Cours 4 - Crise psychopathologique Flashcards

1
Q

Décrivez la trajectoire de la crise psychopathologique (3)

A
  • Situation récurrente, cyclique (Les gens qui ont l’air « tout le temps en crise »)
    Ça se répète plusieurs fois
  • État de vulnérabilité constant
    (La vulnérabilité est son « état d’équilibre » personnel)
  • « Son équilibre personnel »
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2
Q

Décrivez la notion de vulnérabilité

A
  1. NOTION DE VULNÉRABILITÉ
    — Ensemble de facteurs (personnels, familiaux, environnementaux) pouvant augmenter les risques de pathologie en présence d’un stresseur
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3
Q

Que sont les facteurs de risque distaux

A

-«Histoire de vie»
Le passé lointain, les traumas et vulnérabilités vécues en enfance ou il y a quelques années. C’est le terrain. S’il est favorable ce sera une plus belle fleur qui poussera facilement

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4
Q

Que sont les facteurs de risque Proximaux

A

-Événements déclencheurs

Le passé, mais récent, ce qui lui a en lien avec la crise. Si on peut dire oui, c’est proximaux, et c’est sur quoi on peut avoir un levier d’intervention

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5
Q

Nommez comment se manifeste cette vulnérabilité (4)

A
  • Difficulté accrue dans la gestion du stress / des problèmes

*Éventail de solutions/ressources est généralement plus restreint
La fin de la liste arrive plus vite

  • Difficulté à faire une analyse adéquate du contexte général
  • Utilisation plus courante de réponses inefficaces ou stratégies
    inadaptées
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6
Q

Nommez les conséquences de cette vulnérabilité (4)

A
  • Problèmes considérés mineurs peuvent engendrer des conséquences plus importantes
  • Intensité plus élevée des réactions
  • Fréquence plus élevée des crises

Moins de délai entre chacune des crise

  • Plus grand risque de passage à l’acte
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7
Q

Vrai ou faux, la zone tampon est plus grand lorsqu’on est en vulnérabilité

A

Faux, la zone tampon est plus petite

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8
Q

Qu’est-ce que la notion de résilience

A

Elle vient balancer ou contre-balancer la vulnérabilité

  • Capacité d’une personne à réagir à l’adversité
    (À s’auto géré, auto protéger)
  • Pourrait se comparer à un ressort
    (Le roseau : il est capable de se plier, de tomber, de se relevé, même s’il est vulnérable)
  • Varie d’une personne à l’autre, d’un moment à l’autre
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9
Q

Expliquez les facteurs de protection

A

Ils viennent balancer les facteurs de risques.

  • INTERNE : Ce qui ressort de la personne
  • EXTERNE : Externe à la personne
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10
Q

Décrivez l’étiologie de la crise

A
  1. VULNÉRABILITÉ
  2. ÉVÉNEMENT DÉPENDANT
    — Engendré par le contexte, par certaines vulnérabilités présentes chez la personne
    — Perdre sa job parce qu’on fait fallite, vs perdre sa job parce que je suis en dépression et je ne rentre plus
  3. ÉVÉNEMENT PROBLÉMATIQUE QUI S’AJOUTE À LA VULNÉRABILITÉ
    — Diagnostic = pas tjrs psychopatho
    Mais ça se peut qu’en raison de mon Dx, l’impact de l’évènement soit plus grand et plus rapide
    — Mais ça se peut que j’aille des vulnérabilités, que je vive une crise psychotraum et qu’elle finisse en psychopatho si elle ne se règle pas
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11
Q

Décrivez la symptomatologie de la crise

A

DEUX SOUS-GROUPES :

  1. Type 1 : personnes ayant des trouble de SM avec ou sans comorbidité
  2. Type 2 : personnes ayant des TSM graves, type psychotique

*** Dx pas nécessaire

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12
Q

Donnez des exemples de Type 1

A
  • Trouble de l’humeur
  • Troubles anxieux
  • Problème de toxicomanie
  • Trouble de la personnalité
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13
Q

Vrai ou faux, il faudrait avoir des connaissances sur tous ces diagnostics

A

Vrai,
Idéalement, on aurait des connaissances sur chacune des catégories. On ne veut pas intervenir de la même manière pour tous ces troubles. Par contre, il est certain qu’il y a un processus commun qui peut aider

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14
Q

Nommez des exemples de trouble de Type 2

A
  • Schizophrénie, trouble délirant, trouble psychotique bref, trouble schizophréniforme, trouble schizoaffectif
  • Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament ou dû à une autre affectation médicale
    (Les IU pas traitées qui créent hallucinations, la crème aux pieds…)
  • Trouble bipolaire, trouble dépressif, dysthymie,
    dépression post-partum
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15
Q

Nommez 3 différences entre le type 1 et 2

A
  1. NATURE DES TROUBLES ET GRAVITÉ DES Sx
    – type 2 est généralement plus grave comme Sx
  2. FONCTIONNEMENT SOCIAL ALTÉRÉ
    — type 2 est plus affecté
  3. INTERVENTION EST ADAPTÉE EN FONCTION DU TYPE
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16
Q

Que doit-on faire dans l’intervention de crise pour les 2 types ? (7)

