Cours 10 - L'évaluation de la mémoire Flashcards

1
Q

Faire une présentation générale de l’évaluation clinique des troubles de la mémoire.

A

 L’évaluation clinique de la mémoire et des troubles de la mémoire permet de situer la performance d’un patient par rapport à celle de la population générale (comparée à la courbe normale des performances en considérant, en général, l’âge et le sexe du patient)
 Il existe énormément de tests de mémoire sensibles aux perturbations mnésiques, qu’elles soient sévères ou modérées (ces différents tests évaluent différents systèmes de mémoire et en plus, certains tests évaluent les capacités pour du matériel verbal, ou d’autres pour du matériel visuel. Les tests vont aussi varier en fct de la problématique. Les RL et RI permettent d’évaluer la récupération, pour s’assurer qu’il y ait un bon encodage, alors que le RD s’assure des capacités de stockage ou de consolidation)
 Les résultats aux tests de mémoire doivent être interprétés en fonction du quotient intellectuel au moment de l’examen et du QI pré-morbide (sur la base des connaissances qu’on a)
 Une différence supérieure à 15 points entre le QM (quotient mnésique) et QI laisse supposer des perturbations de la mémoire

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Q

Pour évaluer la mémoire, il est important de prendre en considération l’histoire de la personne, comment elle vit avec ses difficultés pour expliquer la cause des problèmes de mémoire. Quelles sont les 3 sources d’information essentielles?

A

 Patient (mais parfois le patient peut avoir des perceptions erronées de ses propres difficultés (minimise, ignore…))
 Accompagnant, famille, aidant
 Dossier médical (scans, condition pré-morbide…)
-L’histoire personnelle qui est rapportée par un patient avec un syndrome amnésique peut poser problème, dans la mesure où il ne se souvient pas nécessairement de ce qu’il a vécu depuis le début de son accident/maladie. Donc si le patient présente une amnésie antérograde importante, tout ce qu’il a vécu après son accident ne sera pas consolider adéquatement. Ou encore, l’histoire personnelle rapportée par une personne qui a une amnésie autobiographique peut être fragmentaire ou mm complètement absente, dans la mesure où le patient ne se souvient plus de son vécu sur une période donnée.

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3
Q

L’anamnèse correspond à l’histoire personnelle du patient. Quels éléments peut-elle contenir?

A
  1. Motif de la consultation ; présence ou absence d’anosognosie (perte d’insight) et d’anosodiaphorie (peuvent nous renseigner sur l’étiologie des troubles de la mémoire), demande de diagnostic différentiel, d’établir un portrait cognitif des forces et des faiblesses de la personne.
  2. Description des troubles selon le patient (troubles de mémoire ou difficultés attentionnelles?)
  3. Apparition récente ou ancienne des troubles; apparition brutale ou progressive des troubles (peut renseigner sur l’étiologie)
  4. Antécédents : recherches des causes possibles des difficultés (diabète, hypertension, TCC, dépression, anxiété (peut y avoir amplification des symptômes mais aussi une surestimation des difficultés))
  5. Modification-réduction-augmentation des activités; modification du comportement (apathie? replie sur soi? L’apathie fait partie des 1ers symptômes d’une MA)
  6. Orientation de l’évaluation, premières hypothèses
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4
Q

Quels sont les éléments importants à considérer dans le cas de l’anamnèse?

A
  1. Âge (important de comparer le patient au groupe de personnes du même âge/sexe)
  2. Éléments biographiques (servent à vérifier la mémoire autobiographique, sonder la nature des difficultés, d’avoir des exemples concrets, modif dans les activités quotidiennes… Important de les vérifier auprès des proches!)
  3. Niveau scolaire et formation (réserve cognitive: compensation, retarder)
  4. Profession(s) exercée(s) (un architecte pourrait développer plus de compétences en mémoire visuo-spatiale tandis qu’un prof de littérature, plus dans la mémoire verbale)
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5
Q

Concernant les questionnaires de la mémoire au quotidien, expliquer l’Échelle de plainte mnésique (EPM).

