Cours 11 - La neuropsychologie de l'adulte âgé Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans les capacités intellectuelles liées aux modifications physiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.

A

FAUX. Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.

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2
Q

Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur le déclin des capacités ________, et surtout ________, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie ________.

A

Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.

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3
Q

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité. Nommez ceux-ci.

A
  1. Une variabilité entre les individus
  2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
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4
Q

Nommez les 3 modifications cognitives qui déclinent avec l’âge selon le tableau de Park et al. (2002).

A

1) Speed of processing
2) Working memory
3) Long term memory

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5
Q

Nommez une modification cognitive qui ne décline pas avec l’âge selon le tableau de Park et al. (2002).

A

World knowledge (connaissances sémantiques)
*Ont tendances à augmenter et à rester avec l’âge.

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6
Q

La mémoire ________ est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre.

A

La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre

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7
Q

La mémoire ________, la mémoire ________ et la mémoire ________ sont relativement préservées.

A

La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive sont relativement préservées.

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8
Q

Selon le système pyramidale des différents types de mémoire, indiquez en ordre décroissant le type de mémoire qui se développe le plus tardivement et qui est ainsi plus affectées par le vieillissement.

A

1) Mémoire épisodique: Prend beaucoup plus de temps à se développer
2) Mémoire de travail
3) Mémoire sémantique
4) Système de représentation perceptive
5) Mémoire procédurale: Se développe en premier dans la vie

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9
Q

Vrai ou faux. La mémoire qui se développe plus tardivement est plus fragile au vieillissement et décline plus vite avec le temps.

A

Vrai.

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10
Q

Quelle mémoire est la plus affectée dans la maladie d’Alzheimer?

A

Mémoire épisodique

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11
Q

Pourquoi est-ce que la conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart,1972) propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement?

A

Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

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12
Q

En utilisant le modèle de la bibliothèque, nommez et décrivez les 3 composantes associées à la mémoire épisodique.

A

1) Encodage (aller porter un livre): Affecté par le vieillissement.
2) Stockage (le livre est à la bibliothèque): Processus n’est pas affecté par le vieillissement.
3) Récupération (aller chercher le livre): Processus le moins fonctionnelle avec le vieillissement.

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13
Q

Comment peut-on compenser le déficit dans la récupération pour la mémoire épisodique?

A

On peut essayer d’encoder plus d’informations et d’indices lors d’un apprentissage (context, moment, émotions, lieux, personnes présentes, etc.).

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14
Q

Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement ________ au moment de l’encodage

A

Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage

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15
Q

Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets _______ regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets ________ le font moins spontanément.

A

Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.

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16
Q

Vrai ou faux. Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.

A

Vrai. Le fonctionnement exécutif au niveau du lobe frontal est plus difficile avec l’âge.

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17
Q

Vrai ou faux. On pose l’hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif dans la mémoire épisodique chez les sujets âgées.

A

Vrai.

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18
Q

Vrai ou faux. Les sujets jeunes éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.

A

Faux. Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.

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19
Q

Les sujets âgés ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le ________ dans lequel elles étaient présentées.

A

Les sujets âgés ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.

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20
Q

On pose l’hypothèse d’un déficit d’encodage du ________.

A

On pose l’hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte.

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21
Q

Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à la ________ de l’information encodée.

A

Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à la consolidation de l’information encodée.

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22
Q

La consolidation se passe majoritairement dans quel contexte?

A

Pendant le sommeil et donc le stockage est moins bon chez les personnes qui dorment moins.

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23
Q

Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux ________ entre deux sessions de récupération d’informations.

A

Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.

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24
Q

Vrai ou faux. Les études portant sur le stockage montrent une différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

A

Faux. Les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

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25
Q

Vrai ou faux. A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

A

Vrai

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26
Q

De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la ________ des informations ________ et plus particulièrement le sommeil ________.

A

De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond.

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27
Q

Que se passe-t-il pendant le sommeil paradoxal?

A

On rêve au éléments qui se sont passés pendant la journée.

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28
Q

Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects ________ du souvenir et des détails ________.

A

Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.

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29
Q

Vrai ou faux. Le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de récupération chez les sujets âgés.

A

Faux. Le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.

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30
Q

Vrai ou faux. Moins la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015).

A

Faux. Plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015).

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31
Q

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de ________ (Plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance).

A

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel (Plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance).

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32
Q

Indiquez quel type de rappel entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés.

A

Rappel libre

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33
Q

Indiqué quel type de rappel entraine un peu moins de difficultés chez les sujets âgés.

A

Rappel indicé

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34
Q

Pour la reconnaissance, les performances des sujets âgés sont souvent ________ à celles des jeunes.

A

Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.

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35
Q

Vrai ou faux. On pose l’hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération.

A

Vrai

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36
Q

La reconnaissance serait supporté par 2 types de processus de nature différentes. Nommez et décrivez les.

A

1) Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité: L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.
2) Des processus contrôlés: L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».

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37
Q

Quel type de processus de reconnaissance permet une réaction plus rapide?

