Cours 2 Flashcards
Quelles sont les caractéristiques des systèmes logographiques?
- 1 symbole = 1 unité de sens
- On peut aussi penser à un logo, qui évoque un peu un concept abstrait/est plus une unité de sens car si on voit seulement le logo de Facebook, il n’y a pas de mot mais on sait ce qu’il signifie
- 1 unité concrète
o Ex : tortue (symbole) - 1 unité abstraite
o Ex : dessous (symbole) - 1 unité grammaticale
o Ex : nouvelle action du verbe (symbole) - Logogrammes simples
o = pluie - Logogrammes composés
o Clé sémantique (± sens) + déterminant phonétique (± son)
o L’ajout du déterminant phonétique change aussi le sens
o « eau » + « mù » = « se doucher » mù
Quel est l’avantage des systèmes logographiques?
o Favorise l’intercompréhension écrite d’utilisateurs de dialectes/langues différentes
o P.ex., tout le monde va comprendre ce que veut dire un dessin d’une maison, sauf qu’un locuteur anglophone va dire « house » et un locuteur francophone va dire « maison »
Quels sont les inconvénients des systèmes dans la famille logographique?
o Difficile de prédire la prononciation
o Difficile de prédire la graphie d’un nouveau mot
o Mémorisation d’un grand nombre de symboles (±4000)
Quelles sont les caractéristiques (incluant avantages) des systèmes dans la famille phonographique?
- Phonographique comparativement à logographique évoque l’idée de sons
- Syllabiques et alphabétiques
- 1 symbole = 1 unité de son, ce qui est prononcé
- 1 syllabe
o Écriture syllabique - 1 « son »
o Écriture alphabétique - Avantages :
o Mémorisation d’un nombre restreint de symboles (<100) réutilisables pour exprimer une multitude de sens
o Possible de prédire la prononciation et la graphie de nouveaux mots
Quelles sont les caractéristiques des systèmes dans la famille syllabique?
- 1 symbole = 1 syllabe
- Efficace pour les langues avec une structure syllabique de base CV (consonne-voyelle) (ex : hindi, japonais, etc.)
- Japonais est une langue très stricte par rapport à ça, il faut toujours que ça soit consonne-voyelle
- Syllabique est la famille, et il y a des systèmes dans cette famille comme syllabaire ou abugida
Quelles sont deux systèmes dans la famille syllabique?
- Syllabaire : symboles phonétiquement proches ne se ressemblent pas
o Katakana
o Il n’y a pas de constance, même s’ils ont tous une similarité phonétique (p.ex., toutes les syllabes commencent par m mais ont des voyelles différentes), sont complétement différentes au niveau sémantique - Abugida : bases consonantiques et ajouts vocaliques différenciables
o Gujarati
o Dans un symbole, il y a une portion constante associée à la consonne et une portion variable associée à la voyelle
o On est encore d’ordre syllabique mais on se rapproche plus d’un système qui ressemble à notre français
Quelles sont les caractéristiques des systèmes dans la famille alphabétique?
- 1 symbole = 1 « son »
- On n’est plus dans les syllabes, on est vraiment dans les sons sauf que selon les systèmes d’écriture, vont varier
- Abjad
o Représente principalement les consonnes
o Les voyelles vont être inférer. P.ex., lors de l’apprentissage, on va représenter les voyelles mais une fois acquis, on ne le fait plus, les voyelles vont simplement être inférées.
o P.ex., arabe
o Symboles changent de forment selon la position dans le mot
o Avantage :
–> Favorise l’intercompréhension d’utilisateurs de dialectes éloignés (Variation porte généralement sur la voyelle et comme on note principalement les consonnes, il n’y a pas de problèmes)
o Inconvénient :
–> Plusieurs formes (symboles) pour un même son - Alphabet :
o Représente les consonnes et les voyelles séparément
o C’était le plan à la base, et c’est ce qui est arrivé mais il a mal évolué - Inconvénients :
o Aucun consensus sur la correspondance lette/son
–> Prenons le « v » par exemple, il est prononcé différemment en espagnol et en français
o Correspondance lettre/son non-systématique (un même son dans une langue donné peut avoir plusieurs correspondances)
Qu’est-ce que le biais de l’écriture et les problèmes qui y sont reliés?
