Cours #4 Flashcards
Intro compréhension des SC de LNG
(pourquoi la compréhension des sous-composantes de lng est importante ?)
La compréhension des sous-composantes de langage est essentielle
Permet d’établir des liens plus précis avec la cognition autant en situation non-pathologique que pathologique
Que veut dire parler une lng ?
Parler une langue c’est connaître sa grammaire.
Qcqune grammaire ?
Code, système
– ensemble de règles qui décrit les énoncés de la langue
et exclut ceux qui n’en font pas partie
Connaissance inconsciente de ce qui fait partie de notre langue maternelle ou non.
Intuitions sur ce qui est grammatical ou non
Grammaire : conscient ou inconscient ?
Processus inconscient la plupart du temps :
Ex: essayez de décrire la règle de formation d’une subordonnée ; décrivez-en ensuite les contraintes ;
Ex: déterminez lequel/lesquels de ces non- mots pourrai(en)t être un mot du français (règles phonotactiques) :
Bov vbo vob blov lbov
Parler lng veut aussi dire… (1+2)
1) Parler une langue veut aussi dire établir des liens entre certaines phrases :
Le chat a mordu le chien.
Le chien a été mordu par le chat
(Lien entre les deux phrases ; voix active vs voix passive)
Le chien a mordu le chat
(Aucun lien; sens différent)
2) Parler une langue veut aussi dire tirer les généralisations appropriées:
Où vas-tu ? Phrase interrogative
Voici l’endroit où je vais . Proposition relative
Grammaire, sur le plan cognitif
Sur le plan cognitif, la grammaire est constituée des intuitions sur lesquels se basent tous les locuteurs d’une langue et qui leur permettent de se comprendre
Types de grammaires
La grammaire en linguistique est différente de la grammaire enseignée « à l’école »
Elle ne prescrit pas ce qui est bien ou ce qui ne l’est pas
Elle décrit se qui se passe
Compétence vs performance
Notre usage (performance) de la langue peut différer de notre grammaire (compétence) pour plusieurs raisons non linguistiques :
- Certaines aphasies
- Fatigue
- Effets de style (e.g. pragmatique, langage familier vs soutenu)
- Etc.
Compétence vs perfo exemple 1
Difficulté de compréhension de certains types de phrases passives (chez les patients aphasiques mais aussi chez les jeunes enfants neurotypiques):
La souris est poursuivie par le chat.
Compétence vs perfo exemple 2
(problème de … ne veut pas dire problème de…)
Un problème de prononciation (problème phonétique) ne veut pas dire problème
d ’organisation des sons de la langue (phonologie).
Le contraire est également possible
Compétence vs perfo exemple 3
(manat)
Problème de représentation mentale d’une forme phonologique.
Un enfant ou patient qui produit la forme [manat] pour le mot tomate démontre un problème de représentation imprécise (compétence) plutôt qu’un problème de prononciation (performance)
VOIR SCHEMA ORGANISATION DU LNG
Phonetique : quoi ?
Le tractus vocal peut produire une grande quantité de sons.
Seul un petit sous-ensemble est linguistiquement pertinent.
Consonnes : obstacle partiel ou complet au passage de l’air par le tractus vocal
Voyelles : passage continu de l’air par le tractus vocal
Phonetique : consonnes
(quoi pr decrire)
Point d’articulation
- À quel endroit se fait une obstruction au passage de l’air
- Avec quels articulateurs
Mode d’articulation
- Comment passe l’air
Voisement
- Présence ou absence de vibration des cordes vocales
Effet McGurk
- Interférence entre ce qu’on voit et ce qu’on entend
- Erreurs de perception quand ce qu’on voit ne correspond pas à ce que l’on entend
entre les mouvements de la bouche et les sons vocaux
Entendre /ba/
Voir /ga/
(au final ta, VOIR LES EXPLICATIONS ONE NOTE)
Phonologie : les voyelles
–Position de la langue
–Ouverture de la bouche
–Arrondissement des lèvres
–Nasalité
Pertinence clinique ou pédagogique phonetique
Pertinence clinique ou pédagogique
Correction ou enseignement d’une prononciation implique de connaître les articulations impliquées
:
E.g. /y/ à un anglophone
Beaucoup de pathologies ont pour symptôme principal une articulation erronée de certains sons
Phonologie : notions de base
(c’est quoi un phonème ?)
