Cours 3 Flashcards

1
Q

Quels sont les objectifs de l’API? Quels sont ses avantages et ses inconvénients?

A
  • Transcrire les langues (européennes) pour les enseigner
    o Information linguistique seulement!
    o Transcription large transmette seulement de l’information d’ordre linguistique
  • Efficace pour les langues qui ont les mêmes sons (symboles) que la nôtre
    o Ex. : [tamjɛn]
    o [pivo]
  • Comment prononcer :
    o Ex : [nɛjməχən] [ʘɨɧ] [bux]
  • API a quand même ses limites, c’est bien beau avoir une correspondance mot/symbole mais que fait-on quand on ne connait pas les symboles?
  • Nouveau besoin :
    o Un système de description des articulations pour expliquer et comprendre comment produire les sons (symboles) des autres langues (inconnus)
    o [ɧ] [χ] [ʘ] [ʔ] [ɸ] [ʉ] [q] [ç] [ʎ] [ɰ] [ɱ] …?!
  • Besoin d’une structure, description non subjective
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2
Q

Quelles sont les caractéristiques de base de la production de sons?

A

o Les sons de la parole sont le résultat d’un déplacement d’air dans des structures anatomiques (système respiratoire et digestif)
o Lorsqu’on parle, pour la grande majorité des sons, d’un déplacement d’air –> on remplit nos poumons et puis on l’expulse en bougent certaines structures anatomiques pour moduler les différents sons
o Quand on parle, on modifie toutes les structures au-dessus des poumons pour modifier les sons
–> PAS D’ORGANES SPÉCIFIQUES À LA PAROLE! La voix ne réside pas dans les cordes vocales, elles ne font pas tout, nous avons besoin de d’autres structures. Il n’y a donc pas d’organe spécifique à la parole ou même à la voix
o Les structures que l’air rencontre influencent son passage, donc le son produit

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3
Q

Qu’est-ce que les sous-systèmes respiratoires?

A
  • Glotte = cordes vocales
  • Donc si on part des poumons et qu’on remonte, les structures sont :
    o Poumons –> Bronches –> Trachée –> Larynx –> Pharynx –> Bouche et fosses nasales
  • Structures subglottales :
    o Poumons
    o Bronches
    o Trachée
    –> Contrôle limité par l’instinct de survie (on en a besoin pour survivre, il y a donc une limite à ce qu’on faire avec cela)
  • Structure glottale :
    o Larynx
  • Structures supraglottales :
    o Pharynx
    o Bouche (inclut les lèvres, la langue et le voile du palais)
    o Fosses nasales
  • Les premiers phonéticiens ont élaboré un système de description articulatoire à partir de ces sous-systèmes
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4
Q

Qu’est-ce que le premier critère de la description de la structure des sons? Le pré-critère?

A

o La distinction entre les voyelles, les semi-consonnes et les consonnes
o Très simple, on ne doit juste pas l’oublier

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5
Q

Qu’est-ce que le critère subglottal de la description de la structure des sons?

A
  • La source/direction des sons
    o Subglottal = en bas du larynx/cordes vocales
    o Poumon
    –> Égressif ↑ : Forte majorité des sons dans le monde ont une source pulmonaire (on inspire puis expire). Donc cela signifie également que la direction est égressif
    –> Régressif ↓ (N/A) : Il n’y a aucune langue répertoriée où on a une source d’air pulmonaire avec une direction régressif car en gros, si la source provient des poumons et elle doit rentrer (soit la direction de régressif), elle ne peut pas aller plus loin que les poumons. Les poumons sont le max que l’air peut aller, c’est la fin du chemin car l’air ne peut pas aller plus loin. C’est donc impossible d’avoir un son de source pulmonaire avec une direction régressive
    o Pharynx :
    –> Éjectif ↑ : son pharyngal, sons comme « k »
    –> Implosif ↓ : sons pharyngaux explosifs comme « ga » aspiré
    o Bouche :
    –> Clic égressif (N/A) ↑ : répertorié dans aucune langue
    –> Clic régressif ↓ : sonne littéralement comme un clic avec la langue
    o Pharynx + bouche = au-dessus de la glotte
    o Pourquoi on parle de critère subglottal quand le pharynx et la bouche sont au-dessus de la glotte? Car dans la très forte majorité des langues, on a une grande prédominance des sons pulmonaires égressif (probablement 99% des sons) et c’est la raison pour laquelle on a décidé de classifier les sons comme source subglottal (même s’il peut arriver occasionnellement qu’ils viennent d’ailleurs)
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6
Q

Qu’est-ce que le critère glottal de la description de la structure des sons?

