Cours 11 - Intervention des troubles de la mémoire Flashcards

1
Q

Comment était la prise en charge des troubles de la mémoire jusqu’au début des années 80?

A

 Jusqu’au début des années 80, la rééducation des troubles de la mémoire consistait à faire faire au patients des exercices mnésiques répétitifs et des exercices indifférenciés dans le but d’améliorer le trouble mnésique en question (« drilling »)
 Plusieurs études ont démontré que ce type d’intervention était inutile
 Par exemple, des jeux et exercice de la mémoire n’ont aucun effet sur l’amélioration des fonctions mnésiques de patients traumatisés crâniens

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2
Q

Vrai ou faux? Dans les 25 dernières années, l’intervention de la mémoire est devenue mieux structurée et plus articulée

A

Vrai

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3
Q

3 approches principales sont utilisées lors de la prise en charge des troubles de la mémoire, lesquelles?

A
  1. Stratégies de facilitation : apprendre au patient à utiliser ses capacités de mémoire plus efficacement afin d’améliorer l’encodage ou la récupération (améliorer les stratégies de récupération par exemple)
  2. Exploitation des capacités mnésiques préservées : apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine en utilisant des techniques d’apprentissage spécifiques (ici on parle surtout de la mémoire procédurale, on veut contourner les déficits en mémoire épisodique/sémantique en visant l’exploitation de la mémoire procédurale préservée)
  3. Aménager l’environnement : aides externes (apprentissage de l’agenda, solliciter des nouvelles technologies, etc.)
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4
Q

Les stratégies de facilitation concernent la stimulation. Qu’est-ce que cela signifie et quels sont les objectifs de cette approche?

A

Stimulation : Intensifier (quelque chose), rendre plus productif ou plus présent. Accélérer ou accroître. (améliorer un domaine mnésique qui fonctionne plus ou moins bien)
Objectifs :
• Les programmes de stimulation de la mémoire épisodique visent essentiellement à améliorer les stratégies pour favoriser un encodage profond et distinctif et l’utilisation d’indices de récupération efficaces pour le rappel (car on ne peut pas agir sur le stockage)

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5
Q

Quelles sont les diverses méthodes qu’on peut utiliser si on choisit l’approche des stratégies de facilitation?

A
  • organisation du matériel à apprendre
  • utilisation de l’imagerie mentale
  • liens sémantiques
  • répétition
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6
Q

Selon Touzet, il existerait 6 critères importants pour la stimulation cognitive. Lesquels?

A

• ajustement continu de la difficulté des exercices au profil cognitif (il faut s’ajuster au profil de fonctionnement de la personne, ex: on ne commence pas par des exercices trop faciles pour la personne, on détermine d’abord le niveau de ses capacités)
• acquisition de méta-connaissances (psycho-éducation) (informer le patient sur la nature des processus qui sont entraînés, quels sont les systèmes de mémoire, comment on va les travailler, etc.)
• matériel écologique (sera + efficace, on veut qu’elles les appliquent dans la vie quotidienne)
• entraînement fréquent / durée sur plusieurs semaines (plrs fois par semaine)
• entraîner tous les processus cognitifs (une approche plus globale aura tendance à donner de meilleurs résultats)
• entraîner les processus de bas niveau (attention/mémoire) avant ceux de plus haut niveau (fonctions exécutives/prise de décision)
*C’est surtout les participants, cognitivement normaux, qui vont bénéficier le plus de ces programmes de stimulation, car elles ont une très bonnes méta-cognition, capacités cognitives supérieures.

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7
Q

Quels sont les facteurs qui influencent l’efficacité de ces stratégies de facilitation?

A

• efficacité similaire de différentes techniques (certaines techniques conviennent mieux à certaines personnes) (la personne peut choisir la stratégie qui lui convient le mieux)
• âge (+ on est âgé, + il sera difficile de mettre en place ces programmes)
• ressources cognitives (le meilleur elles seront, le meilleur sera notre métacognition)
• métacognition (penser sur ses propres pensées) (sont souvent diminuées chez les patients avec des conditions neurologiques avec probs de mémoire. Le meilleur est notre métacognition, le meilleur on pourra bénéficier de ces programmes)
• adhérence
• motivation (à vouloir réaliser le programme d’intervention et à vouloir le poursuivre, élément clé)
• groupe vs. individuel (des études montrent que les programmes de groupes sont + efficaces qu’individuels. Pourquoi? il y a probablement un effet de boost par la participation collective, plus stimulant)
• rétroaction (si on donne du feedback à la personne, ça va l’aider à s’améliorer)
*L’amélioration à long terme, va impliquer l’usage spontané et récurrent de stratégies efficaces pour différentes situations quotidiennes. Le but des programmes est d’arriver à rendre flexible et automatique le recours des stratégies et de l’apprentissage du programme. Et d’autre part, il faut bien identifier les situations de la vie quotidienne où les stratégies pourraient être efficaces et aussi de se souvenir d’appliquer ces stratégies et de les maintenir en mémoire pendant que la stratégie est appliquée.

