Cours 2 - Historiques et concepts de la neuropsychologie (suite) Flashcards

1
Q

En somme, la démarche de la neuropsychologie cognitive :

A
  1. S’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information
  2. Recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles
  3. Nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise pour caractériser cette localisation “sur le papier” d’est-à-dire dans le modèle de fonctionnement cognitif choisi.
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2
Q

La neuropsychologie cognitive a fait évoluer quoi ?

A

La rééducation d’une pratique empirique visant à corriger des symp^tomes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant d’abord à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient.

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3
Q

Que permet de proposer le diagnostic cognitif ?

A

Un programme précis et contrôlé de rééducation.

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4
Q

Présentée surtout comme une discipline fondamentale, qu’est-ce que la neuropsychologie cognitive à contribuer à modifier ?

A

Elle a contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.

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5
Q

Un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne quelles pathologies ?

A

Les pathologies exemptes d’atteintes neurones patentes.

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6
Q

Quelles sont les pathologies exemptes d’atteintes neurones patentes ?

A
  1. Les pathologies développementales : dyslexies développementales, TSA.
  2. Les pathologies psychiatriques : schizophrénie.
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7
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

Qu’a pour objectif de courant de recherche ?

A

De mettre en relation un comportement et plus précisément une activité cognitive avec une activité cérébrale.

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8
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

Le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de quels indices ?

A
  1. Électriques
  2. Magnétiques
  3. Psycho-chimiques
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9
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

Ce domaine implique quoi ?

A

Il implique l’utilisation de technologies sophistiquées et contraignantes et la construction de paradigmes cognitifs pertinents.

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10
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

Cette approche a permis de concilier quoi ?

A

Une modélisation cognitive et des explorations dynamiques de plus en plus précises du cerveau humain.

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11
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

Quelle est l’une des originalités de cette approche ?

A

D’être applicable au sujet sain : les méthodes d’imagerie fonctionnelle permettent ainsi de visualiser “directement’ les structures cérébrales impliquées dans différentes opérations cognitives.

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12
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

Les méthodes de neuro imageries sont utilisées chez des patients atteints de pathologie neurologique ou psychiatrique. Elles fournissent quoi ?

A

Ces méthodes fournissent des arguments physiopathologiques à la compréhension de ces maladies.

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13
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

Que permet cet approche ?

A

De mieux comprendre les phénomènes de compensation qui se mettent en place lors d’affections cérébrales.

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14
Q

EEG
Électroencéphalographie

A
  • Résolution spatiale imprécise
  • Excellente résolution temporelle

Indices qui correspondent à des modifications de l’activité électrique cérébrale recueillies pendant des durées très courtes et même pour certains paramètres “en temps réel”

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15
Q

TEP
Tomographie par émission de positons

A
  • Bonne résolution spatiale
  • Résolution temporelle imparfaite en regard de la rapidité des opérations cognitives (1minute).

Permet de visualiser les structures sous-corticales.

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16
Q

Études des modifications de l’activité cérébrale locale lors de tâches :

A
  • MEG (magnétoencéphalographie)
  • IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle)
17
Q

Évaluation neuropsychologie

Par quoi se caractérise la psychométrie ?

A

Par l’emploi de tests mentaux, aussi appelés tests psychométriques : ces tests sont différents des tests cognitifs qui sont des outils développés dans le cadre d’une approche cognitive.

18
Q

Évaluation neuropsychologie

Qu’est-ce qu’un test mental ?

A

Une épreuve standardisée dans sa consigne, son matériel, ses conditions de passation et dans l’interprétation des résultats.

19
Q

Quelles qualités doivent représenter les tests mentaux (épreuves standardisées) ?

A
  • Fidélité : Reproductibilité des résultats d’un examinateur à l’aitre et d’in moment à l’autre
  • Validité : Une mesure spécifique de ce qu’il est censé mesurer
  • Sensibilité : La capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme.
20
Q

Quel est le pouvoir discriminant d’un test ?

A

La résultante de sa sensibilité (capacité à détecter tous les sujets s’écartant de la norme) et de sa spécificité (capacité à ne détecter que ces sujets.

En d’autres termes, la sensibilité sera privilégiée si l’on cherche a repérer tous les individus anormaux et la spécificité, si l’on cherche a repérer uniquement les individus anormaux.

21
Q

Que permet l’étalonnage ?

A

Il fournit des données normatives qui permettent de situer un sujet dans une population de référence.

Ces étalonnages sont généralement réalisés par groupes d’âge, plus rarement en fonction du sexe et du niveau socioculturel.

Ces différentes variables permettent de prendre en compte la variabilité de la population de référence et d’améliorer le pouvoir discriminant de l’épreuve.

22
Q

Quels sont les 3 types de tests psychométriques ?

A
  1. Les épreuves d’efficiences intellectuelle
  2. Les tests d’aptitude
  3. Les tests de personnalité
23
Q

Quels types de tests vont utiliser les premières évaluations neuropsychologues ?

A
  1. Les testes d’efficience
  2. Les tests d’aptitudes
24
Q

Qu’est-ce que les tests d’efficience intellectuelle sont censés mesurer ?

A

Les effets de l’intelligence

  • Échelle de Binet fondé sur l’idée qu’il existe un facteur psychologique commun à toutes ces épreuves.
  • Échelle d’intelligence de Wechsler pour adulte (WAIS)
  • Les matrices progressives de Raven
25
Q

Que pause l’inadéquation entre les fondements théoriques des tests psychométriques et les modèles de la neuropsychologie comme problème ?

A

Des problèmes d’interprétation et de validité de la mesure.

Dans toute situation d’évaluation, il convient de distinguer la performance à une épreuve (ce qui est réellement mesuré) et les processus cognitifs censés être appréhendés. Un test n’est jamais “pur”, il met toujours en jeu une diversité de processus cognitifs, malgré le soin apporté à sa construction.

26
Q

Sur quel base de modèle sont construit les tests cognitifs ?

A

Sur la ase de modèles du fonctionnement cognitif.

27
Q

Qu’est-ce qui est indispensable pour une évaluation objective des modifications du comportement et de l’humeur d’un patient ?

A

Les outils standardisés et validés

28
Q

Sur quoi reposent les échelles d’hétérodoxies-évaluation ?

A

Sur l’observation par les proches des modifications du comportement susceptibles d’être présentées par le patient.

29
Q

Deux types de méthodes d’imagerie cérébrale fonctionnelle peuvent être distingués :

A
  • Les méthodes électroencéphalographies (EEG) et magnétoencéphalographiques (MEG) qui présentent une résolution temporelle précise (de l’ordre de la milliseconde) mais une résolution spatiale imprécise.

Les méthodes isotopiques comme la tomographie par émission de positons (TEP), qui présentent les caractéristiques inverses. L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) bénéfice aujourd’hui de méthodes dites événementielles qui permettent d’enregistrer l’activité cérébrale pendant le traitement d’un item (de l’ordre d’une seconde).