A

*Questionnaires souvent administrés au patient, mais qui sont aussi administrés à un proche afin de comparer la nature des réponses entre les 2. Permettent d’évaluer la perception subjective qu’un patient va avoir de sa propre mémoire. Par contre, ces tests doivent être interprétés avec une certaine prudence car il y a un certains nbrs d’études qui ont montré que la sévérité de la plainte de mémoire n’est pas reliée à la sévérité objective des difficultés en mémoire. Aussi, ces échelles de plainte de mémoire corrèlent avec des facteurs psychosociaux (isolement, solitude, symptômes dépressifs, deuil, etc.).
EPM:
1. Votre mémoire a-t-elle changé par rapport à ce qu’elle était quand vous étiez jeune ?
0 point = pas de changement
1 point = un peu
2 points = moyennement
3 points = beaucoup
Cette question fait référence à la perception par le sujet d’une modification du fonctionnement de sa mémoire abstraction faite de toute notion de gêne réelle ou de handicap dans la vie de tous les jours. Il s’agit donc d’explorer l’évolution naturelle de la mémoire telle qu’elle a été perçue par le sujet. L’âge de référence se situe autour de 20 ans.
Diapo 8
Diapo 9: juste important de comprendre quel type de questions sont adressées dans ce genre de questionnaire. Il a initialement été utilisé auprès de traumatisé crâniens et ensuite auprès des PA. On note chaque item en fct de la fréquence. Certains résultats ont montré avec ce questionnaire qu’il y a une faible corrélation entre le score du patient et celui de son proche (perceptions divergeantes) et plrs patients disent que leur mémoire est moins bonne avec le temps, mais ça semble très peu handicapant ds la vie de tous les jours. Et il y a une très faible corrélation avec une évaluation objective de la mémoire. Qqun qui va coter haut à cette échelle n’aura pas forcément des difficultés objectives telles que misent en évidence via des tests neuropsychologiques.

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6
Q

Expliquer le Questionnaire d’auto-évaluation de la mémoire (QAM)

A

Vise essentiellement à mesurer la plainte de mémoire chez la PA. Comporte 64 Q, en 10 domaines:
1. Conversations
2. Oublis concernant les films, les livres
3. Les distractions
4. Oublis concernant les personnes
5. Oublis concernant le mode d’utilisation de certains objets
6. Oublis concernant les événements de l’actualité et certaines
connaissances générales
7. Oublis concernant les lieux
8. Oublis concernant certaines actions à effectuer
9. Oublis concernant quelques faits relatifs à votre vie personnelle
10. Facteurs déclenchant

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7
Q

Quelles sont les 2 sections de la version abrégée du QAM (QAM-A)? Et pourquoi celles-ci?

A
  1. Conversations
  2. Oublis concernant les films, les livres
    -Dans une étude, ils se sont intéressés à la plainte subjective en mémoire (QAM) et à la perfo objective à une batterie de fctionnement cognitif. Il existe peu de relation entre ces 2 variables. Mais ces 2 sections, sont les plus discriminantes/significatives pour distinguer une plainte de PA normale, d’une plainte d’un TCL. Par ailleurs, chez les TCL, la perfo cognitive corrélait particulièrement avec la plainte mnésique pour ces 2 domaines. C’était les 2 seuls domaines où il y avait une corrélation significative entre la sévérité de la plainte et la sévérité des probs de mémoire. Mais, cette corrélation ne se retrouvait ni chez les PA normales, ni chez les MA, car quand on s’éloigne dans la MA, on devient bcp plus anosognosique.
    Diapo 12
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8
Q

La plainte de mémoire est importante, mais il existe aussi des questionnaires qui permettent de sonder le fonctionnement au quotidien. Expliquer le SMAF (Système de Mesure de l’Autonomie Fonctionnelle)

A

-Développé par une équipe de l’UdeS
-Permet d’évaluer un score de changement par rapport au fonctionnement antérieur et qui mesure l’autonomie sur différents facteurs.
 Fonctions mentales: mémoire, orientation, compréhension, jugement, comportement
 AVQ: Se nourrir, se laver, s’habiller, …
 Mobilité: Transfert, marcher à l’intérieur, …
 Communication: Voir, entendre, parler
 Tâches domestiques: Entretenir la maison, préparer ses repas, ….

