Cours 3: L'évaluation selon l'approche béhaviorale-cognitive Flashcards

1
Q

Quelle sont les 4 caractéristiques des séances d’approche béhaviorale-cognitive?

A

1- La fréquence.
2- La durée.
3- Le style.
4- La structure.

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2
Q

Quelle est la fréquence habituelle des séances en thérapie d’approche béhaviorale-cognitive?

A

La norme c’est 1 fois/semaine.

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3
Q

Quelle est la durée habituelle des séances en thérapie d’approche béhaviorale-cognitive?

A

50 minutes

  1. On met un rendez-vous par heure, donc les 10 minutes restantes permettent d’écrire quelques mots-clés sur la rencontre afin de rédiger notre rapport en fin de journée.
  2. Les rencontres ne laissent pas indifférent, ainsi on prend un temps entre les rencontres afin de toujours être ouvert et prêt à écouter les souffrances d’une autre personne.
  3. Parfois, si on dépasse les 50 minutes, il est possible qu’il y ait trop d’émotions qui vont ressortir chez le client.
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4
Q

Quelle est le style habituel du psychologue lors des séances en thérapie d’approche béhaviorale-cognitive?

A
  • Le psychologue est très structuré (plan de match), guide bien la rencontre, ne laisse pas le client parler sans ligne directrice pendant 50 minutes.
  • Le psychologue est très actif tout en restant respectueux. Il y a une approche relationnelle de collaboration, position égalitaire.
  • Le psychologue peut se permettre d’être expressif, il est authentique et laisse paraître ses émotions (le psychologue doit rester conscient de ce que ses émotions peuvent engendrer chez le patient).
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5
Q

Quelle est la structure habituelle des séances en thérapie d’approche béhaviorale-cognitive?

A

1ère rencontre : Raison de la consultation, les objectifs de la personne. Évaluation très précise des difficultés de la personne.
2e rencontre : Concerne les histoires de vie de la personne (qu’est-ce qui a pu expliquer que les difficultés de la personne se manifestent)
3e rencontre : Présentation d’un bilan de la compréhension clinique de ce que le client nous a dit et d’un plan de match de l’intervention.
4e rencontre : On commence l’intervention

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6
Q

L’évaluation au début de la thérapie dure combien de séances? Cela nous permet de faire quoi aussi qui sera déterminant dans notre capacité d’aider la personne?

A

Les 3 premières rencontres. Ces 3 premières rencontres permettent aussi d’établir un lien de confiance/la relation avec la personne.

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7
Q

Dans la thérapie béhaviorale-cognitive, le but est-il de faire beaucoup de séances avec la personne et de la garder le plus longtemps possible?

A

Non, dans la TCC le but est aussi de donner l’autonomie à la personne le plus rapidement possible. On l’outille le plus possible pour que la personne puisse travailler elle-même.

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8
Q

Lors de l’évaluation, le psychologue va récolter l’information nécessaire afin de faire quoi?

A

Lors de l’évaluation (3 premières rencontres), on va chercher l’information nécessaire afin de…

  1. Savoir si on est en mesure de venir en aide à la personne.
  2. Établir notre compréhension clinique (faire l’analyse fonctionnelle) qui va permettre d’établir un plan d’intervention.
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9
Q

Qu’est-ce qui se passe si on voit lors de l’évaluation qu’on ne peut pas aider la personne?

A

On réfère la personne à un autre professionnel.

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10
Q

Durant l’évaluation, quels instruments de mesure peut-on utiliser?

A

Tests, questionnaires, auto-observation (carnet de notes qu’on donne à la personne), etc.
Les résultats sont communiqués avec transparence et il n’y a pas de pièges dans les questions.

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11
Q

La période d’évaluation prend-t-elle réellement fin après 3 séances?

A

Non, on évalue tout le temps, même quand on a commencé l’intervention et ce jusqu’a la fin de la thérapie pour voir l’évolution.

