Cours #2 Flashcards

1
Q

Lng, cognition et pensée : questions qu’on vient se poser

A

Existe-t-il un lien entre le développement du langage et le
développement de la cognition ?

Les deux systèmes évoluent-ils indépendamment ou parallèlement ?

Le langage dépend-il de la cognition ?
Le langage est-il « différent » au plan cognitif ?

Quelles sont les composantes du cerveau et de la cognition impliquées dans la compréhension et et la production du langage (section 2) ?

Le développement de la cognition est-il un préalable au développement du langage ?

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2
Q

Citation Harley à propos du lng et cognition et qceque ça vient nous dire

A

Harley (2008:93) : « […] relation between cognitive abilities and language is not clear-cut ».

**
Prob la manière quon etudait origine pas la bonne, pcq on étudie pas tant bien, voir impact d’une fction sur l’autre que l’entiéreté du comportement.

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Q

Manifestations possibles de l’interaction entre
la cognition et le langage
Raisons de se poser la question :

A

1) Première possibilité :
Permanence/concept de l’objet et catégorisation grammaticale/flexionnelle ; coïncide avec la période d’« explosion » du vocabulaire (17-18 mois)

2) Deuxième possibilité :
Concepts grammaticaux complexes : e.g. nombre,
quantification, inférence, etc. (huit, beaucoup, alors)

3) Troisième (similaire à la deuxième) possibilité :
Les modalités et les verbes qui les désignent (devoir, pouvoir, etc.)

Théorie de l’esprit.
- Compréhension de l’état d’esprit d’autrui
- Concept des neurones miroirs
- Impact sur la communication
- Influencé par le développement
- Influencé par les troubles neuro/psychologiques

**
SI lien, cap obs des elements qui se passent au mm moment ou qui dep uns de l’autre

HYPO 1
Kids vers 1 an et demi, epxlovision voc = dit vrm vrm bcp de mot. Marqué comme difference. 1 an = 1ers mots. Cap de retrouver chez pas mal tt les kids

Integration de permanence de objet vers 18 mois (niv cogn) : jeune baby va use ses sens. Baby touche à tt. Comme ça que interagit avc monde. Ce qui arrive = on px pas tjrs avoir acces choses avc sens. Moms ds d’autres pieces pas acces avc mes sens. Ecq pcq elle existe plus ? Non. Mais baby oui, il pense que moms existe pas. Va comprendre vers 18 mois.

ON A DONC 2 elements presents en mm temps chez les bébés. Ecq lien ? Ecq tt element lng dep de tt elemetn con.

HYPO 2 : Ne dep pas un de l’autre. Jpx truover des elements ong plus tot et el cogn presents + tot aussi.
Bebes savent pas compter 10000, mais tot à 2-3. dire qqmots aussi . Mia niv cogn, pas abstraction. Encore bcp dans le concret. Mais chiffres, concepts abstraits. Semble cap de lng de parler abstrait, mais cogn pas cap d’abstraction. Elements lng donc present avant element connexes en cogn. Montrerait donc que pas de lien entre les 2.

Aautre ex, facon + diff qui montre encore pas de lien.

Dire verbes doit, peut… Ce genre de verbe, ecq cap facilement de imaginer, definir ? Très compelxe. Mais si qqun me le dit, jdois etre cap de me mettre à la place de la pers. Complexe et vient tard ds le dev. Encore sit ou use certains termes qui ask niv abstr. Sit ou cap lng de kid + precoce que cap cogn.

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4
Q

Discussion : qceque le lng, qceque la cognition, cmt évaluer un lien entre eux ?

A

1) LNG

Lexique, vocabulaire. Prend structure et syntaxe, semantique (sens niv termes et mots dit). Consensus sur les mots. Son, paroles, phonologie.

Lng = les elements, sa srtucture, contenu, manière de mettre en pratique la aprole. Signes aussi pr lng des signes. MAIS si moi je fais allo de la matin , pas lng.

Lng = sous-composantes de lng. Ce que je regarde, c’est les sous-composantes. Pas ecq fatiguée qd parle, etc…

2) COGNITION

Raisonnement, processus de pensée, conscience de soi / ce qui se passe. Mémoire.

