Cours 4 : interactions génétiques et alleliques Flashcards
a. Types d’interactions alléliques ayant un influence sur le rapport phénotypique(4)
- Dominance incomplète
- Codominance
- Allèle récessif létal
- Allèle dominant létal
Dominance et récessivité complète :
a. Mutation négative récessive
b. Mutation négative dominante
a. L’allèle dominant est haplo-suffisant : il faut être homozygote récessif pour avoir le phénotype muté. Un individu hétérozygote, avec un allèle sauvage codant pour le gène fonctionnel, va présenter un phénotype normal.
b. S’il y a un allèle portant une version muté, l’individu présentera un phénotype anormal.
Dominance incomplète :
a. Description de la dominance
b. Apparence du phénotype du descendant
a. La dominance de l’un des deux facteurs sur l’autre n’existe pas et le caractère produit est tout à fait différent des deux caractères parentaux.
b. Le phénotype d’un descendant hétérozygote est intermédiaire entre ceux des deux parents homozygotes, sur une échelle quantitative.
Codominance :
a. Définition
b. Exemple
a. Expression des deux allèles d’un hétérozygote (les deux allèles associés produisent chacun leur caractère particulier, ils “codominent”).
b. Exemple : le type sanguin (phénotype) dépend des allèles reçus du côté maternel et paternel : A et B codominent et O est récessif.
Allèle récessif létale:
a. Définition
b. Conséquence
a. Allèle capable d’entraîner la mort d’un organisme homozygote pour cet allèle.
b. Modifie le ratio phénotypique observé car les homozygotes récessifs ne peuvent pas être observés
Allèle dominant létal:
a. Définition
b. Pourquoi certains peuvent être maintenus dans la population?
a. Allèle capable d’entraîner la mort d’un organisme hétérozygote pour cet allèle.
b. Peut maintenir des maladies graves car : un allèle dominant létal peut être maintenu dans la population si cet allèle ne cause pas l’apparition de la maladie avant un certain âge.
Types d’interactions génétiques (3)
- Épistasie
- Complémentation génique
- Pléiotropie
Épistasie
a. Définition
b. 2 types
a. Interaction entre deux gènes (ou plus) dans le contrôle d’un caractère : lorsqu’un gène agit sur l’expression d’autres gènes.
b.
- Épistasie récessif : le génotype récessif d’un locus contrôle ( peut empêcher l’expression) des allèles d’un autre locus.
- Épistasie dominant : c’est le génotype dominant d’un locus qui influence les allèles d’un autre.
Complémentation génique : Définition et exemple
Action concertée de deux allèles dominants nécessaire pour produire un phénotype sauvage (un allèle dominant de chaque gène est nécessaire pour produire le phénotype, ils se “complémentent”).
Ex : fleur besoin d’au moins un allèle dominant pour chacun des gènes pour être colorée: AA ou Aa et BB ou Bb
o Gène 1 aa : enzyme non-fonctionnelle
o Gène 2 bb : enzyme non- fonctionnelle
Pléiotropie : définition
Détermination de plusieurs effets ou caractères différents par un même gène (le gène influence plusieurs aspects du phénotype).
Types d’interactions gènes-environnement (3)
- Pénétrance
- Expressivité
- Facteurs environnementaux ( internes et externes)
Pénétrance
a. Définition
b. 2 types
a. La proportion d’individus possédant un génotype spécifique qui expriment réellement ce génotype au niveau phénotypique.
b.
- Pénétrance complète: tous les individus possédant le génotype vont exprimer le phénotype attendu (100% pénétrance).
- Pénétrance incomplète: tous les individus possédant le génotype ne vont pas forcément exprimer le phénotype attendu (% d’individus au phénotype attendu)
Expressivité :
a. Définition
b. Distinction avec pénétrance
a. Niveau auquel un allèle donné est exprimé au niveau phénotypique, c’est-à-dire l’intensité du phénotype.
b.
- La pénétrance concerne la présence ou l’absence d’un phénotype; l’expressivité concerne le degré d’expression d’un phénotype lorsqu’il est présent.
- L’expressivité est mesurée pour chaque individu de la population. la pénétrance est mesurée au niveau d’une population.
Facteurs environnementaux influençant le phénotype :
a. Internes ( 2 exemples de facteurs)
b. Externes ( 3 exemples de facteurs)
a. Internes :
- Âge : les gènes sont présents dès la formation du zygote, mais le phénotype n’apparaît que plus tard lorsque les conditions du milieu interne requises sont présentes.
- Sexe : traits influencés par le sexe ou limités à un sexe ( la calvitie est dominante chez les hommes et récessive chez les femmes)
b. Externes : - Lumière : ex. effet sur le sexe
- Température (ex. effet sur le pelage des lapins : pigmentation apparait au froid seulement.
- Drogues et produits chimiques présents dans l’environnement
Études permettant de percevoir les effets des facteurs environnementaux
Études sur les jumeaux monozygotes :
: Ils ont le même ADN donc les différences de phénotype sont le résultat du milieu.
- Par exemple, la NASA a envoyé un jumeau monozygote dans l’espace et l’autre est resté sur la Terre : différences observables.
Dans le cas des jumeaux fraternels :Le milieu ET l’hérédité peuvent influencer le phénotype .
Donc,
(Différences dues à l’hérédité et au milieu) – (différences dues à l’hérédité) = Valeur moyenne du phénotype due au milieu