Cours 4-5 Flashcards

1
Q

Définition de l’aphasie

Décrivez l’évolution de l’orthophonie.

A

S’intéresse aux processus articulatoire au début. S’est ensuite intéressé au modèle cognitif et à la physiologie du langage.

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2
Q

Définition de l’aphasie

Qu’est-ce qu’une aphasie?

A

Trouble acquis du langage secondaire à une lésion cérébrale.

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3
Q

Définition de l’aphasie

Vrai ou faux. L’aphasie et le mutisme sont pareils.

A

Faux:
* Une lésion est toujours associée à l’aphasie.
* Le mutisme n’est pas associé à une lésion. C’est associé à un traumatisme sévère qui cause la perte du langage.

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4
Q

Définition de l’aphasie

Nommez des causes de lésions cérébrales pouvant mener à une aphasie.

A
  • Accident vasculaire cérébrale (AVC)
  • Tumeur cérébrale
  • Traumatisme craniocérébrale (TCC)
  • Infection
  • Épilepsie
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5
Q

Définition de l’aphasie

Nommez un contexte où une aphasie est également possible et comment elle se manifeste.

A

Lors d’un trouble neurocognitif (dégénérescence cognitive). Dans ce contexte, ça affecte compréhension et/ou expression du langage, à l’oral et/ou écrit, à des degrés divers.

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6
Q

Définition de l’aphasie

Vrai ou faux. L’aphasie et la dysphasie sont des synonymes.

A

Faux. L’Aphasie est liée à la perte de capacités langagières suite à une lésion cérébrale, alors que la DYSphasie fait référence à des capacités langagières n’ont jamais été développées (ou acquises). Dans le langage courant, on peut entendre parler l’aphasie acquise (aphasie) et de l’aphasie développementale (dysphasie).

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7
Q

Les bases biologiques du langage

Décrivez la neuroanatomie du langage et ses conceptions classiques.

A
  • Aire de Broca: région frontale gauche
  • Aire de Wernicke: région temporale gauche
  • Zone centrale: Située entre les 2 autres et comprenant: le cortex insulaire; la portion operculaire des aires motrices et somesthésiques; la zone operculaire pariétale.
  • Le faisceau arqué permet la communication entre les deux régions (Broca et Wernicke).
  • Latéralisation hémisphérique gauche et implication de tout un réseau de neurones.
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8
Q

Les bases biologiques du langage

Décrivez le modèle cérébrale du langage Wernicke-Geschwind (1960-70).

A

Geschwind a opérationnalisé le modèle proposé par Wernicke 100 ans plus tôt et y ajoute de centre conceptuel. C’est un modèle connexionniste selon lequel chaque module prend en charge une des différentes caractéristiques du langage (ex: compréhension, production, etc.).

Ces modules sont reliés entre eux par une chaine de connexions précises:
* Centre conceptuel: Mémoire sémantique = la capacité du modèle à expliquer les difficultés du langage et aide à donner une signification au langage.
* Centre moteur (aire de Broca): Aire motrice
* Centre auditif (aire de Wernicke): Aire auditive

Sens des flèches du modèle:
* Aire auditive –> Centre auditif –> Centre moteur –> Aire motrice: L’information auditive est perçue par l’aire auditive et transmise au centre auditif. Le centre auditif envoie directement l’information au centre moteur si l’accès à la mémoire sémantique n’est pas nécessaire (ex: tâche de répétition). Le centre moteur envoie l’information motrice à l’aire motrice ensuite.
* Aire auditive –> Centre auditif –> Centre conceptuel –> Centre moteur –> Aire motrice: Autrement, le centre auditif envoie l’information au centre conceptuel afin que l’information soit traitée/comprise afin que la réponse adéquate puisse être produite par le centre moteur.

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9
Q

Les bases biologiques du langage

Vrai ou faux. Dans le modèle Wernicke-Geschwind, le centre conceptuel est lié à une région cérébrale précise.

A

Faux. Le centre conceptuel n’est pas associé à une région particulière. Cependant, comme on sait que le langage est latéralisé à gauche, on comprend que le stockage des informations langagières est également à gauche (dans le centre conceptuel).

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10
Q

Les bases biologiques du langage

Décrivez une contrainte du modèle Wernicke-Geschwind.

A

La production d’une fonction aussi complexe que le langage NE PEUT reposer sur des régions aussi circonscrites que les aires de Broca et Wernicke. Il y a donc certainement d’autres régions d’impliquées.

