Cours 2 Flashcards

1
Q

Lors de l’Antiquité grecque et romaine, environ […] suicides ont été répertoriés.

A

Lors de l’Antiquité grecque et romaine, environ 1 200 suicides ont été répertoriés.

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2
Q

Quelles étaient les principales raisons pour se donner la mort dans l’Antiquité? (5)

A

1) Mépris de la vie
2) La fuite des mots associée au grand âge
3) La défense de la chasteté
4) La perte d’un objet d’amour
5) La dévotion à la patrie

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3
Q

Décrivez la raison “Mépris de la vie” de l’Antiquité.

A

Veut dire que quelqu’un qui ne voyait plus le sens de sa vie, qui n’était pas capable d’en donner un sens, pouvait se permettre de s’enlever la vie.

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4
Q

Décrivez la raison “Fuite des mots associée au grand âge” de l’Antiquité.

A

e qui correspond à la maladie. Le fait d’avoir une maladie souffrante, surtout incurable, pouvait encourager quelqu’un, et même c’était permis, de s’enlever la vie.

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5
Q

Décrivez la raison “Défense de la chasteté” de l’Antiquité.

A

La chasteté était préconisée en particulier chez les femmes et il était parfois même encouragé pour une femme de s’enlever la vie si elle avait perdu sa chasteté avant mariage

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6
Q

Décrivez la raison “Perte d’un objet d’amour” de l’Antiquité.

A

Quelqu’un qui perdait son conjoint ou sa conjointe par décès, qui était rendu veuf ou veuve, ou quelqu’un qui vivait une rupture amoureuse, et donc vivait une grande souffrance morale, cela pouvait être permis de s’enlever la vie.

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7
Q

Décrivez la raison “Dévotion à la patrie” de l’Antiquité.

A

Si on était membre de l’armée et qu’on était prisonnier par l’armée ennemie, c’était même encouragé à ce moment-là de s’enlever la vie pour ne pas livrer de secrets de guerre

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8
Q

Que pensaient les penseurs de l’Antiquité grecque et romaine par rapport au suicide?

A

Les penseurs, en général, ont tendance à défendre le suicide comme solution ultime.
Ex: Lorsque la dignité de la personne est en cause, alors soit un perd notre dignité parce qu’on est malade ou encore lorsqu’on n’a pas respecté la chasteté

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9
Q

Que pensaient les stoïciens et les épicuriens de l’Antiquité grecque et romaine par rapport au suicide?

A

Les stoïciens, qui défendaient la liberté, et les épicuriens, qui défendaient surtout le plaisir, toléraient également une certaine forme de suicide, mais principalement pour des raisons de souffrance physique ou morale qui serait trop forte. Donc un genre de “suicide par compassion” pour soi-même si on souffre trop

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10
Q

Que pensaient Socrate et Platon par rapport au suicide?

A

Socrate et Platon sont les premiers qui ont commencé à amener des nuances et à dire que la vie appartient aux Dieux, donc on ne peut pas s’enlever la vie parce que la vie appartient aux Dieux ce qui est un peu la base de certaines religions

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11
Q

Que pensait Aristote par rapport au suicide?

A

Aristote, quant à lui, voyait le suicide comme un acte de lâcheté, donc il était lui aussi contre le suicide

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12
Q

En quoi les idéologies par rapport au suicide changent lors du 1er siècle?

A

Les motifs deviennent politiques pour le suicide

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13
Q

En quoi les idéologies par rapport au suicide changent lors du 2e siècle?

A

Les règles entourant le suicide sont resserrées

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14
Q

En quoi les idéologies par rapport au suicide changent lors du 3e siècle?

A

L’Église catholique prend position sur la question du suicide

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15
Q

Décrivez ce qu’est un suicide pour des motifs politiques.

A

Ex: Je ne suis pas d’accord avec ce que le chef politicien annonce ou déclare, et donc, moi, par protestation, je vais m’enlever la vie

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16
Q

Donnez un exemple de suicide politique précis au 1er siècle.

A

Au 1er siècle, il y avait plusieurs condamnés à mort qui se suicidaient parce que c’était une façon de protéger leurs biens. Les condamnés à mort, ceux qui passaient à la guillotine, par exemple, il y avait une loi qui disait que les familles des condamnés à mort n’avaient pas le droit de récupérer les biens de ces derniers (maison, biens matériels, etc) puisqu’ils étaient des hors-la-loi. Par contre, si la personne s’est suicidé, la loi ne s’appliquait pas. Il y avait donc des condamnés à mort qui s’enlevait la vie pour que leurs familles puissent avoir leur succession

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17
Q

Donnez un exemple du resserrement des lois concernant le suicide lors du 2e et 3e siècle.