A

Les processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité: Permet une réaction plus rapide de la récupération de l’information (utilisation du système de représentation perceptive).

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38
Q

Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme ________, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

A

Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

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39
Q

Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire ________ (reconstruction consciente de l’événement).

A

Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement).

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40
Q

Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire ________ (sentiment de familiarité).

A

Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité).

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41
Q

Dans le vieillissement normal, les réponses « ________ » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « ________ », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.

A

Dans le vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.

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42
Q

Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération ________, mais pas les processus de récupération ________.

A

Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

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43
Q

Quel mesure est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail?

A

La mesure de l’empan est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail (par exemple, l’empan de chiffre).

44
Q

Pourquoi est-ce que l’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes?

A

Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge

45
Q

Pourquoi est-ce que l’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge?

A

Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage).

46
Q

Comment peut-on améliorer les déficit dans la mémoire de travail?

A

Éviter la confrontation à trop d’informations

47
Q

Mémoire de travail

Qu’est-ce que l’administrateur central?

A

Système de contrôle attentionnel

48
Q

Mémoire de travail

Qu’est-ce que la boucle phonologique?

A

Modalité auditivo-verbale

49
Q

Mémoire de travail

Qu’est-ce que le calepin visuo-spatial?

A

Modalité visuo-spatial

50
Q

La mémoire sémantique ________ particulièrement ________ aux effets de l’âge.

A

La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge

51
Q

L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes performances aux tests de ________, de ________ générales, de similitudes ________, de définition de ________.

A

L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes performances aux tests de vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.

52
Q

Vrai ou faux. A des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage inférieur à ceux des sujets jeunes.

A

Faux. A des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets jeunes.

53
Q

Vrai ou faux. Néanmoins la fluence verbale augmente avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

A

FAUX. Néanmoins la fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

54
Q

Qu’est-ce que la tâche de fluence verbale?

A

On demande au participant de nommer le plus de choses dans une contrainte de temps.

55
Q

À quoi ressemble la performance des adultes âgés dans la tâche de la fluence verbale?

A

Pour les adultes âgés, aller chercher les mots prend plus de temps que pour les jeunes adultes.

56
Q

Vrai ou faux. La mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP) n’est pas affecté par l’âge.

A

Vrai

57
Q

La mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP

Vrai ou faux. Les sujets âgés sont plus lents que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant. Ainsi, il a un effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif.

A

FAUX. Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant. Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif.

58
Q

Vrai ou faux. La mémoire procédurale n’est pas affecté par l’âge.

A

Vrai

59
Q

Mémoire procédurale

Néanmoins, les sujets âgés présentent un ________ de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

A

Néanmoins, les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

60
Q

Mémoire procédurale

Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des ________, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire “…”, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

A

Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

61
Q

Indiquez la seule différence dans la mémoire procédurale entre les adultes âgés et les jeunes adultes.

A

Le temps d’acquérir la procédure est plus rapide chez les jeunes adultes.

62
Q

Vrai ou faux. Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.

A

Vrai

63
Q

Vrai ou faux. Dans le domaine de la production, le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue diminue avec l’âge.

A

Faux. Dans le domaine de la production, le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge.

64
Q

Au niveau du langage, quelle catégorie de mots est plus particulièrement affectée par le vieillissement?

A

Les mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms propres.

65
Q

Langage

Expliquez pourquoi les adultes âgés ont plus de difficultés à apprendre des noms (et plus particulièrement des noms de famille).

A

Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné. Ainsi, on observe des grosses difficultées dans les noms de familles vu qu’il n’existe pas de stratégies concrète pour se rappeler de la pluparts des noms de famille. De plus, les adultes âgés ont une plus fortes sensibilités à l’interférence.

66
Q

Vrai ou faux. L’amélioration des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal.

A

FAUX. Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal.

67
Q

Indiquez 3 fonctions exécutives qui sont plus sensibles aux effets de l’âge.

A

La flexibilité, la mise à jour et l’inhibition sont sensibles aux effets de l’âge.

68
Q

Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement ________ ou aux déficits ________ mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle ________ qui a été avancé.

A

Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.

69
Q

Qu’est-ce que la flexibilité?

A

Jongler entre les consignes

70
Q

Qu’est-ce que la mise à jour?

A

Capacité à apprendre de l’information et de la jeter/effacer et ensuite recommencer.

71
Q

Qu’est-ce que l’inhibition?

A

Capacité à ne pas traiter certaines informations

72
Q

Il existe ________ approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal.

A

Il existe deux approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal.

73
Q

Selon l’ approche ________, un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.

A

Selon l’ approche globale, un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.

74
Q

Selon l’ approche ________, les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

A

Selon l’ approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

75
Q

Pourquoi est-ce que le cortex préfrontal est plus sensible aux impacts du vieillissement?

A

Parce qu’il a prit plus de temps à maturer.

76
Q

Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, par exemple entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités ________ ou de la mémoire ________ et l’hypothèse neuropsychologique _______.

A

Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, par exemple entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique « frontale ».