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12
Q

Quelle est l’utilité d’utiliser des instruments de mesure régulièrement durant la thérapie?

A

Ça permet de voir l’évolution de la personne en comparant le début à maintenant pour pouvoir adapter les méthodes d’intervention.

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13
Q

On cherche à connaitre quoi durant l’évaluation?

A

Tout ce qui va permettre de faire une intervention efficace, comme les éléments essentiels qui vont permettre de connaitre les difficultés de la personne (ex: intensité et fréquence des difficultés).

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14
Q

Pourquoi il ne faut pas qu’une évaluation s’éternise trop longtemps?

A

Elle doit être le plus rapide possible parce qu’une évaluation qui s’étire peut impatienter et décourager la personne.

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15
Q

Durant l’évaluation, pourquoi est-il important d’établir des objectifs avec la personne?

A

Il faut établir les objectifs avec la personne parce que c’est comme ça qu’on sait quand la thérapie est terminée, c’est quand on a atteint l’objectif fixé avec le client.

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16
Q

Lorsque le ou les objectifs sont atteint, comment se passe la fin de la thérapie?

A

La fin n’est pas abrupte, il faut préparer la fin soit en espaçant les rendez-vous ou en abordant la fin de la thérapie avec la personne en la préparant progressivement. Donc, c’est le psy et la personne qui décident ensemble que c’est terminé.
*Parfois les gens vont décider de travailler un nouvel objectif.

17
Q

**Vers la fin de l’évaluation, le psychologue va faire son analyse fonctionnelle et établir sa compréhension clinique des difficultés de la personne, comment cela se fait-il?

A

On va établir 5 éléments pour bâtir notre compréhension clinique:
1- Les antécédents: Ça a commencé comment? Qu’est-ce qui se passe?
2- Les cognitions: c’est quoi les pensées de la personne.
3- Les affects: Les émotions ressenties par la personne.
4- Les actions: Qui résultent des affects (émotions).
5- Les conséquences: Qui résultent des actions.
**Ensuite, on va établir une liste de 4 facteurs:
1. Les facteurs prédisposants
2. Les facteurs précipitants
3. Les facteurs déclencheurs
4. Les facteurs de maintien

18
Q

**Quels sont les 4 facteurs très importants que tous les psychologues déterminent au moment de faire leur analyse fonctionnelle et d’établir leur compréhension clinique?

A

1- Les facteurs prédisposants: Ce qui prédispose la personne à vivre les difficultés pour lesquelles elle consulte. C’est ce qui rend vulnérable. Ce sont les facteurs de risque. C’est toujours quelque chose qu’on retrouve dans l’enfance de la personne ou sinon ça peut aussi être son tempérament ou sa personnalité mais il faut que ce soit toujours depuis l’enfance.

2- Les facteurs précipitants: Le moment dans la vie de la personne où les difficultés sont devenues trop grandes, importantes, significatives, souffrantes. (Généralement chez l’adulte ça va se passer à l’age adulte, ça sort quand on est plus vieux.)

3- Les facteurs déclencheurs: Qu’est-ce qui a tendance à déclencher les difficultés, les symptômes dans le quotidien.

4- Les facteurs de maintien: Qu’est-ce qui fait que la difficulté se maintien?
Quelque chose de positif que la personne retire de ses difficultés (ex. Tes proches prennent soin de toi) ou
Les difficultés de la personne lui permettent d’éviter quelque chose de négatif (ex. je n’ai pas à aller travailler) comme par exemple quelque chose pire que sa difficulté ou sa difficulté elle-même.
*Dans tous les cas il faut que la personne en retire du positif soit directement ou par le fait que quelque chose de négatif lui est évité.

19
Q

Qu’est-ce que le modèle BASIC IDEA?

A

Il sert à guider les questions qu’on va poser.
B pour Behavior (comportement): durée, ce qui l’augmente/diminue, circonstances, bref évaluation précise des caractéristiques du comportement.

