Cours 3 - Mémoire à long terme - 1ère partie Flashcards

1
Q

Faire un rappel/résumé des différents sous-systèmes de la mémoire déclarative à long terme.

A

Diapo 3

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2
Q

De quelle(s) région(s) du cerveau dépend surtout la mémoire déclarative?

A

Lobe temporal interne et le diencéphale.

Diapo 4

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3
Q

Quelles sont les principales structures cérébrales impliquées dans la mémoire non-déclarative?

A

-Mémoire procédurale: striatum
-Amorçage: néocortex
-Conditionnement classique et opérant: cervelet, amygdales
-Apprentissage non-associatif: voies réflexes
Diapo 4

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4
Q

Qui a vraiment fait une distinction entre la mémoire épisodique et la mémoire sémantique? Comment les définit-il?

A

Endel Tulving
-La mémoire épisodique se définit comme un système d’enregistrement, de stockage et de récupération des événements personnellement vécus, situés dans un contexte spatial et temporel d’acquisition précis
« le jour où je me suis marié était un samedi dans la journée en juillet 2000 »
-La mémoire sémantique concerne les concepts, le langage, les connaissances générales sur le monde indépendantes de leur contexte d’acquisition
« Louis XIV était un roi de France du 17ème-18ème siècle »

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5
Q

Quelles sont les particularités de la mémoire épisodique?

A

 Implique la capacité à revivre l’événement initial dans son contexte spatiotemporel d’encodage
 Nécessite un voyage mental dans le temps
 implique une conscience autonoétique (replonger dans le passé pour aller vivre un événement)
 Dépend beaucoup de l’hippocampe

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6
Q

Quelles sont les particularités de la mémoire sémantique?

A

 Connaissances « décontextualisées », pas de contexte spatial ni temporel, le savoir, de l’ordre du « je sais » et non « je me souviens »
 La mémoire sémantique implique une conscience noétique (conscience de la connaissance qui ne nécessite pas de voyage mental dans le temps)
 Dépend beaucoup des régions sous-hippocampiques (cortex périrhinal, cortex entorhinal) et néotemporales (lobe temporal antérieur, pôle temporal)

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7
Q

Décrire le modèle hiérarchique de Tulving. Et pourquoi dit-on qu’il est hiérarchique?

A

Hiérarchique: Selon la conception de Tulving, les différents systèmes mnésiques sont organisés par emboîtement, c’est-à-dire qu’il existe des systèmes plus complexes qui se situent en-haut de la pyramide. Épisodique = + complexe que sémantique, qui = + complexe que procédurale)
Plus précisément, ce modèle est un modèle monohiérarchique: les systèmes hiérarchiques supérieurs dépendent des systèmes hiérarchiques inférieurs.
-Aussi, ce modèle reflète l’évolution de l’espèce. Notamment car le système de mémoire épisodique est le plus évolué. D’une part, ce système existerait uniquement chez les espèces les plus développées. D’autre part, ce système va se développer plus tard au cours du développement de l’enfant (environ vers 3 ans).
Diapo 7

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8
Q

En 1995, Tulving va améliorer son modèle et rajouter des systèmes de mémoire. Quels sont les 2 nouveaux systèmes de mémoire qu’il va rajouter?

A

-Le système de représentations perceptives (amorçage perceptif): impliqué dans les représentations visuelles/auditives/olfactive… que nous avons sur le monde extérieur. Le fait d’avoir déjà vu un stimulus sensoriel, va faciliter sa reconnaissance ultérieur dans un autre contexte.
-La mémoire à court terme (ou mémoire de travail)
Diapo 8

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9
Q

Expliquer le modèle SPI de Tulving (1995).

