Cours 5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’entraînement à la résolution de problème?

A

Comme stratégie thérapeutique, la résolution de problèmes encourage le jeune à adopter une attitude active face aux problèmes, en les définissant, en
réfléchissant à des solutions et en les
essayant.

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2
Q

Nomme l’avantage d’utiliser l’entraînement à la résolution de problème

A

le jeune intègre l’idée qu’il est possible de générer plusieurs solutions face à un problème plutôt que de s’arrêter à une seule.

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3
Q

L’entraînement à la résolution de problèmes est beaucoup utilisé avec des enfants présentant un ______________________, comme l’anxiété ou la dépression, afin de générer __________________________________ dans des situations où le jeune a souvent un point de vue ________________________________.

A

L’entraînement à la résolution de problèmes est beaucoup utilisé avec des enfants présentant un trouble intériorisé, comme l’anxiété ou la dépression, afin de générer de nouvelles solutions dans des situations où le jeune a souvent un point de vue négatif ou défaitiste.

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4
Q

Nomme les 6 étapes de la résolution de problème

A

1) Définir le problème.
2) Trouver toutes les solutions possibles (même les plus farfelues!).
3) Énumérer les avantages et les désavantages.
4) Choisir la meilleure solution.
5) Appliquer la solution.
6) Observer les résultats et recommencer si nécessaire.

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5
Q

Nomme l’alternative de l’entraînement à la résolution de problème pour l’anxiété

A

À l’étape de dresser la liste de solutions possibles au problème, on peut demander au jeune de coter son niveau d’anxiété pour chaque solution. On peut alors choisir de graduer les solutions envisagées, soit de la plus facile à la plus difficile.

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6
Q

Quels sont les bienfaits de la résolution de problème?

A

La résolution de problèmes est très utile dans la vie de tous les jours. Elle peut être utilisée pour favoriser un mode de vie plus sain (bonne hygiène de vie,
alimentation saine, sommeil suffisant, activités de loisirs, etc.) Elle peut aussi nous aider à résoudre des situations conflictuelles ou à prendre des décisions.

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7
Q

Vrai ou faux?
La résolution n’est pas toujours la meilleure stratégie

A

Vrai
exemples :
- quand la personne n’a pas de motivation à changer
- quand la personne est en crise
- quand la personne a des idées délirantes
- quand la personne est en fin de vie
- quand il n’y a pas de solutions possibles

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8
Q

Quelles sont les alternatives à la résolution de problème (3)?

A
  • l’action opposée (faire le contraire de ce que notre émotion nous guide de faire)
  • l’acceptation (reconnaître que ce qui arrive c’est ça qui est ça)
  • la restructuration cognitive
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9
Q

Quel est le principe de base de la thérapie cognitive?

A

ce ne sont pas les événements qui sont responsables de nos sentiments négatifs mais plutôt notre façon d’interpréter ces événements

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10
Q

Quel est le but de la restructuration cognitive?

A

Le but de la restructuration cognitive est d’amener les gens à se questionner sur les pensées qui les rendent anxieux.

Les enfants anxieux (ou dépressifs) ont parfois des idées erronées ou distordues qui ne correspondent pas forcément à la réalité. Il faut donc recadrer ces pensées en fonction de la réalité ou de l’expérience.

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11
Q

Quels sont les objectifs de la restructuration cognitive?

A
  • Il s’agit de modifier les croyances extrêmes et non réalistes.
  • Le but de la RC est de penser de
    manière plus réaliste.
  • Il faut donc renverser la tendance
    naturelle à interpréter les situations
    comme étant menaçantes.
  • Mais ce n’est pas de la pensée
    positive
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12
Q

Quelles sont les étapes de la restructuration cognitive?

A

1) Identifier la pensée derrière l’émotion.
2) Regarder les évidences (les preuves) reliées à cette pensée.
3) Évaluer la véracité de la pensée en se
basant sur les preuves identifiées en 2).
4) Examiner les conséquences de la peur

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13
Q

Nomme un outil utilisé dans la restructuration cognitive

A

La grille d’auto-observation

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14
Q

Comment pouvons nous chercher l’alternative avec notre client?

A

Y’a-t-il une autre façon de voir la situation même si ça semble peu probable?

Est-ce qu’il y aurait une autre explication à la situation? Quand cette situation est arrivée auparavant, était-ce pour des raisons différentes?

Quel conseil pourrais-je donner à un ami qui se sentirait comme moi?

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15
Q

Comment pouvons-nous chercher la preuve avec notre client?

A

Y’a-t-il une preuve qui contredit ma pensée négative?

Si j’ai déjà eu cette pensée négative avant, est-ce qu’elle a toujours été vraie?

Est-ce que je peux être sûr à 100% que ma pensée négative est vraie? Si non, pourquoi?

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16
Q

Comment pouvons-nous amener le “et si c’était vrai” avec notre client?

A

Si c’était vrai, quelle est la pire chose qui pourrait m’arriver? Quelle est la probabilité que ça arrive?

Si c’était vrai, est-ce que ça aurait encore de l’importance dans 1 semaine? 1 an? 10 ans?

Si ma pensée négative est vraie, qu’est-ce que je peux faire pour gérer cette situation?