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8
Q

Concernant les stratégies de facilitation, quelles sont les caractéristiques des techniques de facilitation à base d’imagerie mentale?

A

 Ces méthodes favorisent un bon encodage du matériel et mettent en place des indices de récupération propices
 Ces méthodes reposent surtout sur la création d’images mentales vivantes et interactives (ex: si le prob chez le patient est d’apprendre de nouvelles infos, le but sera d’améliorer la qualité de l’encodage pour rendre la trace mnésique plus élaborée et plus distincte. Mais si le prob concerne plus la récupération en mémoire comme essayer de se souvenir du nom d’une personne qu’on rencontre, l’objectif sera de reconstruire une situation avec des indices permettant de récupérer l’info)
 Ces méthodes sont efficaces chez les personnes saines (ex. seniors voulant améliorer leur mémoire) et chez les patients cérébrolésés ayant une atteinte légère (TCL), mais pas dans le cas d’un syndrome amnésique
 Ces méthodes sont plus efficaces lorsque la mémoire visuelle est davantage préservée que la mémoire verbale

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9
Q

Donner un exemple de techniques de facilitation à base d’imagerie mentale.

A

Une des plaintes les plus fréquentes est la capacité à se souvenir des noms de personnes familières. Donc, une méthode proposée est: La méthode visage-nom : pour améliorer la capacité d’associer un nom et un visage. On va administrer ce programme slmt chez les gens chez qui c’est problématique.
Encodage :
 repérer une caractéristique distinctive du visage (e.g., moustache)
 trouver un substitut concret et imageable au nom qui doit être mémorisé (‘Falize’ = Valise)
 créer une image mentale interactive entre ces deux éléments (la poignée de la valise est la moustache) (création d’images incongrues/inhabituelles, pour aider à mémoriser)
Récupération :
 identifier la caractéristique distinctive
 utiliser la caractéristique pour retrouver l’image
 reconstruire le substitut du nom
 décoder le nom à partir du substitut

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10
Q

Donner un autre exemple de technique de facilitation à base d’imagerie mentale.

A

La méthode des lieux : améliorer la capacité d’associer une information à mémoriser à un lieu familier
 méthode très ancienne mais encore utilisée aujourd’hui, par exemple utilisée pour se rappeler des différentes parties d’un discours
Principes :
 placer chaque « item » d’une série à apprendre dans un lieu très familier
 refaire le parcours mentalement pour retrouver les items
 les associations incongrues fonctionnent mieux (pour attirer l’attention lors de la visite mentale ex: parapluie-frigo)
*Cette méthode est très souvent utilisée/choisi car elle est très efficace. En Australie, il y a une méthode semblable où des chansons qui contiennent des éléments clés qui permettent de se déplacer dans certains endroits.

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11
Q

Un autre type de stratégies concernent de faire des liens sémantiques, plus précisément, l’organisation des connaissances. Quelles sont les caractéristiques de cette méthode?

A
 regroupement par liens sémantiques
 facilite la récupération (mais peut être utilisé aussi pour l'encodage, car c'est sur que si on organise mieux les infos à apprendre, elles seront plus facilement récupérées)
 stratégies d’organisation :
- groupements sémantiques hiérarchiques
- génération d’histoires
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12
Q

Finalement, un dernier type de stratégies concernent la répétition, en quoi cela consiste?

A

 répéter l’information permet de développer un automatisme (la répéter (mentalement) juste après qu’elle soit entendue)
 permet de diminuer l’importance du contexte
*il y a un gars qui était capable d’apprendre une quantité phénoménale de noms, se faisait une image mentale pour chaque personne et où les infos continuaient sans cesse à se répéter intérieurement. La seule contrainte était la grosseur de la pièce pouvant contenir un certain nbr de personnes.