A

Modèle SPI (serial-parallel-independant)
-Encodage : se ferait de façon sérielle. Passage successif par les différents systèmes de mémoire (ex: si on a un déficit au niveau de la mémoire sémantique, on aura aussi un déficit en épisodique. Mais si on a un déficit en épisodique, on n’aura pas nécessairement de déficit aux systèmes plus bas)
-Stockage : de façon parallèle. Une trace de l’information est stockée dans chaque système.
-Récupération : de façon indépendante. On peut récupérer la trace dans chaque système de manière indépendante. Le fait qu’un système soit altéré, n’aura aucun impact sur les systèmes supérieurs.
*Donc selon ce modèle, l’encodage de la mémoire épisodique dépend de la qualité de l’encodage de la mémoire sémantique, mais la récupération de la mémoire épisodique est indépendante de la qualité de la récup de la mémoire sémantique.
Ex: qqun a un accident. À partir de cet accident, il n’est pas capable d’encoder de l’info en mémoire épisodique. Donc selon ce modèle, il ne pourra pas récupérer l’info en ME survenu ultérieurement, toutefois, il sera capable de récupérer l’info en ME survenu avant l’accident, car ceux ci ont été adéquatement encodés.
Ce mm patient sera capable néanmoins d’encoder de nouvelles infos sémantique, car ce système se situe plus bas dans la pyramide.
Diapo 9-10 (voir aussi structures cérébrales associées).

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10
Q

Faire un retour/résumé sur le modèle SPI de Tulving.

A
  • Encoder une nouvelle information sémantique peut être fait indépendamment de la mémoire épisodique
  • Encoder une nouvelle information épisodique ne peut pas être fait indépendamment de la mémoire sémantique
  • Un patient amnésique avec lésions hippocampiques peut apprendre de nouvelles informations sémantiques
  • Une dissociation est possible en mémoire rétrograde au sein des différents types de mémoires en récupération (si on a des difficultés de récupération en MS, cela n’aura pas d’impact sur la récupération en ME, contrairement à l’encodage)
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11
Q

Qui a été le premier à dire que la mémoire sémantique et la mémoire épisodique faisaient partie du même système de mémoire (mémoire déclarative) et que celui-ci découlait principalement du lobe temporal médian et du diencéphale?

A

Squire, avec son modèle unitaire en 1987.
En revanche, plusieurs autres (Mishkin et al.,)auteurs pensent que la mémoire sémantique et la mémoire épisodique sont deux systèmes de mémoire cognitivement et neuroanatomiquement distincts (modèles dissociatifs).
Diapo 12

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12
Q

Pourquoi dit-on que la mémoire épisodique est associée à la recollection?

A

Car elle est associée à se rappeler clairement un événement particulier, survenu dans un contexte spatio-temporel précis.
La mémoire sémantique, elle, est davantage impliquée dans la familiarité (reconnaissance).

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13
Q

Pourquoi est-ce que ce sont les modèles dissociatifs qui ont reçu le plus de soutien?

A

Car il y a beaucoup d’études qui ont vrm montré que le système de mémoire épisodique et le système de mémoire sémantique dépendent de régions cérébrales relativement indépendantes.
Diapo 14

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14
Q

Quelles sont les régions cérébrales associées à la mémoire épisodique?

A

Hippocampe
Néocortex dorsaux
Voie dorsale

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15
Q

Quelles sont les régions cérébrales principalement impliquées dans la mémoire sémantique?

A

Régions sous-hippocampiques
Néocortex ventraux
Voie ventrale

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16
Q

Quel système, entre la MÉ et la MS, demande un plus haut niveau de spécificité?

A

La mémoire épisodique.
Ex: un examen universitaire. Si on a des questions à développement, on parle de rappel libre, on doit nous-même aller chercher les infos spécifiques en mémoire, ça, ça demande un haut niveau de spécificité. Par contre, si on donne des phrases à compléter, on parle de rappel indicé, donc il y a un plus important indice contextuel fourni. Et les QCM sont plus de l’ordre de la reconnaissance, car on donne un maximum de contexte et on doit choisir parmi les éléments déjà présents.

17
Q

Montrer des cas cliniques qui montrent une dissociation entre le MÉ et la MS (du côté de l’amnésie développementale).

