Cours 4 Flashcards

1
Q

Théorie de rogers

A

le motif principal dans la vie était de s’accomplir comme être humain et de développer notre soi comme il était censé exister.

nous avons une tendance innée à développer nos capacités et notre potentiel (i.e. à travers l’actualisation de soi), et nous naissons avec la capacité de déterminer ce qui actualisera (ou non) nos capacités et notre potentiel comme êtres humains.

Rogers croyait que les gens étaient fondamentalement bons et que la nature humaine était fondamentalement bienveillante et positive.

Il pensait que l’état naturel de l’être humain était de fonctionner à son plein potentiel, mais que dans certaines conditions, les gens pouvaient devenir bloqués dans leur mouvement vers la réalisation de soi. Sa théorie explique comment les gens perdent leur chemin vers la pleine réalisation et il a proposé des techniques pour aider les gens à «se replacer» sur la voie de la réalisation de leur potentiel.

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2
Q

La psychopathologie survient lorsque…

A

notre potentiel est bloqué par des influences environnementales nuisibles (ex. une éducation parentale négative).

Les symptômes les plus courants sont l’anxiété, et l’incapacité de reconnaître ce que ce que l’on veut vraiment et de profiter d’une vie qui a du sens.

Par exemple, la psychopathologie se produit lorsque l’affection parentale est conditionnelle à ce que l’enfant réponde aux exigences imposées par ses parents, ce qui amène l’enfant à renoncer à son désir d’actualisation afin de conserver le regard positif des parents (parce qu’il a également besoin d’être aimé par ses parents). L’enfant intériorise donc les normes de conduite des parents et tente de satisfaire leurs exigences (i.e. Ce qu’il devrait être ou devenir) au lieu d’actualiser son vrai potentiel de croissance (i.e. Ce qu’il veut être ou devenir).

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3
Q

Les théories humanistes mettent l’emphase sur…

A

notre potentiel inné axé sur la croissance et le développement personnel sain.

Le psychothérapeute utilise une approche centrée sur l’authenticité, l’empathie et le regard positif inconditionnel pour établir une relation constructive et positive avec le client, ce qui lui permet d’apprendre à graduellement abandonner la conceptualisation de soi dépendante du regard positif d’autrui (ex. répondre aux exigences des autres pour être aimé, valorisé et respecté), et à la remplacer par une conceptualisation de soi plus saine et centrée sur ses aspirations réelles.

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4
Q

Rupture avec la théorie de Freud:

A

La vision de Rogers de l’être humain va à l’encontre de celle plus pessimiste de Freud, c-à-d qu’il croit qu’un individu n’est pas le produit de forces inconscientes (conflits, pulsions, tensions) qui exercent un pouvoir contre lequel il a aucun contrôle, mais plutôt qu’il est le maître de son univers et un agent de son propre changement.

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5
Q

Théorie centrée sur le client

A

le «client» (pas un «patient», selon Rogers) ne reçoit jamais d’interprétation de son problème, et ne reçoit pas non plus d’indications sur la marche à suivre pour résoudre son problème. Essentiellement, le thérapeute ne tente pas de changer directement le client, mais plutôt tente de créer les conditions favorables pour que le client puisse se changer lui-même.

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6
Q

L’approche humaniste (phénoménologique) a été développée en réaction :

A

aux approches psychanalytique (vision trop pessimiste de l’être humain) et béhavioriste (trop mécanique comme approche, pas assez humain).

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7
Q

Rogers a conceptualisé une approche thérapeutique centrée sur:

A

la personne et fondée sur l’hypothèse que l’individu à la capacité d’agir sur sa vie et de choisir son propre chemin.

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8
Q

Selon Rogers, un changement thérapeutique positif ne peut être accompli que d’une seule manière :

A

en facilitant le développement d’une relation saine et constructive avec une autre personne (le thérapeute), ce qui permet au client de retrouver sa tendance naturelle à l’actualisation de soi.

Pour que cette relation thérapeute-client puisse être saine, le thérapeute ne doit pas agir comme une autorité sur le client, mais plutôt comme un agent qui facilite le changement.