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9
Q

Un autre test dans le même genre que le SMAF, et sûrement plus connu est le IADL (dépistage/entourage). Expliquer.

A

-Administré au patient et aussi au proche pour comparer les réponses entre les 2
-Permet de calculer un score global sur l’ensemble de ces différentes activités instrumentales quotidiennes.
 Capacité à utiliser le téléphone:
0 Je me sers du téléphone de ma propre initiative, cherche et compose les numéros, etc.
1 Je compose un petit nombre de numéros bien connus
2 Je réponds au téléphone mais n’appelle pas
3 Je suis incapable d’utiliser le téléphone
 Moyen de transport
 Responsabilité pour la prise de médicaments
 Capacité à gérer son budget
Diapo 15-17

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10
Q

Il existe des questionnaires qui nous renseignent sur la présence et la quantité de symptômes dépressifs ainsi que leur nature. Expliquer l’Échelle de dépression de Hamilton.

A

-Ne permettent pas de faire un diagnostic de dépression, slmt d’évaluer la symptomatologie
-Ce questionnaire est complété par l’évaluateur
-Ce type de questionnaire n’est souvent pas bien adapté pour des PA pcqu’elles vont présenter souvent des plaintes somatiques. Donc elles ne présentent pas la mm nature de symptômes que des jeunes adultes.
 1. Humeur dépressive (tristesse, sentiment d’être sans espoir, impuissant, auto-dépréciation)
0 Absent
1 Ces états affectifs ne sont signalés que si l’on interroge le sujet
2 Ces états affectifs sont signalés verbalement spontanément
3 Le sujet communique ces états affectifs non verbalement par ex. par son expression faciale, son attitude, sa voix et sa tendance à pleurer
4 Le sujet ne communique PRATIQUEMENT QUE ces états affectifs
dans ses communications spontanées verbales et non-verbales
 2. Sentiments de culpabilité
 3. Idées de suicide
 4. Insomnie en début de la nuit
Diapo 19

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11
Q

Toujours concernant les questionnaires de dépression, expliquer l’Échelle de dépression gériatrique (GDS).

A

-Dans sa forme complète contient 30 questions et dans sa forme courte comporte 15 Q.
-Bcp plus adapté pour les PA
-Version pour le patient et une pour le proche
-Avantages: simple à faire passer et le patient n’a qu’à répondre par Oui ou Non.
-Désavantage: mais aussi les réponses Oui/Non n’ont pas de nuances.
-Il existe des scores “cut off” qui permettent de soupçonner la présence de symptômes dépressifs
Diapo 20

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12
Q

Expliquer l’inventaire de dépression de Beck (BDI-III).

A
 1. Tristesse
0 Je ne me sens pas triste
1 Je me sens très souvent triste
2 Je suis tout le temps triste
3 Je suis si triste ou si malheureux que ce n’est pas supportable
 2. Pessimisme
 3. Échecs dans le passé
 4. Perte de plaisir
 5. Sentiments de culpabilité
 6. Sentiments d’être puni
 7. Sentiments négatifs envers soi-même
 8. Attitude critique envers soi
-Ce type de questionnaire est moins adapté pour les PA. Par exemple, certaines sections reflètent des chgts dans le vieillissement normal et qui ne sont pas nécessairement reliés à la dépression. C'est le cas, notamment, dans les modifications des habitudes de sommeil. Et la nature des symptômes chez les PA, ne se manifeste pas de la mm façon que chez le sujet jeune.
Diapo 22
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13
Q

Maintenant, concernant les questionnaires d’anxiété, expliquer l’Inventaire d’anxiété de Beck (BAI-III).

