Cours 10 La personnalité et son contexte Flashcards

1
Q

On cherche à comprendre la personnalité dans un contexte particulier
3 parties:

A
  • La personnalité et le contexte interpersonnel
  • La personnalité et le contexte du sexe et du genre
  • La personnalité et le contexte culturel
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2
Q

La personnalité et le contexte interpersonnel:

A

Les traits de personnalité ont un impact sur les relations interpersonnelles. (Conséquence sur nos vies)

Ex: Être contrôlant ou facile à vivre aura des conséquences sur comment on interagit avec les autres.

Donc: nos traits de personnalité vont toujours se manifester dans nos relations interpersonnelles.

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3
Q

Les différences individuelles en matière de caractéristiques de la personnalité se manifestent dans nos relations de trois façons:

A
  1. Par le choix des environnements sociaux (i.e. les situations qu’on recherche ou qu’on évite, ou les gens qu’on cherche à côtoyer).
  2. Par la manière que notre personnalité peut susciter des réactions chez les autres, ou comment les autres peuvent susciter différentes réactions chez nous (en lien avec notre personnalité).
  3. Par la manière que notre personnalité peut exercer une influence sur les autres.
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4
Q

L’impact de notre personnalité sur nos relations se fait par le biais de 3 processus:

A
  1. La sélection: Les gens peuvent choisir des environnements sociaux spécifiques en fonction de leur personnalité. (Éviter ou choisir des situations afin d’être plus agréable)
  2. L’évocation: La façon que notre personnalité suscite des réactions différentes chez les autres et sur la manière dont les autres suscitent des réactions différentes chez nous (souvent de manière délibérée)
  3. La manipulation: L’influence, le changement, l’exploitation et la manipulation des autres par le biais des caractéristiques de notre personnalité
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5
Q
  1. La sélection (L’impact de notre personnalité sur nos relations)
A

La sélection se fait de deux manières:

  1. Les caractéristiques de la personnalité des autres déterminent avec qui on choisit de s’associer.

• Ex: Avec qui on choisit de devenir amis, de se mettre en couple ou de se marier dépend beaucoup de la personnalité des gens. (On s’associe aux gens avec des «bonnes» personnalité)

  1. Les caractéristiques de notre personnalité déterminent le type de situations interpersonnelles qu’on choisira. (on choisit des situations représentative de notre personnalité)

• Ex: Les extravertis choisissent de passer plus de temps dans des situations sociales, et les introvertis moins.

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6
Q

Les choix sociaux :

A

Ils marquent notre vie quotidienne et ont des répercussions sociales qui ont des incidences qui varient en importance (i.e. du plus banal ou trivial au plus profond)
Ex. Aller à unpartyou non (plus trivial) VS marier un tel ou une telle ou non (plus profond).

Les sélections sociales impliquent donc des éléments décisionnels qui sont influencés par les caractéristiques de notre personnalité et qui nous guident à choisir une voie et à en éviter d’autres.

Ex. Un extraverti cherchera activement à s’engager dans les situations sociales et prendra une décision en fonction de son besoin de contact social.

sociales supérieures dans toutes les cultures avaient tendance à être plus autonomes, à montrer des niveaux de conformité plus faibles, et avaient une plus grande flexibilité intellectuelle que les individus des classes sociales inférieures.

L’époque historique: Un autre type de variation intra-culturelle concerne les effets de l’époque historique, et les changements socio-culturels qui caractérisent les époques, sur la personnalité.

Autrement dit, le fait d’avoir vécu à une époque particulière plutôt qu’une autre aura une influence profonde sur la personnalité.

Ex. Imaginez les époques et les influences socio-culturelles des années 1930-1940 (Grande dépression, Deuxième guerre mondiale, etc.) Vs les années 1960-1970 (La guerre du Vietnam, le mouvement des droits civiques, le mouvement féministe, taux de divorce élevé, etc.) Vs les années 2010-2020 (#Me too; BLM; George Floyd; Instagram, (la fin de) Twitter, Tik Tok, Facebook, etc. ; les podcasts; Conservatisme Vs Libéralisme; Trump; Qanon; Netflix vs Amazon Prime vs Disney+ vs Apple tv; COVID !!!!!; YouTube; la montée de la Chine; le déclin des USA; la guerre Russo-Ukrainienne, etc. etc. etc. etc.) sur la personnalité…

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7
Q

Quels types de personnes (i.e. quelles caractéristiques) les gens cherchent-ils comme partenaires amoureux potentiels ? 4
AFSA

A

Une étude (Buss et al., 1990) menée auprès de plus de 10,000 personnes réparties à travers le monde a tenté de répondre à cette question.

Conclusion? Les facteurs suivants sont les plus déterminants dans la sélection:
1. Attirance mutuelle ou Amour (sentiments)
2. Fiabilité (fidèle, confiance)
3. Stabilité émotionnelle
4. Agréabilité ou Amabilité

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8
Q

Trois caractéristiques ressemblent beaucoup aux trois des cinq grands facteurs de personnalité: (Big 5)

A
  1. Fiabilité ressemble à la conscienciosité
  2. Stabilité émotionnelle réfère à un faible niveau de névrotisme
  3. L’agréabilité ressemble à l’agréabilité
    • Autres facteurs de personnalité: la sociabilité, le raffinement et la propreté, l’ambition et l’assiduité (i.e. minutieux, travaillant, rigoureux).