A
  • Cerner la problématique de santé mentale et estimer l’état mental
    (Délirante, hypervigilante, etc.)
  • Prévenir la détérioration et éviter le passage à l’acte
    — Si l’état se dégrade : plus vite on intervient, plus on Ex. du monsieur qui se dégrade très vite. Au fil des peut freiner la détérioration
  • Maintenir l’espoir d’un mieux-être et favoriser l’acceptation du problème de santé mentale
  • Favoriser l’engagement dans un processus thérapeutique à plus long terme
  • Référer la personne vers les services appropriés
  • Assurer la rapidité et l’efficacité de l’arrimage
    — Très important. Le plus des 3. Compte tenu des Sx et la dangerosité, il faut que le suivi soit fait rapidement
  • Réengager la personne vers les services spécialisés en santé mentale
17
Q

Comment intervenir spécifiquement pour le type 2? (4)

A
  • Évaluer l’intensité de la crise psychiatrique
  • Prévenir la détérioration
  • Stabiliser l’individu / Hospitaliser au besoin
    — Par la médication souvent. On doit viser à stabiliser. L’hospitalisation est souvent courante et nécessaire, vraiment plus qu’en type 1
  • Favoriser l’engagement dans un suivi psychiatrique à plus long terme
18
Q

En type 2, quelles particularités de la demande d’intervention? (4)

A
  • La demande d’aide vient souvent d’un tiers
    — Très rare que la personne va s’en rendre compte qu’elle a besoin d’aide
  • Autre demande réalisée par la personne
    — pouvez-vous venir enlever les micros chez moi?
  • État de décompensation, état plus critique
    — Type 1 : certains vont demander de l’aide dès les premiers signes
    — Type 2 : les gens vont attendre vraiment beaucoup et on sen rend compte plus tard
  • Plus grande nécessité d’hospitalisation
19
Q

Quelles sont les difficultés associées à l’intervention en présence en type 2 ?

A
  • Accès limité au contenu de la pensée
  • Perte de contact avec la réalité, perte de contrôle
  • Pas d’autocritique quant à la situation et au problème de santé mentale
  • Risque de devenir la cible ou faire partie du problème
  • Symptômes psychiatriques mais réels
    — Nous on les voit pas, mais la personne oui, la peur est réelle, il faut garder ça en tête
20
Q

Nommez ce qu’il est recommandé de faire en présence d’un type 2

A
  • NE PAS ENTRER DANS LE DÉLIRE
    On ne doit pas encourager, ça amplifie le symptome… on minimise la problématique de la personne
    • NUANCER L’EXISTENCE DES Sx
      Au lieu de rentrer, on peut nuancer. Moi je ne la vois pas, mais je comprend que ça vous génère beaucoup de stress.
  • TÂTER LE TERRAIN, SEMER DES DOUTES
    On va se faire introduire dans le complot si on fait ça. On va poser des questions : pourquoi lui ?
  • NORMALISER CERTAINS PB PLAUSIBLE OU RÉELS
    Est-ce que vous pensez que ça peut être autre chose ? Y’a d’autres victimes, etc.
  • Ne pas chercher à convaincre, à confronter inutilement
  • Rechercher des terrains d’entente, de collaboration
  • Rassurer quant à la sécurité
  • EXPRIMER CLAIREMENT VOS INTENTIONS
    Surtout ici, nommer ce qu’on fait, pour éviter les interprétations
  • OBSERVER LE NON-VERBAL, UTILISER LES SILENCES
    Regarder comment la personne se comporte lorsque seule : méfiance,
  • RECHERCHER L’INFORMATION
    Poser des questions
    écoute, etc. Des fois le pire s’enclenche lorsque personne est seule
21
Q

QU’est-ce que les voix mandataires ? Que doit-on faire avec cela ?

A

Si la personne en a, c’est important de le savoir, car ça augmente la dangerosité

ON ÉVALUE :
1. Niveau d’acquiescement
— Est-ce que la voix fait que tu vas le faire ou tu ne le fais pas ?

2.  Caractéristiques de la (les) voix
     --- C’est qui, combien de personnes, douce ou agressive

Ex. le monsieur qui se connait et est médiqué, qui sait qu’il ne le fera pas et que c’est sous contrôle

22
Q

Qu’est-ce qu’on Sx positif ?

A

ce qu’on ajoute à la normalité des choses (ex. hallucinations)

23
Q

Qu’est-ce qu’un Sx négatif ?

A

ce qu’on retire de la normalité (mutisme — fait de ne plus parler)

24
Q

Qu’est-ce que le Mutisme ?

A

fait de ne plus parler

Monsieur ne parle pas, mais collabore. Pas accès à la pensée… à l’hopital, on lui donne un crayon et une feuille, il écrit qu’il veut tuer des gens

25
Q

Qu’est-ce que la catatonie ?

A

Le fait de ne pas parler et bouger

La madame qui reste dans son divan depuis 3 jours. Bombe à retardement, cause qui se résorbe pas seule. Madame se leve et va sauter en bas

26
Q

Que sont les issus de la crise ?

A
  • Réduire l’intensité de la crise et stabilisation
    — Hospitalisation pourrait être nécessaire à cela
  • Prévention de la rechute
    — On sait que le Dx est là et va rester là, mais on réflechir
    sur ce qu’on peut faire pour prévenir les prochaines crises
  • Maintien du traitement —Thérapie, suivi, médication, etc.