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9
Q

Pour que cette relation thérapeute-client puisse être saine, le thérapeute ne doit pas…

A

le thérapeute ne doit pas agir comme une autorité sur le client, mais plutôt comme un agent qui facilite le changement.
Trois conditions fondamentales de la thérapie centrée sur le client:
1. Une acceptation authentique du client: Le thérapeute doit être réellement capable d’accepter le client, et ça se manifeste chez le thérapeute en étant soi-même, vrai et authentique avec le client.
2. Un regard positif inconditionnel pour le client: Le thérapeute accepte tout ce que dit le client sans porter de jugement sur lui.
3. Une compréhension empathique du client: Le client doit sentir que le thérapeute le comprend, donc, un thérapeute centré sur le client essaie de connaître les pensées et les sentiments du client comme s’il s’agissait des siens. (Empathie: Ça consiste à comprendre l’autre personne de son point de vue à elle.)

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10
Q

Trois conditions fondamentales de la thérapie centrée sur le client:

A
  1. Une acceptation authentique du client:
    Le thérapeute doit être réellement capable d’accepter le client, et ça se manifeste chez le thérapeute en étant soi-même, vrai et authentique avec le client.
  2. Un regard positif inconditionnel pour le client:
    Le thérapeute accepte tout ce que dit le client sans porter de jugement sur lui.
  3. Une compréhension empathique du client:
    Le client doit sentir que le thérapeute le comprend, donc, un thérapeute centré sur le client essaie de connaître les pensées et les sentiments du client comme s’il s’agissait des siens. (Empathie: Ça consiste à comprendre l’autre personne de son point de vue à elle.)
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11
Q

Une nouvelle manière de conceptualiser le changement en psychothérapie:

A

Le client est responsable de son propre changement (i.e. il est le maître de son propre destin et a les outils en lui pour engendrer la transformation de soi) et le thérapeute n’est là que pour favoriser le changement

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12
Q

La psychologie positive:

A

un courant en psychologie qui se concentre principalement sur les forces, les vertus et les compétences qui contribuent au bon fonctionnement et qui permettent aux individus de s’épanouir.

Thèmes principaux abordés: le bonheur, la résilience, la motivation, le bien-être et l’engagement.

La raison de cette approche:
la psychologie traditionnelle s’est attachée à identifier les sources de détresse, de désordre et de dysfonctionnement humain pour pouvoir y remédier.
Elle s’est concentrée en grande partie sur la diminution des émotions et des comportements inadaptés, et a généralement ignoré le fonctionnement positif et optimal.
En revanche, l’objectif de la psychologie positive est d’identifier et d’améliorer les forces et les vertus humaines rattachées au bien-être, à la santé et au fonctionnement optimal.

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13
Q

L’idée de la potentialité humaine:

A

Trouver un moyen de favoriser l’actualisation de l’être humain en exploitant les qualités jugées comme propices au fonctionnement optimal (ex. le bien-être, la motivation, la performance, la créativité, la sagesse et la gratitude).

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14
Q

L’approche phénoménologique

A

L’importance de l’expérience personnelle:
Nos émotions, notre conception de soi et du monde (Comment on se perçoit et comment on se représente le monde dans notre esprit), etc. – on parle donc des expériences intimes (propres à nous, intérieures) qui structurent notre monde subjectif. (Monde intérieur personnel)

La façon dont une personne conçoit et interprète les évènements de sa vie va déterminer comment il va composer avec ces évènements.

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15
Q

Phénoménologie

A

C’est l’étude des phénomènes psychologiques (les émotions, les états, les croyances, les perceptions) tels qu’ils peuvent se manifester dans l’espritde celui qui en fait l’expérience. C’est donc décrire le phénomène pour comprendre le sens que la personne donne au phénomène et comment elle est arrivée à lui donner ce sens.

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16
Q

Approche phénoménologique:

A

Approche centrée sur l’expérience subjective (composée des différents phénomènes psychologiques) et unique à la personne.

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17
Q

Le soi (ou Concept de soi):

A

Comment on se représente dans notre esprit, comment on se sent par rapport à qui ont est, comment cette représentation s’est forgée à travers nos expériences vécues, etc.

Stable, organisée et qui reste dans le temps

Une manière que quelqu’un se perçoit, mais aussi comment il (elle) perçoit le reste du monde et comment cette perception (de soi et du monde) sert de cadre de référence pour évaluer ses expériences (sentiments, émotions, croyances, perceptions).