A

o La source de vibration :
–> Voisée (sonore) : Quand il y a un vibrement des cordes vocales
–> Non voisée (sourd) : Pas de vibrements des cordes vocales
o Toutes les voyelles et toutes les semi-voyelles font vibrer les cordes vocales et une partie des consonnes
o Des sons comme « f » ne font pas vibrer les cordes vocales
o Trucs :
–> Mettre doigts où se trouverait la pomme d’Adam et prononcer les sons. Si ça vibre = voisé, si ça ne vibre pas = sourd
–> Aussi, pour s’en souvenir, on a 6 dyades de sons qui sont identiques sauf au niveau voisé ou non-voisé

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7
Q

Quels sont les différents critères supraglottaux des consonnes et semi-consonnes?

A

Modes articulatoires, points d’articulation et position du voile du palais

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8
Q

Quels sont les différents modes articulatoires des consonnes et leurs caractéristiques?

A
  • Mode articulatoire : de quelle manière le passage de l’air est obstrué
    o Occlusif :
    –> Complétement obstrué, suivi d’une « explosion »
    –> Nasal si air passe par fosses nasales
    –> Mode de le plus absolu
    –> On parle souvent d’occlusive nasale car l’air est obstrué complétement mais il y a un peu d’air qui s’échappe par les fosses nasales
    –> Ex d’occlusive : « pe »
    o Fricatif :
    –> Passage très étroit qui crée une friction
    –> Ce sont des sons où il n’y pas de contact complet. Sons où il y a presque un contact mais où l’air peut tout de même s’échapper un peu
    –> Passage de l’air très étroit qui fait un petit son de cillement « ssssi »
    –> Ex., son fricatif comme « se »
    o Affriqué :
    –> Complètement obstrué, puis relâché (friction)
    –> Mélange d’occlusif et de fricatif, on commence avec une obstruction complète et puis on relâche, ce qui permet à un petit son de friction de venir se glisser
    –> Ex., « chips » et « jeans »
    –> Pas vraiment d’affriqué en français
    o Approximant :
    –> Passage étroit, mais pas assez pour friction
    –> Dans le fond, on part du plus fermé au moins fermé sur la diapo donc approximant sont les moins fermées
    –> Ex., « we » (en français pas pronom en anglais)
    –> En français, les seules approximantes que nous avons sont les semi-voyelles
    o Latéral :
    –> Passage entravé, mais pas sur les côtés
    –> C’est le « le », seul latéral en français
    –> On vient faire une obstruction en plein milieu mais l’air passe sur les côtés (de la bouche)
    o Latéral fricatif :
    –> Entravé au centre et étroit sur les côtés (friction)
    –> Même chose que latéral mais on a moins d’air sur les côtés donc va faire un bruit de friction
    o Vibrant roulé :
    –> Passage entravé par les battements répétés d’une partie molle de la cavité buccale
    –> Ex., « r » roulé
    –> Plusieurs battements, partie molle qui vient frappée à plusieurs moments
    o Vibrant frappé :
    –> Passage entravé par le battement d’une partie molle de la cavité buccale
    –> Pas de vibrant frappé en français mais en a en anglais
    –> Ex., « tt » dans « cottage » en anglais
    –> Il y en a beaucoup en japonais
    –> Ici, un battement de la partie molle contrairement au roulé où il y en a plusieurs
    o Clic :
    –> Abaissement du centre de la langue
    o Clic latéral :
    –> Abaissement des côtés de la langue
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9
Q

Donc, en résumé, quels sont tous les modes articulatoires supraglottaux des consonnes?

A

o Occlusif
o Fricatif
o Affriqué
o Approximant
o Latéral
o Latéral fricatif
o Vibrant roulé
o Vibrant frappé
o Clic
o Clic latéral

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10
Q

Quels sont les points d’articulation et leurs caractéristiques des consonnes?