A

Au 2-3e siècle, on a vu apparaître des lois plus serrées. Entre autres, la loi sur les biens matériels des condamnés à mort a été abrogée, donc les biens d’un condamné à mort pouvaient maintenant aller à la famille

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18
Q

Donnez un exemple de la prise de position de l’Église concernant le suicide lors du 2e et 3e siècle.

A

On commence à dire que la vie appartient à Dieu et donc, qu’on ne peut pas s’enlever la vie.

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19
Q

Qui est la première personne appartenant à l’Église qui a précisé clairement l’interdiction du suicide.

A

C’est vraiment au 4e siècle avec Saint-Augustin qui lui a réellement dit: “ Le suicide est interdit parce que la Loi de Dieu l’interdit. C’est un péché contre le créateur, donc cela va amener une punition éternelle”. C’est à ce moment-là que l’Église, avec Saint-Augustin, dit : “ Pour avoir accès à une vie éternelle, il faut vivre complètement sa vie sur Terre”.

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20
Q

Expliquez la position de St-Thomas sur le suicide.

A

Il dit: “ Le suicide c’est réellement un crime contre la nature et l’instinct de survie. C’est également un crime contre la société, puisqu’elle requiert nos services par le travail, et un crime contre Dieu”.

Donc il a ajouté au crime contre Dieu, qui avait déjà été élaboré auparavant, un crime contre la société et un crime contre la nature même de la vie.

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21
Q

Expliquez la position de Louis XIV (1638-1715) sur le suicide.

A

À l’époque de Louis XIV, le suicide était réellement un crime de lèse-majesté, donc non seulement c’était un crime contre Dieu, mais c’était aussi un crime contre le roi.
-> Ce que ça impliquait c’était que la personne qui s’était enlevé la vie sous Louis XIV était privée de commémoration funéraire, de rites funéraires. Souvent, les familles enterraient les personnes qui étaient mortes par suicide discrètement la nuit dans des endroits qui n’étaient pas nécessairement des cimetières ou encore on cachait la réelle cause du décès

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22
Q

Tout au long de l’histoire, en général, les grandes religions […] le suicide

A

Tout au long de l’histoire, en général, les grandes religions condamnent le suicide
-> Puisque le meurtre est condamné, comme le suicide est considéré un meurtre de soi, le suicide est donc condamné.

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23
Q

Que veut-on dire lorsqu’on dit que chaque

religion a parfois “l’éthique élastique”?

A

Par exemple, le suicide est interdit, mais on va permettre lors des grandes guerres des religions que quelqu’un s’enlève la vie s’il est capturé par l’armée ennemie.
On va aussi autoriser que quelqu’un s’enlève la vie, par exemple de type Kamikaze, pour amener des pertes chez l’armée ennemie

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24
Q

Décrivez la position sur le suicide de la fin de l’Antiquité greco-latine au XVIIIe siècle (1734)

A

“Le suicide est un mal” : Conception criminologique, Homicide de soi-même

  1. Lèse Majesté
  2. Divine = sacrilège humain = crime
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25
Q

Décrivez la position sur le suicide du XVIIIe siècle (1734) jusqu’à aujourd’hui

A

“Le suicide devient un symptôme” : Conception victimologique

-> Symptôme du sujet = symptôme de la collectivité

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26
Q

C’est que jusqu’au […] siècle environ, le suicide était vu comme un mal, c’était un crime puisque c’était un crime contre soi-même

A

C’est que jusqu’au 18e siècle environ, le suicide était vu comme un mal, c’était un crime puisque c’était un crime contre soi-même.
-> Ce n’était pas autorisé en général, bien que plus on est proche de la période de l’Antiquité, plus il y avait certaines raisons pour lesquelles on pouvait l’autoriser, mais plus on se rapproche du milieu du 18e siècle, plus c’est vu comme un crime contre soi-même.

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27
Q

À partir du 18e siècle, on va voir apparaître des concepts du suicide qui sont davantage comme un […] d’un mal.

A

À partir du 18e siècle, on va voir apparaître des concepts du suicide qui sont davantage comme un symptôme d’un mal.
-> Donc comme si la personne était victime d’un mal quelconque, soit d’une souffrance personnelle ou encore de la société.

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28
Q

Au début du 19e siècle, on a la […] qui prend de l’ampleur et qui place le suicide au centre de ses préoccupations.

A

Au début du 19e siècle, on a la sociologie qui prend de l’ampleur et qui place le suicide au centre de ses préoccupations.

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29
Q

Qui est un des premiers sociologues qui discute du suicide?

