Cours 14 - La rééducation neuropsychologique Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. 10 000 personnes par année subissent un AVC.

A

Faux. 20 000…

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Q

Vrai ou faux. 130 000 personnes ayant subi un AVC vivent avec des séquelles tant psychologiques que physiques.

A

Vrai

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3
Q

Indiquez les deux enjeux de la rééducation neuropsychologique.

A
  1. Réduire le plus possible les handicaps physiques et cognitifs
  2. Favoriser l’intégration familiale et socioprofessionnelle du patient
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4
Q

Vrai ou faux. La prise en charge neuropsychologique est unidisciplinaire et seulement les neuropsychologues sont responsables de la rééducation.

A

FAUX. Cet objectif mobilise des psychologues spécialisés en neuropsychologie mais également des psychologues d’autres spécialités et de nombreux spécialistes: kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, médecin… Donc c’est pluridisciplinaires!

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5
Q

Le succès d’une rééducation dépend de 3 grands facteurs. Nommez les.

A
  1. La qualité du programme rééducatif
  2. La motivation et la participation du patient
  3. L’implication de son entourage
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6
Q

Vrai ou faux. Les patients avec une anosognosie sont les plus faciles à traiter.

A

FAUX.

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7
Q

Vrai ou faux. On doit proposer la prise en charge à tout les patients incluant ceux qu’ils ne veulent rien savoir de la prise en charge.

A

FAUX. On ne propose pas de prise en charge si le patient ne veux rien savoir de cela.

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8
Q

La rééducation neuropsychologique vise à réduire 2 choses. Nommez les.

A
  1. à réduire le ou les déficits cognitifs (ex. entraînements cognitifs)
  2. à réduire l’impact du ou des déficits cognitifs (ex. aides externes)
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9
Q

Dans quel but la neuropsychologie vise à réduire les impacts des déficits cognitifs et les déficits cognitifs en soi?

A

Dans le but de permettre au patient de se réinsérer au mieux dans son milieu familial et professionnel en dépit de son handicap, et cela en agissant également sur l’entourage du patient.

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10
Q

La rééducation neuropsychologique doit être conçu afin de permettre une “…” des bénéfices liés à la rééducation aux activités de la “…”, au-delà de la situation ponctuelle de la rééducation.

A

La rééducation neuropsychologique doit être conçu afin de permettre une généralisation des bénéfices liés à la rééducation aux activités de la vie quotidienne, au-delà de la situation ponctuelle de la rééducation.

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11
Q

Toute rééducation implique d’abord une évaluation visant à établir un “…” : il s’agit d’identifier le ou les composants de traitement sous-jacents déficitaires responsables des troubles du patient.

A

Toute rééducation implique d’abord une évaluation visant à établir un diagnostic cognitif : il s’agit d’identifier le ou les composants de traitement sous-jacents déficitaires responsables des troubles du patient.

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12
Q

La rééducation neuropsychologique comprend 6 étapes. Nommez les.

A
  1. Etablir le diagnostic cognitif
    Quels sont les processus sous-jacents déficitaires et préservés ?
  2. Choisir l’objectif thérapeutique
    Rétablir, réorganiser ou apporter une aide externe
  3. Définir les lignes de base pré-intervention
    Quel est le niveau de performances dans les activités sur lesquelles l’intervention va porter avant de commencer l’intervention?
  4. Mettre en œuvre l’intervention
  5. Évaluer l’efficacité de l’intervention
    La ligne de base est ré-administrée, des progrès ont-ils été accomplis ? Les bénéfices sont-ils généralisables à divers types de matériels et à diverses situations ?
  6. Suivi
    Y a-t’il maintien des bénéfices à moyen et à long termes?
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13
Q

En fonction de l’évaluation neuropsychologique, la rééducation aura 3 objectif/approches. Nommez les.

A
  1. Rétablir le fonctionnement cognitif dans son état antérieur (en revalidant les mécanismes atteints): Approche restauratif
  2. Réorganiser le fonctionnement cognitif en faisant appel à des mécanismes compensatoires, c’est-à-dire des mécanismes ne sont pas habituellement mis en œuvre (en s’appuyant sur des systèmes préservés): Approche compensatoire
  3. Modifier et d’adapter l’environnement du patient (en utilisant des aides externes): Approche de l’adaptation de l’environnement
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14
Q

Il existe 3 types de stratégies pour l’intervention neuropsychologique des troubles de la mémoire à long terme. Nommez les.

A
  1. Faciliter l’encodage ou la récupération d’une information en apprenant au patient à utiliser plus efficacement ses habiletés mnésiques résiduelles.
  2. Apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine lui permettant d’être plus autonome dans sa vie quotidienne en utilisant des techniques d’apprentissage qui exploitent ses systèmes mnésiques demeurés intactes.
  3. Aménager l’environnement et confier une partie des fonctions mnésiques déficitaires à un support physique afin de réduire l’impact des déficits mnésiques sur le fonctionnement du patient dans sa vie quotidienne.
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15
Q

Les stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale visuelle

Qu’est-ce que la méthode de la table de rappel? Elle aide à travailler quel type de mémoire?

A
  • Aide à travailler la mémoire procédurale.
  • Le sujet doit associer dans une image mentale les informations à mémoriser avec des items-pivots numérotés qu’il a préalablement appris.
  • Lors de l’apprentissage d’une liste d’informations, la personne crée une image interactive entre le premier item-pivot de la table de rappel et la première information à mémoriser.
  • Au moment du rappel, elle évoque d’abord le numéro d’ordre, ce numéro indice le rappel de l’item-pivot, celui-ci indice le rappel de l’image interactive ; enfin, elle décompose l’image interactive afin d’accéder à l’information-cible.
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16
Q

Les stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale visuelle

Ces procédés mnémotechniques à base d’imagerie mentale visuelle ont pour but de favoriser un bon “…” du matériel et de mettre en place des indices de “…”.

