Cours 2-Organisation des services Flashcards
Quelle est la différence entre une «maladie mentale» et un «trouble mental» ?
MALADIE MENTALE:
Avant la désinstitutionalisation (1989)
Maladie mentale : possédait une connotation
Services psychiatriques : asiles psychiatriques
Système hospitalocentrique
Gestion centralisée : le traitement était surtout médical et la gestion part des hautes instances institutionnelles
TROUBLE DE SANTÉ MENTALE
Maintenant…
Trouble de santé mentale : terme moins stigmatisant
Services communautaires avec des pôles de spécialisation et une hiérarchisation des services : les gens ne sont plus dans les asiles,
offrir des services plus proximaux pour sortir les gens des hôpitaux (qui n’est pas un milieu de vie très stimulant) des équipes dans les hôpitaux, mais aussi qui sortent de l’hôpital et vont voir les gens chez eux.
Hiérarchisé : plus les problèmes sont complexes, plus les services seront de pointe
Système intégré à plusieurs acteurs organisationnels : CLSC, hôpitaux
Services intégrés offerts par des équipes multidisciplinaires : ps.éd, travailleur sociaux, médecin de famille
Intégrés dans le sens que tout le monde travaille avec une même vision
Gestion régionale et locale
Le concept de santé mentale intègre, au-delà de la maladie, l’adaptation de la personne à son milieu, l’état de son bien-être et l’actualisation de son pouvoir d’agir. Cette conception entraine non seulement une intervention médicale, mais aussi sociale (logement, travail, réadaptation, intégration sociale, loisir, etc.).
En tant qu’intervenant dans les services sociaux, il est important de garder ceci en tête.
L’organisation des services de santé mentale au Québec
RÔLE MSSS
Le Ministère de la santé et des services sociaux est en haut de la pyramide. Il:
CADEO
- coordonne les services nationaux (dans les différentes régions administratives),
- s’assure que les CHU offrent les services médicaux surspécialisés.
- définit les priorités et les orientations nationales,
- établit les politiques (ex : des politiques en santé mentale)
- octroît l’argent aux CISSS, CIUSSS et établissements non fusionnés (les CHU ne font pas parti des CISSS et des CIUSSS)
L’organisation des services de santé mentale au Québec
RÔLE CISSS ET CIUSSS
Selon les directives du MSSS ils:
SPCODTRPAA
- planifient
- coordonnent
- organisent les SSS
- Déterminent ce qu’ils vont faire avec $ octroyé selon les besoins du territoire
- tienne compte des services offerts par les organismes communautaires (même s’ils ne font pas parti des CISSS)
Sont responsables de:
- la prise en charge de la population de leur territoire,
- adapter les services selon les besoins
- assurer un accès simplifié aux services.
Le projet de loi 10 (Réforme «Barrette»)
Une loi qui change la structure des services et la gouvernance. Ils ont fusionné toutes les listes du personnel pour le CIUSSS (ex : être appeler à travailler en CJ mais aussi en soutien à domicile).
Le but était de
- centraliser
- dédoubler les services,
- rendre services plus fluides.
Le tout était pour sauver $ aux contribuables.
Elle a encore des répercussions importantes dans le milieu en 2020, on subit encore les effets.
Organisation des services par région
5 programmes sociaux et de réadaptation : (des programmes qui offrent des services sociaux)
1) Santé publique : programme de prévention, tout ce qui touche la santé et le bien-être de la population.
2) DI DP TSA
3) Soutien à l’autonomie des personnes âgées (SAPA) : personnes âges restent + longtemps possible à domicile
4) Jeunesse : CJ enfance/ famille jeunesse, jeunes en difficultés etc
5) Santé mentale et dépendance
Services intégrés et hiérarchisés en santé mentale au Québec
Organisation des services:
La pyramide?