A
  • Points d’articulation = par quoi et par où? On le divise en deux
  • Le par quoi, c’est ce qu’on appelait les parties molles, ce qui bouge dans notre bouche
  • On va toujours avoir une partie molle qui bouge et une partie dure qui est fixe lorsqu’on parle
  • Parties molles (quoi) :
    o Lèvres
    o Langue, qu’on divise en quatre parties :
    –> Apex : pointe de la langue, petit bout
    –> Lame : avant de la langue
    –> Dos : arrière de la langue
    –> Racine : arrière arrière de la langue qu’on ne veut pas aller toucher
  • Mais vers où vont ces parties molles? Vers les parties dures :
    –> Lèvres (pour sons bilabiaux comme « pe »
    –> Dents ((« fe » est un son labio-dental car commence avec une lèvre qui va se coller contre les dents)
    –> Alvéoles : juste derrière les dents, partie bosselée juste derrière les dents
    –> Palais dur : portion lisse et dure au-dessus de la bouche. Rare que l’apex ou la lame viennent y toucher. On va plus souvent avoir des sons dorso-palataux
    –> Voile du palais : Portion après le palais au fond de la bouche qui est plus molle. Portion qui s’abaisse pour laisser passer l’air dans les cavités nasales. Encore une fois, c’est plus le dos de la langue qui va toucher au voile pour faire des sons dorso-vélaire comme « gne »
    –> Pharynx, épiglotte et larynx sont possibles mais pas très communs en français
    –> Uvule : ou luette, utilisé pour le « r » fricatif (celui qu’on utilise et non le « r » vibrant
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11
Q

Donc, en résumé, quelles sont toutes les différentes combinaisons possibles des points d’articulation?

A

Peut commencer par :
- Labio-
- Apico-
- Lamino-
- Dorso-
- Radico-
Peut terminer par :
- -labial
- -dental
- -(post)alvéolaire
- -palatal
- -vélaire
- -uvulaire
- -pharyngeal
- -(épi)glottal
** Attention!! Tout ne peut pas aller partout! Une logique s’impose!
- Toutes les combinaisons ne sont pas physiologiquement possibles
- Il faut donc comprendre à quoi font référence les mots, car de cette manière on peut éliminer logiquement des combinaisons d’emblée

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12
Q

Quelles sont les différentes positions du voile du palais pour les consonnes?

A
  • Montée ou fermée : oral
  • Abaissée ou ouverte : nasal
    o Ex., « gne »
  • Mentionner la position du voile du palais seulement lorsque la nasalité est présente**
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13
Q

Quels sont les différents points d’articulation pour les voyelles?

A
  • Pour les consonnes, on peut sentir les parties bouger dans notre bouche, donc est quand même facile
  • Pour les voyelles, le point d’articulation est un peu moins facile à sentir dans notre bouche :
    o Dorso-palatale (ou antérieure ou d’avant)
    o Dorso-vélaire (ou postérieure ou d’arrière)
    o Centrale
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14
Q

Quels sont les différents degré d’aperture pour les voyelles?

A
  • Les voyelles sont caractérisées par le passage libre de l’air
  • Ici on vient préciser à quel point l’air peut passer, à quel point notre bouche est ouverte :
    o Haute (ou fermée)
    o Mi-haute (mi-fermée)
    o Mi-basse (mi-ouverte)
    o Basse (ouverte)
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15
Q

Quels sont les différents critères supraglottaux pour les voyelles?

A

Point d’articulation, degré d’aperture, avancement des lèvres, stabilité du timbre et position du voile du palais

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16
Q

Quelles sont les différentes positions d’avancement des lèvres pour les voyelles?

A
  • Avancement des lèvres : peut aussi dire arrondissement :
    o Arrondie (ou labiale)
    o Non-arrondie (ou non labiale)
  • Pour les voyelles antérieures, tout ce qui est à droite de la ligne pointillée sont arrondies
  • Nos voyelles postérieures sont toutes arrondies
17
Q

Qu’est-ce que la stabilité du timbre pour les voyelles?

A
  • Monophtongue
  • Diphtongue
  • Si on est présence d’une diphtongue, serait important de préciser qu’il s’agit d’une diphtongue.
  • Pas très important de mentionner lorsqu’il s’agit d’une monophtongue car il s’agit de la norme et non l’exception
18
Q

Quelles sont les différentes positions du voile du palais pour les voyelles?

A
  • Orale ou nasale
  • Voyelle nasale : « en », « in », « on » et « un »
19
Q

En résumé, comment peut-on décrire une consonne?

A

o (Source et direction de l’air seulement si autre que pulmonaire égressif)
o Voisement
o Mode
o Lieu (ce qui bouge)
o Lieu (ce qui ne bouge pas)
o (Nasalité seulement si nasale)

20
Q

En résumé, comment peut-on décrire une voyelle?

A

o Lieu
o Aperture
o Arrondissement
o (Stabilité seulement si diphtongue)
o (Nasalité seulement si nasale)