Très complexe, très abtrait. Ecq marcher = cognitif ? Non. Intention que j’ai tho oui. Raisonnement que je fais pr me dire ou aller, oui. Processus acquisitions connaissances, oui. Cap resoudre probleme aussi oui. Fcontions executives : cap activer info, pt porter info sur qqchose. TT ça fait partie de la cogn. Faut faire attention ce quon cherche tho.

3) CMT EVAL

Clair sur ce quon cherche !!

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5
Q

Deux façons principales d’évaluer le lien entre langage et cognition

A

Pathologies

Développement cognitif et linguistique chez l’ enfant

**
Quel genre de patho qui affect lng et cognition. Ecq trouver patho qui affectent just cong, mai lng = preservé…

Majorité patho = developpementale. Present naissance pr congenital.

Pk pas study qqun apahsie à 60 ans ?

Pas de quoi qui intrinsequement dep. + info sur quelle region cereb s’occupe de quoi, mais pas ds la dependance pure. Pr des raisons congénitales. Kid manque d’oxygene aurait pu pas en manquer aussi.

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6
Q

Pathologies : désordres cognitifs accompagnés de troubles langagiers

A

syndrome de Down + autisme

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7
Q

Syndrome de Down

A

attention limitée

mémoire à court terme affectée

discrimination perceptuelle déficiente
difficulté avec représentation symbolique
développement phonologique ralenti

vocabulaire limité

style télégraphique

compréhension meilleure que production
habiletés se dégradent avec l’âge

grande variété chez les personnes atteintes

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8
Q

Autisme
(tous les aspects du lng sont affectés sauf lesquels ?)

A

enfants peuvent rester muets jusqu’à l’âge de 5 ans;

tous les aspects du langage sont affectés, sauf, souvent la phonologie

difficulté à entrer en relation avec leur environnement (problème de Théorie de l’esprit ; i.e. comprendre le monde du point de vue de l’autre), donc difficulté à apprécier la valeur de la communication.

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9
Q

Pathologies : Relations moins directe entre langage et cognitition

A

1) Troubles spécifiques du langage (TSL/SLI) ;
- Enfant n’as pas de déficit cognitif apparent
- Compétence linguistique atteinte :
Vocabulaire restreint
Erreurs de grammaires de base
Problèmes de production et de compréhension
Difficultés à mettre des mots sur les pensées
Difficultés à suivre le fil d’une conversation

2) Syndrome de Williams
- Déficience cognitive (QI d’environ 50)
- Compétence linguistique relativement intacte

3) Enfants sourds ou aveugles
- Perception diminuée, cognition parfois ralentie,
- Compétence linguistique intacte ; développement du lexique semblable aux voyants;

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10
Q

Pathologies : études de cas

A

(dont on s’est servi pour démonter l’indépendance de
la faculté de langage vis-à-vis de la cognition en général)

1) Laura (Yamada 1990) ; QI : environ 40; mais produit et comprend des phrases syntaxiquement complexe;
Laura: A Case for the Modularity of Language

**
Quoi phrase synx complexe ?
Questions, phrases passives, subordonnées, qd plusieurs sujets, etc..

Ici, prob = on ns dit pas quel type de phrase cmplexe ? Tt question complexe niv synthax, mais qd mm certaines faciles à comprendre.
**

2) Christopher (Smith & Tsimpli 1995); QI d’environ 65 ; mais traduit dans 15 langues
The Mind of a Savant: Language Learning and Modularity (1995, Blackwell)

**
On precise pas traduit quoi. Ecq parle parfaitement 15 lng diff ? Ecq juste cap de dire bonjour ds 15 lng ? Ben pas impressionnant, juste que bonne mémoire et mm que ça cognitif…

QI bas, mais clairement mémoire va bien. Donc ecq permet de dire indep de lng sur cogn, non.

Important de questionner choses et manière de présenter !!!
**

3) Genie : Trouvée à 13 ans aux Etats-Unis (années 1970). Avait vécu enfermée dans une chambre quasi sans contacts humains. Pouvait comprendre environ 20 mots (e.g. red, blue, green, brown, Mother, walk, go, door, bunny); pouvait dire ‘Stopit’, ‘Nomore’.