A

Durkheim

-> Un des sociologues les plus reconnus au 19e siècle

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30
Q

Pour Durkheim, le suicide ne relève pas d’un problème […] ou […] ou d’une souffrance morale, ça relève réellement des forces de la […].
-> C’est une conduite qui résulte de la […], ça va au-delà de l’individu

A

Pour Durkheim, le suicide ne relève pas d’un problème psychiatrique ou psychologique ou d’une souffrance morale, ça relève réellement des forces de la société.
-> C’est une conduite qui résulte de la société, ça va au-delà de l’individu

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31
Q

Quels sont les types de suicides selon Durkheim? (4)

A

1) Égoïste
2) Altruiste
3) Anomique
4) Fataliste

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32
Q

Selon Durkheim, c’est la […] qui est structurante pour le psychisme de l’individu.

A

Selon Durkheim, c’est la société qui est structurante pour le psychisme de l’individu.
-> Pour cette raison, l’individu doit se débattre avec ses instincts, mais en lien avec les règles, ou l’absence de règles, d’une société, ce qui va entraîner chez la personne une espèce
de confusion mentale, qui elle, va amener au suicide.

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33
Q

Durkheim dit que la société peut soit être trop […], donc une absence de règles qui renvoie l’homme au chaos de ses désirs, ou encore elle peut générer trop de […], donc trop de règles qui empêchent l’homme d’exister et qui l’étouffent

A

Durkheim dit que la société peut soit être trop laxiste, donc une absence de règles qui renvoie l’homme au chaos de ses désirs, ou encore elle peut générer trop de pressions, donc trop de règles qui empêchent l’homme d’exister et qui l’étouffent

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34
Q

Qu’est-ce que Durkheim entend par suicide égoïste?

A

C’est lorsque le “moi” de la personne prend trop d’importance.

  • > Il considère que la personne a énormément de désirs, de besoins, mais également que la société, par les règles qu’elle impose, empêche la personne de se réaliser, d’assouvir ses besoins, ses désirs.
  • > Ainsi, la personne est désemparée et toujours insatisfaite, ce qui peut donc amener la personne à commettre un geste suicidaire
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35
Q

Qu’est-ce que Durkheim entend par suicide altruiste?

A

Le suicide qui est un peu plus du type “obligé”, soit par des traditions ou par divers scénarios qui sont mis en place par un groupe plus large.

  • > On pense dans ce cas-ci au suicide kamikaze, au suicide sectaire.
    • > Parce qu’on a adhéré à une idéologie, on va s’enlever la vie quand cette idéologie-là ou les dirigeants de l’idéologie nous recommandent de nous enlever la vie.
    • > Il faut vraiment le voir dans un cadre de secte, dans un cadre de kamikaze
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36
Q

Qu’est-ce que Durkheim entend par suicide anomiste?

A

Le suicide anomiste, il faut le voir comme une cassure dans la société au plan économique.

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37
Q

Donnez des exemples de suicides anomistes. (2)

A

1) Une crise économique qui va faire en sorte que les besoins et les désirs de la personne qui étaient auparavant bien répondus ne le sont plus. On peut le voir aussi sur un plan plus domestique.
2) S’il y a la perte d’un conjoint et qu’on devient veuf (veuve), on peut avoir une rupture dans son fonctionnement au niveau domestique pour la vie de famille, mais aussi au niveau conjugal.

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38
Q

Durkheim a aussi, de façon plus générale, remis en question avec le suicide anomiste la distribution inégale de la richesse.
Expliquez.

A

Il observait que dans les populations moins riches, plus pauvres, il y avait davantage de suicides et il était capable aussi d’établir un lien entre les cycles économiques de richesse, certaines récessions, et les taux de suicide en Europe

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39
Q

Qu’est-ce que Durkheim entend par suicide fataliste?

A

Le suicide fataliste pour Durkheim est beaucoup moins documenté.
Il le relie beaucoup aux populations qui sont victimes de dictature, soit avec des règles qui sont très étouffantes et qui obligent beaucoup de choses et où les gens sont très malheureux puisqu’ils n’arrivent pas à pouvoir assouvir leurs besoins de liberté. Ils vont donc s’enlever la vie

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40
Q

Expliquez la différence entre la sociologie et la psychologie par rapport à leur vision du suicide.

A

1) Pour Durkheim, la société est vraiment celle qui induit le suicide chez sa population. Pour lui, c’est une psychopathologie qui est sociale et non pas individuelle.
2) La psychologie quant à elle, à la même époque, met plutôt l’humain au centre des difficultés, mais aussi au centre de l’accomplissement.