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13
Q

Concernant les stratégies de facilitation, expliquer le programme MEMO.

A

Programme MEMO (Méthode d’Entraînement pour une Mémoire Optimale)
*C’est une boîte à outils, et le patient choisit la stratégie qui lui convient le mieux, et on va travailler cette stratégie avec lui
• Mémoire épisodique avec :
- imagerie
- traitement sémantique
- organisation verbale
• Gestion du stress
• Pré-entraînement attention /imagerie /vitesse de traitement
• 6-8 séances de 90 à 120 min (1x/sem)
• Groupe (4-5 pers.)
• Participants (S. Belleville a validé scientifiquement le programme avec ces participants) :
- participants sains âgés (M=70 ans)
- participants TCL âgés (M=71 ans)
• MEMO + neuroimagerie
• Résultats:
• amélioration du rappel immédiat et différé en MÉ (suite à l’intervention, chez les 2 groupes)
• modifications des patrons d’activations cérébrales après entraînement chez les contrôles et patients TCL (plasticité cérébrale. Le profil cérébral des TCL ressemblait plus à celui des contrôles après l’intervention)

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14
Q

Maintenant, une autre méthode d’intervention concerne l’exploitation des capacités mnésiques préservées. Quelles en sont les caractéristiques?

A

 Remédiation : Agir en vue de faire diminuer ou disparaître les effets néfastes de…
 palier à une difficulté, à un trouble
-On ne vise pas à améliorer certains processus mnésiques, mais plutôt à compenser un processus mnésique déficitaire par l’utilisation d’autres processus intacts
 cette méthode est fondée sur l’existence de systèmes mnésiques préservés chez les individus souffrant de troubles de la mémoire beaucoup plus sévères (pas ceux qui ont une plainte ou TCL)
 par exemple, dans le syndrome amnésique, la mémoire procédurale, la mémoire implicite et la capacité à apprendre de nouvelles informations sémantiques est le plus souvent préservée
 on ne rééduque pas un système mnésique déficitaire (ex. la mémoire épisodique)
*Ces interventions sont longues, coûteuses en É, le proche devra souvent être impliqué aussi, et dans ces troubles, souvent évolue négativement, donc dans 1 an, pt que le patient va décéder à cause de sa maladie. Donc, il faut bien peser les pours et les contres
*On va davantage vouloir utiliser cette méthode chez les patients qui ont un syndrome amnésique suite à une encéphalite herpétique, à une anoxie cérébrale, à un TCC, car ils souvent jeunes et vivront toute leur vie avec ces difficultés.

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15
Q

Concernant l’exploitation des capacités mnésiques préservées, expliquer la technique de l’estompage des indices.

A

 technique d’apprentissage dans laquelle les indices fournis au patient concernant l’information à être récupérée plus tard sont progressivement estompés
 apprentissage de nouveau vocabulaire
 ex. patient amnésique qui apprend un vocabulaire associé à
l’informatique
-définition puis test d’apprentissage : ORDINATEUR → ORDINATEU_ → ORDINATE__ → … →ORD______→ O_______→_______
*Technique efficace, mais les patients restent très dépendant de la 1ère lettre

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16
Q

Concernant l’exploitation des capacités mnésiques préservées, expliquer la technique de récupération espacée.

A

 technique d’apprentissage dans laquelle la mémoire de l’information à apprendre est testée après des intervalles de plus en plus longs (répétition avec délai qui augmente)
 quand il y a échec, l’intervalle entre 2 tests est ramené au niveau précédent
-Peu prendre plrs semaines, voire plrs mois, jusqu’à ce que l’info soit complètement consolidée.
-Cette technique est ancienne, les travaux d’Ebbinghaus avaient montré l’effet bénéfique du délai entre l’apprentissage et le rappel et de la répétition de l’info dans l’apprentissage
Diapo 16

17
Q

Concernant l’exploitation des capacités mnésiques préservées, expliquer la technique de l’apprentissage sans erreur.

A

 technique d’apprentissage qui consiste à éviter la production d’erreurs en donnant la réponse au patient, plutôt que de faire deviner la personne (cette dernière technique induit la production d’erreurs) (car les patients amnésiques, lorsqu’ils font des erreurs, auront tendance à reproduire ces mêmes erreurs)
 demander au patient de ne pas répondre en cas de doute, et fournir la bonne réponse
-Cette technique est basée sur l’exploitation de la mémoire procédurale pcqu’on procède d’un niveau plus facile vers un niveau de complexité plus élevé. Elle peut efficacement être combinée à de la récupération espacée
 Effet supérieur de ce type de rééducation qu’un apprentissage avec essais et erreurs (aka un apprentissage normal)
 ex. rééducation de noms de politiciens chez un patient amnésique P.M. ayant eu une encéphalite herpétique (associations nom-visage présentées une par une, très bons résultats mais pas de généralisation)

18
Q

Donner un exemple de la technique de l’apprentissage sans erreur.