  • Un an après : langage ressemble à un enfant de 18-20 mois. Produisait des énoncés de 2-3 mots.
  • Théorie de la période critique pour le développement du langage
  • Dissociation du rôle des hémisphères du cerveau

MAIS pas de développement syntaxique normal par la suite :
« Four years later, she still had not mastered negation, and was stuck at the ‘No’ + V + Object stage. And although she appeared to understand WH- questions, she was incapable of producing them correctly. Instead, she would say things like »
* “Where is may I have a penny?”
* “I where is graham cracker on top shelf? »

4) Victor de l’Aveyron, trouvé à l’âge de 11 ans. N’a
jamais appris à parler (début 19è siècle).
3 points importants :
- E.g. lait : associé au référent, mais jamais prononcé avec intention de communiquer;
- Association au référent vague (liquide, vise le contenant,
désir associé au mot);
- Pas le nom générique d’un type d’entité.

**
Essayé de enseigner, mais ça marche plus. Prod certains mots, mais mm si prononcait correctement, la raison pk disait était pas claire. Gen, on dit des choses ds certains buts. Bebe qui dit lait pcq vx quon lui en donne. Qd Vic dit lait, on sait pas pk, pas pcq on vx. Pas clair quoi pr lui lait. Reussisait pas app L comme fait baby. On s’est dit que sa cogn correct… mais clairement non, y’a pas d’intention de communication.
**

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11
Q

Problèmes avec les 4 études de cas

A

Problèmes : dans les quatre cas, les problèmes de langage sont accompagnées de déficiences cognitives ou physiologiques

Dissociation perceptible: dans les deux premiers cas

**
Au niv patho, meilleures rep ds les diag precis. Mais ds etudes de cas, pose prob pcq diff affirmer que soi L part preservé mais pas C, ou contraire

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12
Q

FoxP2
(comment on peut venir l’étudier ?)

A

Le « gène du langage » ?

Découverte issue du questionnement au sujet des racines génétiques de
la langue

  • Mêmes problèmes de langage chez les membres d’une même famille
  • Mêmes problèmes de langage chez des jumeaux identiques
  • Ne peuvent être attribués à des retards mentaux (contesté)
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13
Q

FoxP2 : Cas de la famille KE

A

Famille KE (Grande-Bretagne)
- Quinze des 37 membres (quatre générations) ont le même problème
- Autre cas : CS (Angleterre) : troubles du langages

Lien entre les deux cas : défaut sur la même partie du chromosome 7 : le gêne FoxP2

Par contre :

– On a trouvé que chez ces gens, les troubles du langages étaient également accompagnés de déficiences cognitives non linguistiques et de problèmes
d’articulation oro-faciale dans le cas de la famille KE.

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13
Q

Lng et cognition et le dev de l’enfant

A

Probablement la meilleure façon de déterminer s’il y a lien entre langage et cognition est d’examiner leur développement respectif chez l’enfant

Fait avoir interaction implique pas lien de dependance nec.

Pr dev de kid, cap de faire moyennes sur capacités sur dev neurotypique. À quel moment devrait faire telle chose . Bcp de variabilité. Pr certains, choses vites, d’autres -.
Certains marchent + vite, d’autres parlent +… Gen respectent moyenne, mas comme intervalle, parfois un precede autres, donc impression que pas mm chose pr tous.

Meilleur pr study que patho.
- PCQ + de kids qui dev noral que prob. Donne donc + de gens study

Bcp - aléatoire aussi. Ici mm si variabilité, + constant que patho avc bcp de symp

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14
Q

Lng et cognition et le dev de l’enfant : 2 ecoles

A

Constructivisme (Piaget)

Innéisme (Chomsky)

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15
Q

Piaget
(qcequ’il vise à expliquer ?)

A

Un des psychologues développementaux les plus reconnus de l’histoire (1896-1980;)

Vise à expliquer la structure et l’origine de la connaissance

Approche : constructivisme

16
Q

Théorie de Piaget, en bref

A

0 à deux ans : période sensorimotrice ; enfants appréhendent le monde via leurs sens ;
- À la fin de ce stade, l’enfant se fait une représentation abstraite du
monde extérieur (e.g. le concept de permanence de l’objet) ;

Entre deux et sept ans : stade préopérationnel ; habileté à raisonner limitées par leur recours à la perception et par leur égocentrisme (adoption de points de vue différents difficile)

Entre sept à onze onze ans : stade opérationnel concret ; raisonnement moins contraints par la perception ; pensée logique émerge ; réalisation de l’existence de points de vue différents, etc.

