Cours 11 Flashcards
Quelles sont les 5 étapes de l’analyse distributionnelle?
- Le tout en 5 étapes faciles :
1) Obtenir des données de base (corpus)
2) Formuler des hypothèses (questions)
3) Établir des distributions
4) Analyser les distributions (de l’étape 3)
5) Présenter les résultats
Comment formule-t-on l’hypothèse/question (un exemple)?
Déterminer le statut phonologique de [k] et [tʃ ] en français acadien (occlusive « simple » et occlusive affriquée)
Qu’est-ce que les caractéristiques de la prosodie codée?
- Est-ce que [k] et [tʃ ] se retrouvent parfois :
o À l’intérieur d’une syllabe accentuée/portant le ton
–> NA
o Dans la syllabe précédant l’accent/ton
–> NA
o Dans la syllabe suivant l’accent/ton
–> NA (aucune notation d’accent ou de ton qui était présent)
Comment établi-t-on une distribution?
- Est-ce que [k] et [tʃ ] se retrouvent parfois :
o En début de mot/syntagme? (#)
–> [k] oui et [tʃ ]oui
o En fin de mot/syntagme? (#)
–> [k] oui et [tʃ ]non
o À l’intérieur du mot/syntagme?
–> [k] oui et [tʃ ]oui
o À une position particulière autre?
–> [k] non et [tʃ ]non - Quels sont les contextes bruts environnants?
- Généraliser les résultats
- Tableaux de base et cibler les contextes en commun pour les sons
- Déterminer quels contextes communs doivent être analyser en profondeur pour possiblement découvrir une distribution complémentaire
- Une fois que tout cela est fait, dernière petite étape on va vouloir combiner tout cela ensemble
o Donc ici, on a exactement tout ce qu’on a observé mais combiné ensemble
o Important : on veut trouver une complémentarité, donc trouver une caractéristique qui distinguent les deux traits, c.-à-d. que lorsqu’un son possède une caractéristique, l’autre ne peut pas l’avoir et vice-versa
Quelles sont les caractéristiques de la présentation des contextes pertinents?
- Pas seulement ceux qu’on vient de trouver!
o Si ce qui nous intéresse est après le son :
–> Juste ce qui est après
–> Tout ce qui peut être après (même si pas dans le corpus) - Juste ce qui suit : on a éliminé les colonnes qui précédaient et on a ajouté les colonnes que l’on vient de trouver
- Autres : contexte qui revient le plus souvent
- Entre parenthèse : prédictions que si ce son était pour arriver, ce serait avec ce son là car c’est lui le phonème et c’est lui qui revient dans le plus de contexte
Quels sont les résultats possibles de la présentation des contextes pertinents?
- Résultats possibles :
o Distribution équivalente + paire minimale :
–> Phonèmes distincts
o Distribution équivalent – paire minimale :
–> Variantes libres
–> Variantes libres : deux sont qui peuvent apparaître dans les mêmes contextes mais qui ne vont pas changer le sens du mot (p.ex., travailler avec un r vibrant ou fricatif)
o Distribution complémentaire :
–> Variantes contextuelles d’un même phonème
o Distribution lacunaire + paire minimale :
–> Phonèmes distincts avec neutralisation dans un contexte précis
o Distribution lacunaire – paire minimale :
–> Variantes libres avec neutralisation dans un contexte précis
Quelles sont les caractéristiques de la présentation des résultats?
- Quels sons ont le statut de phonèmes?
o /k/ (plus contextes) - S’il y a des distributions complémentaires, spécifier quelle variante apparaît dans quel contexte
o /k/ se prononce [tʃ ] devant les voyelles antérieures
o /k/ se prononce [k] partout ailleurs (donc phonème) - Si neutralisation, spécifier dans quel contexte
o (Pas de neutralisation car n’est pas lacunaire) - MAIS on peut aussi formaliser ces résultats!
Qu’est-ce que la formalisation? Pourquoi formaliser?
- Pourquoi formaliser?
o Pour standardiser la présentations des résultats (règles de réécriture)
o Pour modéliser les phénomènes propres à la parole
o Pour prédire la forme d’autres « mots » - Ne pas oublier que l’analyse phonologique porte sur des transcriptions
o Règles de réécriture
o La règle doit nous dire comment transcrire les variantes - Peut se lire « A se réécrit B dans le contexte XYZ »
Quelles sont les trois principales opérations de la formalisation?
- Trois principales opérations :
o Remplacement/modification :
–> A –> B / XYZ
–> A se réécrit B dans le contexte XYZ
–> On change un son, on modifie un son pour un autre, p.ex. nasalisation de « d » en « n »
o Suppression/chute
–> A –> Ø / XYZ
–> A chute dans le contexte XYZ
–> Ici, c’est généralement important de mettre nos crochets car p.ex., Ø a une signification différente s’il est entre crochets ou non
o Insertion/ajout
–> Ø –> B / XYZ
–> A apparaît/s’insère dans le contexte XYZ
Quels sont les deux niveaux possibles de la formalisation?
- Deux niveaux possible :
o Abstrait : à l’intérieur du domaine (morpho)-phonologique
–> /A/ –> /B/ / XYZ
o Le phonème A se réécrit en le phonème B dans le contexte XYZ
–> Ex: /ã/ –> /a/ / _ « suffixe [mã] »
o Concret : interface phonologique et phonétique
–> /A/ –> [B] / XYZ
o Le phonème A se réécrit en le phone B dans le contexte XYZ
–> Exemple : /t/ –> [ts] / _Vhaute et ant. - Exemple de l’interface phonologie et phonétique
o Forme abstraite : /ʁ ɛ k t i t y d/
o Règles :
–> /t/ –> [ts] / devant Vhaute ant
–> /Vhaute/ –> [Vrelâchée] / en syll. fermée par C non-allongeante
o Forme concrète : [ʁ ɛ k ts i ts Y d]
–> P.ex., l’affrication n’est pas prévue dans notre tête avant de la produire, elle fait seulement arriver
Quels sont les symboles de base?
o _ : représente l’emplacement du son subissant la réécriture
o # : représente une frontière de mot
o $ : représente de syllabe
o C : représente une consonne
o [x] : représente un son en particulier
o /x/ : représente un phonème en particulier
o « trait » : à voir la semaine prochaine
Quels sont les autres symboles de la formalisation?
o {} impliquent un choix obligatoire
–> Quand il y a plus d’un contexte pour un même changement
–> … devant soit le phone [x] ou le phone [y]
–> … / _
–> Quand il y a plusieurs variantes pour plusieurs contextes
–> Règle d’affrication en FQ : /t/ → [ ts]/ _ {[y] [i]}
** Il est implicite que /t/ –> [t] partout ailleurs
o () note un élément facultatif
–> Quand la présence ou l’absence de l’élément n’influence pas l’application de la règle
–> Se réécrit X devant Z ou YZ
–> … –> X / _ (Y)Z
–> Donc, ce qu’on doit comprendre c’est que Y peut être là ou pas, mais que Z va être là dans tous les cas
o [] établissent une correspondance entre deux ou plusieurs éléments
–> Pour fondre deux règles en une
–> En fin de mot, A se réécrit X si précédé de Z ou Y si précédé de W
–> A –> [X, Y] / [Z, W]_#
o Cmaxmin notent des valeurs maximales et minimales au besoin
–> Pour spécifier un certain nombre de segments
–> En fin de mots, la dernière consonne d’une suite C n’est pas produite
–> C –> Ø / C1 _#
–> Une consonne chute lorsqu’on en retrouve plus qu’une en fin de mot