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41
Q

VRAI ou FAUX

La psychologie ne prend pas en compte le rôle de la société dans la problématique du suicide.

A

FAUX
La psychologie ne nie pas la part de la société dans son étude du suicide, par contre, elle ne met pas la société comme la principale cause du suicide, contrairement à Durkheim.

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42
Q

Freud a peu parlé du suicide dans ses écrits, sauf dans un livre, “Deuil et Mélancolie”, qui est sorti en 1916 dans lequel Freud dit que pour lui, le suicide c’est un […] envers soi-même et que c’est un […] qu’on a transposé envers soi-même.

A

Freud a peu parlé du suicide dans ses écrits, sauf dans un livre, “Deuil et Mélancolie”, qui est sorti en 1916 dans lequel Freud dit que pour lui, le suicide c’est un meurtre envers soi-même et que c’est un meurtre qu’on a transposé envers soi-même.
-> Par exemple, si on avait une impulsion à vouloir tuer son père ou sa mère, au lieu de le faire concrètement, on retournerait cette colère-là, ce meurtre-là envers soi.

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43
Q

Selon Freud, l’impulsion de meurtre de soi est […]

A

Selon Freud, l’impulsion de meurtre de soi est inconsciente

-> C’est ce qui expliquerait les suicides impulsifs pour lui

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44
Q

Que pensait Jung par rapport au suicide?

A

Jung, de son côté, à la fin du 19e siècle et au début du 20e, se prononce clairement contre le suicide.
-> Il dit que la vie est faite pour se réaliser, que c’est un chemin de réalisations de soi dans le but d’atteindre un autre état qui va au-delà de la vie sur Terre.

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45
Q

Jung croyait à la vie au-delà de celle sur […] et disait que pour avoir une vie bien remplie au-delà de la terre, il faut que […]

A

Jung croyait à la vie au-delà de celle sur Terre et disait que pour avoir une vie bien remplie au-delà de la terre, il faut que la totalité de l’expérience sur Terre soit vécue.
-> Il disait que le voyage exige la totalité de l’expérience sur Terre, y compris de vivre avec l’indignité, de la souffrance morale et physique

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46
Q

Qui est Edwin Shneidman?

A

Edwin Shneidman fonde en 1959 le « Los Angeles Center for Suicide Prevention »: début de la perspective psychologique de la « Suicidologie actuelle »

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47
Q

En quel année a été créé le premier centre de prévention du suicide?

A

1959

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48
Q

Pour Shneidman, l’homme a besoin de plusieurs éléments pour s’accomplir. Quels sont-ils?

A

1) Amour
2) Protection
3) Être reconnu

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49
Q

Quel est la vision de Shneidman par rapport au suicide?

A

Si un des besoins essentiels de l’homme n’est pas répondu, ça peut amener une souffrance extrême, un désespoir, pour lequel à ce moment-là seule la mort va calmer cette souffrance-là.
-> Le suicide fait donc partie de la solution.

50
Q

Quel est la différence principale entre les besoins de la pyramide de Maslow et les besoins selon Shneidman?

A

Les besoins de Shneidman sont beaucoup plus des besoins d’ordre psychologique et de réalisation de soi. C’est donc lui qui a amené réellement le concept de souffrance morale amenée par des besoins non répondus de réalisation de soi, d’amour, de protection

51
Q

Il y a 2 grandes chaires de recherche en suicidologie à Québec, où sont-ils?

A

McGill et UQAM

52
Q

Qui est Gaetan Girouard?

A

Il animait une émission qui s’appelait JE et s’est enlevé la vie.

  • > Après le traitement médiatique de cette nouvelle-là, on a vu à Québec une augmentation importante des taux de suicide chez les hommes de sa catégorie d’âge.
    • > C’est ce qu’on appelle un phénomène de contagion.

En autres, il y a un des journaux à Québec qui, au moment du suicide de M. Girouard avait titré: “Gaéten Girouard: Suicide réussi”. C’est comme si on envoyait comme message à ce moment=là que c’était une réussite de s’enlever la vie.

53
Q

Qu’est-ce que que l’approche contemporaine a amené par rapport à notre vision du suicide?

A

L’approche contemporaine nous a amené un regard neuf sur la façon de traiter le suicide et sur notre façon d’en parler
-> Dans un but de prévenir le geste suicidaire et non de l’encourager évidemment

54
Q

Qu’est-ce que le suicide?

A

Mort intentionnelle causée par soi-même
-> Acte délibéré de mettre fin à sa propre vie
Ça vient du latin suicaedere

55
Q

Qu’est qu’une idéation suicidaire?