17
Q

Piaget : en somme…
(+ les processus complémentaires au développement de la cognition)

A

L’enfant appréhende d’abord le monde en agissant sur celui-ci ;

Il développe ensuite une représentation statique du monde

Développe ensuite la capacité d’effectuer des opérations mentales sur les représentations (permanence de l’objet, catégorisation) etc.

Développe ensuite la capacité d’effectuer des opérations mentales sur des opérations mentales (manipulations des catégories)

Processus complémentaires au développement de la cognition :
- Assimilation : appliquer connaissance acquise sur le monde
- Accommodation : ajuster cette connaissance aux événements
nouveaux

18
Q

Questions soulevées par approche de Piaget et lng (2 pts importants)

A

1) Point 1, selon Piaget, la connaissance est extraite de l’expérience (empirisme);

(Par contre, l’enfant fait quand même preuve d’une volonté d’apprendre et d’assimiler l’information; innéisme).

2) Point 2. Selon Piaget, le langage est un processus cognitif comme les autres); son développement devrait donc suivre la même courbe de développement que tout autre habileté cognitive.

En général : différences relatives d’un enfant à l’autre entre étapes de la cognition et celles du langage = cheminement non universel.

18
Q

Piaget et le lng : raisonnement

A

Raisonnement :
- Cognitivement, les représentations mentales abstraites se développent au stade sensorimoteur et émergent au stade préopérationnel ;

  • Représentations impliquent symboles (= éléments dans le cerveau qui dénotent une entité/réalité
    externe à l’élément en tant que tel)
  • Langage impliquent des manipulations de symboles
  • Donc : le langage est impossible sans ces représentations (i.e. déroulement des stades de la cognition).
19
Q

Piaget : Lien entre permanence de l’objet et « explosion » du vocabulaire à 18 mois

A

Lien entre permanence de l’objet et « explosion » du vocabulaire à 18 mois ?

Pas aussi clair que mentionné plus tôt:
Les enfants produisent déjà des mots à 1 an ;
Les enfants en comprennent déjà plusieurs avant un an
– Compréhension du langage vs production du langage

Il y a dans les faits disjonction entre développement cognitif et développement langagier chez l’enfant :
- Par exemple: langage plus précoce : explosion entre 2 et 4 ans ; cognition : ralentissement dû à au stade « égocentrique ».

L’inverse : habiletés cognitives plus précoces que habiletés linguistiques : enfants ont des habiletés cognitives avancées même à l’âge d’un an – alors qu’ils n’ont pas véritablement de lexique (e.g. continuité de l’objet, discrimination du nombres d’objets), alors que le langage émerge à peine ;

19
Q

Pour Piaget, quelle étape est la plus cruciale ? Et c’est quoi le problème avec ça ?

A

Pour Piaget, l’étape sensorimotrice (i.e. la
dépendance à la perception) est cruciale

Problème :
- Cette approche fonctionne probablement le mieux pour l’acquisition du lexique (i.e. comment l’utilisation de mots dépend de l’existence de précurseurs cognitifs) ; mais ne contribue rien à notre compréhension du développement de la grammaire,
i.e. comment fonctionnent les aspects computationnel et créatif du langage.

19
Q

Chomsky : voit ça cmt et qceque pauvreté du stimulus

A

Chomsky : (information pertinente souvent non
disponible dans l’environnement de l’enfant);

Pauvreté du stimulus
Énoncés de l’environnement:
- incomplets
- agrammaticaux,
- non représentatifs des règles de grammaire de la langue cible
- parfois partiellement - inintelligibles

Exemple : la dépendance de structure

Jim is crazy
Is Jim crazy?

– Hypothèse : placer le premier auxiliaire en début de phrase

Application de l’hypothèse :

*Is the man who over there is crazy ?

Énoncé correct :

I the man who is over there crazy ?