A

Évalue la présence de symptômes anxieux, autant physiques, que cognitifs, qu’émotionnels.
Diapo 23

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14
Q

Il existe plusieurs domaines de mémoire, chacun d’eux a des tests qui permettent d’en évaluer leur intégrité. Expliquer les principales difficultés que vivent les gens qui ont une amnésie antérograde vs une amnésie rétrograde.

A

Amnésie antérograde: De manière générale, les gens qui ont une amnésie antérograde vivront davantage de difficultés au quotidien (posent souvent les mm Q, se répéter dans les convos, perdent des objets usuels, perdent dans les trajets, fréquemment désorienter dans le temps, le RL est déficitaire et la reconnaissance et le RI demeurent très inférieur à la norme car les problèmes se manifestent à tous les niveaux
-Ces tests vont permettre de mettre en évidence des différences entre les modalités d’évaluation (différences entre la familiarité, la reconnaissance, Rl, RL, etc.) Vont donner différents profils de trouble de mémoire.
Amnésie rétrograde: porte sur la période avant le début de la maladie ou l’accident. L’amnésie est souvent délimitée sur une période de temps donnée et touche surtout la mémoire autobiographique.

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15
Q

Quelle tâche utilise-t-on le plus souvent pour évaluer la mémoire de travail?

A

La tâche d’empan (à l’endroit et à l’envers)

-En ordre croissant de difficulté jusqu’à ce que la personne ne puisse plus rappeler correctement 2 séquences de suite.

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16
Q

Nommer d’autres tests pour évaluer la mémoire de travail.

A
  • Brown-Peterson (tâche très écologique, car dans la vie de tous les jours, on a souvent pas le temps de consolider de l’info et on sera soumis à d’autres formes d’interférence car on sera distrait par tout plein de stimuli. Désavantage? Évalue aussi l’attention divisée, donc les difficultés d’un patient pourraient être dues à ses probs d’attention divisée. Et l’exécution de ce test est touché dans une multitude de conditions causant des difficultés dans ce test (MA, Parkinson, TDA, manque de sommeil))
  • Sous-tests des codes (WAIS): évalue notamment la mémoire de travail visuelle, mais aussi la vitesse de traitement de l’info. Ce qui compte c’est la vitesse d’exécution mais aussi la qualité de l’exécution (bonnes réponses slmt). Important de départager la composante de mémoire de travail visuelle de la composante vitesse de traitement psychomotrice, en combinant à d’autres épreuves. Porter attention au type de stratégies qu’utilise le patient.
  • Blocs de Corsi (WMS-III): l’équivalent en MdeT visuo-spatiales de la tâche d’empan verbal. On le fait à l’endroit et à l’envers aussi. Pratique pour évaluer la différence en MCT et MdeT sur le plan verbal et visuospatial.
17
Q

Concernant les tests qui évaluent la mémoire épisodique visuelle, quelles sont les caractéristiques du test de la Figure de Rey?

A
  • Lorsqu’on parle de mémoire épisodique ici, on parle de mémoire épisodique antérograde (de nature visuelle et verbale).
  • Figure de Rey (copie; RI à 3 min; RD à 30 min): fournit bcp d’infos sur une variétés de fcts cognitives.
  • Permet d’évaluer des fcts exécutives (organisation, planification), capacités visuo-constructives, la mémoire (RImmédiat-RD) et de les comparer entre elles.
  • Désavantage? les normes sont assez sévères pour les jeunes mais pas pour les PA, surtout très âgées. Donc il existe une très grande variabilité dans les perfo à ce test chez les PA et sera donc très difficile d’échouer ce test, car les normes sont très souples.
  • Il s’agit d’un test de mémoire incidente car dans un 1er temps, on demande de recopier la figure le plus exactement possible sans lui dire qu’on va lui redemander plus tard de la recopier.
  • Au début, avec la copie, on va vrm évaluer les capacités visuoconstructives et visuospatiales. À 3 min et à 30 min, on lui demande de la recopier sur la base de sa mémoire, on ne lui représente pas la figure. Le RI et le RD évaluent les capacités en mémoire épisodique visuelle. Cependant, pour que le rappel puisse être évalué, il faut que les capacités visuoconstructives à la base, soient préservées, car la copie ne sera pas initialement réussie.
  • Sur 36 pts pour chaque essai. (il existe aussi différents types d’erreurs qu’on peut attribuer au patient)
18
Q

Toujours concernant l’évaluation de la mémoire épisodique visuelle, expliquer le test du DSM 48 qui évalue entre autres, la mémoire de reconnaissance visuelle.