A

Diapos 16-17-18-19-20-21-22

18
Q

Quelle est la différence entre l’amnésie développementale et la démence sémantique?

A
  • Amnésie développementale: Atteinte sévère de la mémoire épisodique avec préservation de la mémoire sémantique et de reconnaissance
  • Démence sémantique: l’inverse
19
Q

Quelles sont les caractéristiques de la démence sémantique?

A
  • maladie neurodégénérative du cortex, âge moyen ≈ 60 ans
  • perte progressive du savoir sur les lieux, objets, personnes
  • difficultés majeures à évoquer les savoirs sur le monde
  • bonne capacité à relater épisodes de leur vie (mémoire épisodique)
  • mémoire épisodique préservée pour les périodes récentes
  • gradient de Ribot inversé (donc atteinte plus marquée pour les souvenirs anciens que récents)
20
Q

Nommer une autre particularité de la démence sémantique.

A

Contrairement à la maladie d’Alzheimer, on ne voit pas d’atrophie généralisée dans le cerveau (atrophie dans une région, mais pas une autre).
Diapos 24-25

21
Q

Comment est la mémoire sémantique dans la démence sémantique?

A
  • détérioration des connaissances générales sur le monde extérieur
  • La perte des savoirs serait associé à l’atrophie prédominant dans le néocortex temporal antérieur
22
Q

Comment est la mémoire épisodique/autobiographique dans la démence sémantique?

A

• Très bonne orientation spatio-temporelle et peuvent relater les détails d’événements de manière précise
• Profil opposé à ce qu’on observe dans la MA et dans le syndrome amnésique
• Meilleurs souvenirs pour la période de vie récente que pour l’enfance et le début de la vie adulte
Diapo 27

23
Q

Est-ce que la démence sémantique est compatible avec le modèle SPI de Tulving?

A

Elle pose problème, car dans la démence sémantique, les patients sont incapables d’apprendre de nouveaux concepts, mais sont capables d’encoder de nouveaux souvenirs épisodiques.

24
Q

Quelles sont les explications théoriques pour le profil de mémoire autobiographique dans la démence sémantique?

A

Selon le modèle standard de la consolidation à long terme (Graham & Hodges, 1997), la perte des souvenirs anciens serait due à l’atteinte du néocortex temporal. Cette région serait un site de stockage des connaissances sémantiques et des souvenirs autobiographiques anciens
• Le néocortex temporal et les hippocampes jouent des rôles distincts mais complémentaires dans le stockage de la mémoire à long terme
• Les événements récents dépendent des hippocampes
• la réactivation du système hippocampique et du néocortex temporal forme une trace mnésique plus permanente et indépendante des hippocampes, dans le néocortex temporal (lobes temporaux antérieurs)
• Ainsi, les souvenirs autobiographiques anciens (sémantisés) et les connaissances sémantiques seraient stockées dans cette région
Diapo 30

25
Q

Expliquer la double dissociation des patients JMG et FRG.

A

-JMG: préservation de l’hippocampe, mais destructions des régions sous-hippocampiques. atteinte de la reconnaissance, préservation du rappel libre.
-Patiente FRG : préservation sous-hippocamique, mais atteinte de l’hippocampe. atteinte du rappel libre, mais préservation de la reconnaissance.
Diapo 31-32

26
Q

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique?

A

Désigne la mémoire des événements de notre vie personnelle : souvenirs d’une fête, d’un mariage, d’une naissance, d’un accident
 Pendant longtemps désignait la mémoire épisodique

27
Q

Baddeley, Conway et Aggleton ont fait une distinction entre la mémoire épisodique et la mémoire autobiographique sur la base de la durée de stockage. Expliquer.

A

-La mémoire épisodique stockerait quelques minutes ou quelques heures, des informations sensorielles et perceptives détaillées, jusqu’à une période de 24h. Après ce délai, ça deviendrait une mémoire autobiographique.