20
Q

Vérification expérimentale : cheminement de la cognition vs cheminement linguistique

A

a. La notion (linguistique) de nom de masse/nom comptable (pluie/bouteille) est acquise avant l’acquisition de la distinction (cognitive) substance/objet

b. notions telles la quantification ne sont pas apprises au même rythme selon les langues

c. langues diffèrent sur l’expression de deux concepts.
Finnois : morphologie relative à la
perception dans l’espace riche
Polonais : morphologie flexionnelle temporale riche

21
Q

Modularité

A

Dans les années 1970 et 1980, on parle beaucoup de modularité en sciences cognitives (e.g. le philosophe Jerry Fodor)
– Deux possibilités re : l’indépendance du développement cognitif et du développement linguistique):

1) Les 2 syst sont indépendant (modularité)

2) Les 2 syst interagissent

22
Q

Conclusion interaction entre lng et cognition et modularité

A

Conclusion : il semble y avoir une certaine interaction entre langage et cognition (certains concepts, i.e. quantification, modalité, etc.) doivent être appris avant de leur greffer des éléments linguistiques) mais les deux systèmes se développent en grande partie indépendamment (ce qui revient à la remarque de Harley au début).

Modularité : Non. (Du moins, pas au sens propre.)

23
Q

Lng et pensée : hypothèse Whorf-Sapir

A

Hypothèse : Whorf-Sapir

1) Déterminisme linguistique (hypothèse forte)
Le langage forme la pensée (George Orwell,
‘Newspeak’ dans 1984)

2) Relativisme linguistique (hypothèse faible)
Différences entre les langues impliquent différences de pensée.

24
Q

Déterminisme linguistique

A

POMPIER
Lance un mégot dans un baril d’essence marqué « vide »;
Résultat : explosion

COULEURS
Test : plusieurs études montrent qu’on se souvient mieux des couleurs pour lesquelles on connaît le nom; même résultat à travers différentes cultures ;

NOMBRES
Pirahã : mots pour un, deux ou plus de deux ;
- Difficulté à se souvenir si une image contenait trois ou quatre éléments par exemple ;

NEIGE :

Inuit : Plusieurs mots pour décrire la neige ;
Aput ‘neige sur le sol’
Gana ‘neige qui tombe’
Qimuqsuq ‘coup de blizzard’ Etc.

Perception différente de la réalité ?

25
Q

Problèmes déterminisme lng

A
  1. Circularité de l’argument
    La logique : un groupe s’exprime différemment de nous, donc ses membres pensent différemment.
    Comment peut-on le savoir
  2. les cas mentionnés ici s‘expliquent autrement que par un effet déterministe du façonnement linguistique

COULEURS :
- De façon générale, on se rappelle mieux les couleurs faciles à nommer (rouge, vert, bleu, jaune)
- L’analyse des tests est valide seulement si la relation couleur-lexème est arbitraire, donc le découpage est déterminé par le locuteur (e.g. on pourrait inventer un mot pour une nuance donnée, celle-ci devient plus facile à identifier);

Toutefois : la biologie jour un rôle
prépondérant
– ordre des couleurs est ordonnée à travers les langues
» Seulement deux : noir et blanc
» Trois : : noir, blanc, rouge
» Quatre, cnq ou six : noir, blanc, rouge complété par jaune vert bleu. :

  • couleurs de base plus faciles à distinguer
  • enfants de 4 mois préfère les tons de bases à ceux en périphérie
  • traitement interculturel des couleurs est le même indépendamment du lexique des couleurs (e.g. parmi plusieurs teintes de bleu, on choisira la même comme étant représentative, que la langue possède un nom pour ces teintes ou non, concept de stéréotype)

INUIT
- Encore une fois, l’argument est circulaire
- De plus quand on y regarde plus attentivement, il est faux de croire qu’une langue comme l’anglais, par exemple, possède moins de mots pour décrire cette entité :
- Snow, slush, sleet, blizzard, avalanche, powder, corn, crust, piste (sloche, poudrerie, blizzard, grêle, etc.)

Le découpage peut aussi être faussé par le
caractère agglutinant de la langue. Exemples :
Anglais : ‘He invites people to a feast’
» Plusieurs mots
Apache : ‘he-or-somebody-goes-for-eaters- of-cooked-food’ (Un mot ; inexistant en anglais ; Harley:100)

NOMBRES
Pirahã : le besoin de distinguer entre 4 et 5 n’est pas là; différence culturelle, pas cognitive

Munduruku (Amazone) : mots pour un, deux, trois, quatre et
cinq ;
même difficultés que locuteurs du Pirahã à performer tâches arithmétiques sur nombres < 5; la corrélation n’est donc pas toujours vérifiée.