A

-Très utilisé dans le contexte du diagnostic précoce de la MA ou celle qui ont déjà le diagnostic.
-C’est un test de mémoire incidente, comme pour la Figure de Rey
-Il y a des images concrètes ou abstraites
-On demande au patient de dire si l’item a plus ou moins de 3 couleurs.
-Ensuite, on demande à différents moments de reconnaître différents objets dans une tâche de reconnaissance de choix forcés (ce n’est pas une tâche de RL)
-Dans la MA, la mémoire de reconnaissance visuelle est touchée très précocement. Elle est sous-tendue par le cortex périrhinal, une des 1ères structures touchées dans la MA (vs dans la pop général, on est capable de reconnaître une quantité phénoménale d’objets).
-Le hasard (50%) ici, est la pire perfo qu’on peut avoir.
Diapo 41

19
Q

Toujours concernant l’évaluation de la mémoire épisodique visuelle, nommer et expliquer un test qui évalue la mémoire de reconnaissance visuelle des visages.

A

Warrington Recognition Memory Test (WMRT)

  • Test de mémoire intentionnelle
  • Doit mémoriser des visages de personnes non familiers et la personne doit dire si le visage est plaisant ou non plaisant, juste pour s’assurer qu’il y ait un encodage suffisant pour chaque visage.
  • 50 visages sont ainsi mémoriser et ensuite, il y a une reconnaissance immédiate selon un choix forcé entre 2 visages
  • Avantages? Ils sont moins vulnérables aux effets de l’anxiété et de la dépression, qui peuvent avoir des impacts sur le RL. Permet aussi l’administration à des patients qui ont des problèmes langagiers. Permet de comparer du matériel visuel avec du verbal en mémoire de reconnaissance.
  • Il existe aussi une version de ce test pour la composante verbale. On présente 50 noms (britanniques) de personnes inconnus.
  • C’est un test sensible à la détection précoce de la MA et de la démence à corps de Lewy, chez les personnes de moins de 80 ans.
  • Permet de détecter les simulateurs
  • Désavantage? Évalue spécifiquement les visages. Certaines personnes peuvent être bonnes avec des visages et mauvaises avec d’autres stimuli, et inversement.
20
Q

Nommer et expliquer un autre test semblable au WMRT, pour la mémoire épisodique des visages.

A

Dans l’échelle de mémoire de Weshler qui a un sous-test de reconnaissance des visages (MEM-III)
 24 visages nouveaux présentés un par un
-Donc pas à choix forcés
 48 visages en reconnaissances (rappel immédiat et différé) dont 24 correspondent aux visages présentés auparavant et 24 à des visages jamais vus

21
Q

Concernant l’évaluation de la mémoire épisodique verbale, expliquer le test de Grober et Buschke (test du RL/RI 16).

A

Diapo 55 à 57
-Une fois que les 16 mots ont été enregistrés correctement, on passe à la phase de rappel immédiat:
-Rappel libre 1: “pouvez-vous me rappeler le plus de mots possibles appris dans la liste?”
-Rappel indicé 1: Pour les mots qui n’ont pas été rappelés à la phase précédente. “Quel est le poisson?”. Et pour les mots qui n’ont pas été rappelés en RI 1, on donne les mots qui manquaient.
-Ces 2 étapes donnent un score sur 16, autant en RL qu’en RI.
-On procède ensuite à une courte tâche d’interférence (2 min)
-(On refait ces étapes 2 autres fois)
-On devrait normalement voir une amélioration de la perfo à travers les différents essais.
-Phase de reconnaissance, on présente 1 par 1, les 16 mots de la liste initiale, mélangés à 16 mots inconnus sémantiquement reliés et 16 mots inconnus non sémantiquement reliés. Score sur 48. Doit dire si oui ou non chaque faisait partie de la liste initiale
-Délai de 20 min
-RL différé
-RI différé
Résultats:
 Troubles précoces au test du Grober et Buschke dans la MA (vu qu’ils ont des probs a/n de l’encodage)
-Très sensible à la MA et permet de distinguer certaines formes de démences (ex: démence vasculaire ont plus de difficulté en RL et bénéficient de bcp de l’indiçage)
 Diminution de l’apport de l’indiçage avec l’évolution de la maladie