Conclusions: À l’exception de l’amour (ou l’attirance mutuelle), les éléments les plus importants que les gens recherchent chez un partenaire potentiel sont des caractéristiques de la personnalité.
(Dépend de la culture et de l’orientation)

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9
Q

Deux théories scientifiques fondamentalement opposées existent pour expliquer l’attrait des gens pour les autres:

A
  1. La théorie des besoins complémentaires: «Les opposés s’attirent».
    • Ex. Un dominant recherche un soumis, et vice versa (ou un sadique qui recherche un masochiste, et vice versa).
  2. La théorie de la similarité de l’attraction: «Ceux qui se ressemblent s’assemblent».
    • Ex. Les personnes extraverties peuvent rechercher des partenaires qui sont également extravertis afin de pouvoir faire la fête ensemble.

Les résultats de recherche supportent surtout la théorie de la similarité de l’attraction (En réalité: la théorie des besoins complémentaires a très peu d’appui empirique !)

Exception à la règle: l’attrait des hommes pour les femmes et vice versa = ici, les opposés s’attirent.

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10
Q

Caractéristiques similaires les plus recherchées:

A

L’Extraversion, l’Agréabilité, la Conscienciosité, la Stabilité émotionnelle et l’Ouverture d’esprit = Le Big Five

Conclusion: Les gens sont généralement attirés par ceux qui partagent plusieurs éléments de leur personnalité, ce qui revient à dire qu’ils sont attirés par ceux qui leur ressemblent.

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11
Q

La théorie de la violation des désirs:

A

Selon la théorie de la violation des désirs, les ruptures devraient se produire plus souvent lorsque les désirs d’une personne sont déçus que lorsqu’ils sont satisfaits (Désirs = ce que les gens veulent chez un partenaire)

Conclusion:
1. Être marié à quelqu’un qui n’a pas les traits de personnalité que la plupart des gens désirent (i.e. la fiabilité, la stabilité émotionnelle, un tempérament agréable, etc.) augmente le risque de rupture.
2. La similarité de la personnalité et des valeurs prédit la longévité d’un couple.

En conclusion, la personnalité joue deux rôles clés dans la sélection des partenaires:
1. En lien avec la recherche initiale d’un partenaire, la personnalité détermine ceux et celles qui nous attirent.
2. La personnalité influence la satisfaction à l’égard de son partenaire et détermine donc quels couples finissent par rompre et lesquels survivent.

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12
Q
  1. L’évocation
A

(L’impact de notre personnalité sur nos relations)

Le deuxième processus (l’évocation des réactions des autres) réfère à la manière que les traits de la personnalité provoquent, évoquent ou suscitent des réactions de tout genre chez les autres. (Après avoir choisi la personne)

Ex. Les enfants très actifs ont tendance à susciter l’hostilité et la compétitivité des autres dans leur environnement.

Autrement dit, un trait de personnalité (ex. le niveau d’activité) provoque un ensemble prévisible de réactions sociales de la part des autres (ex. hostilité et luttes de pouvoir).

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13
Q

L’agressivité et l’évocation de l’hostilité

A

Les personnes agressives suscitent l’hostilité (haine) des autres.

En même temps, les personnes agressives s’attendent à ce que les autres soient hostiles envers elles (ce qu’on appelle un biais d’attribution d’intention hostile).

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14
Q

Le biais d’attribution d’intention hostile (BAIH) et son cercle vicieux:

A

Interpréter un comportement ambigu à son égard comme intentionnellement hostile.

Ce biais provoque un cercle vicieux: Parce qu’ils s’attendent ou anticipent que les autres vont être hostiles envers eux, ils agissent agressivement en réponse à cette perception (souvent erronée) d’hostilité, ce qui suscite l’agressivité chez l’autre. Cette agressivité provoquée chez l’autre vient ensuite confirmer la croyance initiale (boucle de rétroaction qui devient une sorte de prophétie autoréalisatrice).

Ce cercle vicieux vient renforcer la croyance que le monde est un lieu hostile et contre lequel il faut se défendre et se protéger (en étant agressif).

On parle ici d’une erreur dans la manière que l’information sociale est traitée.

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15
Q

Évocation de la colère chez les partenaires

A

La personnalité joue un rôle clé dans le processus d’évocation de la colère dans un couple:

Ex. Les conjoints qui sont dominants, peu consciencieux et peu ouverts ont tendance à souvent contrarier leurs conjoints.

Toutefois, les prédicteurs les plus significatifs de la manifestation de la colère chez le partenaire sont un faible niveau d’agréabilité et l’instabilité émotionnelle.

Quelques exemples de manifestations de ces caractéristiques dans la dynamique relationnelle:
• Faible niveau d’agréabilité: Condescendance, abus verbaux, infidélité, manque de considération et alcoolisme.
• Instabilité émotionnelle: Irritabilité, jalousie, possessivité et dépendance.

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16
Q

Évocation de l’amabilité, de la joie et du déplaisir

A

L’évocation de la sympathie chez les autres (i.e. être apprécié, valorisé, respecté par les autres) par le biais des caractéristiques de notre personnalité.

Certains traits de personnalité évoquent la sympathie chez les autres régulièrement ou de façon stable: l’agréabilité, l’honnêteté et l’humilité.