26
Q

Influence du lng sur la memoire et le raisonnement
(expérience lunettes / halteres)

A

Expérience lunettes / haltères

Tâche :
– « Dessinez ce que vous avez vu ».

Résultats :

Les dessins des sujets se rapprochent de la représentation définie par le mot présenté (en dépit du fait que les deux groupes on vu la même image).
– Catégorisation et liens avec objets connus

Même les représentations sans formes identifiables sont mieux retenues si elles sont présentées avec un mot..

27
Q

Relativisme lng
Sur quoi ce type de relativisme n’a pas d’effet ?

A

Version faible de l’hypothèse Whorf-Sapir

Définition : la structure de la langue pourrait influencer la pensée pré- élocution d’un énoncé (Slobin 2003).

Selon (Slobin 2003) la structure d’une langue pourrait influencer notre façon de penser (± version faible de l’hypothèse de Whorf-Sapir); « thinking for speaking » ;

« préparation » (meta)linguistique avant l’élocution peut différer selon la langue ;

L’effet est faible mais notoire ;
Important : ce type de relativisme linguistique n’a aucun effet sur la perception et la conceptualisation des objets et des événements.

Exemples
Anglais vs français : pronoms de 2pers
‘you’ vs ‘tu’ / ‘vous’
« Êtes-vous un adulte ? »

28
Q

Lng et pensée : expérimentations - verbes de “manière de déplacement”
(qceque ça vient influencer, et pour quel groupe ?)
(la notion de manière de déplcement est plus ….. en …..)

A

Anglais : la façon de se déplacer est souvent marquée directement sur le verbe;
-ing, -ly

Français : la façon de se déplacer est marqué uniquement à l’aide d’une préposition (plus précisément, d’un syntagme prépositionnel),
en train de, de façon

The dog ran into the house
Le chien est entré dans la maison en courant
La notion de manière de déplacement serait plus saillante en anglais
– influence sur la communication et la cognition
des locuteurs de l’anglais) ;

28
Q

Verbes manières de deplacement : 2 types de lng ont pour effet de ?

A

Les deux types de langues ont donc pour effet d’attirer l’attention sur la façon de se déplacer de façon différente

L’enfant anglophone doit porter attention à plus de détails relativement au déplacement

29
Q

Verbes manière de déplacement : prédictions pour les locuteurs de l’anglais (ou de langues similaires)

A

a. Ces verbes devraient être acquis plus tôt en anglais qu’en français;

b. Ils permettent plus facilement la création de
néologismes

c. Ils créent une imagerie mentale riche de la
« manière de déplacement »

d. Ces verbes seront conceptuellement saillants y compris en mémoire dans la narration d’événements

30
Q

Verbes de déplacement : vérification des prédictions a. acquisition

A

Corpus CHILDES, enfants de 2 à 5 ans :
- Anglophones (Angleterre, Australie, USA) : 32 types de verbes de déplacement (crawl, float, jump, pounce, roll, wiggle, etc.)
- Résultats : francophones, italophones,
hispanophones : très peu.

31
Q

Verbes de déplacement : vérification des prédictions b. neologismes

A

– Innovations à partir de ces verbes datent du XIXe siècle (Oxford English Dictionary)

« He bit his lip, waltzed up to the counter and asked to borrow $100.’’ (Washington Post ) »

32
Q

Verbes de déplacement : vérification des prédictions c. imagerie

A

On présente le même passage de prose (Isabel Allende) en espagnol et en anglais ;

Le texte ne contient aucun verbe de (manière de) déplacement mais contient des indices qui permettent d’inférer cette notion (nature du terrain, état d’esprit du personnage, etc.)

On demande ensuite au sujets de raconter l’histoire

– RESULTATS : anglophones plus tendance que les hispanophones à mentionner des détails sur la façon dont le personnage de l’histoire se déplace.

33
Q

Verbes de déplacement : vérification des prédictions d. accès lexical; saillance

A

Narration :

Enfants 3;0-11;0; adultes; en contexte de narration

Locuteurs de l’anglais peuvent fournir plus de verbes de déplacement que les francophones en une minute

34
Q

Bilan Piaget vs Chomsky, det vs rel et troubles du lng /cognition

A

-