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18
Q

Les trois principales composantes du soi

A

l’image de soi, l’estime de soi et l’identité sociale

  1. L’image de soi:
    Qui on est, les images importantes qu’on a de notre soi passé, et les images des futurs soi possibles (Comment on s’imagine comme personne dans le futur = le soi idéal?).
  2. L’estime de soi: Est-ce qu’on aime qui on est ? Est-ce que notre concept de soi actuel est comparable à l’image idéalisée de qui on aimerait être ? (Ex. une manière de mesurer l’estime de soi consiste à comparer le concept de soi d’un individu avec ce qu’il aimerait être)
  3. L’identité sociale: On parle ici des rôles sociaux qu’on habite (ex. parent, étudiant, etc.) et le moi social (l’image) qu’on montre aux autres.
19
Q

Le soi idéal:

A

c’est le concept de soi qu’on aimerait le plus posséder ou avoir.
• Autrement dit, la personne idéale qu’on aimerait être ou une conception idéalisée de nous-mêmes que l’on aspire à devenir.
• Concrètement, un soi idéal ça se traduit par la poursuite du désir de s’améliorer, d’atteindre un niveau d’épanouissement personnel, et de devenir le meilleur soi possible.

Important: Un soi idéal, oui, mais un soi qui est également réaliste (i.e. une image idéalisée et améliorée, mais dans la mesure de ce qui est possible comme amélioration, ce qui ramène à l’idée d’une acceptation de nos limites).

20
Q

Problème avec le soi idéal

A

La volonté ou la nécessité d’atteindre un soi idéal inatteignable ou irréaliste, et comment ce soi irréaliste peut invariablement provoquer le développement d’un sentiment d’échec ou de déficit personnel en réaction.

Exemple de soi inatteignable: on parle d’un soi forgé selon des exigences personnelles exagérées et sans compromis de perfection, de réussite, de succès et de performance.

Lien entre le soi idéal et l’estime de soi: Plus l’écart entre le concept de soi actuel et le concept de soi idéalisé est élevé, plus l’estime de soi est faible, et inversement, plus l’écart est faible, plus l’estime de soi est élevée.

21
Q

Les croyances erronées

A

Les croyances erronées
(des façons habituelles de penser qui sont souvent inexactes et biaisées négativement) que les personnes ont à leur sujet et qui sont fréquemment impliquées dans l’apparition ou la perpétuation d’états psychopathologiques ou de détresse psychologique (vues souvent dans la dépression et l’anxiété).

Donc, la détresse survient parce qu’on ne parvient à jamais atteindre notre conception de soi idéale, car inatteignable (toujours hors de la portée, mais absolument nécessaire = une combinaison incroyablement destructive !)

Croyance: «Je dois toujours être parfait et jamais faire d’erreur (Soi idéal parfait et sans faute), et une fois que j’y arriverai, je serai heureux».

22
Q

Selon Rogers, la source principale (et unique) de motivation pour tous les êtres humains est

A

le besoin de poursuivre des buts et des objectifs qui optimisent notre potentiel personnel, c-à-d de s’actualiser pleinement.

23
Q

L’actualisation de soi:

A

processus de développement du potentiel de la personne en congruence avec son image de soi et avec son expérience d’elle-même (i.e. ses sentiments) et de son environnement (i.e. la réalité externe).

L’actualisation de soi est atteint lorsque le potentiel personnel est pleinement réalisé.

Une tendance innée et naturelle chez chacun de vouloir développer nos capacités et notre potentiel (i.e. de s’actualiser).

24
Q

Qu’est-ce qui joue un rôle fondamental dans la tendance de tous à vouloir s’actualiser:

A

L’expérience personnelle de chacun (nos perceptions et croyances, nos sentiments et émotions, mais aussi notre concept de soi, de qui on est)

c-à-d que c’est à travers nos expériences vécues (la perception et l’interprétation qu’on en fait) qu’on est en mesure de déterminer ce qui actualisera notre potentiel et ce qu’on a de besoin pour s’épanouir

CONGRUENCE

25
Q

Congruence:

A

L’actualisation de soi se produit lorsque le «soi idéal» d’une personne (i.e. la personne qu’elle aimerait être) correspond (est en congruence avec) à l’image qu’elle a d’elle (son concept de soi actuel). La congruence se produit également lorsque notre expérience subjective (nos sentiments, émotions, croyances, etc.) correspond à l’image qu’on a de nous

26
Q

Incongruence:

A

Se produit lorsque le soi idéalisé d’une personne ne correspond pas ou plus à son expérience de qui elle est (i.e. son concept de soi). L’incongruence se produit également lorsque notre expérience subjective (ex. nos sentiments, émotions, croyances, etc.) ne concorde pas avec l’image qu’on a de nous (notre concept de soi).