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11
Q

Les bases biologiques du langage

Décrivez l’apport de la neuroimagerie dans la modélisation du langage.

A

La neuroimagerie suggère une distribution beaucoup plus large et étendue des aires cérébrales impliquées dans les fonctions langagières que ce que le suggérait la conception classique.

Elle permet aussi de découvrir que les lésions ne sont pas circonscrites à l’aire de Broca chez les patients de Paul Broca.

En d’autres mots, la neuroimagerie amène des indices quant à l’implication de d’autres régions cérébrales dans les tâches langagières. Cela vient d’ailleurs remettre en question le modèle Wernicke-Geschwind.

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12
Q

Les bases biologiques du langage

Décrivez le modèle cérébral du langage qui tient compte des réseaux distribués.

A

Dans ce modèle:

  • On passe d’un modèle en « aires » à un modèle en réseau où le langage utilise différentes régions du cerveau.
  • Les fonctions primaires auditives et visuelles sont localisées dans des zones spécialisées circonscrites.
  • Les fonctions cognitives sont distribuées sur des aires anatomiquement distinctes qui traitent l’information en parallèle, plutôt que de façon sérielle d’une aire du langage à une autre.
  • Différentes lésions vont affecter différentes régions du cerveau, ce qui implique que plusieurs régions du cerveau jouent un rôle dans le langage. Ex: rôle des ganglions de la base et du cervelet (structures sous corticales classiquement impliquées dans le contrôle moteur) dans le traitement du langage.
  • Les régions sollicitées dépendent des tâches qui sont effectuées. Elles seront à gauche comme c’est lié au langage, mais la région spécifique dépendra de l’action langagière effectuée.
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13
Q

Les bases biologiques du langage

Décrivez la spécialisation hémisphérique pour le langage chez les gauchers et les droitiers.

A
  • Chez environ 99% des personnes aphasiques droitières, la lésion est située dans l’hémisphère gauche –> Latéralisation du langage à gauche.
  • Toutefois, chez les personnes aphasiques gauchères, la lésion est située dans l’hémisphère gauche dans 70% des cas et dans l’hémisphère droit dans 30% des cas=Latéralisation du langage à gauche pour la majorité, mais davantage de variabilité.

En gros, dans les 10% des gens qui sont gauchers, 30% ont une latéralisation du langage à droite ou pas de latéralisation (langage utilise les deux hémisphères). Il y a donc plus de diversité chez les gauchers, mais le langage demeure majoritairement latéralisé à gauche.

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14
Q

Les bases biologiques du langage

Vrai ou faux. Être ambidextre veut dire qu’il n’y a pas de latéralisation hémisphérique.

A

Faux. Être ambidextre NE veut PAS dire qu’il n’y a pas de latéralisation hémisphérique.

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15
Q

Les bases biologiques du langage

Décrivez une preuve anatomique de la spécialisation hémisphérique pour le langage.

A
  • La spécialisation hémisphérique est également marquée sur le plan anatomique: L’aire de Broca est plus grande que son homologue situé dans l’hémisphère droit. Le cerveau est économique donc il a mit tous les régions du langage dans l’hémisphère gauche.
  • Aire de Broca: différente de l’aire controlatérale (situé dans l’hémisphère droit) = aire de Broca plus grosse ce qui indique une hyperspécialisation, donc des différences hémisphérique sur le plan anatomique.
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16
Q

Les bases biologiques du langage

Indiquez les composantes/rôles de l’hémisphère gauche pour la spécialisation du langage.

A
  • Traitement séquentiel de l’information langagière (phonologie, morphologie, syntaxe).
  • Praxies
  • Calcul

Séquentiel veut dire que ça passe d’un module à l’autre.

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17
Q

Les bases biologiques du langage

Indiquez les composantes/rôles de l’hémisphère droit pour la spécialisation du langage.

A
  • Peu de capacités linguistiques (prosodie émotionnelle, pragmatique = aspects non-verbaux de la communication)
  • Habiletés spatiales
  • Reconnaissance des visages
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18
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Identifiez les éléments du tableau classique en aphasie utilisé par les médecins.

A

1) Production orale: Fluent ou Non fluent
2) Compréhension: Bonne ou mauvaise
3) Répétition: (+) ou (-)
4) Troubles aphasiques: Anomique, Conduction, Transcorticale sensorielle, Wernicke, Transcorticale motrice, Broca, Mixte, Globale.