A

Les idéations suicidaires, c’est penser à se tuer sans nécessairement poser le geste

56
Q

VRAI ou FAUX.
Quelqu’un qui s’est enlevé la vie a nécessairement eu des idées suicidaires. Des idées suicidaires vont amener la personne à commettre un geste suicidaire

A

FAUX.
Quelqu’un qui s’est enlevé la vie a nécessairement eu des idées suicidaires, mais ce n’est pas tous les individus qui ont des idées suicidaires qui vont commettre un geste suicidaire

57
Q

Qu’est-ce qu’un geste suicidaire?

A

Actes intentionnels dans le but de se donner la mort, mais qui n’aboutissent pas à la mort
-> Suicide non complété

58
Q

Les tentatives de suicide se retrouvent sur des échelles de séquelles qui vont de […] à […]

A

Les tentatives de suicide se retrouvent sur des échelles de séquelles qui vont de mineurs à graves

59
Q

On aurait un ratio d’environ […] tentatives de suicide pour […] suicide/s complété/s

A

On aurait un ratio d’environ 100 tentatives de suicide pour 1 suicide complété

60
Q

Expliquez le ratio tentative/suicide complété.

A

C’est la notion d’ambivalence

  • > La personne qui met fin à ses jours, qui essai, souhaite mettre fin à une souffrance.
  • > Elle ne veut pas nécessairement concrètement, mourir. Elle veut juste mettre fin à sa souffrance.
61
Q

Qu’est-ce qu’un suicide indirect?

A

Relié aux comportements autodestructeurs

62
Q

Selon Shneidman, il y a […] catégories de comportements autodestructeurs

A

Selon Shneidman, il y a 4 catégories de comportements autodestructeurs

63
Q

Quelles sont les 4 catégories de comportements autodestructeurs?

A

1) Ceux qui tentent la mort
2) Accélérateurs de la mort
3) Capitulateurs de la mort
4) Expérimentateurs de la mort

64
Q

Expliquez la catégorie de comportements autodestructeurs “Ceux qui tentent la mort”

A

Pour Shneidman, les gens qui pratiquent des sports extrêmes ont un certain goût du risque et peut-être même du risque suicidaire sans que ce soit conscient.

  • > Ça ne veut pas dire que c’est conscient ou intentionnel.
  • > Ex: Les gens qui réalisent des sports extrêmes. On sait que si on fait du base jumping, on a une forte probabilité de mourir. Shneidman a mis ces comportements dans les suicides indirects.
65
Q

Expliquez la catégorie de comportements autodestructeurs “Accélérateurs de la mort”

A

Tous ceux qui ont des mauvaises habitudes de vie.

Pour Shneidman, ces gens-là ont des habitudes de vie qui accélèrent le passage vers la mort. Il inclut aussi là-dedans tous les gestes autodestructeurs tels que l’automutilation, la toxicomanie.
-> Ex: On sait que fumer la cigarette peut amener des problèmes de santé important qui vont nous conduire vers la mort.

66
Q

Expliquez la catégorie de comportements autodestructeurs “Capitulateurs de la mort”

A

Ceux qui refusent des traitements.
-> Ex: Un individu atteint un cancer qui se fait proposer de la chimiothérapie pour prolonger sa vie ou encore pour tenter de guérir sa maladie et qui refuse le traitement.

67
Q

Expliquez la catégorie de comportements autodestructeurs “Expérimentateurs de la mort”

A

Ceux qui ont des jeux avec une forte probabilité de décès. C’est donc un catégorie qui est plus extrême, mais qui est surtout plus rare
-> Le jeu très ancien russe qui s’appelle la roulette russe et qui consistait à mettre une seule balle dans un fusil alors qu’il pouvait en contenir par exemple entre 4-6 balles.

68
Q

Qu’est-ce que le suicide assisté?

A

Fournir les moyens ou les renseignements nécessaires pour mettre fin à ses jours à quelqu’un incapable de le faire
-> Le suicide assisté est illégal

69
Q

Qu’est-ce que l’euthanasie?

A

L’acte intentionnel de la part d’une personne voulant mettre fin à la vie d’une autre personne pour abréger ses souffrances
-> Ne fait pas partie de la catégorie de gestes suicidaires

70
Q

À partir de décembre […], l’euthanasie est légal et balisé pour les adultes au […]: Ça s’appelle l’[…]

A

À partir de décembre 2015, l’euthanasie est légal et balisé pour les adultes au Québec: Ça s’appelle l’aide médical mourir

71
Q

VRAI ou FAUX. Depuis 2015, plusieurs personnes ont eu recours à l’aide médicale à mourir.

A

FAUX.