A

Ces procédés mnémotechniques à base d’imagerie mentale visuelle ont pour but de favoriser un bon encodage du matériel et de mettre en place des indices de récupération.

17
Q

Les stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale visuelle

Il existe 3 hypothèses pour expliquer l’efficacité des stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale visuelle. Nommez les.

A

1) La création d’images mentales interactives, dans lesquelles les composantes de l’information à mémoriser sont combinées en une image unique.
2) Le fait qu’ils fournissent un indice de récupération supplémentaire (Quand une information verbale à mémoriser est également encodée sous la forme d’une image mentale visuelle, elle peut être récupérée via un indice de récupération verbal ou imagé).
3) Le fait qu’ils facilitent la mise en place d’un traitement distinctif, en fournissant une information spécifique à l’item à mémoriser.

18
Q

Les stratégies exploitant les capacités préservées

La mise en évidence de ces capacités préservées suggère qu’il est possible d’apprendre aux patients présentant des troubles importants de mémoire “…” des connaissances spécifiques à un domaine dans le but de les rendre plus “…” dans la vie quotidienne, et ce, en exploitant leurs capacités mnésiques demeurées “…” (les systèmes mnésiques préservés).

A

La mise en évidence de ces capacités préservées suggère qu’il est possible d’apprendre aux patients présentant des troubles importants de mémoire épisodique des connaissances spécifiques à un domaine dans le but de les rendre plus autonomes dans la vie quotidienne, et ce, en exploitant leurs capacités mnésiques demeurées intactes (les systèmes mnésiques préservés).

19
Q

Les stratégies exploitant les capacités préservées

Un tel objectif implique d’une part de délimiter les “…” (faits et habiletés) qu’il est utile pour les patients d’acquérir et, d’autre part, de développer les techniques “…” qui exploitent leurs capacités mnésiques préservées.

A

Un tel objectif implique d’une part de délimiter les connaissances (faits et habiletés) qu’il est utile pour les patients d’acquérir et, d’autre part, de développer les techniques d’apprentissage qui exploitent leurs capacités mnésiques préservées.

20
Q

Les stratégies exploitant les capacités préservées

Il faut insister sur le fait que l’objectif d’une telle stratégie n’est en aucun cas d’améliorer le fonctionnement général de la mémoire épisodique des patients, mais de leur permettre d’interagir de façon plus “…” avec leur “…” et d’accroître ainsi leur “…” de vie et leur “…”.

A

Il faut insister sur le fait que l’objectif d’une telle stratégie n’est en aucun cas d’améliorer le fonctionnement général de la mémoire épisodique des patients, mais de leur permettre d’interagir de façon plus indépendante avec leur environnement et d’accroître ainsi leur qualité de vie et leur bien-être.

21
Q

Les stratégies exploitant les capacités préservées

Qu’est-ce que la technique de récupération espacée?

A

Le principe fondamental de la technique de récupération espacée est de tester la récupération des informations pour des intervalles de rétention de plus en plus longs.

22
Q

Comment fonctionne la technique de récupération espacée?

A
  • Concrètement, on présente au patient une information spécifique à mémoriser (p. ex., le nom d’une personne) et on lui demande de la rappeler immédiatement.
  • Ensuite, on lui demande de restituer à nouveau cette information après un délai court (p. ex., 10 secondes) et, si la réponse est correcte pour ce délai, on augmente systématiquement l’intervalle de rétention (20 sec., 40 sec., etc.).
  • S’il y a un échec pour un délai donné, on lui fournit la réponse correcte et on diminue l’intervalle de rétention pour le ramener à celui adopté lors de l’essai précédemment réussi.
  • La longueur de l’intervalle est ensuite progressivement augmentée jusqu’à ce que le patient retienne l’information pour l’intervalle de temps qui avait suscité la difficulté de récupération.
  • Ensuite, on augmente de nouveau les intervalles de rétention au rythme choisi initialement, et ce jusqu’à l’apparition d’un nouvel échec de récupération.
23
Q

La technique de récupération espacée est une forme d’apprentissage “…”.

A

Incrémentiel

24
Q

L’utilisation d’aide-mémoire externe

Un autre objectif de l’intervention pourra être de confier une partie des fonctions déficitaires du patient à un support “…” ou à des aides “…” ou encore d’aménager son “…” physique et psychologique afin de réduire l’impact des déficits “…” sur son fonctionnement quotidien.

A

Un autre objectif l’intervention pourra être de confier une partie des fonctions déficitaires du patient à un support physique ou à des aides externes ou encore d’aménager son environnement physique et psychologique afin de réduire l’impact des déficits cognitifs sur son fonctionnement quotidien.

25
Q

L’utilisation d’aide-mémoire externe

À côté des moyens de compensation internes (comme les procédés mnémotechniques), on peut également utilisés des aide-mémoire externes. Nommez des exemples d’aide mémoire externe.

A
  • Établir une liste, écrire sur un calendrier ou sur un agenda,
  • mettre un objet à un endroit particulier où il pourra être vu au moment où on en a besoin,
  • prendre des notes,
  • programmer une minuterie,
  • utiliser la fonction « agenda » d’un téléphone intelligent
  • la robotique.