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19
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Décrivez le tableau classique en aphasie utilisé par les médecins.

A

Il est basé sur l’évaluation clinique de l’aphasie. On regarde donc les symptômes cliniques (évaluation sémiologique) pour identifier les différentes aphasie. Il ne tient pas compte du modèle cognitif et permet de définir les types de troubles à partir de l’approche par symptôme.

Il est permet une catégorisation des différentes formes d’aphasie à partir des symptômes observés.

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20
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Comment procède-t-on à la classification d’une aphasie à partir du tableau classique?

A

On pose 3 questions cliniques:
1) Est-ce la personne est en mesure de parler de manière fluente? On définit alors si la production orale est fluente ou non-fluente.
2) Est-ce que la personne est en mesure de comprendre ce qu’on lui dit? On définit alors si la compréhension est bonne ou mauvaise.
3) Est-ce que la personne est en mesurer de répéter une phrase que je lui dis ou non? On définit alors si la répétition est possible (+) ou non (-).

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21
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Vrai ou faux. Le tableau classique de l’aphasie est encore utilisé par les neuropsychologues.

A

Faux. Il est encore utilisé par les neurologues mais PAS par les neuropsychologues.

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22
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Quel problème rencontre-t-on pour l’identification de l’aphasie anomique à partir du tableau classique?

A

L’aphasie anomique (nomique = nommer) correspond au manque de mots. Il y a moins de signes cliniques, et donc aucune différence entre une personne normale et une personne ayant une aphasie anomique au plan clinique. On doit faire des tests en neuroimagerie pour être en mesure de l’identifier.

Le tableau classique ne permet donc pas de discriminer l’aphasie anomique.

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23
Q

Les tableaux classiques en aphasie

En utilisant le tableau classique utilisé par les médecins nommez le trouble aphasique suivant: Fluent, Bonne, (+)

A

Anomique

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24
Q

Les tableaux classiques en aphasie

En utilisant le tableau classique utilisé par les médecins nommez le trouble aphasique suivant: Fluent, Bonne, (-)

A

Conduction

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25
Q

Les tableaux classiques en aphasie

En utilisant le tableau classique utilisé par les médecins nommez le trouble aphasique suivant: Fluent, Mauvaise, (+)

A

Transcorticale sensorielle

26
Q

Les tableaux classiques en aphasie

En utilisant le tableau classique utilisé par les médecins nommez le trouble aphasique suivant: Fluent, Mauvaise, (-)

A

Wernicke

27
Q

Les tableaux classiques en aphasie

En utilisant le tableau classique utilisé par les médecins nommez le trouble aphasique suivant: Non Fluent, Bonne, (+)

A

Transcorticale motrice

28
Q

Les tableaux classiques en aphasie

En utilisant le tableau classique utilisé par les médecins nommez le trouble aphasique suivant: Non Fluent, Bonne, (-)

A

Broca

29
Q

Les tableaux classiques en aphasie

En utilisant le tableau classique utilisé par les médecins nommez le trouble aphasique suivant: Non Fluent, Mauvaise, (+) ou (-)

A

Mixte ou Globale (répétition difficile à évaluer comme la compréhension et la production sont altérées).

30
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Décrivez le tableau classique spécifique à l’aphasie de Broca.

A

1) Localisation de la lésion:
* Région frontale gauche

2) Compréhension:
* Compréhension fonctionnelle bien préservée
* Altérée pour les structures syntaxiques complexes

3) Production:
* Discours non fluent avec présence possible d’apraxie de la parole (composante cognitive mentale lors d’un mouvement, penser l’action) et/ou dysarthrie (coordonner la bouche avec le bon son).
* Anomie (verbes>noms)
* Utilisation d’expressions figées ou de stéréotypies
* Agrammatisme (mauvaise syntaxe/grammaire des phrases)
* Répétition altérée

4) Autres troubles pouvant être associés
* Hémiplégie/parésie droite (lié au lieu de la lésion, influence le cortex moteur du membre droit: impossible de l’utiliser ou de le sentir)
* Apraxie idéomotrice bilatérale (difficulté à utiliser les muscles moteurs de la machoire et de la langue de manière non-spécifique au langage, ex: tirer la langue)

31
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Décrivez le tableau classique spécifique à l’aphasie de Wernicke.