En revanche, les personnes qui sont désagréables, malhonnêtes et grandioses (i.e. narcissiques) suscitent souvent le déplaisir.

Donc, le phénomène de l’évocation peut-être interprétée comme une empreinte de la personnalité sur le monde social par le biais des réactions suscitées chez les autres.

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17
Q

Évocation par la confirmation de nos attentes (synonyme prophétie auto-réalisatrice)

A

La confirmation de l’attente est un phénomène par lequel les croyances des personnes concernant les caractéristiques de la personnalité d’autrui les amènent à évoquer, susciter ou provoquer chez autrui des réponses qui sont conformes aux croyances qu’elles entretiennent ou qui les confirment.

L’exemple de l’agressivité: Croire que quelqu’un est agressif nous amène à réagir de manière agressive envers lui, ce qui l’amène à réagir de manière agressive en retour.

On nomme ce phénomène de confirmation des attentes une prophétie auto-réalisatrice.

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18
Q
  1. La manipulation (L’impact de notre personnalité sur nos relations)
A

La manipulation (ou influence sociale) comprend toutes les façons dont les gens essaient intentionnellement de changer le comportement des autres.

En effet, un aspect important de la vie sociale consiste à influencer les autres (intentionnellement ou non).

Le terme manipulation est utilisé dans ce contexte de façon plus descriptive (i.e. on parle d’influencer la psychologie et le comportement des autres par divers moyens), et donc n’a pas de connotation négative.

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19
Q

Une classification des onze stratégies de manipulation (L’échelle développée par Buss, 1992):

A

Les principaux moyens par lesquels les gens essaient d’influencer les autres dans leur monde social (des exemples d’items de l’échelle de Buss).

  1. Le Charme: «J’essaie d’être affectueux lorsque je lui demande de le faire.»
  2. La Contrainte: «Je lui crie après jusqu’à ce qu’il le fasse.» (Imposer, surveiller, contrôler)
  3. «Bouder»: «Je ne lui réponds pas jusqu’à ce qu’il le fasse.»
  4. Le Raisonnement: «J’explique pourquoi je veux qu’il le fasse.»
  5. La Régression: «Je pleure jusqu’à ce qu’elle le fasse.» (Jouer avec les émotions)
  6. Le Rabaissement de soi: «Je deviens soumis pour qu’il le fasse.»
  7. L’Invocation de responsabilité: «Je l’amène à s’engager à le faire.»
  8. La Violence: «Je le frappe pour qu’il le fasse.»
  9. L’Induction du plaisir: «Je lui montre à quel point ce sera amusant de le faire.»
  10. La Comparaison sociale: «Je lui dis que tout le monde le fait.»
  11. La Récompense monétaire: «Je lui offre de l’argent pour qu’elle le fasse.»
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20
Q

Différences entre les sexes dans les stratégies de manipulation employées

A

Les chercheurs ont constaté que les deux groupes utilisent presque également toutes les stratégies d’influence sociale.

MAIS: La stratégie de régression (faire sentir mal) serait plus fréquemment employée par les femmes que les hommes.

Toutefois, la différence entre les sexes était relativement minime dans la proportion d’utilisation de cette stratégie.

Aussi: Les parents utilisent également les stratégies de manipulation (i.e. la contrainte surtout) plus fréquemment avec les filles qu’avec les garçons.

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21
Q

Différences de personnalité entre les sexes peut être expliquer par:
Le tempérament des enfants

A

Les différences entre les sexes à ce niveau vont varier, dépendamment de la caractéristique du tempérament qui est étudiée.

22
Q

Le contrôle inhibiteur (fortement lié à l’impulsivité)
Le tempérament des enfants:

A

Le contrôle inhibiteur fait référence à la capacité de contrôler des réponses ou des comportements inappropriés et montre la plus grande différence entre les sexes. (Les gars sont souvent moins capables de contrôler)

23
Q

La sensibilité perceptive
Le tempérament des enfants

A

C’est la capacité à détecter les stimuli subtils de l’environnement; cette caractéristique a également montré une différence entre les sexes plus en faveur des filles. Les filles, en moyenne, sembleraient être plus sensibles que les garçons aux indices subtils et de faible intensité de leur monde extérieur.

MAIS: Cette différence entre les sexes semble diminuer une fois à l’âge adulte, car les hommes et les femmes adultes ne diffèreraient pas beaucoup au niveau de la conscienciosité.

24
Q

Le déferlement (une plus grande poussée)
Le tempérament des enfants:

A

On parle ici d’un ensemble de traits qui comprend le comportement d’approche, l’activité élevée et l’impulsivité. Ici, les garçons montreraient des scores plus élevés que les filles sur cette caractéristique.

La combinaison d’un faible contrôle inhibiteur et d’un haut niveau de déferlement peut aussi expliquer la différence au niveau d l’agressivité physique: i.e. les garçons démontreraient une plus grande tendance à être physiquement agressifs que les filles.

25
Q

L’affectivité négative
Le tempérament des enfants:

A

Les filles et les garçons ne présentent pratiquement aucune différence quant à l’affectivité négative, qui regroupe la colère, la difficulté de maitrise des émotions, le niveau de détresse et la tristesse.

Mais si on regarde de plus près: les filles sembleraient plus nombreuses à exprimer la peur, tandis que les garçons seraient plus nombreux à exprimer la colère.

