée ~ épais
  4. boire ~ foire ~ Loire ~ moire ~ noir ~ poire ~ soir ~ voir
  5. pas - bas
63
Q

Si deux sons contribuent à une paire minimale (4)

A
  1. Ils peuvent se trouver dans le même contexte
  2. Ils sont en contraste
  3. Ils ne peuvent pas appartenir au même phonème
  4. Ils appartiennent à deux phonèmes différents
64
Q

Décrit comment les sons s’organisent dans une langue (règles phonologiques). Ex : la prononciation de francais quebecois

A

Phonologie

65
Q

Règle phonologique de l’affrication en français québécois

A

/t/ et /d/ se prononce [ts] et [dz] devant une voyelleantérieure
fermée

66
Q

[t] et [ts] sont en ___ en français québécois : [ts] se trouve seulement devant une voyelle antérieure fermée, mais jamais devant les autres voyelles ; [t] se trouvent seulement devant une voyelle qui n’est pas antérieure fermée, mais jamais devant une voyelle antérieure fermée. (en plus ils sont phonétiquement similaires)

A

distribution complémentaire

67
Q

variations d’un phonème en raison d’un certain contexte (p. ex. phonologique)

A

Allophone

68
Q

Donc, en français québécois, [t] et [ts] appartiennent au même phonème /t/ ; [t] et [ts] sont deux allophones du ___ /t/

A

phonème

69
Q

en contraste avec ce que nous venons de voir – phonologie segmentale

A

Contrastes suprasegmentaux

70
Q

Variations de la hauteur des sons

A

Tons

71
Q

Stress (accentuation) :

A

Variation de l’intensité, la longueur et/ou le hauteur des sons sur une syllabe ou un mot dans une phrase

72
Q

Exemple de stress (accentuation)

A

En anglais : ’record (‘record’, nom) VS re’cord (‘enregistrer’, verbe)

73
Q

Le ton et le stress sont des éléments de la ___

A

prosodie

74
Q

Approche lexicaliste

A

Lexique est un ensemble structuré des mots d’une langue

75
Q

Lexique mental

A

Ensemble organisé des mots connus par le locuteur à un moment donné du développement du langage.

76
Q

Les entrées lexicales sont structurées: elles contiennent des informations sémantiques, syntaxiques (ex. ___), phonologiques, etc.

A

catégorie grammaticale

77
Q

Exemple d’une entrée lexicale

A

Je portais
1. Phono [port]
2. Syntaxe: V(erbe)
3. Sémantique: ‘porter’

78
Q

Étude de la structure interne des mots.

A

Morphologie

79
Q

Constitue en identification des parties de mots, des morphèmes

A

Analyse morphologique

80
Q

la plus petite unité porteuse de sens indivisible

A

Morphème

81
Q

Morphème libre : peuvent être employés ___ (ex. des mots monomorphémiques, ex. parle, je, etc.

A

seuls

82
Q

Morphème ___ : ne peut apparaître seul (ex. -ment, - tion, ré-, etc)

A

lié

83
Q

Morphème libre seul ou morphème libre + morphème lié : grave ou gravement

A

Mot

84
Q

Base à laquelle un morphème lié peut être soudé

A

Racine

85
Q

La ___ est un type de base qui ne peut pas être segmentée davantage

A

racine

86
Q

Morphème lié destiné à se combiner avec une racine au sein d’un mot

A

Affixe

87
Q

Exemple d’affixe

A

ré-, -s, -al, etc

88
Q

Les deux types d’affixe

A
  1. Suffixe : apres la racine
  2. Préfixe : avant la racine
89
Q

Exemple de suffixe

A

s dans papiers, -ent dans aiment, -eur dans travailleur

90
Q

Exemple de préfixe

A

re- dans reconsidérer

91
Q

affixe qui entoure le radical (le radical coupe l’affixe)

A

Circonfixe

92
Q

Circonfixe Exemple en allemand

A

gefangen (’saisi’)

93
Q

Affixe qui coupe la racine

A

Infixe

94
Q

Ex. En tagalog (une langue officielle des Philippines) : kumuha (‘pogner’)

A

Infixe

95
Q

Procédés de formation de mots : Flexion (3)