A

Elle ne pas peut être discriminée avec l’aphasie de Broca sur l’anomie et la répétition altérée.

1) Localisation de la lésion:
* Région temporale gauche

2) Compréhension:
* Très altérée, même au niveau du mot simple
* Possibilité de surdité verbale (trouble de la compréhension: incapable de traiter l’information verbale, mais il entend, pas d’atteinte sensorielle)

3) Production:
* Discours fluent ou logorrhée (débit excessif, beaucoup d’informations avec manque de cohérence)
* Anomie (présent dans toutes les aphasies)
* Production de jargon (créer des mots, déformation de mots existants)
* Paraphasies phonologiques (déformation des phrases) pouvant mener à la production de néologismes (créer des nouveaux mots)
* Erreurs morphologiques et syntaxiques
* Répétition altérée

4) Autre troubles pouvait être associés:
* Anosognosie
* Hémianopsie (cause = localisation lésion)
* Héminégligence droite (cause = localisation lésion)

32
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Décrivez le tableau classique spécifique à l’aphasie anomique.

A

Le manque du mot est central dans cette aphasie qui n’est pas prédite par l’arbre décisionnel classique. La distinction avec les autres aphasies, c’est que dans l’aphasie anomique, le manque du mot est central, c’est sa caractéristique principale.

1) Localisation de la lésion:
* Absence d’un lien clair entre le déficit et une région cérébrale
* Anomie pour les noms = lésion au lobe temporal gauche (HG)
* Anomie pour les verbes = lésion au lobe frontal gauche (HG)

2) Compréhension:
* Préservée

3) Production:
* Discours fluent
* Anomie (mots peu fréquents et abstraits plus difficiles à retrouver que les mots fréquents et concrets. Les plus difficiles = noms de famille)
* Répétition préservée

4) Autres troubles pouvant être associés:
* Apraxie idéomotrice et idéatoire
* Agnosie visuelle

33
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Nommer les critiques de la sémiologie classique.

A

1) Les critères généraux ne tiennent pas compte des niveaux multiples de la structure linguistique (phonologie, morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique).

2) La classification est basée sur l’absence ou la présence de symptômes, alors que ces dernies se situent davantage sur un continuum. Le degré de sévérité ne peut pas être déterminé.

3) La classification est basée sur la co-occurrence de symptômes, alors qu’un symptôme n’est pas nécessairement obligatoire pour que le diagnostic soit posé.

4) La classification est basée sur le lien entre un ensemble de symptômes et une lésion dans une région ou un réseau cérébral en particulier alors que ces relations ne sont pas directes. Ne localise pas directement la lésion.

De plus, cette classification ne permet pas dese renseigner suffisamment sur les processus cognitifs impliqués.

34
Q

Les tableaux classiques en aphasie

Qu’est-ce que la sémiologie?

A

L’étude des signes et des symptômes.

35
Q

Approche cognitive

Décrivez l’approche cognitive du langage.

A
  • Approche d’un modèle de traitement de l’information
  • Approche modulaire
  • Modèle d’architecture fonctionnelle du langage
36
Q

Approche cognitive

Décrivez le système du traitement du langage de l’approche cognitive et ses composantes.

A

Interprétation des troubles du langage en termes de déficits spécifiques dans le traitement du langage.

Dans ce modèle, les formes phonologiques et graphiques (lexiques) des mots n’est pas au même endroit que le sens des mots (système sémantique). Les formes phonologiques sont séparées des formes graphiques dans des lexiques distincts également.

Composantes du système du traitement du langage:
1) Module: différentes étapes de traitement (composantes de traitement et de stockage) = 1 traitement par module
2) Flèches: flux, transmission des informations entre les différentes composantes.
* Flèche 1 sens: pas de rétroaction entre modules
* Flèche 2 sens: rétroaction de l’information entre modules (ex: mots polysémique= rétroaction aide à faire le sens du mots à deux sens qui est utilisé).

Voir les diapositives 14-15 du cours 4 au besoin pour visualiser le sché

37
Q

Approche cognitive

Quelle est l’utilité du système de traitement du langage de l’approche cognitive?

A

Grande utilité en clinique:
* évaluation et intervention théoriquement appuyées
* facilite l’identification des composantes déficitaires
* fournit des pistes intéressantes pour la rééducation orthophonique

38
Q

Approche cognitive

Vrai ou faux. Il est possible de répéter un mot entendu et de réécrire un mot lu sans passer par le système sémantique et donc, sans comprendre le sens du mot lu ou entendu.