Très peu d’individus ont eu recours à l’aide médical à mourir

72
Q

Qui peut se prévaloir de l’aide médicale à mourir? (5)

A

1) Assurée au Québec au sens de la loi sur l’assurance maladie
2) À plus de 18 ans
3) Apte à consentir aux soins
4) Est en fin de vie
a) Atteinte d’une malade grave et incurable, et qui à cause de la maladie a un déclin avancé au niveau physique et qui est irréversible
5) Souffrances physiques qui sont constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées

73
Q

VRAI ou FAUX.

L’euthanasie est légal dans la majorité des provinces canadiennes

A

L’euthanaise est toujours interdite dans la majorité des autres provinces canadiennes.
->Le gouvernement fédéral conteste cette loi au Qc

74
Q

Qu’est-ce que l’arrêt/refus de traitement?

A

Il est possible de refuser ou d’arrêter tout type de traitement médical.
->Ne fait pas partie des gestes suicidaires et c’est légal

75
Q

Il est légal d’arrêter/refuser un traitement médical, à moins qu’il y ait une loi qui s’applique comme la loi […]

A

Il est légal d’arrêter/refuser un traitement médical, à moins qu’il y ait une loi qui s’applique comme la loi P38

76
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection?

A

Facteurs réduisant l’impact des facteurs de risque

  • > Les facteurs de protection permettent un plus grand éventail de solutions, mais ça permet surtout de pouvoir mieux utiliser les solutions et d’en envisager d’autres que celle du suicide.
  • > Souvent, on va parler comme facteur de protection d’un filet de sécurité, des facteurs de sécurité qui permettent à la personne de pouvoir, peut-être, mieux s’en sortir ou d’atténuer les effets d’une crise
  • > Les facteurs de protections vont servir aux intervenant comme levier d’intervention pour permettre à la personne de se sortir de la crise
77
Q

Donnez des exemples de facteurs de protection. (8)

A

1) Bonne santé mentale
2) Support d’un partenaire amoureux ou de l’entourage
3) Projet qui donne sens à la vie
4) Espoir en l’avenir
5) Sentiment d’être utile à autrui
6) Capacité de résilience
7) Non-dépendance à des substances psychoactives
8) Niveau d’impulsivité normal

78
Q

Expliquez le facteur de protection “Bonne santé mentale”.

A

Une bonne santé mentale, soit de ne pas vivre avec un diagnostic de dépression ou de trouble de personnalité par exemple, c’est certain que ça permet de mieux se sortir d’une crise

79
Q

Expliquez le facteur de protection “Support d’un partenaire amoureux ou de l’entourage”

A

Filet de sécurité qui va aider à traverser la crise

Quand on parle du soutien du partenaire amoureux ou de l’entourage, on parle aussi d’une bonne qualité de relation. Si vous avez quelqu’un devant vous qui vit une crise et qui vous dit qu’elle a beaucoup de monde dans sa famille, mais qu’elle ne leur parle plus, elle est en froid avec ses parents à ce moment-là, on ne peut pas considérer cela comme un facteur de protection.

80
Q

Expliquez le facteur de protection “Projet qui donne sens à la vie”/”Espoir en l’avenir”

A

Est-ce qu’elle a des projets, un espoir envers l’avenir?
-> Il s’agit d’un bon facteur de protection parce qu’on sait qu’on a du temps avant la crise suicidaire. On sait aussi que la personne a encore de l’espoir et qu’elle est encore capable de donner un sens à sa vie

81
Q

Expliquez le facteur de protection “Sentiment d’être utile à autrui”

A

Cet espèce de sentiment à la fois d’appartenance, mais aussi d’utilité est très important

82
Q

Expliquez le facteur de protection “Capacité de résilience”

A

Quelqu’un qui a une bonne capacité à rebondir des différents événements dans sa vie.

  • > On peut valider ça en questionnant la personne sur quels sont les événements difficiles qu’elle a déjà vécus jusqu’à maintenant et quelles sont les caractéristiques qui lui ont permis surtout de s’en sortir.
    • > Donc de voir un peu la capacité de la personne de se sortir d’événements plus difficiles
83
Q

Expliquez le facteur de protection “Non-dépendance à des substances psychoactives”

A

Quand on parle de substances psychoactives, on parle de tous types de toxicomanie, donc si elle n’est pas dépendante à l’alcool, aux drogues, aux médicaments.