77
Q

Quelle approche est la meilleure pour expliquer les modifications cognitives chez les adultes âgés?

A

Les deux approches sont complémentaires, aucune des deux ne permettant à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement.

78
Q

Vrai ou faux. Selon l’approche globale, un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives.

A

VRAI

79
Q

Approche globale:

Il existe ________ variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une ________ des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.

A

Il existe trois variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.

80
Q

Indiquez les 3 hypothèses selon l’approche globale.

A

1) L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information (Salthouse, 2009).
2) L’ hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge.
3) L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes.

81
Q

Approche globale

Selon l’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information, deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition. Indiquez les mécanismes.

A

1) Les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
2) Le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.

82
Q

Approche globale

L’hypothèse de la diminution des capacités de la mémoire de travail: Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de ________ sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de ________ de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

A

Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

83
Q

Approche globale

L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes: La conséquence serait une surcharge de la mémoire de “…” à l’origine de difficultés “…” chez les personnes âgées; celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

A

La conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées; celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

84
Q

Vrai ou faux. L’idée centrale de l’approche neuropsychologique est que l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin de performances.

A

VRAI. La spécificité de cette approche est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).

85
Q

Approche neuropsychologique

Vrai ou faux. L’analyse du fonctionnement de la mémoire sémantique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

A

FAUX. L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

86
Q

Approche neurpsychologique

Vrai ou faux. Ces patients n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences qualitatives.

A

FAUX. Ces patients n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives.

87
Q

Approche neuropsychologique

Indiquez les 5 similarités entre les sujets âgés avec des difficultés cognitifs et les sujets avec un syndrome amnésique.

A

1) Difficultés dans l’organisation du matériel
2) Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
3) Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
4) Problèmes de jugement temporel
5) Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs

88
Q

Approche neuropsychologique

Vrai ou faux. Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions amnésiques.

A

FAUX. Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions exécutives.

89
Q

Variabilité interindividuelle et réserve cognitive

L’existence d’une importante variabilité “…” des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité “…” avec l’âge.

A

L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge.

90
Q

Variabilité interindividuelle et réserve cognitive

Vrai ou faux. Différentes études suggèrent que la variabilité interindividuelle diminue dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de haut niveau culturel.

A

FAUX. Différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel.

91
Q

Vrai ou faux. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire « réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.

A

Vrai

92
Q

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences interindividuelles, parmi lesquelles le niveau “…”.

A

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences interindividuelles, parmi lesquelles le niveau d’éducation.

93
Q

L’influence de cette variable (niveau d’éducation) sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène, la mémoire “…”, la mémoire “…” et la mémoire “…” y étant plus sensibles que les effets “…” et la mémoire “…”.

A

L’influence de cette variable sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.

94
Q

Vrai ou faux. Le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire. Plus le niveau d’éducation est haut, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

A

FAUX. Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

95
Q

Vrai ou faux. Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

A

Vrai

96
Q

La notion de « vieillissement “…” » (successful aging) est volontiers employée pour qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement “…” est remarquablement “…”.

A

La notion de « vieillissement réussi » (successful aging) est volontiers employée pour qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement cognitif est remarquablement préservé.

97
Q

Quel terme s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique?

A

Vieillissement réussi

98
Q

Vrai ou faux. Moins de 10% des personnes âgées font du successful aging.

A

FAUX. Moins de 5%…

99
Q

What 4 components are needed for successful aging?

A

1) Physically active and mentally stimulating lifestyle.
2) Strong social engagement
3) Purpose and meaning in your life
4) Environments that support this lifestyle

100
Q

Your aging journey is mostly determined by what?

A

Your lifestyle

101
Q

Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance de quels facteurs?

A

-du niveau d’éducation
-de la bonne santé
-d’une nutrition de bonne qualité
-de l’exercice physique et intellectuel
-du maintien des liens sociaux

102
Q

Vrai ou faux. Le vieillissement cognitif n’est pas un processus hétérogène d’une personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement aux effets de l’âge.

A

FAUX. Le vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement aux effets de l’âge.

103
Q

La “…” a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.

A

réserve cognitive

104
Q

Indiquez la conséquence associée avec une réserve cognitive plus haute.

A

Certains individus ont la capacité à pouvoir tolérer la réserve cognitive plus longtemps et à un niveau supérieur et cette tolérance change avec l’âge et selon l’individu. Une personne avec une réserve cognitve plus haute se décline beaucoup plus fortement et soudainement quand cette réserve disparait/diminue.

105
Q

La réserve cognitive (Stern, 2009) serait modulée par des facteurs environnementaux tels que le niveau “…”, la pratique d’activités “…” stimulantes, la pratique régulière d’activités “…” au cours de la vie.

A

Elle serait modulée par des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activités cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.

106
Q

Qu’est-ce que la notion d’entretien et de construction de la réserve cognitive selon l’étude SHARE?

A

Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) ont montré que le fait de rester en activité, ainsi que la pratique d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à la constitution de la réserve cognitive (Adam et al., 2013 ; Amieva, 2018).