27
Q

le besoin de considération positive

A

Selon Rogers, tous les enfants naissent en voulant être aimés et acceptés par leurs parents et les autres, et il a appelé ce désir inné le besoin de considération positive.
• Donc, on parle d’un besoin universel et inné (qu’on a tous et avec lequel on naît) de se sentir respecté, accepté et valorisé.

28
Q

Deux formes de regard positif:

A
  1. Regard positif inconditionnel:
    Accepter et respecter les sentiments et l’image de soi d’une autre personne. Chez les enfants, on parle de l’affection et l’acceptation parentale portée sans jugement et sans condition à l’égard de l’enfant.
  2. Regard positif conditionnel:
    Accepter et respecter les sentiments et l’image de soi d’une personne uniquement sous condition qu’elle réponde aux exigences placées sur elle. Avec le regard positif conditionnel, l’enfant peut se préoccuper d’avoir à se conformer aux exigences plutôt que de découvrir et poursuivre ce qui le rend heureux. Il va donc se comporter de manière spécifique pour gagner l’amour, le respect et l’estime de ses parents (ou autres personnes importantes: professeurs, etc.). Autrement dit, le regard positif devient conditionnel lorsqu’il doit être mérité (en satisfaisant certaines conditions).
29
Q

Conditions de valorisation de soi (ou conditions de valeur):

A

Les exigences posées par les gens (parents et autres personnes significatives) pour gagner leur estime. Donc, ce que la personne doit faire pour obtenir la considération positive conditionnelle.
• Les enfants qui connaissent de nombreuses conditions de valeur peuvent perdre le contact avec leurs propres désirs et ce qu’ils veulent, et vivent leur vie dans le but de plaire aux autres (i.e. ils deviennent ce que les autres veulent qu’ils deviennent, et leur concept de soi ne contient que les qualités que les autres approuvent). Autrement dit, ce qui compte le plus pour ces enfants, c’est de plaire aux autres et ils cherchent constamment comment faire pour répondre aux exigences des autres pour se sentir valorisés.

À l’âge adulte, ces gens demeurent continuellement préoccupés par ce que les autres pensent d’eux et travaillent principalement pour obtenir l’approbation des autres, et non en fonction de ce qui donne un sens à leur vie. Ils dépendent de l’estime des autres et sont constamment à la recherche des conditions de leur valeur (i.e. ce qu’ils doivent faire pour être acceptés) qui doivent être satisfaites.

30
Q

Le problème avec la condition de valorisation de soi et l’actualisation de soi

A

Donc, l’actualisation de soi, dans ces conditions de valeurs, n’est plus poursuite en fonction des désirs, besoins et sentiments véritables de la personne, mais plutôt, pour obtenir la considération positive des autres ET pour obtenir la considération positive venant de soi (l’auto-considération positive: estime de soi) en fonction des conditions qu’elle a satisfaite et des exigences auxquelles elle a su répondre (Je me valorise uniquement si je suis de telle ou telle façon)

31
Q

Mécanismes de défense utilisés pour éliminer l’incongruence:

A
  1. Subception (Perception subliminale): Une stratégie qui vise à garder inconscient un stimulus provoquant des émotions qui menacent ou sont incompatibles avec l’image que l’on a de soi. Donc, l’esprit utilise cette stratégie pour protéger l’individu d’un stimulus négatif avant que celui-ci n’entre dans la conscience.
  2. Déni (Comme la répression): C’est l’idée de bloquer complètement la situation menaçante en refusant de percevoir cette situation (i.e. incongruence entre le soi et son expérience). Pour Rogers, le déni ressemble beaucoup à la répression (donc, c’est conscient et délibéré), c’est-à-dire que si vous gardez un souvenir ou une pensée hors de votre conscience (i.e. vous refusez consciemment d’y penser), vous pouvez être en mesure d’éviter la souffrance qu’engendrerait cette situation menaçante (ex. Ne pas penser à votre examen ou éviter d’aller voir sa note d’examen pour ne pas être confronté à la réalité qu’on a peut-être échouée).
  3. Déformation: Réinterpréter la situation pour qu’elle paraisse moins menaçante (ex. Se dire que le professeur avait mal fait l’examen et que les questions n’étaient pas claires).
32
Q