  • > Ce sont des facteurs de protection qui permettent de mieux s’en sortir puisque nous n’avons pas de dépendance à régler ou à s’occuper en plus de la crise suicidaire.
  • > Tout cela est inter relié. La toxicomanie est un facteur fortement associé aux difficultés à se sortir d’une crise suicidaire
84
Q

Expliquez le facteur de protection “Niveau d’impulsivité normal”

A

Quelqu’un qui ne se considère pas nécessairement comme quelqu’un de très impulsif et dit “Non je suis quand même assez capable de gérer mes émotions”, par rapport à quelqu’un qui va vous dire “Oh oui, moi, la fuse me saute constamment…”.

  • > Considérer qu’on peut facilement se contrôler si jamais elle a un flash de s’enlever la vie puisqu’elle ne se sent pas bien.
  • > Au contraire, quelqu’un de plus impulsif passera beaucoup plus rapidement à l’acte
85
Q

L’attachement, ou plutôt le type d’attachement, est considéré comme un facteur de […]

A

L’attachement, ou plutôt le type d’attachement, est considéré comme un facteur de protection

86
Q

VRAI ou FAUX
Le type d’attachement qu’on a pendant l’enfance va certainement influencer le type d’attachement qu’on à l’âge adulte ainsi que teinter énormément les relations, les difficultés et les réussites interpersonnelles.

A

VRAI

87
Q

Un des premiers qui a parlé de l’attachement

est […]. Il a principalement étudié la relation entre le […] et l’[…]

A

Un des premiers qui a parlé de l’attachement
est Bowlby. Il a principalement étudié la relation entre le parent et l’enfant
-> Les études de départ se font principalement chez la mère

88
Q

Qu’est-ce que l’attachement?

A

Acquisition par l’enfant d’un sentiment de sécurité en présence ou à proximité de son parent.

  • > C’est comment l’enfant ressent la manière dont ses besoins vont être répondus par son parent.
  • > Cela détermine comment il va s’adapter aux différentes personnes ou aux différents événements qu’il aura dans sa vie
89
Q

Quels sont les stades d’attachement? (4)

A

1) 0 à 3 mois: Pré-attachement initial
2) 3 à 6 mois: Émergence de l’attachement
3) 6 à 24 mois: Attachement proprement dit
4) 24 mois et plus: Attachements multiples

90
Q

Décrivez le stade de pré-attachement initial (0-3 mois)

A

Moment où l’enfant qui vient de naître et ne fait principalement que manger et dormi.
-> Ce n’est pas nécessairement très conscient de la part de l’enfant, mais il commence déjà à ressentir qui s’occupe de lui, nous sommes davantage dans l’ordre du senti

91
Q

Décrivez le stade d’émergence de l’attachement (3-6 mois)

A

L’enfant commence à reconnaître que c’est maman qui le nourrit au sein ou papa qui lui donne le biberon.
-> On a vraiment une émergence d’attachement

92
Q

Décrivez le stade d’attachement proprement dit (6-24 mois)

A

L’enfant va reconnaître son papa et sa maman.
-> C’est souvent aussi à partir de ce moment que l’enfant peut devenir un peu plus farouche par rapport aux étrangers puisqu’il a bien reconnu que c’est papa et maman qui répondent à ses besoins quand il a faim, quand il pleure, etc

93
Q

Décrivez le stade d’attachements multiples (24 mois et plus)

A

L’enfant va bien reconnaître, par exemple, l’éducatrice à la garderie qui s’occupe de lui, reconnaître que les autres membres de la famille (grands-parents, fratrie) peuvent aussi répondre à ses besoins

94
Q

Quels sont les classements de l’attachement de Bowlby? (3 +2)

A

1) Sécure
2) Insécure
a) Insécure-évitant
b) Insécure-résistant
3) Désorganisé

95
Q

Décrivez l’attachement sécure.

A

Chez 52% des enfants

  • > C’est un enfant qui interagit facilement avec son parent, qui a très bien intégré que le parent va répondre à ses besoins.
  • > C’est un enfant qui va aussi réagir avec détresse lors des séparations. Quand le parent quitte, il va avoir de la peine. Par contre, comme il sait, comme il a appris que le parent va revenir, il va facilement se consoler et il va aussi être très réconforté lorsque le parent revient.
  • > ‘est un enfant qui va développer une certaine confiance en son parent. Il va avoir confiance que lorsqu’il a un besoin ou qu’il émet un besoin, ça va facilement être répondu.
96
Q

Décrivez les adultes ayant eu un attachement sécure à l’enfance

A

À l’âge adulte, cela fait des gens qui sont très confiants envers leur amoureux, amoureuse, qui sont aussi facilement capables d’établir un lien de confiance et qui n’ont pas nécessairement peur d’être abandonné. Au contraire, ils ont foi en leur relation.

97
Q

Décrivez l’attachement insécure.

A

C’est un attachement qui est caractérisé par la peur. Une peur de ne pas trouver réponse à ses attentes.