A pour Affects: Les émotions ressenties par la personne et qui accompagnent la problématique.

S pour sensations: sensations physiques particulière reliées au problème (mains moites, boule dans la gorge)

I pour Images: (pas toujours présentes) C’est quoi les images que la personne a par rapport à ses difficultés, comment elle voit ça (ex: je me sens comme sur le bord d’un gouffre).

C pour Cognitions: Toutes les pensées (discourt interne), les croyances, les erreurs de logique.

I pour Interpersonnelle (relations): solitaire, isolée? personne de groupe?

D pour Drogue: drogue illicites, médicaments, alcool…

E pour expectations (attentes): Les attentes que la personne a par rapport au processus thérapeutique, ça va durer combien de temps, donner quoi…

A pour Attitude: L’attitude du psychologue lui-même, l’attitude qu’il a par rapport a la personne qui le consulte. Pense-t-il que ses techniques vont aider efficacement la personne? Est-il confiant en son efficacité/utilité personnelle pour aider la personne? Est-il possible d’atteindre des résultats positifs? (la personne peut-elle se sortir de ses difficultés)

20
Q

Qu’est-ce que le modèle SECCA?

A

C’est un modèle qui sert à guider les questions qu’on va poser et qui se passe en 2 parties: L’analyse synchronique (analyse de ce qui se passe en ce moment) et L’analyse diachronique (analyse du passé de la personne).

21
Q

Qu’est-ce que le modèle SECCA (analyse synchronique)?

A

C’est la première partie du modèle SECCA qui sert à guider les questions pour analyser ce qui se passe en ce moment.
S pour Situation ou stimulus (le contexte)

E pour Émotion

C pour Croyances personnelles (ou cognitions)

C pour Comportements et conséquences: le comportement c’est la personne qui le fait et les conséquences sont sur l’environnement/entourage ou sur la personne elle-même.

A pour Anticipations: c’était quoi que tu craignait, tu t’attendais à quoi?

22
Q

Décrivez un exemple qui correspond au modèle SECCA (analyse synchronique).

A

Situation/stimulus: Professeur doit donner un cours un jeudi matin.
Émotion: Il est très anxieux.
Croyance personnelle: Le cours doit être parfait.
Comportement et conséquence: Relis ses notes (comportement), ne s’occupe pas de sa famille (conséquence).
Anticipation: Si je donne pas un cours vraiment parfait, les étudiants vont être déçus et ne reviendront pas la semaine prochaine.

23
Q

Qu’est-ce que le modèle SECCA (analyse diachronique)?

A

C’est la deuxième partie du modèle SECCA qui sert à guider les questions pour analyser le passé de la personne (dont les 4 facteurs importants).
1- Données structurales possibles: tous les facteurs prédisposants: génétique de la pers, ses modèles parentaux, tempérament quand était jeune, etc.
2- Les facteurs déclencheurs initiaux: Les facteurs déclencheurs, qu’est-ce qui déclenche la problématique de la personne ou qu’est-ce qui l’a déclenché.
3- Événement ayant précipité le trouble: C’est un événement qui n’arrive qu’une seule fois. Facteurs précipitants, quand les difficultés se sont vraiment aggravées.
4- Facteurs historiques de maintien: Facteurs de maintient. Qu’est-ce que la personne s’est fait enlever de négatif dans sa vie à cause de ses difficultés. Qu’est-ce que sa difficulté lui permet de retirer de positif?
5- Autres problèmes
6- Traitements précédents: ou stratégies personnelles utilisées.
7- Maladies physiques.