A
  1. Flexion: racine + affixe pflexionnel (temps, nb, genre, cas)
  2. Ajoute de l’information grammaticale au mot
  3. Ne change jamais la catégorie grammaticale
96
Q

Procédés de formation de mots : Dérivation (3)

A
  1. Racine + affixe dérivationnel (temps, nombre, genre, cas, etc.
  2. Forme de nouveaux mots
  3. Peut parfois changer la catégorie grammaticale ou le sens du mot
97
Q

Exemple de derivation (4)

A
  1. maison + -ette = maisonnette
  2. gliss- + -age = glissage
  3. dans- + -eur = danseur
  4. re + lire = relire (‘corriger’, ‘commenter’)
98
Q

Procédés de formation de mots : Composition (3)

A
  1. Combinaison de deux ou plusieurs racines (libres ou liées)
  2. Procédé de formation
  3. Permet de créer de nouveaux mots
99
Q

Exemple de composition

A

portefeuille, laisser-passer, eau-de-vie, pince-sans-rire, pissenlit

100
Q

Nommez les deux approches dans la morphologie et la cognition

A
  1. Connexionnisme (McClelland et Rumelhart, 1987)
  2. Règles et mémorisation (Pinker, 1999)
101
Q

règles émergent des manipulations de formes

A

Connexionnisme (Mémoire associative!!)

Ex: stimulus-stimuli, cactus-cacti, die-dice

102
Q

Règles et mémorisation

A
  1. Manipulation de symboles : mémoire procédurale

Regle: nom + pluriel = nom au pluriel

103
Q

Les formes irrégulières sont traitées par la ____

A

mémoire associative. Ex: mouse-mice as opposed to mouses

104
Q

Define the word “sémantique”

A

Composante de la langue qui est constituée de l’ensemble des règles régissant la signification des mots et des énoncés (phrases).

105
Q

La sémantique lexicale est ___

A

l’étude de l’aspect de la signification qui est véhiculée au moyen du mot.

106
Q

La sémantique lexicale =/= attribuer un mot à chacun des éléments de la réalité pour y référer.

A

Sens VS référent

107
Q

Sens

A

Le sens d’une expression linguistique est la propriété que cette expression partage avec toutes ses paraphrases.

108
Q

Paraphrase exacte ___

A

assez difficile à obtenir

109
Q

Différentes variétés de ___

A

Paraphrase approximative

110
Q

Le lien de paraphrase est de nature complexe.

A
  1. Cette pierre est très lourde.
  2. Cette pierre pèse lourd.
  3. Le poids de cette pierre est élevé.
  4. Cette pierre est difficile à transporter.

= Différentes variétés de Paraphrase approximative

111
Q

Élément du monde (une entité ou un fait appartenant à un monde réel ou imaginé) qu’un énoncé permet de désigner dans un contexte donné de parole.

A

Référent

112
Q

Exemple de référent

A

« ma sœur »
–> Léa, « Tu as de la famille, Max? »
–> Max, « Ma sœur. Je l’aime bien. »

113
Q

Les mots d’une phrase ne sont pas ___

A

simplement attachés les uns à la suite des autres.

113
Q

Vrai ou faux. Les langues différentes pourraient lexicaliser la même
conceptualisation d’une certaine réalité différemment.

A

Vrai

114
Q

Il existe une structure ___ entre les différents roupes de mots

A

interne

115
Q

Certains groupes de mots sont contenus dans d’autres groupes plus grands

A

Mon ami prend un bagel au saumon fumé.
* [au saumon fumé]
* [un bagel au saumon fumé]
* [prend un bagel au saumon fumé]
[Mon ami [prend [un bagel [au saumon fumé]]]]

116
Q

Syntagmes –>M on ami prend un bagel au saumon fumé.