17
Q

Nomme des compléments à la restructuration cognitive (7)

A
  • Dresser les preuves et les contre-preuves appuyant la pensée
  • Dresser une liste des avantages et des inconvénients de la pensée négative
  • Examiner la fonction de la pensée
  • Utiliser des approches de 3e vague
  • Utiliser le double standard (se mettre à la place de quelqu’un d’autre)
  • Examiner les valeurs sociales autour de l’individu qui encouragent les distorsions cognitives
  • Faire de l’auto-instruction
18
Q

En 2012, le Québec a adopté la Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines, couramment nommée Projet de loi 21 ou PL21. Que vise cette loi?

A

Cette loi visait essentiellement à :
1) Réserver le titre de psychothérapeute à un certain groupe de professionnels
2) Réserver l’exercice de la psychothérapie

Besoin : assurer une meilleure protection du public quant aux soins reçus en santé mentale

19
Q

Qui peut exercer légalement la psychothérapie au Québec?

A

1) Les psychologues
2) Les médecins
3) Les détenteurs d’un permis délivré par l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ)
- Maîtrise dans un domaine connexe (p. ex. psychoéducation)
- Formation théorique de 765 heures
- Formation pratique (stages) de 600 heures

20
Q

Qu’est-ce que la psychothérapie?

A

L’article 187.1 du Code des professions définit la psychothérapie comme étant « un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien ».

21
Q

Pour être considéré comme de la psychothérapie, il doit y avoir simultanément trois éléments, lesquels?

A
  1. la nature de l’intervention : le traitement psychologique cible ce qui organise et régule le fonctionnement psychologique et mental de la personne
  2. son objet : trouble mental, perturbations comportementales ou tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique
  3. sa finalité (objectifs): changer ce qui organise et régule le fonctionnement psychologique et mental de la personne
22
Q

Le groupe de travail inter-ordres a décidé de s’appuyer sur les 4 grands ensembles de modèles que doivent minimalement connaître les professionnels pour exercer
la psychothérapie, quels sont-ils?

A

1) Les modèles psychodynamiques
2) Les modèles cognitivo-comportementaux
3) Les modèles systémiques et les théories de la communication
4) Les modèles humanistes

23
Q

Donne un exemple de ce qui organise et régule le fonctionnement psychologique selon les 4 modèles que doivent connaître les professionnels pour exercer
la psychothérapie

A
  1. Dans les modèles psychodynamiques : Les conflits intrapsychiques à la source des symptômes
  2. Dans les modèles cognitivo comportementaux : Les processus cognitifs, les croyances fondamentales et les schémas cognitifs
  3. Dans les modèles systémiques et les théories de la communication : Le fonctionnement du sous-système individu eu égard aux règles intériorisées
  4. Dans les modèles humanistes : Le soi authentique et les entraves à son actualisation
24
Q

Est-ce de la psychothérapie?

La psychoéducatrice aide Charlot à réaliser la séquence dysfonctionnelle ayant mené au comportement indésirable : situation et déclencheurs - pensées automatiques - pensées rationnelles – sensations – émotions – comportements – conséquences.

Elle utilise ensuite l’exposition pour confronter les pensées automatiques de Charlot à la réalité, ainsi que pour l’aider à réfléchir sur le lien entre les manifestations physiologiques, cognitives et comportementales de l’anxiété.

A

Dans la vignette clinique de Charlot, on voit que la psychoéducatrice utilise la
restructuration cognitive de niveau RÉADAPTATION pour aider Charlot à remplacer ses pensées automatiques par des pensées plus réalistes relativement à sa crainte d’être jugé par les autres.

La psychoéducatrice utilise des exercices d’auto-observation pour amener Charlot à dépister et à nommer les pensées automatiques anxiogènes et à les remplacer par d’autres, plus adaptées et plus prosociales.

Donc, ne constitue pas l’exercice de la psychothérapie, puisqu’elle ne vise pas à remettre en question ni modifier les croyances fondamentales de la personne.

25
Q

Est-ce de la psychothérapie?

on explore les croyances fondamentales de Charlot et la façon dont elles sont actuellement alimentées par les relations familiales, de même que la façon dont elles l’ont été à travers le temps.

Ainsi, à partir des exemples rapportés par Charlot à l’aide des grilles d’auto-observation utilisées, on reprend avec lui les pensées automatiques inadaptées qu’il a identifiées et les explorerait à l’aide de questions, jusqu’à identifier la croyance fondamentale à la source de ces
pensées.

Au bout de cette chaîne de questions et réponses, le psychothérapeute et Charlot en viennent à comprendre que pour être heureux, il est nécessaire pour Charlot d’avoir l’approbation de tous (croyance
fondamentale).

Le psychothérapeute reprend ce questionnement à partir de chacune des pensées automatiques identifiées comme inadaptées afin de connaître les croyances fondamentales de Charlot qui sont à leur source.

L’utilisation de ce questionnement permet aussi au psychothérapeute d’amener Charlot à identifier sa croyance
intermédiaire selon laquelle ses besoins, ses désirs et ses sentiments sont sans
importance et qu’il est mauvais de les faire valoir.

Charlot rapporte avoir toujours été comme cela. L’analyse de la psychothérapeute fait ressortir que Charlot présente certaines croyances fondamentales prenant source dans l’enfance (p. ex. : pour être heureux, je dois recevoir l’approbation de tous ; je ne peux me fier à mon propre jugement, je dois donc demander l’avis de mon entourage pour prendre une décision, etc.), qui sont toujours maintenues par les parents et souvent activées dans ses relations interpersonnelles.

A

C’est de la psychothérapie