À RETENIR: Les filles montreraient plus de contrôle inhibiteur et seraient généralement plus craintives, alors que les garçons présenteraient des niveaux plus élevés de déferlement ou de poussée, d’activité, d’impulsivité et de colère en ce qui a trait à l’expression émotionnelle.

26
Q

Les émotions de base : Fréquence et intensité

A

Les émotions sont un élément central de la personnalité (et la façon dont elles sont exprimées dépend beaucoup de la personnalité)

Si on considère l’expression des émotions, par rapport à quelles émotions les hommes et les femmes sont-ils semblables et par rapport à quelles émotions sont-ils différents?

Les résultats d’une étude massive menée auprès de 10,000 participants répartis à travers 41 pays ont révélé des données qui risquent de vous surprendre !

Dans cette étude, 8 émotions fondamentales ont été examinées: 4 émotions positives (i.e. affection, joie, satisfaction, fierté) et 4 émotions négatives (i.e. peur, colère, tristesse, culpabilité).

Le verdict: Les différences sont petites, mais statistiquement significatives, dans l’expérience des émotions.

Conclusions: Les femmes ressentent des émotions positives et négatives plus fréquemment et plus intensément que les hommes.

27
Q

Émotions positives vs négative entre les sexes

A

Les émotions positives: L’affection et la joie présentent les plus grandes différences entre les sexes (i.e. les femmes sont plus affectueuses et ressentent plus de joie que les hommes), tandis que la fierté ne présente aucune différence entre les sexes (en fréquence et en intensité).

Les émotions négatives: Les femmes ressentent davantage la peur et la tristesse que les hommes, surtout en ce qui concerne l’intensité de l’expérience de la peur et de la tristesse. La culpabilité présente une différence minime entre les sexes (légèrement plus de culpabilité) en termes d’intensité et aucune différence en termes de fréquence.

28
Q

Parce que les hommes et les femmes sont différents à plusieurs niveaux, est-ce que ça veut dire qu’il existe une personnalité masculine ou féminine:

A

Dans les années 1930, les chercheurs supposaient que les différences entre les sexes pouvaient être décrites par une seule dimension de la personnalité, avec la masculinité à une extrémité et la féminité à l’autre (i.e. sur un continuum masculinité-féminité).

Autrement dit, une personne ayant un score élevé en masculinité était supposée avoir un score faible en féminité, et vice versa.

29
Q

L’androgynie

A

Plus tard, avec la montée du féminisme, les chercheurs ont commencé à remettre en question l’hypothèse d’une dimension unique de la masculinité-féminité. Une nouvelle conceptualisation dimensionnelle de la masculinité-féminité a émergé en partant du principe que la masculinité et la féminité sont des dimensions distinctes et indépendantes.

Ainsi, une personne peut avoir un niveau élevé de masculinité et de féminité, OU un niveau faible dans les deux dimensions.

Ou encore, elle peut être stéréotypée masculine (forte en masculinité, faible en féminité) OU stéréotypée féminine (forte en féminité, faible en masculinité).

Cette évolution a représenté un changement fondamental dans la façon de penser la masculinité, la féminité, et les rôles sexuels.

30
Q

Des échelles de mesure ont été conçues pour évaluer les personnes utilisant cette nouvelle conception des rôles sexuels. Par exemple:

A

• La dimension de la masculinité contient des items reflétant l’affirmation de soi, l’audace, la dominance, l’autosuffisance et l’instrumentalité (travail manuel) - c’est-à-dire que ceux qui sont d’accord avec les termes de traits de personnalité reflétant ces qualités obtiennent un score élevé dans la dimension de la masculinité.

• La dimension de la féminité contient des items qui reflètent les aspects maternels, l’expression des émotions et l’empathie. C’est-à-dire que ceux qui sont d’accord avec les termes de traits de personnalité reflétant ces qualités obtiennent un score élevé dans la dimension de féminité.

• Les individus qui obtiennent des scores élevés dans les deux dimensions sont qualifiés d’androgynes , afin de refléter l’idée qu’une même personne peut posséder à la fois des caractéristiques masculines et féminines.

• Enfin, les personnes ayant obtenu un score faible sur les deux dimensions ont été qualifiées d’indifférenciées , afin de refléter l’idée qu’une même personne peut ne posséder aucune caractéristique masculine ou féminine.

31
Q

Stéréotypes de genre

A

Les croyances sur les différences entre les sexes, que ces croyances reflètent ou non des différences sexuelles réelles et empiriques (ou déterminées scientifiquement).

32
Q

La nature des stéréotypes de genre

A

Le contenu des stéréotypes de genre sont très similaires d’une culture à l’autre.

Les études réalisées (dans 30 pays) sur les stéréotypes de genre ont montré que :
- Les hommes seraient plus souvent perçus comme agressifs, autonomes, orientés vers la réussite, dominants, exhibitionnistes et persévérants.

  • Les femmes seraient plus souvent perçues comme affiliées (i.e. appartenance, attachement, lien relationnel), respectueuses, hétérosexuelles, nourricières et auto-dégradantes.
33
Q

Théories des différences entre les sexes
La théorie de la socialisation

A

Renforcement du caractère «masculin» chez les garçons et du caractère «féminin» chez les filles par la société (i.e. parents, enseignants, etc.)