À côté: intersectoriel
haut en bas: service surspécialisés service spécialisé service de base prévention
Organisation des services
Prévention : agir avant que les problèmes arrivent
Services de base : (1ère ligne) médecin de famille qui est le guichet d’accès, c’est la porte d’entrée en santé mentale. C’est là qu’on a les dx et certains tx peuvent être fait à ce niveau-là. Environ 70%
Services spécialisés : Si on n’a pas de réponses en 1ère ligne, on réfèrera en 2e ligne. Ils sont là pour soutenir les efforts faits en 1ère ligne. Disponibles sous références surtout. Ils feront des évaluations et des tx plus spécialisés. Environ 20-30%
Services surspécialisés : Exclusivement en référence. Malgré une approche plus spécialisée, pas de réponse au problème. Cas particulièrement complexes. Environ 1% de la population.
Intersectoriel : au niveau des déterminants sociaux pour améliorer les conditions de vie ex : le bien-être de la personne
pk on dit services intégrés ?
car fonctionnent en continuum de soin.
LA PRÉVENTION
1) Amélioration de la santé psychologique au travail
2) Amélioration de la connaissance et de surveillance des signes et symptômes des états dépressifs et des troubles anxieux
3) Prévention de l’isolement social et de l’exclusion sociale
4) Soutien aux proches aidants de personnes atteintes d’un trouble mental susceptibles d’être à risque de détresse psychologique
5) Accès au logement social, plus particulièrement pour les personnes atteintes d’un problème de santé mentale
Que rapporte la prévention ?
Parfois on est moins porté à investir dans la prévention, pourtant elle est très « rentable ».$$$
Services de base (1er ligne)
Soutien communautaire (gestionnaire de cas, suivi dans le milieu)
Services médicaux (GMF, cliniques externes)
Services d’entraide (OCs) (ex : services d’entraide pour les familles monoparentales)
Services de soutien pour les parents et proches (ex : La Boussole)
Services de réadaptation (centres de jour, ateliers, etc.)
Services professionnels (psychologues, cabinets privés de suivi physique ou mental) (accessible à tous dans la mesure où tu peux le payer)
Services courants de santé
Après le projet de loi 10 ( réforme Barette) CIUSSS résulte de la fusion de:
Centre de réadaptation en dépendance de Qc
Centre de réadaptation en DI de Qc
CSSS de la Vieille-Capitale, de Québec-Nord, de Portneuf et de Charlevoix
Institut de réadaptation en déficience physique de Qc
Institut universitaire en santé mentale de Qc
Centre jeunesse de Qc – Institut universitaire
Agence de la santé et des services sociaux de la C-N
Aussi CLSC, CHSLD, CJ et centre de réadap
Ils ont aussi des partenaires : les cliniques médicales et les organismes communautaires. Ils les considèrent dans leur offre de services.
Les 3 rôles de l’équipe de santé mentale de 1ère ligne (services de base) en CSSS
1) Évaluer les demandes (guichet d’accès) (réaliser la collecte d’informations et déterminer quel service ils ont de besoin)
2) Offrir des services et des soins à la clientèle de son territoire tout en tenant compte des proches (ex : beaucoup d’informations peuvent être données aux proches comme sur les conséquences, les interventions, etc.)
3) Assurer un soutien aux partenaires (les écoles, les autres intervenants, etc.), y compris les ressources communautaires (ex : partager mon expertise en aller dans les école parler de consommation de drogue comme intervenante du CLSC ou auprès d’organismes communautaires)
Role 1: Évaluer les demandes (guichet d’accès)
Il faut tenir compte de l’atteinte au niveau de la personne. Ex : une personne avec tr de santé mentale qui ait un bon fonctionnement pourrait être classée moins prioritaire qu’une autre.
Différents outils clinques sont utilisés pour déterminer le niveau de fonctionnement.
Il y a entre autre L’échelle d’évaluation globale du fonctionnement du DSM IV, plus tu scores ( c’est envahissant) plus on a besoin d’une prise en charge rapide
et DÉBA-alcool, DÉBA-jeu DÉBA drogues (Déba pour dépistage et évaluation des besoins d’aide.)