A

 Objectif : l’apprentissage d’une nouvelle tâche motrice dans la maladie d’Alzheimer peut-il être amélioré en se basant sur la mémoire procédurale (i.e. apprentissage sans erreur) ? (l’apprentissage essais-erreurs sollicite davantage la mémoire déclarative car verbalise bcp plus sa perfo. Aussi, le fait de faire des erreurs et de verbaliser sa perfo crée une sorte d’interférence et vient nuire à l’apprentissage moteur. L’apprentissage sans erreur se fait de façon plus automatique et sera bcp plus durable et résistant à la maladie. Pour les personnes qui ont une maladie évolutive, dégénérative, c’est plus intéressant d’utiliser une technique du genre sur la mémoire procédurale)
 24 jeunes adultes, 24 seniors en bonne santé, 24 patients MA
 Tâche d’apprentissage de putting au golf : condition d’apprentissage low-error (procédural) et condition high-error (effortful), 200 essais par condition
Diapo 18
Résultats (sur la distance de transfert (125 cm)):
 dans la condition low-error (qui favorise la mémoire procédurale), les patients MA ont un taux de succès équivalent aux participants contrôles âgés et jeunes adultes
 dans la condition high-error (déclarative), les patients MA = personnes âgées contrôles < jeunes adultes
-Une des critiques qu’on peut faire pour ce type d’étude? Il est difficile de vérifier jusqu’à quel point les participants ne sollicitent pas leur mémoire déclarative dans la condition low-error, mais les résultats parlent quand mm.

19
Q

Comment est l’efficacité de techniques d’exploitation des capacités mnésiques préservées?

A

 l’apprentissage sans erreur (ASE) est bénéfique si la lésion est acquise et l’atteinte mnésique (épisodique) est sévère
 l’efficacité de l’ASE, comme beaucoup d’interventions, est limité par des facteurs comme :
• la nature de l’atteinte neurologique
• la sévérité de l’atteinte mnésique
• la motivation
• l’âge
• le niveau d’éducation
• les fonctions exécutives ! (impliquées dans tellement de processus mnésiques, donc bénéfique si on est des bonnes fcts exécutives)
• contraignant et coûteux en temps (le rapport coût/bénéfice est discutable)
-Facteurs externes:
-Le design de l’intervention, si elle n’est pas bien montée méthodologiquement, ça peut nuire à sa qualité
-Le soutient social (aide d’un proche qui va permettre de vérifier que le patient applique/révise bien les stratégies)
-L’environnement personnel et professionnel du patient

20
Q

Un autre type d’intervention consiste en l’utilisation d’aide-mémoire externes. Quelles en sont les caractéristiques?

A

 aménager l’environnement physique (ex. mettre des objets à un endroit particulier, simplifier et ordonner l’environnement)
 écrire sur un calendrier, un agenda ou carnet mémoire : dates, sections (pensées, to do, rendez-vous, culture, etc.), marqueurs/suivi
 3 phases d’apprentissage d’un aide-mémoire : 1) acquisition : apprentissage des noms, buts et usages de chaque section; 2) une phase d’application ; 3) une phase d’adaptation aux situations réelles de la vie quotidienne
 difficultés : mauvaise estimation des difficultés* (bcp sous-estiment leurs difficultés et donc, ne vont pas s’en servir convenablement), refus d’utilisation (regard des autres = stigmatisant), motivation-, déficits exécutifs+
 Smartphones/Ordinateurs/SenseCam : apprentissage procéduralisé (mm si on n’est pas familier avec ces technos, on peut quand mm partir de 0), signaux externes pour rappel (avec l’avancée dans le temps, on pense que la grande majorité des PA seront à l’aise avec ces technologies, donc augmente les possibilités d’intervention auprès de ces populations)

21
Q

Quels sont les avantages et les désavantages concernant l’agenda papier et l’agenda électronique?