Règle phonologique
Phonème : unités symboliques/abstraites
Paires minimales
Allophones
Distribution complémentaire
Phonologie : définition
Définition : décrit comment les sons s’organisent dans une langue (règles phonologiques)
e.g. prononciation du /d/ Qui dort dzîne.
[dz] = règle phonologique de l’affrication = prononciation du /d/et du /t/ devant une voyelle antérieure fermée
[d] et [dz] sont en distribution complémentaire
Phonologie se définit de termes contrastes …
(définition d’un allophone..)
Se définit en terme de contrastes : phonèmes et allophones :
contrastes segmentaux ; paires minimales ;
/bo/ ‘beau’ /po/ ‘pot’
/b/ et /p/ sont des phonèmes
allophones: variations d’un phonème en raison d’un certain contextes phonologique:
–Ex: Tu dans la variété de français québécois
Phonologie : contrastes suprasegmentaux
contrastes suprasegmentaux
- Ex. tons en vietnamien
- Contours d’intonation/longueur en anglais
a:dres - adresse
adres - adresser
Différence entre certains noms et verbes en anglais
Morphologie : morphème
Morphème
Description : plus petite unité de sens indivisible (pas une syllabe)
Morphème libre : peuvent être employés seuls (par ex. des mots monomorphémiques, ex. « parle », « je »)
Morphème lié : ne peut apparaître seul (ex. – ment)
Mot : morphème libre seul ou morphème libre + morphème lié : grave ou gravement
Morphologie : types de mots
(classe)
Types de mots:
- Lexicaux (ou de contenu) ; verbes, noms, adjectifs, adverbes
- De fonction : conjonctions, prépositions, complémenteurs, (articles, pronoms)
Mots lexicaux : classe ouverte
Mots de fonction : classe fermée
Morphologie : pertinence clinique et théorique
Pertinence clinique (et théorique) : les aphasies de Broca se caractérisent le plus souvent, entre autres, par une incapacité à produire les mots de fonction
Procédés de formation de mots
(c’est quoi éponyme et cest quoi blending)
Composés (garde-manger)
Acronymes (CHUM)
Abbréviations (dégueu)
Éponymes (sandwich, Kleenex)
« Blending » (mot ‘porte-manteau’) :
smog=smoke+fog
Morphologie : affixes
Préfixe : se place devant le mot (e.g. revivre)
Suffixe : se place après le mot (heureux - heureusement)
Infixe : se place à l’intérieur du mot (e.g. hallebloodyluya)
Circonfixe : (morphème discontinu) se place de part et d’autre du mot (e.g. allemand ge + t dans geliebt « aimé »)
Affiex dérivationnels vs affixes flexionnels
1) Affixes dérivationnels :
- Forment de nouveaux mots (chat/chaton)
- Peuvent parfois changer la catégorie lexicale du mot (brave (adj.)/bravement adv.)
2) Affixes flexionnels
- Ajoutent de l’information grammaticale au mot Mange - mangeons
(ne changent jamais la catégorie d’un mot)
Morphologie et cognition : 2 approches
Connexionnisme (McClelland & Rumelhart 1987)
Règles et mémorisation (Pinker 1999)
Morphologie et cognition : Connexionisme
(manipulation de …. et quel type de mémoire impliqué ?)
règles émergent des
manipulations de formes
memoire associative : VOIR LA LISTE
Morphologie et cognition : Règles et mémorisation
(manipulation de …. et quel type de mémoire impliqué ?)
Règles et mémorisation : manipulation de
symboles
Mémoire procédurale
<Nom> + <pluriel> Nom pluriel RÈGLE
(formes irrégulieres, voir exemples memoire associative)
</pluriel></Nom>
Synthaxe 3 elements
Connaissance de la structure
Ambiguïté structurale
Relations paraphrastiques
Connaissance de la structure syntaxe
(a) Dépendance de structure
– le langage n’est pas une suite linéaire de mots
Ambiguité syntaxe
Ambiguïté structurale
Jules a vue une fillette avec un télescope
Relations paraphrasiques : exemples
Voix active
Sam a frappée cette balle très loin.
Voix passive
Cette balle a été frappée très loin par Sam
Terminologie syntaxique
Syntagmes (exemples)
- Nom : bureau
[SN un beau bureau tout neuf] = syntagme nominal
Adjectif : fidèle
–[SA fidèle à ses vieilles habitudes]
» = syntagme adjectival
Préposition : sur
– [SP sur la table de cuisine] = syntagme prépositionnel
Phrase = syntagme propositionnel
Sous-catégorisation syntaxe
Verbes transitifs :
Claudine regarde son émission préférée.