28
Q

Vrai ou faux? Contrairement à la mémoire épisodique, la mémoire autobiographique peut contenir des informations sémantiques personnelles.

A

Vrai

29
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique personnelle?

A

La mémoire sémantique personnelle fait partie de la mémoire autobiographique et non de la mémoire sémantique. Ce sont des informations de nature sémantique sur sa propre vie.
La mémoire autobiographique serait divisée en 2:
-1. Événements autobiographiques: “Je me suis fait renverser de mon vélo le jour de mes 20 ans lorsqu’un conducteur a surgi soudainement d’une ruelle”
-2. Mémoire sémantique personnelle: “Mon père est né le 18 août 1951” “Quand j’étais enfant, je vivais au 14 rue Oak”

30
Q

Quel outil sert à évaluer la mémoire autobiographique? Qui l’a inventé?

A

Inventaire autobiographique de Kopelman (IMA; 1989)
 Autobiographical Memory Interview (AMI)
 Sonde la mémoire autobiograpique sur 3 tranches de vie (vie récente, début de vie adulte et l’enfance)
 Événements autobiographiques : événements spécifiques (+ on donne de détails spatio-temporo, + on a de points)
 Mémoire sémantique personnelle : adresses, noms d’enseignants, d’amis
 Étude comparant des patients amnésiques à des sujets sains
Diapo 37

31
Q

Quelles sont les limites de l’AMI de Kopelman (et autres tests similaires)?

A

 Il est difficile de vérifier si les souvenirs sont véridiques ou exacts. Les informations doivent être validées par un proche, mais même cela est difficile. Par exemple un conjoint ne peut pas vérifier les détails des souvenirs de l’enfance (et pas tjrs en contact avec un proche).
 Pour les personnes plus âgées, il existe un lapse de temps important entre la période de vie récente et le début de la vie adulte. Pour une personne âgée de 80 ans, ce lapse peut être de plus de 50 ans par exemple. Il existe donc une période de vie importante qui n’est pas évaluée
 C’est une épreuve de rappel libre, exigeante sur le plan attentionnel et au niveau de la récupération. Or la mémoire autobiographique bénéficie beaucoup de l’indiçage et dans ce test, il n’y a pas d’indices.
 Les sujets peuvent se concentrer sur quelques souvenirs préservés, mais cela ne veut pas nécessairement dire que toute la mémoire autobiographique est préservée…

32
Q

Qu’est-ce que l’amnésie autobiographique rétrograde?

A

 L’amnésie rétrograde fait référence à une atteinte prononcée des souvenirs stockés en mémoire à long terme
 Dans la plupart des syndromes amnésiques, ce sont les événements les plus récents qui sont touchés (derniers mois ou années)
 Dans les amnésies psychogènes ou fonctionnelles, l’amnésie est principalement de nature autobiographique et peut couvrir une période de quelques mois à plusieurs années, voire toute une vie (peuvent avoir perdu tous leurs souvenirs de leur vie)
 L’amnésie autobiographique peut aussi être observée dans certaines rares conditions épileptiques atypiques ou dans des TC graves
 L’amnésie rétrograde peut concerner autant les événements autobiographiques que les connaissances sémantiques
 Cela sera développé dans le cours sur les amnésies autobiographiques

33
Q

Décrire la thérapie électroconvulsive (ou sismothérapie).

A

 Traitement de troubles psychiatriques comme la dépression profonde (ou les patients qui souffrent de dépression sévère et qui ne répondent pas à la médication, donc risque de suicide)
 Courant éléctrique par le moyen d’éléctrodes placés sur le scalp
 (Peut entraîner) Amnésie portant sur la période de l’éléctrochoc
 Amnésie rétrograde (6 derniers mois) sur une courte période (plusieurs mois) et amnésie antérograde (environ 2 mois)
 Les souvenirs reviennent avec le temps : soutient la notion que les souvenirs ne sont pas perdus, mais temporairement inaccessibles