A

Vrai.

39
Q

Les dyslexies centrales

Quelles sont les deux voies possibles dans le modèle de la lecture?

A
  • La voie lexicale-sémantique (voie d’adressage)
  • La voie non-lexicale (voie d’assemblage)
40
Q

Les dyslexies centrales

Nommez les modules du modèle d’architecture fonctionnelle du langage impliqués dans la lecture à voix haute à partir de la voie lexicale-sémantique.

A

Mot écrit –> Analyse visuelle –> Lexique orthographique d’entrée (LOE) –> Système sémantique (SS) –> Lexique phonologique de sortie (LPS) –> Mémoire tampon phonologique (MTP) –> Planification des gestes articulatoires –> Production orale (lecture)

Plus spécifiquement:
* Analyse visuelle: Construction d’une représentation graphémique abstraite pour reconnaitre les lettres/groupes de lettres.
* Activation d’une représentation orthographique dans le LOE: Reçoit l’infomation des groupes de lettres afin de voir d’ils sont connus dans le lexique.
* Activation du concept correspondant dans le SS: Une fois le mot repéré dans le lexique, on récupère l’information du sens du mot en mémoire sémantique.
* Activation d’une représentation phonologique dans le LPS: Aller chercher la forme phonologique des mots qui correspond au sens trouvé.
* Maintien dans la MTP: L’information phonologique est envoyée en mémoire tampon pour retenir la forme phonologique du mot produit par le lexique phonologique de sortie le temps qu’il soit produit à l’oral.
* Planification des gestes articulatoires: Pour pouvoir exécuter l’action de prononcer les mots, il y a une activité motrice qui doit se planifier.
* Lecture à voix haute effective.

41
Q

Les dyslexies centrales

Pour quels mots est utilisée la voie lexicale-sémantique en lecture?

A

Pour la lecture des mots connus, fréquents. familiers (mots connus/déjà vus, donc présents dans le lexique).

42
Q

Les dyslexies centrales

Nommez les modules du modèle d’architecture fonctionnelle du langage impliqués dans la lecture à voix haute à partir de la voie lexicale-sémantique.

A

Mot écrit –> Analyse visuelle –> Correspondance grapho-phonémique –> Mémoire tampon phonologique (MTP) –> Planification des gestes articulatoires –> Production orale (lecture)

Plus spécifiquement:
* Analyse visuelle: Construction d’une représentation graphémique abstraite pour reconnaitre les lettres/groupes de lettres.
* Correspondance graphème-phonème: Avec cette voie, on peut lire des mots sans qu’ils ne soient dans le lexique, donc sans les connaître. Ce module permet de transformer directement un graphème en phonème et l’inverse sans aller en mémoire sémantique.
* Maintien dans la MTP: L’information phonologique est envoyée en mémoire tampon pour retenir la forme phonologique du mot produit par le lexique phonologique de sortie le temps qu’il soit produit à l’oral.
* Planification des gestes articulatoires: Pour pouvoir exécuter l’action de prononcer les mots, il y a une activité motrice qui doit se planifier.
* Lecture à voix haute effective.

43
Q

Les dyslexies centrales

Décrivez les 3 étapes de la correspondance grapho-phonémique dans la voie non-lexicale.

A

1) Segmentation graphémique
2) Conversion des graphèmes en phonèmes
3) Assemblage phonémique

44
Q

Les dyslexies centrales

Pour quels types de mots est utilisée la voie non-lexicale?

A

Pour la lecture des mots qui n’existent pas dans le lexique, les mots nouveaux:
* Les mots non-familiers
* Les non-mots

45
Q

Les dyslexies centrales

Décrivez l’utilité de la correspondance grapho-phonémique.

A
  • Faire la correspondance entre la forme graphique et la forme phonologique.
  • Ne fait pas appel au sémantique ou au lexique.
  • Utilisé quand on lit un mot inconnu ou un non-mot.
46
Q

Les dyslexies centrales

Vrai ou faux. Les voies lexicale-sémantique et non-lexicale s’activent à tour de rôle dans le modèle de la lecture.

A

Faux. Les deux voies s’activent en parallèle, mais la moins coûteuse sera utilisée en priorité (la voie lexicale-sémantique est plus rapide et moins coûteuse, mais ne fonctionne pas pour les mots non-familiers ou les non-mots). Cependant, dès qu’une réponse est obtenue par l’une des deux voies, le traitement s’arrête dans l’autre.