A
Agenda papier
\+
• adaptable aux difficultés et au besoin du patient
• peu onéreux
-
• volumineux
• stigmatisant
• absence d’alarme
• nécessite des capacités de lecture et d’écriture correctes
Agenda électronique
\+
• peu stigmatisant
• alarmes
• peu volumineux
-
• onéreux
• +/- complexe
• nécessite l’acquisition de nouvelles informations
• nécessite accès à la technologie
22
Q

Expliquer l’intervention que M. Joubert a développé pour compenser le manque du mot dans la l’APP.

A

Intervention de l’anomie par l’utilisation du Smartphone dans l’APP
Mise en situation:
• Le manque du mot, ou l’anomie, reflète l’incapacité à désigner le nom d’un objet, d’une personne, ou d’un lieu lors d’une conversation (peut refléter des probs d’accès lexico-phonologique (on connaît l’objet, mais on n’est pas capable de le nommer, on peut donner des indices pour aider) et peut refléter des erreurs sémantiques (on ne sait plus ce qu’est l’objet donc on ne peut plus le nommer), les 2 sont présents dans la DS).
• la plainte la plus fréquente dans le vieillissement
• très fréquente dans plusieurs affections neurologiques : épilepsie, TCC, encéphalite herpétique, maladie d’Alzheimer, DFT, etc.
Dans l’aphasie primaire progressive (APP) :
• anomie = symptôme cardinal
• capacités préservées d’apprentissage procédural
• capacité à apprendre les différentes fonctionnalités d’un Smartphone
Intervention cognitive dans l’APP visant :
• à aider à compenser ou améliorer les capacités de dénomination
• à apprendre des fonctionnalités du Smartphone (permettant d’améliorer la communication – appels, sms, répertoire, etc.)
• apprentissage d’une application intelligente (qui permet de reconnaître en temps réel, des objets de notre enviro) et utilisation de répertoires thématiques pour améliorer la dénomination (photos avec noms en-dessous)
 Méthodologie : devis ABA (cas uniques, le patient est son propre contrôle), patients APPvs et APPl
 intervention individuelle (≈ 14 séances)
Diapo 24

23
Q

Étude de cas: Intervention de l’anomie par l’utilisation du Smartphone dans l’APP.

A

Diapo 25 à 31
Dénomination: les résultats se sont maintenus dans le temps, mais pas d’amélioration significative pour les reliés et non-reliés
Connaissances sémantiques: Mm si ça n’a pas été entraîné, on voit une amélioration pour la connaissance sémantique des images pour les images cibles, mais on ne sait pas pourquoi. Pas vrm de chgts par rapport aux images reliées et non-reliées.
Conclusion intervention anomie:
 apprentissage de l’utilisation d’un Smartphone et amélioration notable des capacités de dénomination dans APPvs et APP logopénique (++)
 intégration de son utilisation dans la vie courante et amélioration des possibilités de communication (appels et SMS aux membres de la famille, amis, …)
 apprentissage rapide et durable (application, répertoires photos thématiques, recherches google, et fonctionnalités) (peuvent aussi utiliser leur mémoire épisodique pour consolider les apprentissages qu’ils font)
 amélioration significative des capacités de dénomination, mais pas de généralisation
 par la patiente : amélioration du sentiment de bien-être, de la capacité perçue à utiliser un Smartphone
 Limites : diminution de l’utilisation spontanée de l’application au long terme, utile seulement dans certains types de situations (car son manque du mot ne concerne pas slmt les objets dans la vie de tous les jours, des fois dans le cadre d’une convo…)

24
Q

Quelles sont les conclusions générales sur l’utilisation de technologies dans les interventions pour les troubles de mémoire?

A

 les interventions combinant l’utilisation d’un Smartphone avec des techniques d’apprentissage sans erreur (ASE) peuvent permettre à des patients APP de compenser leurs difficultés lexico-sémantiques et d’améliorer leurs capacités de dénomination et de communication
 retombées potentielles pour d’autres maladies où l’anomie est présente (TCL, MA, TCC, épilepsie, aphasie)
 la mise en place d’une intervention va dépendre de la nature des difficultés mnésiques/cognitives, de leur sévérité, de l’étiologie sous-jacente, de la motivation et des ressources disponibles (proche-aidant, accès aux technologies, etc.…)

25
Q

Examen final

A

QCM, mises en situation clinique (étude de cas) (présente un profil et on doit élaborer sur la nature des difficultés, le syndrome), Q sur les études de cas vues en classe, Q à court dév, etc.