- Problème :
o Parle-t-on réellement en « sons » isolés? Pas vraiment
o Ex : Papa = [p] + [a] + [p] + [a] ? - Biais
o Les unités graphiques que nous utilisons influences notre conception des unités de la parole
o On a l’impression qu’on parle avec des unités distinctes à cause de notre système d’écriture, mais en réalité ce n’est pas vraiment le cas - Apprendre une langue c’est d’abord la produire oralement
o Implique de créer des répertoires d’informations « sonores »
–> Avant : transcriptions approximatives. Ex : guides de voyage
–> Maintenant : enregistrement audio (vidéo?) - Problème :
o Les systèmes de transcriptions approximatives varient d’un auteur à l’autre - Solution proposée :
o Créer un système de transcription standard qui permet de noter tous les « sons » pertinents de toutes les langues (européennes)
o Alphabet Phonétique International (International Phonetic Alphabet)
Qu’est-ce que l’Alphabet Phonétique International et comment en sommes-nous arriver à ce système?
- Alphabet Phonétique International
- Principe de l’API :
o 1 symbole = 1 son, peu importe la langue! - Attention !! Faire attention à la calligraphie pour les examens car des libertés artistiques dans la calligraphie peuvent vouloir dire autres choses en API
- Problème :
o On ne prononce tous pas les consonnes et les voyelles de la même manière
o Un son n’est jamais produit deux fois de la même manière. De quoi tient-on compte? - Solution :
o Les symboles API doivent permettre de transcrire les « distinctions pertinentes » de toutes les langues - Problème :
o Qu’est-ce qu’une distinction pertinente? - Solution :
o Elle permet la distinction de « paires minimales » - Problème :
o Qu’est-ce qu’une paire minimale? - Solution :
o Paires minimales : seulement changer ce son permet de changer le sens du mot
o Une paire de mots dans une langue qui se distinguent par un seul « son » - En somme :
o Les symboles de l’API doivent rendre possible la transcription des sons qui permettent de faire la différence entre deux mots dans au moins une langue - Mais :
o Toutes les langues (ou variétés de langue) n’exploitent pas les mêmes traits distinctifs
o C’est-à-dire que dans une langue il peut y avoir un son qui fait la différence entre deux mots mais pas dans une autre langue
–> Exemple : brin et brun. Distinction présente en FQ mais distinction disparue en FF
Qu’est-ce qu’un phone?
o « Son » tel que produit
–> Transcription entre []
Combien y a-t-il de voyelles en français standard et en anglais américain dans l’API?
–> 16 voyelles en français standard
–> 17 voyelles en anglais américain
–> En gros, les voyelles en noires sont celles partagées entre les deux langues, en bleues ce sont celles propres au français et en vert celles propres à l’anglais
–> * veut dire prononcer en français mais ne sont pas des phonèmes en français, ce qui veut dire que ce ne sont pas des distinctions pertinentes
–> Dans les voyelles, on retrouve 5 diphtongues en anglais américain
–> Diphtongue : un son qui commence comme une voyelle et se termine comme une autre
Combien y a-t-il de consonnes en français standard et en anglais américain dans l’API?
–> 17 consonnes en français standard
–> 22 consonnes en anglais américain
–> Par convention, on réfère aux consonnes en les produisant suivies de la voyelle [Ə]
Qu’est-ce que les semi-consonnes ou semi-voyelles et combien y en a-t-il en français standard et en anglais américain?
–> 3 semi-consonnes en français standard
–> 2 semi-consonnes en anglais américain
–> “Sonnent” comme des voyelles, mais agissent comme des consonnes
Quelles sont les caractéristiques de la transcription en API?
- Avec ces symboles, on peut transcrire tous les énoncés du français ou de l’anglais
- Ex :
o Une petite route droite –> [ynpətitʁutdʁwat]
o The car is red –> [ðəkɑɹɪzɹɛd] - On peut aussi raffiner les transcrits faites dans une même langue
- Ex : Une petite route droite
o Français standard : [ynpətitʁutdʁwat]
–> Transcription large = info. linguistique seulement
o Français québécois : [ʏntsɪtʁʊtdʁɛt]
–> Transcription étroite = info. para et extra linguistique aussi - Attention! Il faut transcrire ce qu’on entend, pas ce qu’on pense entendre!
- Ex :
o Un hôtel –> [œ ̃notɛl]
o Donne-moi en –> [dɔmwazã]
o Les amis –> [lezami]
o Une table à dîner –> [yntabladzine]
o Une table de bois –> [yntabdəbwɑ]
o Table rase –> [tabləʁaz]