Ex. Bâtons d’hockey pour les garçons et poupées pour les filles; les garçons sont punis lorsqu’ils pleurent, alors que les filles sont réconfortées lorsqu’elles pleurent.

Les enfants apprennent quels comportements sont jugés appropriés pour leur sexe, et lesquels ne le sont pas, selon ce qui est renforcé et puni.

Limites de la théorie:
- Un problème avec la théorie concerne la direction des effets:

Par exemple: est-ce que ce sont les parents qui socialisent les enfants selon des manières liées au sexe, ou les enfants suscitent-ils plutôt le comportement de leurs parents pour correspondre à leurs préférences existantes liées au sexe (i.e. Préférences génétiquement déterminées)?

  • Un autre problème des théories traditionnelles de la socialisation est qu’elles ne rendent pas compte des origines des différentes pratiques de socialisation des parents.
    Autrement dit, pourquoi les parents veulent-ils que leurs garçons et leurs filles grandissent différemment?
34
Q

La théorie de l’apprentissage social (Une variante de la théorie de la socialisation)

A

Dans la théorie de l’apprentissage social d’Albert Bandura, les garçons et les filles apprennent également les rôles liés aux sexes en observant les comportements d’autres personnes (i.e. des modèles) de leur propre sexe.

Ex. Les garçons observent leurs pères, leurs enseignants masculins et leurs pairs masculins; les filles observent leur mère, leurs enseignantes et leurs pairs de sexe féminin.

On parle ici de l’assimilation (i.e. assumer les valeurs, les comportements, les croyances d’un groupe) et de l’intégration des caractéristiques liées aux sexes dans l’identité sexuée des enfants par le biais de l’apprentissage social par observation.

Identité sexuée: «Je suis un homme et les hommes font ça»; «Je suis une femme et les femmes agissent comme ça».

35
Q

La théorie des rôles sociaux

A

Les différences entre les sexes proviennent du fait que les hommes et les femmes sont répartis différemment dans les rôles professionnels et familiaux.

Par exemple, les hommes sont censés assumer le rôle de pourvoyeur, alors que les femmes sont censées assumer le rôle de femme au foyer. Au fil du temps, les enfants apprennent les comportements qui sont liés à ces rôles.

Preuves empiriques:
- Par exemple, aux États-Unis, les femmes se retrouvent plus souvent dans des rôles domestiques et de garde d’enfants, et les hommes plus souvent dans des rôles professionnels.

Limites de la théorie: La théorie des rôles sociaux ne parvient pas à expliquer les origines des rôles liés au sexe – i.e. d’où viennent les rôles sociaux ou qui a décidé qui fait quoi?

36
Q

Les théories hormonales

A

Les différences entre les sexes proviennent du fait que les hommes et les femmes ont des profils hormonaux différents.

Autrement dit, ce sont les différences physiologiques (i.e. hormonales) qui expliqueraient pourquoi les garçons et les filles divergent au cours du développement psychosocial.

Donc: Des études ont cherché à identifier les liens qui existeraient entre certaines hormones (ex. la testostérone – présente en plus grande quantité chez les hommes) et les comportements liés au sexe (ex. l’agressivité – plus fréquente chez les hommes)

C’est un fait avec des preuves empiriques : Les hommes et les femmes diffèrent dans leurs niveaux d’hormones présents dans le corps.

Par exemple, par rapport à la testostérone, les hommes présentent généralement un taux de testostérone plus de 10x supérieur à celui des femmes.

Les différences observées au niveau de la testostérone entre les sexes sont liées à certaines des différences de comportement plus traditionnellement observées entre les sexes, i.e. l’agressivité, la dominance, l’affirmation de soi, le choix de carrière.

Effet plus bidirectionnel des hormones et des comportements: Les différences entre hommes et femmes en matière de domination, d’agressivité et d’affirmation de soi ne résultent pas nécessairement des différences dans les niveaux de testostérone. (i.e. On parle plus d’un lien corrélationnel entre les hormones et le comportement)

Bidirectionnel: le niveau d’hormones affecte le comportement et le comportement peut affecter le niveau d’hormone. Exemples:

Donc oui, un lien plus bidirectionnel que causal – i.e. Une augmentation de la testostérone peut être le résultat de changements comportementaux, tout comme l’augmentation de testostérone peut provoquer des changements comportementaux.

Une limite des théories hormonales: Elles n’identifient pas les origines de ces différences entre les sexes au niveau des hormones.

Autrement dit: Pourquoi les hommes et les femmes sont si différents par rapport à leurs niveaux de testostérone ? Est-ce qu’il existe une ou des raisons qui expliquent le fait que les hommes et les femmes diffèrent au niveau de cette hormone?

Hypothèse: Est-ce que les niveaux diffèrent précisément parce que des niveaux supérieurs de testostérone sont rattachés à plus de manifestations d’agressivité et de dominance ? Et si oui, à quoi servent l’agressivité et la dominance? (Hint: la théorie de l’évolution explique)

37
Q

La théorie de la psychologie de l’évolution

A

Les hommes et les femmes ne sont différents que dans certains domaines de la personnalité et présentent de grandes similitudes dans la plupart des domaines.

Selon la théorie:
- Similarités: Les sexes sont censés être similaires dans tous les domaines dans lesquels les deux sexes ont été confrontés à des problèmes adaptatifs similaires au cours de l’histoire de l’évolution humaine.