47
Q

Les dyslexies centrales

Nommez les 3 types de mots.

A

1) Mots réguliers
2) Mots irréguliers
3)Non-mots

48
Q

Les dyslexies centrales

Décrivez les mots réguliers.

A
  • Mots dont toutes les correspondances graphème phonème sont typiques dans la langue.
  • Peuvent être lus correctement par les deux voies (lexicale et non-lexicale).
  • Ex: Table, chocolat
49
Q

Les dyslexies centrales

Décrivez les mots irréguliers.

A
  • Mots dont au moins une correspondance graphème phonème dévie des règles de la langue.
  • La voie non-lexicale (graphème-phonème) ne fonctionne pas ici. Le mot ne pourra être lu correctement qu’une fois intégré dans la lexique, et donc par la voie lexicale. La première fois qu’il sera lu, ce sera par la voie non-lexicale, mais avec l’erreur phonologique correspondante à la règle de la langue déviée. Une fois que la personne entendra le mot dit à l’oral par quelqu’un d’autre ou qu’on la corrigera, le mot sera intégré et donc lu correctement par la voie lexicale.
  • Ex: chorale, femme
50
Q

Les dyslexies centrales

Décrivez les non-mots.

A
  • Mots qui n’existent pas dans une langue donnée.
  • Pas de représentations lexicales stockées, donc uniquement lus par la voie non-lexicale.
  • Ex: pritou, fanton
51
Q

Les dyslexies centrales

Qu’est-ce qui différencie les mots connus/fréquents/familiers des mots nouveaux au niveau de la lecture?

A
  • Mots connus/fréquents/familiers: lus principalement par la voie lexicale sémantique (voie d’adressage), car sont présents dans le lexique.
  • Mots nouveaux: Uniquement lus par la voie non lexicale (voie d’assemblage), car pas de représentations lexicales stockées.
52
Q

Les dyslexies centrales

Quelle voie de lecture est la plus rapide?

A

La voie lexicale sémantique est plus rapide que la voie non lexicale. Par contre, les deux voies sont activées simultanément en parallèle.

53
Q

Les dyslexies centrales

Qu’est-ce que la dyslexie de surface?

A
  • Atteinte de la voie lexicale sémantique, donc voie non-lexicale est la seule voie possible.
  • Déficit dans la lecture des mots irréguliers (ex: orchidée, chorale, paon).
  • Type d’erreur: Régularisations (mots irréguliers lus comme des mots réguliers).
  • Doit lire le mots à voix haute pour compenser son déficit.
54
Q

Les dyslexies centrales

Qu’est-ce que la dyslexie phonologique?

A
  • Atteinte de la voie non lexicale, donc voie lexicale sémantique est la seule voie possible.
  • Déficit dans la lecture des mots non-présents en mémoire sémantiques, donc non-mots ou mots non familiers (ex: pratra).
  • Types d’erreur: Lexicalisations (non mots lus comme des vrais mots) ou erreurs de conversion.
  • Ils vont seulement utiliser leurs propres lexique, donc utiliser un mot présent dans le lexique, mais qui ressemble au mot lu.
    -Exemple de lexicalisation: Patricka lu comme Paprika
55
Q

Les dyslexies centrales

Qu’est-ce que la dyslexie profonde?

A
  • Atteinte des voies lexicale et non lexicale.
  • Déficit dans la lecture de tous les types de mots.
  • Type d’erreur: Paralexies verbales sémantiques (ex: femme –>homme), visuelles (ex: crayon –> carton), et morphologiques (conduite –> conducteur).
  • Paralexie verbale = utiliser un mot proche, mais pas le bon. On reste dans la même catégorie (sémantique, visuelle ou morphologique), mais on commet une erreur.
  • Possibilité d’avoir accès au sens du mot mais pas la forme phonologique d’où les paralexies verbales.
56
Q

Troubles de la communication chez les CLD

Décrivez les impacts sur la communication des cérébrolésés droit.

A

Les troubles observés chez les CLD touchent principalement 4 composantes de la communication:
1) Prosodie (7-29%)
2) Discours (12-25%)
3) Sémantique lexicale (16-37%)
4) Pragmatique (14-25%)

Ici, les pourcentages représentent la propension que cette composante soit touchée. Plusieurs composantes peuvent d’ailleurs être touchées en même temps.