La considération positive conditionnelle peut amener l’enfant à

A

développer une image de soi qui est positive uniquement de façon conditionnelle, c-à-d de s’accepter, se respecter et se valoriser soi-même uniquement si l’on satisfait aux normes ou aux conditions introjectées (intériorisées) par les autres (i.e. conditions de valeur), même si elles vont à l’encontre des besoins de l’enfant.

• Une estime de soi étroitement liée à la satisfaction de certaines conditions externes prédéfinies et intériorisées.

• Condition de valeur: Une exigence qui doit être satisfaite pour recevoir un regard positif conditionnel de la part du parent, et qui devient introjectée dans le concept de soi.

33
Q

Les sources de la psychopathologie: Les effets de la considération positive conditionnelle.

A

La personne qui fonctionne parfaitement ou qui a pleinement actualisé son potentiel représente une réalité idéale quasi-inexistante, ce qui veut dire qu’aucun parent n’est parfait dans sa manière de transiger avec son enfant, et donc chaque enfant obtient une certaine part de regard positif conditionnel et développe certaines conditions de valeur.

Toutefois, on ne parle pas de présence ou d’absence de psychopathologie, mais plutôt du degré ou de l’intensité des conditions de valeur introjetées (intériorisées).
• Autrement dit, quand on parle de psychopathologie selon la théorie de Rogers, on fait référence au niveau d’introjection ou d’intériorisation des conditions de valeurs (i.e. A quel point l’image positive d’un individu est dépendante de la satisfaction des exigences des autres, comme les parents ?)

• On peut donc dire que le concept de soi de l’individu le plus «pathologique» ou dysfonctionnel est accablé par de puissantes conditions de valeur, c-à-d que l’individu tente d’obtenir une image positive de lui-même en satisfaisant les normes parentales introjectées (ex. pour être aimé, valorisé, respecté, je dois être, agir, et me sentir comme ça), et que son image est entièrement dépendante du fait qu’il atteigne ou non les critères de satisfaction des exigences parentales.

34
Q

Selon Rogers, l’anxiété est fréquemment ressentie chez les individus qui

A

ne sont pas sur la voie de l’actualisation de soi (l’atteinte de leur plein potentiel) et est le résultat d’une expérience qui ne correspond pas à la conception qu’une personne à de soi.

35
Q

Rogers pensait que les gens avaient besoin de se défendre contre

A

l’anxiété, c-à-d de réduire l’écart entre l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et leurs expériences.
• Une personne qui fonctionne à son plein potentiel (qui s’actualise) peut potentiellement modifier l’idée qu’elle se fait d’elle-même dans le but de rétablir la congruence entre le concept de soi et l’expérience (par exemple, «Peut-être que je ne suis pas aussi intelligente que je le croyais», ou bien «je n’ai pas toujours besoin d’avoir des notes parfaites»).
• Une réponse un peu moins fonctionnelle serait de modifier l’expérience en se servant de mécanismes de défense.

36
Q

Contrairement à la thérapie psychanalytique, la thérapie centrée sur le client exclut

A

presque toutes les techniques et procédures plus formelles (ex. pas d’exploration et d’interprétation par le thérapeute, pas de retour sur l’enfance du client, pas d’analyse des rêves, des résistances et du transfert, et pas de libre association).

37
Q

Pour produire une relation saine et constructive entre le client et le thérapeute, le client doit être en mesure de voir chez le thérapeute trois caractéristiques essentielles (selon Rogers) à toute relation humaine saine:

A

l’authenticité, le regard positif inconditionnel et l’empathie. Ces trois caractéristiques réfèrent aux conditions fondamentales nécessaires pour que le changement thérapeutique se produise:
1. L’authenticité (la congruence):
2. Le regard positif inconditionnel:
3. Une compréhension empathique:

Ces éléments ne sont pas suffisants pour que le changement thérapeutique s’effectue véritablement et de manière permanente chez le client, dans ce sens que ces éléments ne fournissent pas au client une orientation, des stratégies, un plan et un contexte structuré nécessaires pour le guider (et beaucoup de clients ont besoin d’être guidés).