        - Différences: Les sexes ne diffèrent que dans les domaines dans lesquels les hommes et les femmes ont été confrontés à des défis adaptatifs différents selon le sexe au cours de l'évolution humaine. 

Les problèmes adaptatifs: des problèmes qui doivent être résolus pour qu’un individu puisse survivre et se reproduire.

Par exemple, les deux sexes ont des préférences alimentaires similaires pour le sucre, le sel, le gras et les protéines.

38
Q

La sexualité – un problème adaptatif différent selon le sexe (évolution):

A

Les hommes et les femmes ont été confrontés à des problèmes d’adaptation relativement différents dans les domaines de l’accouplement et de la sexualité.

Selon la théorie, les hommes sont donc plus indiscriminés sexuellement et plus agressifs avec d’autres hommes pour saisir les opportunités d’accès sexuel aux femmes.

Les femmes sont donc perçues comme une ressource reproductive incroyablement précieuse pour laquelle les hommes se font compétition.

Selon cette logique, les femmes sont censées être plus sélectives quant à leurs partenaires sexuels.

Dans ce sens, la motivation pour les relations sexuelles occasionnelles était plus bénéfique ou avantageuse sur le plan de la reproduction pour les hommes ancestraux que pour les femmes ancestrales.

Preuves empiriques des différences entre les sexes à ce niveau: Par exemple:
- Plus grand désir de variété sexuelle chez les hommes que chez les femmes.
- Les hommes désirent un plus grand nombre de partenaires sexuels, recherchent des relations sexuelles après une période plus courte de connaissance d’un partenaire potentiel et ont plus de fantasmes sur les relations sexuelles occasionnelles que les femmes (On l’a vu)
- Aussi, les hommes ont tendance à prendre plus de risques pour s’assurer les ressources et le statut que les femmes trouvent désirables chez un partenaire conjugal.

Conclusion: Le fait que les hommes soient plus agressifs, plus disposés à prendre des risques physiques et plus intéressés par les relations sexuelles occasionnelles s’explique par l’adaptation et la survie de l’espèce (et sont des résultats prédits par la psychologie de l’évolution).

39
Q

Partie 3: La personnalité et le contexte culturel
L’influence de la culture:

A

La culture a des effets psychologiques importants sur les individus.

Cependant, la culture n’exerce pas une influence déterministe sur le comportement des individus, mais plutôt une influence probabiliste.

        - Déterministe: la culture détermine le comportement (la personnalité) des gens de manière causale (La culture cause le comportement).

        - Probabiliste: La culture détermine probablement le comportement (sans pouvoir dire comment)

Donc: les comportements diffèrent selon les individus, en fonction de leurs préférences personnelles, de leur humeur et des situations spécifiques (indépendamment de la culture, i.e. la culture n’explique pas ces différences)

Cette variation observée chez les gens se traduit par une grande hétérogénéité (variété) au sein d’une même culture et par des différences individuelles dans le comportement des gens (i.e. au sein d’une même culture, les gens ne sont pas tous pareils, pour les raisons mentionnées ci-haut. Donc: influence probabiliste).

DONC: La culture joue une part, mais il y a d’autres facteurs qui exercent une influence sur la personnalité au-delà des facteurs culturels.

Bref la culture joue une part, mais pas un effet causale/déterministe

40
Q

La variation culturelle

A

Fait référence aux similitudes à l’intérieur d’un groupe (intragroupe) et aux différences entre les groupes (intergroupe) (ex. similitudes et différences physiques, psychologiques, comportementales ou attitudinales).

Ex. La consommation de bœuf chez les Américains (Pour) VS chez les Hindous en Inde (Contre): Une question de valeurs culturelles qui varient, et donc de variation culturelle.

41
Q

Objectifs de la psychologie culturelle (3):

A

La psychologie culturelle de la personnalité a généralement trois objectifs clés :
1. Découvrir les principes sous-jacents à la diversité culturelle (qu’est ce qui fait que les cultures sont différentes)

  1. Découvrir comment la psychologie humaine façonne la culture
  2. Découvrir comment les éléments culturels façonnent notre psychologie (i.e. notre personnalité)
42
Q

Culture transmise VS Universaux culturels

A

La culture transmise: La culture transmise est constituée d’idées, de valeurs, d’attitudes propres à une culture et qui sont transmises aux individus par leur interaction avec les membres de cette culture. (Manière de pensée, expressions)

La culture universelle (Universaux culturels): Les caractéristiques de la personnalité qui semblent être universelles ou présentes dans la plupart ou toutes les cultures humaines.

43
Q

Construits et processus de la personnalité (7)

A

Différents types de construits et de processus de la personnalité sont influencés par les facteurs culturels:

  1. Les traits
  2. Les émotions
  3. Les cognitions
  4. Le concept de soi
  5. La valorisation de soi
  6. Les valeurs morales
  7. Les variations de la personnalité au sein d’une culture
44
Q
  1. Les traits
A

Existe-t-il des différences culturelles dans les traits de personnalité, comme la stabilité émotionnelle, l’introversion, l’extraversion, etc.?