22
Q

Un autre test qui évalue la mémoire épisodique verbale: Le California Verbal Learning Test (CVLT). Expliquer.

A

-Fait partie du top 3 des tests les + utilisés par les neuropsy (surtout en Amérique du Nord)
-Apprendre 2 listes de mots (16 mots)
-Il existe un regroupement sémantique entre les 2 listes
-Le patient lis la 1ère liste, doit ensuite rappeler le plus de mots possible. Elle est relue une 2e fois, et le patient doit encore redire le plus de mots possibles. (répéter 5x en tout)
-On lit la liste du mardi par la suite, qui agit comme tâche interférente. Et doit en rappeler le plus possible.
-Ensuite, la personne doit rappeler le plus de mots possibles du lundi, sans qu’il n’y ait de relecture. Ensuite, il y a un rappel indicé.
-Ce test permet de mesurer l’interférence, autant rétroactive que proactive. (lorsqu’on demande de rappeler la liste du mardi, si la personne rappelle des mots du lundi = interférence proactive. Si lors du RL immédiat du lundi, la personne dit des mots du mardi = interférence rétroactive). Permet aussi la comparaison entre le rappel immédiat et différé, autant en RL qu’en RI.
Diapo 59

23
Q

Toujours dans l’évaluation de la mémoire épisodique verbale, expliquer le test de Rey Auditory Verbal Learning Test (RAVLT).

A
  • Mm principe que le CVLT, mais la grosse différence entre les 2 est qu’il n’existe aucun lien sémantique entre les mots appris dans le RAVLT (+ difficile).
  • 5 lectures de la liste A, un RL après chaque lecture
  • Ensuite, lecture de la liste B et RL
  • RL de la liste A, sans relecture.
  • Phase de reconnaissance pour évaluer les différentes modalités d’apprentissage
  • Pas de RI ni d’encodage au début.
  • Avantage: évalue l’interférence proactive et rétroactive et permet de contraster en Rimm et RDiff
24
Q

La mémoire épisodique verbale peut aussi être mesurée par la mémorisation d’histoire. Expliquer les caractéristiques du tests du Rappel d’histoire (WMS-III).

A
  • En général plus facile à apprendre que des listes de mots, car il y a un contenu sémantique, thématique générale, un fil conducteur sémantique dans une histoire.
  • 1ère lecture de l’histoire avec un Rimm.
  • 2 lectures de la 2e histoire avec un Rimm après chacune d’elles.
  • RD de chacune des 2 histoires après une 20aine de min.
  • En plus de plusieurs thématiques, les histoires comportent des détails précis (15 degrés, 8 cm de pluie, etc.)
25
Q

Concernant l’évaluation de la mémoire prospective

A

-La mémoire prospective concerne toutes les actions qu’on doit se souvenir au quotidien.
-Contrairement à la récupération de la mémoire rétrospective, la récupération de la mémoire prospective doit être initiée au moment opportun alors que nous sommes occupés à une autre tâche (lorsqu’on passe devant la boulangerie, cela devrait nous faire penser à acheter notre baguette)
 Très peu d’épreuves validées
 Épreuve maison : objet personnel (évaluation informelle. Ex: on demande la carte d’assurance maladie au patient et on lui dit qu’il se rappeler de nous la redemander à la fin de l’éval. Dans une étude, on a trouvé que moins de la moitié des gens la redemandaient)
 Épreuve de l’enveloppe:
1. Présentation et dénomination d’une enveloppe
-Consigne: «Plus tard, je vais vous demander d’écrire un nom et une adresse sur cette enveloppe. Sans que je ne vous le rappelle, j’aimerais qu’après avoir écrit le nom et l’adresse, vous tourniez l’enveloppe, la cachetiez et inscriviez vos initiales sur le rabat.»
2. L’enveloppe est présentée 10 min. plus tard. (chez les MA slmt 1/4 des gens la faisait, tandis que chez les personnes âgées normales, 100% la faisait. Mais ce n’est quand mm pas une tâche très discriminante, ni très sensible)