38
Q

Problème avec la théorie centrée sur le client
7

A
  1. Absence de plan de traitement:
    le thérapeute offre aucun plan de traitement, très peu de conseils et de stratégies, et intervient rarement auprès du client: mais qu’en est-il de ceux qui sont en crise et qui ont besoin d’interventions (ex. alcooliques), ou pour ceux qui recherchent l’avis du thérapeute ?
  2. Il n’y a pas de techniques d’intervention à proprement parlé qui sont utilisées par le thérapeute (comme le questionnement, la clarification, l’interprétation, etc.)
  3. Une approche repose sur une vision trop optimiste des gens, c-à-d une croyance en la capacité des gens à pouvoir changer par eux-mêmes (i.e. qu’ils ont tout ce qu’il faut en eux) qui paraît un peut trop généreuse et idéale. Donc ça présuppose que le client à le potentiel dès le départ, mais qu’en est-il pour ceux qui ont des déficits et des limitations importants (problèmes cognitifs, dépression ,etc.) ? (schizophrène)
  4. Le client doit être en mesure de percevoir les conditions essentielles (Authenticité, Regard positif, Empathie) chez le thérapeute pour qu’il puisse en faire usage pour son propre développement. Cependant, certains clients auront plus de mal que d’autres à percevoir ces conditions pour différentes raisons (ex. autistes, schizophrènes, troubles attentionnels, etc.).
  5. Approche qui fonctionne bien dans un contexte clinique (artificiel), mais les facteurs (i.e. conditions du thérapeute: authenticité, regard positif, empathie) qui amènent l’épanouissement et la croissance du client pourraient ne pas avoir l’effet désiré dans un contexte non-clinique. Donc, on parle d’une approche fortement dépendante du contexte thérapeutique.
  6. L’actualisation de soi n’est pas un objectif réaliste dans bien des cas: Comment quelqu’un peut-il s’actualiser (atteindre son plein potentiel) lorsqu’il ses besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits (besoin de manger, se loger, se vêtir, besoin de sécurité, etc.), ou quand les troubles psychologiques sont beaucoup trop grands pour envisager l’actualisation de soi comme un objectif réaliste à atteindre ?
  7. Une approche s’adressant surtout aux personnes ajustées, instruites et privilégiées, et chez qui l’état de santé mentale est stable. (moins applicables à ceux très défavorisés à plusieurs niveaux).
    • MAIS: Les aspects relationnels (les 3 conditions) sur lesquels la thérapie centrée sur le client est fondée sont ABSOLUMENT essentiels dans toute approche thérapeutique, même s’ils ne sont pas suffisants.
39
Q

L’alliance thérapeutique:

A

L’établissement d’une alliance thérapeute-client est absolument nécessaire, peu importe l’approche thérapeutique

Définition: Réfère à la qualité de la relation de travail entre le client et le thérapeute (i.e. une relation coopérative et de collaboration). L’alliance thérapeutique comprend les liens thérapeute-client, les objectifs à atteindre qui sont déterminés de manière partagée et les tâches à accomplir pour atteindre les objectifs.

40
Q

Phénoménologie

A

Étude de l’expérience humaine; en psychologie de la personnalité, approche qui porte sur les perceptions et expérience subjective de soi et du monde

41
Q

Cohérence

A

Concept rogérien désignant l’absence de conflit dans la perception de soi

42
Q

Désaccord entre le soi et l’expérience

A

Source de conflit À laquelle s’intéressait Rogers entre le concept de soi et l’expérience, et qui donne naissance à la psychopathologie

43
Q

Trois conditions fondamentales de la thérapie centrée sur le client:

A
  1. Une acceptation authentique du client: Le thérapeute doit être réellement capable d’accepter le client, et ça se manifeste chez le thérapeute en étant soi-même, vrai et authentique avec le client.
  2. Un regard positif inconditionnel pour le client: Le thérapeute accepte tout ce que dit le client sans porter de jugement sur lui.
  3. Une compréhension empathique du client: Le client doit sentir que le thérapeute le comprend, donc, un thérapeute centré sur le client essaie de connaître les pensées et les sentiments du client comme s’il s’agissait des siens. (Empathie: Ça consiste à comprendre l’autre personne de son point de vue à elle.)