Cours 4 : Les changements normaux liés au vieillissement Flashcards
Quelle structure et quel problème de vision ?
Plus plate avec le vieillissement, perte de son lustre et devient plus brumeuse
Cornée
=> astigmatisme
Quelle structure et quel problème de vision ?
Augmentation de la pression de l’oeil dû à un mauvais drainage
Humeur aqueuse
=> glaucome : perte vision périphérique
À partir de quel âge faut-il vérifier pour l’apparition de signes de glaucome ?
40 ans
Quelle structure et conséquence sur la vision ?
Diminution de l’ouverture avec l’âge
Iris => image floue
À partir de quel âge faut-il vérifier pour l’apparition de signes d’atrophie de l’iris ?
60 ans
Quelle structure et quel problème de vision ?
Perte de sa transparence, devient plus opaque et jaune
Cristallin
=> Cataracte : difficulté à percevoir contraste des couleurs
Quelles sont les couleurs sont plus difficiles à percevoir en raison des cataractes ?
Bleu, vert et le mauve
Quelle structure et quel problème de vision ?
Perte capacité d’élasticité, de focus
Cristallin
=> presbytie : difficulté à voir détails
Quelle structure et quel problème de vision ?
Diminution des photorécepteurs (surtout ceux permettant la vision nocturne)
Rétine
=> dégénérescence maculaire : perte vision centrale
Quelle est la proportion de personnes agées de 75 ans et + ayant la maladie de dégénérescence maculaire ?
25 % (1/4)
Vrai ou faux ?
Selon les études faites en laboratoire, l’acuité visuelle diminue au-dessous des seuils normaux
FAUX
Diminue naturellement, mais reste dans des seuils normaux
Que remarque-t-on (3) quant à l’acuité visuelle lorsqu’en conditions autres que celles en laboratoire ?
Difficulté à …
- distinguer objets en mouvement
- percevoir contrastes et certaines couleurs
- percevoir la profondeur
Quelle autre maladie, liée au diabète, est assez fréquente chez les personnes ainées ?
Rétinopathie : détérioration des vaisseaux sanguins dans la rétine
Quelles sont les adaptations possibles pour palier aux changements visuels ?
- S’assurer du port des lunettes
- Taille suffisante du texte
- Éviter surfaces réfléchissantes
- Utiliser couleurs contrastantes
- Éclairages adéquats
Changements auditifs : quels sont des changements (5) perçus dans l’oreille externe ?
- Perte flexibilité des oreilles
- Allongement canal auditif
- Épaississement des poils
- Amincissement de la peau
- Augmentation production de cérumen
Vrai ou faux
Les changements au niveau de l’oreille externe entrainent de grandes répercussions sur l’audition
FAUX
=> à l’exception de l’accumulation de cérumen qui peut occasionner des bouchons
Changements auditifs : quels sont des changements (2) perçus dans l’oreille moyenne ?
- Membrane tympanique plus mince et moins tendue
- Perte de la mobilité des osselets (calcification)
Quel est l’impact des changements de l’oreille moyenne ?
- Transmission des sons moins efficace
Quelle est cette condition et de quoi résulte-t-elle ?
Affectation au niveau de la perception des sons en basse fréquence (ex : chuchotement plus difficile à percevoir)
Surdité de transmission
=> oreille moyenne
Changements auditifs : quels sont des changements (4) perçus dans l’oreille interne ?
- Dégénérescence de l’organe de Corti
- Diminution neurones du chemin auditifs
- Atrophie des vaisseaux sanguins irriguant la cochlée
- Rigidité de la membrane basilaire
Quelle condition est entrainée par les changements de l’oreille interne ?
Presbyacousie : baisse de l’audition de l’oreille interne
Quelles fréquences affectent d’abord la presbyacousie ?
Affecte d’abord les sons hautes fréquences (aigus)
=> puis se généralise aux sons de basses et moyennes fréquences
Quelles sont des bonnes pratiques à adopter concernant les changements auditifs ?
- S’assurer que la personne entend bien (Aide auditive nécessaire ?)
- Éviter de se positionner dos à une fenêtre (risque d’éblouissement, limite la lecture labiale)
- Privilégier un endroit calme (éviter le plus possible les bruits ambiants)
- Assurer un bon contact visuel
- Recourir aux stratégies de communication (phrase courte, ne pas crier, reformuler au besoin, demander de répéter pour s’assurer de la compréhension; utiliser écriture)
Que révèle l’étude de Volter et al. sur la compréhension des consignes verbales des tests neuropsychologiques ?
16 % sont faussement diagnostiqués avec des troubles neurocognitifs en raison d’une mauvaise compréhension des consignes des tests (perte auditive)
Genre : chez qui sont plus présentes les pertes auditives ?
Chez les hommes
Quel type de mémoire suis-je ?
Ensemble des souvenirs sur notre vie
Mémoire autobiographique
Quel type de mémoire suis-je ?
Retenir l’information à très court terme (quelques secondes ou plus si auto-répétition)
Mémoire de travail
Quel type de mémoire suis-je ?
Réfère aux événements personnels placés dans leur contexte (où, quand, avec qui, etc.)
Mémoire épisodique
Quel type de mémoire suis-je ?
Mémoire implicite « du faire » / par le corps (ex : faire du vélo, jouer du piano, se brosser les cheveux)
Mémoire procédurale
Quel type de mémoire suis-je ?
connaissances générales sur le monde, des mots
Non contextualisé
Mémoire sémantique
Changements cognitifs : quel est l’impact du vieillissement sur la MT ?
Diminution performance aux multitâches
=> sensibilité aux distractions
Changements cognitifs : quel est l’impact du vieillissement sur la mémoire épisodique ?
Moins bonne performance au test de rappel spontané
=> mais comparable aux jeunes lorsqu’on donne indice (contexte)
Quels sont les “effets positifs du vieillissement” ?
Ainés ont tendance à se souvenir plus facilement des souvenirs heureux
=> favorise mécanismes de régulation émotionnelle
Chez les personnes âgées, quels sont les souvenirs les mieux préservés ?
Souvenirs autobiographiques
=> surtout si charge émotionnelle forte
Changements cognitifs : quel est l’impact du vieillissement sur la mémoire sémantique ?
Connaissances et expertise augmente avec l’âge
Quelle est une bonne pratique concernant la mémoire procédurale, surtout chez les personnes âgées présentant des troubles neurocognitifs ?
Favoriser les automatismes
Selon une étude publiée dans The Lancet (2024), qu’est-il possible de faire si on agit sur les facteurs de risque contribuant aux troubles neurocognitifs ?
Possible de réduire 45% le risque d’incidence de troubles