Pour répondre à cette question il faut d’abord pouvoir déterminer si le concept de base des traits est universel ou, au contraire, s’il s’agit d’un concept applicable uniquement à certaines cultures spécifiques (Occidentale, spécifiquement)

Il y en a qui suggèrent que même la notion de personnalité, en tant qu’ensemble de caractéristiques psychologiques, est une conception spécifique à la culture occidentale.
Exemple: le Big Five, Universel ou Non?

Pour pouvoir trancher dans ce débat, il faut répondre à deux questions fondamentales:
1. La notion de trait existe-t-elle dans d’autres cultures ?
2. La même structure factorielle des traits de personnalité se retrouve-t-elle dans toutes les cultures ?

Méthodes employées:
• Questionnaires psychométriques
• Rapports d’observateurs

Verdict:
Ces stratégies ont permis de déterminer qu’il existe bel et bien des termes de traits dans d’autres cultures (Question 1 = OUI!)

Les chercheurs ont également obtenu des résultats qui soutiennent l’existence universelle du modèle à cinq facteurs (Question 2 = OUI!)

Conclusions: (IMPORTANT) Les termes de traits (les qualificatifs) semblent être présents dans toutes les langues ET les structures factorielles (Big 5) montrent une grande similitude entre les cultures.

Les traits sont donc présents chez tous les êtres humains (LES TRAITS: DES UNIVERSAUX CULTURELS)

45
Q
  1. Les émotions
A

Du fait que les membres de cultures différentes éprouvent des émotions différentes, les psychologues de la personnalité ont affirmé que les différentes cultures ont des mots différents pour décrire l’expérience émotionnelle.

Par exemple, parce que certains peuples n’éprouvent pas les émotions de chagrin, de la nostalgie ou de la solitude, ils n’ont donc pas de mots dans leur langue pour exprimer ces émotions.

Donc, la variabilité culturelle dans la présence ou l’absence de mots émotionnels a été interprétée comme signifiant que les cultures diffèrent dans la présence ou l’absence d’expériences réelles de ces émotions.

Grande étude de P. Ekman sur le caractère universel des émotions fondamentales: Il a créé une série de photographies de personnes exprimant six émotions fondamentales, puis les a montrées à des personnes de différentes cultures.
Ekman a demandé à chaque sujet de nommer l’émotion exprimée sur chaque photo et d’inventer une histoire sur ce que la personne sur la photo avait vécu.

Verdict: Les six émotions (i.e. bonheur, tristesse, colère, peur, dégoût et surprise) étaient universellement reconnues par les personnes des différentes cultures.

Ekman a ensuite étendu sa liste des émotions universelles pour inclure le mépris, l’embarras et la honte (les résultats étaient similaires quant à la reconnaissance de ces émotions !!!)

Conclusion: le fait qu’une langue possède ou non un mot pour une émotion particulière importe peu si la question est de savoir si les gens ressentent l’émotion de la même manière.

Les émotions fondamentales sont donc communes à l’espèce humaine (LES ÉMOTIONS: DES UNIVERSAUX CULTURELS)

46
Q
  1. Les cognitions
A

Comme on l’a vu, les patrons de cognitions ou les manière de penser sont des parties fondamentales de la personnalité.

En plus de ça, la manière qu’on pense joue également un rôle important dans les différences individuelles en matière de bien-être et de santé mentale.

Exemple, s’attribuer la responsabilité d’un événement négatif et la rumination sont liées à la dépression, alors que l’optimisme est associé à l’estime de soi et à la satisfaction de la vie.

En lien avec ça, un certain nombre d’études ont montré que les Nord-Américains seraient plus optimistes que certains peuples asiatiques.

Donc par rapport aux cognitions, les différences culturelles peuvent être liées à la manière dont les gens traitent l’information.
Pas tant important de savoir les définitions, plus savoir qu’il y a des différences culturelles dans la transmission de l’information

Holistique: Par exemple, les Japonais, par rapport aux Américains, ont tendance à expliquer les événements de manière holistique, c’est-à-dire en portant attention aux relations, au contexte plus large et global et aux liens entre l’objet et l’environnement dans son ensemble.

Analytique: Les Américains ont plutôt tendance à expliquer les événements de manière analytique, c’est-à-dire avec l’objet détaché de son contexte et au moyen des attributs des objets. Autrement dit, la pensée analytique consiste à comprendre un système en examinant ses parties et la façon dont elles fonctionnent ensemble pour produire des effets plus globaux.

Conclusion: La façon de traiter l’information est donc transmise via un processus de transmission culturelle. (LES COGNITIONS: TRANSMISSION CULTURELLE)

47
Q
  1. Le concept de soi
A

Les façons dont on se définit comme personne (i.e. notre concept de soi) sont les composantes fondamentales de la personnalité humaine et influencent notre comportement.

Ex. Quelqu’un qui se définit comme consciencieux fera toujours en sorte d’arriver à l’heure à ses rendez-vous.

Ex. Quelqu’un qui se définit comme agréable prend fréquemment en compte les désirs et besoins des autres lorsqu’une décision doit être prise.

Les recherches montrent que les concepts de soi diffèrent considérablement d’une culture à l’autre.
On parle donc d’un concept transmis via le processus de transmission culturelle.

Conclusion: (LE CONCEPT DE SOI: TRANSMISSION CULTURELLE)

48
Q

Une théorie propose que chaque personne ait deux rôles culturels fondamentaux :

A
  1. Le premier rôle est en lien avec la communauté, le collectivisme ou l’interdépendance. (Affiliation, attachement)
  2. Le deuxième rôle est plus lié à l’autonomie, l’individualisme, ou l’indépendance.