26
Q

Que peut-on utiliser pour évaluer la mémoire sémantique?

A

Dénomination et identification.

  • Protocole d’évaluation des connaissances sur les personnes célèbres: on présente en premier des visages de personnes célèbres, on demande de nommer chacun des visages et ensuite on pose des questions spécifiques, biographiques, sur la personne. Réponse pas oui ou non. Sinon on peut aussi montrer le nom d’une personne célèbre et ensuite poser les questions spécifiques biographiques. (permet d’évaluer l’intégrité de la mémoire sémantique à savoir si c’est un déficit multimodal)
  • Protocole d’évaluation des connaissances sur les objets et les animaux: (mm type de protocole)
27
Q

Pour évaluer la mémoire sémantique, on peut aussi utiliser la dénomination d’image. Expliquer la Batterie de Snodgrass & Vanderwart 260.

A
  • 260 images appartenant à différentes catégories où on demande tout simplement de nommer ces images.
  • On peut obtenir certains patrons de perfo
28
Q

Pour évaluer la mémoire sémantique, on peut aussi utiliser la dénomination d’image. Expliquer le Boston Naming Test.

A
  • On présente des images et on demande à la personne de les nommer. Si elle n’est pas capable, on peut donner des indices phonologiques, sémantiques, pour voir si ça facilite la dénomination.
  • 60 images, version abrégées de 30 ou 15 items
29
Q

Les épreuves d’évocation lexicale sont très souvent utilisées pour évaluer la mémoire sémantique. Expliquer en quoi ça consiste.

A

 Vous allez devoir me dire le plus de mots français possible, soit des noms, soit des verbes, soit des adjectifs, commençant par la lettre (catégorie) que je vais vous donner et ceci en deux (une) minute (s).
 Ne dites pas de mots de la même famille, de noms propres et ne vous répétez pas…
 Par exemple, avec la lettre L, vous pouvez me dire : lune, laver, laborieuse. Avez-vous bien compris ?
Ex: Diapo 72
-On peut faire une comparaison quantitative avec la population du meme sexe et mm age que la personne, mais on peut aussi comparer de façon qualitative. On regarde les clusters (regroupements sémantiques). Ex: chat et chien sont dans le cluster des animaux domestiques, mais une PA sans trouble cognitif donnerait probablement 5-6 animaux domestiques. Donc on peut calculer le nbr d’éléments au sein d’un mm cluster.
-Habituellement, on nomme plus de mots dans la tâche sémantique que dans la tâche phonologique en 2 min. Par contre, chez des patients qui ont des troubles sémantiques, ils vont produire moins de mots dans la tâche sémantique que phonologique.

30
Q

Expliquer le Pyramids and Palm Trees Test (PPTT) (évaluation de la mémoire sémantique: appariement visuel).

A

Diapo 73: laquelle de ces images s’apparente le mieux avec l’image du haut? (les appariements se font sur la base sémantique) (peut se faire de façon verbale aussi avec des mots)
-Pas très sensible comme test, bcp d’effet plafond. Les perfo sont souvent très élevées, mm chez ceux qui ont des troubles sémantiques.

31
Q

Vrai ou faux? La mémoire sémantique, dans le cadre de l’évaluation neuropsychologique générale, n’est pas très souvent évaluée, voire sous-évaluée, même si elle fait partie intégrante des difficultés en mémoire dans une multitudes de pathologies.

A

Vrai