24
Q

Quels sont les éléments de la grille d’évaluation de Fontaine et Ylieff qu’un psychologue cherche à savoir? (6)

A

1- Antécédents historiques, biologiques, socioculturels ou traumatiques: Ce sont les facteurs prédisposants.
2- Antécédents immédiats: Ce sont les facteurs déclencheurs, fait référence à un contexte, une situation dans le quotidien qui fait en sorte que les difficultés vont se manifester plus fréquemment.
3- Stimuli discriminatifs internes et externes: Qu’est-ce qui se passe dans le contexte qui fait que la difficulté se présente.
Stimulus externe: le stimulus vient de l’extérieur.
Stimulus interne: le stimulus vient de l’intérieur, c’est physique.
4- Comportement problématique: au sens très large, ça peut être des comportements, pensées et émotions problématiques.
5- Conséquences sur l’environnement: conséquences du comportement problématique.
6- Conséquences sur le sujet: conséquences du comportement problématique.

25
Q

Quels sont les éléments de la grille d’évalutation de Kanfer et Saslow qu’un psychologue cherche à savoir? (7)

A

1- Examen du problème: fréquence, intensité, durée, pensée émotions, etc.
2- Clarification de la situation problématique: contexte dans lequel la personne vie ses difficultés, la situation/le stimulus.
3- Analyse motivationnelle: Facteurs de maintien, ce que la personne reçoit de positif ou bien ce qui lui est retiré de négatif étant donné ses difficultés. On va tenir compte aussi des inconvénients.
4- Analyse développementale: Facteurs prédisposants et l’histoire du problème, son développement.
5- Analyse de l’autocontrôle: qu’est-ce que la personne fait pour surmonter ses difficultés; traitement, alcool, médicaments…
6- Analyse des relations sociales
7- Analyse de l’environnement socioculturel et physique: ça ressemble à quoi? Environnement criminel, socioculturel bas? Où elle habite? Religion? Peut être positifs ou négatifs.

26
Q

Afin de faire l’évaluation, un psychologue peut-il se faire sa propre grille personnalisée?

A

Oui, on choisir de ne pas prendre de grille précise ou en combiner plusieurs, du moment qu’on arrive à savoir tout ce qui nous permet de comprendre les difficultés de la personne pour bien intervenir et élaborer un plan de match efficace.

27
Q

Afin de garder un registre des comportements problématiques de la personne, que peut-on lui demander de faire?

A

Durant l’évaluation et durant tout la thérapie on va faire un registre des comportements de la personne ainsi que de nos observation. On va demander à la personne de faire une auto-évaluation: de tenir un registre de ses comportements problématiques et de noter à quel moment ils arrivent, pourquoi, dans quel contexte, etc.
Si le comportement se manifeste de nombreuses fois par jour on va déterminer une plage horaire ou la personne va observer ses comportements (ex: note quand tu te ronges les ongles entre 19 et 20h).

28
Q

Quel est l’objectif de faire un tableau (graphique) à partir du registre des comportements de la personne?

A

Afin de voir la progression du patient, comment les difficultés de la personne évoluent.
Si les difficultés augmentent, on se demande ce qu’on a mal saisi et ce qui est réellement en cause.

29
Q

Souvent les gens ont plus qu’une difficulté sur lesquelles ils veulent travailler, comment fait-on pour déterminer par la quelle commencer?

A

Les priorités sont déterminées par un échange entre le client et le psychologue, on n’impose rien, on peut proposer et puis discuter, c’est un travail d’équipe.
On peut y aller selon…
1- L’urgence de la demande: s’il y a, par exemple, un délai de changer pour éviter une conséquence négative (ex: perte d’emploi).
2- La souffrance ou les répercussions: qu’est-ce qui le plus souffrir la personne ou qui lui nuit le plus.
3- La demande du client: sa préférence (ex: celle qu’il se sent prêt à travailler).
4- Le cœur du problème: après l’évaluation on se rend compte que tous les problèmes sont causés par un seul problème plus central (ex: la personne est irritable mais, on se rend compte qu’elle a une dépression et que c’est pour ça qu’elle est comme ça).

30
Q

Quelles sont les deux seules exceptions où ce n’est pas le client qui va décider quelle difficulté on va travailler en premier peu importe les raisons pour lesquelles il consulte?

A
  1. La personne veut se suicider.

2. La personne veut tuer quelqu’un.