Les personnes de cultures différentes diffèrent radicalement quant à ces deux rôles.

Par exemple:
Les cultures occidentales: caractérisées par l’indépendance et les thèmes de choix et de mérite personnels

Les cultures non occidentales (ex. les cultures Japonaises et Chinoises): caractérisées par l’interdépendance et l’accent mis sur l’interconnexion fondamentale entre les membres du groupe, et sur l’intégration et la promotion de l’harmonie et l’unité du groupe.

Autrement dit:
Le thème de l’indépendance est caractérisé par une vision de soi plus autonome, stable, cohérente et libre de l’influence des autres – les individus qui proviennent de cultures plus indépendantes ont tendance à se décrire à l’aide de caractéristiques internes abstraites (ex. Des traits: intelligent, stable, fiable, ouvert d’esprit, etc.)

Le thème de l’interdépendance est caractérisé par une vision de soi comme étant connecté, flexible sur le plan interpersonnel et un fort engagement dans les liens sociaux – les individus qui proviennent de cultures interdépendantes se décrivent plus souvent à l’aide de rôles sociaux (ex. «Je suis le fils d’un tel»).

49
Q
  1. La valorisation de soi
A

La valorisation de soi est la tendance à se décrire et à se présenter soi-même en utilisant des attributs positifs ou socialement valorisés (ex. la gentillesse, la compréhension, l’intelligence et la fiabilité).

Les tendances à la valorisation de soi sont généralement stables dans le temps (et positivement associées à l’estime de soi)

Les Nord-Américains ont tendance à maintenir une évaluation généralement positive d’eux-mêmes à travers le temps

Ex. une étude a montré que les concepts de soi des adultes américains contiennent quatre fois plus d’attributs positifs que négatifs !

Les Japonais ont tendance à faire beaucoup moins de déclarations positives spontanées sur eux-mêmes et scorent plus faiblement sur les échelles mesurant l’estime de soi que les Américains.

Ex. Les Japonais ont tendance à donner des descriptions plus négatives d’eux-mêmes. Et même les descriptions positives des Japonais ont tendance à être présentées sous une forme de négations (i.e. «Je ne suis pas paresseux», au-lieu de « Je suis travaillant»).

Conclusion: le concept de valorisation de soi serait transmis via un processus de transmission culturelle. (LA VALORISATION DE SOI: TRANSMISSION CULTURELLE)

50
Q
  1. Les valeurs morales
A

Les cultures diffèrent dans leurs croyances sur ce qui est moralement bien ou mal.

Les conceptions du comportement moral sont des principes psychologiques importants qui guident le comportement.

Les comportements moraux sont parfois déterminés de façon arbitraire, mais aussi parfois universellement partagés.

Par exemple: Ignorer une victime d’un accident de la route, abuser un animal et voler, sont des comportements universellement reconnus comme moralement répréhensibles.

Par exemple, commettre un meurtre est vu comme mal dans la plupart des cultures, MAIS il y a des exceptions…

À retenir surtout: de nombreuses valeurs morales sont spécifiques à des cultures particulières, tandis que d’autres valeurs morales sembleraient plus universelles.

Conclusion: Les valeurs morales: Transmission culturelle ET Universellement partagées…dépendamment de la valeur examinée

51
Q
  1. Les variations de la personnalité au sein d’une culture
A

Les variations au sein d’une même culture (intra-culturelle) peuvent provenir de différentes sources, comme des différences dans les classes socio-économiques et des époques historiques différentes (une société à travers le temps).

Contexte socio-économique: La classe sociale au sein d’une même culture peut avoir un effet sur la personnalité.

Par exemple, les parents de classe sociale inférieure = accent mis sur l’obéissance à l’autorité VS les parents de statut supérieur = accent mis sur l’autodétermination et la non-conformité.

Par exemple, dans une étude portant sur l’influence de la classe sociale sur la personnalité, les individus des classes sociales supérieures dans toutes les cultures avaient tendance à être plus autonomes, à montrer des niveaux de conformité plus faibles, et avaient une plus grande flexibilité intellectuelle que les individus des classes sociales inférieures.

L’époque historique: Un autre type de variation intra-culturelle concerne les effets de l’époque historique, et les changements socio-culturels qui caractérisent les époques, sur la personnalité.

Autrement dit, le fait d’avoir vécu à une époque particulière plutôt qu’une autre aura une influence profonde sur la personnalité.

Ex. Imaginez les époques et les influences socio-culturelles des années 1930-1940 (Grande dépression, Deuxième guerre mondiale, etc.) Vs les années 1960-1970 (La guerre du Vietnam, le mouvement des droits civiques, le mouvement féministe, taux de divorce élevé, etc.) Vs les années 2010-2020 (#Me too; BLM; George Floyd; Instagram, (la fin de) Twitter, Tik Tok, Facebook, etc. ; les podcasts; Conservatisme Vs Libéralisme; Trump; Qanon; Netflix vs Amazon Prime vs Disney+ vs Apple tv; COVID !!!!!; YouTube; la montée de la Chine; le déclin des USA; la guerre Russo-Ukrainienne, etc. etc. etc. etc.) sur la personnalité…

Transmission culturelle