À noter qu’il a beaucoup d’hétérogénéité dans la population et que le tableau clinique varie selon le patient. Il y a beaucoup plus de fonction cognitive en jeu dans l’hémisphère droit.

57
Q

Troubles de la communication chez les CLD

Qu’est-ce que la prosodie?

A

C’est la mélodie du discours.

Il existe 2 types de prosodie:
1) Prosodie émotionnelle: Mettre l’émotion en adéquation avec ce qu’on est en train de dire (Ex: colère, joie). Plus touché que la prodosie linguistique.
2) Prosodie linguistique: Verbalisation de l’interrogation ou de l’exclamation. Intonation ajoutée pour informer l’interlocuteur du caractère interrogatif ou exclamatif. (Ex: Accentuation d’un mot-clé, phrase interrogative/ exclamative).

La prosodie amène des difficultés à deux niveaux dans la communication:
1) Niveau expressif: Aplanissement de la courbe prosodique. Discours monotone. Ils sont capables de véhiculer l’information, mais sans intonation ou émotion.
2) Niveau réceptif: Difficulté à identifier la modalité ou l’émotion/ l’intention exprimée. Ils ne tiennent pa scompte de l’émotion véhiculée dans le message reçu.

On doit leur réapprendre comment utiliser les mots de la langue.

58
Q

Troubles de la communication chez les CLD

Qu’est-ce que les troubles lexico sémantiques?

A

C’est un trouble de l’accès à l’information spécifique et non une perte du mot en mémoire. Les déficits sont normalement légers.

Les troubles lexico-sémantiques amènent des difficultés à deux niveaux dans la communication:
1) Niveau expressif: Recherche des mots, lexique imprécis (utilisation de mots ‘‘valises’‘/fourre-tout), paraphasies sémantiques (mots proches, mais pas le mot spécifique), lenteur d’évocation (prennent du temps à trouver les mots).
2) Niveau réceptif: Difficulté à comprendre le sens des mots peu fréquents, peu imageables ou abstraits, difficulté à faire des liens entre les mots.

Utiliser un langage plus simple peut leur permettre de mieux comprendre.

59
Q

Troubles de la communication chez les CLD

Décrivez les troubles du discours chez les CLD.

A

Fait référence à la cohérence dans le discours, c’est difficile de faire du sens entre les idées, il n’y a pas vraiment d’organisation logique.

Les troubles du discours amènent des difficultés à deux niveaux dans la communication:
1) Niveau expressif: Non respect de la cohérence, diminution du contenu informatif, vocabulaire et référents imprécis, discours tangentiel. Articulation des phrases problématique, agencement et succession des phrases aussi. Le discours est informatif, mais le sens entre les idées est absent. Il est difficile de les comprendre.
2) Niveau réceptif: Difficulté dans la rétention et l’intégration des infos entendues. Difficulté à faire des liens de sens, des inférences, des déductions. Les phrases sont traitées comme si elles étaient indépendantes les unes des autres, donc difficile pour eux de ressortir l’idée globale.

Prise en charge: Utiliser phrase simple pour éviter difficultés de compréhension. Travailler la cohérence des idées (comprendre l’architecture d’expliquer une idée).

60
Q

Troubles de la communication chez les CLD

Décrivez les troubles de pragmatique chez les CLD.

A

Fait référence au savoir-faire en lien avec la communication, on parle d’une personne Apragmatique.

C’est l’atteinte la plus frappante chez les CLD, il y a un impact significatif sur les relations interpersonnelles.

1) Bris des règles de conversation:
* Non-respect des tours de parole
* Non-respect du savoir partagé
* Non-respect du thème (discours tangentiel): Change de thème sans raison, difficile à comprendre
* Aucun contact visuel avec interlocuteur

2) Traitement du langage non littéral:
* Compréhension: actes de langage indirects, ironie, sarcasme, humour, métaphores.

Rééducation peut être efficace: Apprendre les informations du savoir-faire en lien avec les capacités de communication.

61
Q

Troubles de la communication chez les CLD

Nommez 4 autres troubles cognitifs en lien avec les CLD.

A

1) Anosognosie: Pas conscience de sa maladie=compliquer pour la prise en charge.
2) Troubles attentionnels: difficulté dans la concentration.
3) Troubles visuoperceptuels.
4) Troubles des fonctions exécutives.