L’échelle d’évaluation globale du fonctionnement du DSM IV,
Niveau supérieur de fonctionnement dans une grande variété d’activités. N’est jamais débordé par les problèmes rencontrés. Est recherché par autrui en raison de ses nombreuses qualités. Absence de symptômes. (100-91)
Symptômes absents ou minimes (p. ex., anxiété légère avant un examen), fonctionnement satisfaisant dans tous les domaines, intéressé et impliqué dans une grande variété d’activités, socialement efficace, en général satisfait de la vie, pas plus de problèmes ou de préoccupations que les soucis de tous les jours (p. ex., conflit occasionnel avec des membres de la famille). (90-81)
Si des symptômes sont présents, ils sont transitoires et il s’agit de réactions prévisibles à des facteurs de stress (p. ex., des difficultés de concentration après une dispute familiale) ; pas plus qu’une altération légère du fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., retard temporaire du travail scolaire). (80-71)
Quelques symptômes légers (p. ex., humeur dépressive et insomnie légère) ou une certaine difficulté dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., école buissonnière épisodique ou vol en famille) mais fonctionne assez bien de façon générale et entretient plusieurs relations interpersonnelles positives. (70-61)
Symptômes d’intensité moyenne (p. ex., émoussement affectif, IV**)
prolixité circonlocutoire, attaques de panique épisodiques) ou
difficultés d’intensité moyenne dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., peu d’amis, conflits avec les camarades de classe ou les collègues de travail). (60-51)
Symptômes importants (p. ex., idéation suicidaire, rituels obsessionnels sévères, vols répétés dans les grands magasins) ou altération importante du fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex. absence d’amis, incapacité à garder un emploi). (50-41)
Existence d’une certaine altération du sens de la réalité ou de la communication (p. ex., discours par moments illogique, obscur ou inadapté) ou déficience majeure dans plusieurs domaines comme le travail, l’école, les relations familiales, le jugement, la pensée ou l’humeur (p. ex., un homme déprimé évite ses amis, néglige sa famille et est incapable de travailler ; un enfant bat fréquemment des enfants plus jeunes que lui, se montre provocant à la maison et échoue à l’école). (40-31)
Le comportement est notablement influencé par des idées délirantes ou des hallucinations ou troubles graves de la communication ou du jugement (p.ex., parfois incohérent, actes grossièrement inadaptés, préoccupation suicidaire) ou incapable de fonctionner dans presque tous les domaines (p. ex., reste au lit toute la journée, absence de travail, de foyer ou d’amis). (30-21)
Existence d’un certain danger d’auto ou d’hétéroagression (p. ex., tentative de suicide sans attente précise de la mort, violence fréquente, excitation maniaque) ou incapacité temporaire à maintenir une hygiène corporelle minimale (p. ex., se barbouille d’excréments) ou altération massive de la communication (p. ex., incohérence indiscutable ou mutisme). (20-11)
Danger persistant d’auto ou d’hétéroagression grave (p. ex., accès répétés de violence) ou incapacité durable à maintenir une hygiène corporelle minimale ou geste suicidaire avec attente précise de la mort. (10-1)
Déba-alcool, déba-jeu, déba-drogues
Déba-alcool, déba-jeu, déba-drogues
Déba pour dépistage et évaluation des besoins d’aide.
Ils permettent d’orienter vers un type de services selon leur dépendance
Évalue fréquence, conséquence négative et une autre chose
Il y a une forte corrélation entre l’utilisation de drogues/alcool et les troubles de santé mentale (très important à considérer car plusieurs substances auront une influence sur les sx et les effets des médicaments peuvent être amplifiés ou altérés ex : personne dépressive qui prend beaucoup d’alcool)
Important de connaitre la consommation pour le traitement à offrir
Le jeu peut amener à avoir des idéations suicidaires
rôle 2: Offrir des soins et des services
En première ligne, il y a trois modalités préconisées :
1) Traitement autogéré supervisé (la personne va chez elle avec sa médication et on vérifie qu’elle l’a prise)
2) Approche de groupe (groupe de soutien, d’entraide)
3) Approche individuelle (celle que l’on retrouve de plus en plus dans les services)
Selon la loi, on est obligé de faire des plans d’intervention.
Exemple de tâches (comme ps.éd): élaborer un plan d’intervention psychoéducatif; offrir le traitement psychoéducatif; établir les liens nécessaire pour assurer un continuum de services (référer à des organismes communautaires, parler avec le médecin de famille); faire le suivi; prévoir un plan en prévision des rechutes…