A

–> Syntagme nominal [SN le saumon fumé]
–> Syntagme adjectival [SAdj fidèle à ses vieilles habitdes]

117
Q

La construction des syntagmes s’effectue avec l’opération ___

A

Fusion (Merge)

118
Q

Cette opération prend deux éléments et en construit un syntagme (branchement ___)

A

binaire

Mes amis vont regarder ce film.
– ce
– film

119
Q

Le résultat de l’application de Fusion est une ___

A

structure hiérarchique

120
Q

Comme Fusion s’applique sur l’output précédemment créé, elle est une

A

opération récursive

121
Q

Le langage humain est ___ et ___

A

spécifique, récursif

122
Q

La syntaxe est ___

A

récursive

123
Q

Les langues peuvent ___, pratiquement à l’infini, des phrases dans des phrases et des compléments dans des compléments

A

enchâsser

124
Q

Chaque nouvel enchâssement engendre une ___

A

phrase nouvelle

125
Q

Le langage est un système qui, à partir d’un ___de mots, peut engendrer une ___ de phrases (car on peut coordonner et enchâsser à l’infini)

A

nombre fini, infinité

126
Q

Ambiguïté syntaxique (2)

A
  1. Il existe des phrases ambiguës dans la langue
  2. Nous pouvons expliquer cette ambiguïté de plusieurs
    façons
127
Q

Ambiguïté lexicale (2)

A
  1. Sémantique: oeil –organe, petite ouverture dans une porte, chas d’une aiguille, etc.
  2. Catégorie lexicale: porte –peut être un nom ou un verbe
128
Q

On peut souvent, dû à une ambiguïté lexicale, obtenir une ___

A

ambiguïté syntaxique

  1. La belle ferme le voile.
  2. Les enfants préfèrent le gâteau au chocolat.
129
Q

Transformations (3)

A
  1. Les premières versions de la théorie chomskyenne
  2. Les règles syntagmatiques engendrent une « phrase noyau », sur laquelle peuvent s’effectuer diverses transformations opérationnelles, donnant naissance à une famille de phrases.
  3. Phrase active → phrase passive
130
Q

Transformation en 3 étapes (3)

A
  1. Déplacement du sujet en position de complément (+par,de…)
  2. Déplacement du CD du verbe en position sujet
  3. Verbe à la forme passive (auxiliaire être +participe passé)
    —> Le chat mange la souris. (« phrase-noyau ») →La souris est mangée par le chat.
131
Q

Au passif, le groupe nominal au complet est déplacé:

A
  1. Nous avons vendu la petite maison bleu pâle avec des volets.
    —> La petite maison bleu pâle avec des volets a été vendue.
132
Q

Le passif est acquis assez ___ par les enfants (4-6 ans)

A

tard

  1. Le garcon pousse la fille (active)
  2. La fille est poussée par le garcon (passive)
133
Q

Certains cérébro-lésés de Broca ont de la difficulté avec l___, surtout si elles sont «réversibles » (sujet et objet sont Ns animés) (2)

A

a compréhension des phrases passives

134
Q

La ___ est indépendante des autres sous- composantes du langage (ex. sémantique, phonologique, etc.).

A

syntaxe

135
Q

Conception de la ___ de la syntaxe (au contraire de la conception ___ en cas de la perception des sons)

A

modularité, interactive

136
Q

Étudie les facteurs qui régissent nos choix de langage et l’effet de ces choix sur les autres

A

Pragmatique

Contraintes contextuelles sur l’utilisation de la langue
* – Qu’est-ce que tu as comme animal?
* – Un mammifère.
* La réponse donnée dans ce dialogue est-elle adéquate?

137
Q

D’autres exemples de pragmatisme (4)

A
  1. Savoir ce qu’il est approprié de dire selon le contexte
  2. Connaître les règles du tour de parole (problème d’interactions sociales dans certaines pathologies, ex. autisme)
  3. Connaître les règles des actes de parole
    —> Par ex.Jevous prononce mari et femme
  4. N’est approprié que si la personne est ordonnée pour la tâche
138
Q

La pragmatique a eu beaucoup d’impact depuis dans le traitement clinique de ___

A

divers types de pathologies du langage.

139
Q

Pertinence clinique de “Pragmatique et cognition”

A
  1. Enfants autistes ont des problèmes d’interactions sociales
    –> avec le tour de parole, ex
  2. La théorie de l’esprit
140
Q

Decrivez la théorie de l’esprit

A

La capacité cognitive de se représenter les états mentaux d’autrui et d’utiliser ces représentations afin d’expliquer ou de prédire un comportement

** Cette aptitude nécessite une activité inférentielle qui porte sur les relations entre les états mentaux d’autrui et les comportements sociaux

LNG 1010 - Langage et cognition (3 decks)

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