Verbes intransitifs :
Ginette dort profondément
Verbes intransitifs 2 grps :
Verbes inaccusatifs Verbes inergatifs
Propriétés qui distinguent les deux classes de verbes intransitifs (constructions participiales)
Choix de l’auxiliaire :
Inaccusatif : être (Max est parti en retard)
Inergatif : avoir (Jules a réagi très fort)
Constructions participiales :
Inaccusatif : Parti avant l’aube, Pierre est arrivé à temps.
Inergatif : *Réagi, le président a été félicité par la presse.
Propriétés qui distinguent les deux classes de verbes intransitifs (constructions impersonnelles)
Inaccusatif :
–Il est arrivé plusieurs personnes en même temps.
Inergatif :
–*Il a réagi plusieurs personnes en même temps.
Verbes à controle et verbes à montée
Verbes à contrôle :
Max veut dormir la fenêtre ouverte.
Verbes à montée
Max semble dormir la fenêtre ouverte
Pronoms explétif
Pronom explétif sujet seulement avec les verbes à montée :
- Il semble que Max dorme la fenêtre ouverte.
- *Il veut que Max dorme la fenêtre ouverte.
Syntaxe et cognition
(exemple du passif, appris quand ?)
Exemple du passif
- Appris tard par les enfants (4-6- ans)
- Certains cérébro-lésés de Broca ont de la difficulté avec la compréhension des phrases passives, surtout si elles sont « réversibles »;
Syntaxe : pertinence clinique
Système computationnel
- Cortex préfrontal
- Opérations de haut niveau
Spécificité du lng humain
Le langage humain est récursif
La syntaxe est récursive
– Mais certains chants d’oiseaux semble l’être aussi
Sématique lexicale
Sens des mots
Tous les –ymies (synonymie, antonymie, homonymie, métonymie – Ottawa fait fausse route, pantonymie – bidule, truc, machin, bébelle, cossin, etc.)
Sémantique formelle
Quantification (Théorie des ensembles, ambiguïtés de
portées, etc.)
- Tous, chacun, plusieurs
- Tous les enfants ont un ballon/le ballon
Chacun des enfants a un/*le ballon
Effets de définitude :
–Il y a plusieurs enfants dans la cour
*Il y a tous les enfants dans la cour,
Sémantique : negation + structure d’argument
Négation
Je ne pense pas que Julie sera là.
(= Je pense que Julie ne sera pas là)
Structure d’argument
dormir : <dormir>(x)
Frapper : <frapper>(x,y)
déposer : <déposer>(x,y,z)</déposer></frapper></dormir>
Sémantique : ambiguités de portée
Tout le monde aime quelqu’un.
Deux interprétations possibles:
∀x, ∃y (x,y = êtres humains) | x aime y
∃y,∀x, (x,y = êtres humains) | x aime y
Sémantique : présupposition
– Avez-vous cessé de fumer ?
(Les présuppositions sont, par exemple,
inadmissibles dans un contexte légal : Trafiquez-vous toujours dans la drogue ?)
Sémantique : point de référence
Point de référence
– De retour dans 5 min
Sémantique : pertinence clinique
La sémantique formelle décrit et vise à expliquer toute la complexité des phénomènes mentionnés dans les deux dernières diapos et encore plus.
Il s’agit d’éléments essentiels de la communication verbale qui touchent le raisonnement logique, l’induction, la déduction, la transitivité, etc (éléments de la MCT).
Pragmatique
Années 80. A eu beaucoup d’impact depuis dans le traitement clinique de divers types de pathologies du langage
Étudie les facteurs qui régissent nos choix de langage et l’effet de ces choix sur les autres
Exemples pragmatique
Savoir ce qu’il est approprié de dire selon le contexte
Connaître les règles du tour de parole (problème dans certaines pathologies)
Connaître les règles des actes de paroles
-Par ex. Je vous prononce mari et femme
- N’est approprié que si la personne est ordonnée pour la tâche
Pertinence clinique pragmatique
Enfants autistes ont des problèmes d’interactions sociales ;
- Par exemple avec le tour de parole.
Tout ce qui concerne la Théorie de l’esprit
Sociolinguistique
Utilisation du langage en société
- Registres (formel, informel, etc.)
- Variables sociolinguistiques (e.g. voyelle longue vs diphtonguée
- Changement linguistique (individu, communauté)