  • > C’est l’enfant qui a intégré que parfois on réponse à ses besoins, mais que parfois non et il ne se sent pas bien puisque nous n’avons pas répondu à son besoin.
  • > Lorsque le parent part, l’enfant va pleurer très longtemps on va faire une crise parce qu’il a peur de le parent ne revienne pas. Il se sent très insécure
98
Q

Décrivez les adultes ayant eu un attachement insécure à l’enfance

A

C’est quelqu’un qui va arriver à entrer en relation avec les autres, mais parfois ça va être difficile puisqu’il va développer une certaine méfiance.
-> Par exemple, il va avoir peur d’être abandonné.

99
Q

Décrivez l’attachement insécure-évitant.

A

17 % des enfants ont ce type d’attachement

  • > Ce sont des enfants qui vont éviter de se sentir mal. Ils vont éviter parfois même de faire part de leurs besoins puisqu’ils ont appris que parfois leurs besoins sont bien répondus et parfois non
  • > Ce sont des enfants qui vont parfois entrer dans leur bulle, vont se centrer sur l’exploration de leurs jouets ou encore vont se concentrer sur une personne sans tenir compte des autres autour. Ils vont peu initier les interactions, ils vont attendre que les autres viennent vers eux. Tout cela parce qu’ils ont peur d’être anxieux ou peur d’avoir peur finalement, que leurs besoins ne soient pas répondus
  • > Ils ont peur d’une sensation de mal-être
100
Q

Décrivez les adultes ayant eu un attachement insécure-évitant à l’enfance

A

Cela fait des adultes qui vont parfois éviter les conflits, qui vont éviter de faire part de leurs besoins parce qu’ils ont peur que cela ne soit pas répondu.
-> Donc cela peut créer des conflits dans les relations
interpersonnelles.

101
Q

Décrivez l’attachement insécure-résistant.

A

11 % des enfants ont ce type d’attachement

  • > Ce sont des enfants qui, par peur du rejet ou de l’abandon, vont s’accrocher au parent. On va parfois parler d’anxiété de séparation. Par exemple, ils vont avoir de la difficulté à s’attacher à d’autres personnes. Lorsqu’il est séparé de son parent, l’enfant va faire des crises de rages ou de colère.
  • > C’est un enfant qui vit énormément de détresse au moment du départ des parents et qui est peu consolable. Il est peu consolable quand le parent est parti, mais qui est aussi parfois peu consolable au retour puisque même au retour, il a toujours peur que son parent reparte.
  • > Ce sont des enfants qui vont fuir parfois différentes situations étrangères.
102
Q

Décrivez les adultes ayant eu un attachement insécure-résistant à l’enfance

A

À l’âge adulte, ça fait des gens qui, lorsqu’ils ne se sentent pas bien ou qu’ils vivent un malaise dans leurs relations affectives, vont parfois se fâcher facilement, faire de grosses colères.
-> Souvent, il y a aussi une crainte en arrière de ça d’abandon ou de rejet de l’autre personne

103
Q

Décrivez l’attachement désorganisé

A

On parle d’une relation très anarchique.

  • > C’est l’enfant qui ne sait jamais quand il pleure s’il va recevoir un gros câlin ou une claque en arrière de la tête. Ce sort donc des comportements en général de la part du parent qui sont extrêmes, soit il va compléter ignorer le besoin, soit il va s’en préoccuper, mais de façon inadéquate
  • > Ce sont des enfants qui vont réagir parfois de façon étranger avec les autres, vont avoir des comportements inusités. C’est une ambivalence extrême.
  • > Ce sont des enfants également qui peuvent se présenter la tête baissée face aux autres ou encore des enfants qui vont même frapper les parents.
104
Q

Décrivez les comportements parentaux menant à un attachement désorganisé

A

Ça peut être de la violence verbale, ça peut être de la violence physique.
-> Souvent, ce sont des parents qui ont des problèmes personnels ou des problèmes de santé mentale.

105
Q

Décrivez les adultes ayant eu un attachement désorganisé à l’enfance

A

À l’âge adulte, l’attachement désorganisé vécu à l’enfance va parfois entraîner des problèmes de santé mentale et plusieurs difficultés relationnelles

106
Q

Les études vont nous dire que les types d’attachement […] ou […] vont prédisposer à peut-être commettre des gestes suicidaires plus tard.

A

Les études vont nous dire que les types d’attachement insécure ou désorganisé vont prédisposer à peut-être commettre des gestes suicidaires plus tard.

107
Q

En quoi les attachements insécure ou désorganisés prédisposent à des gestes suicidaires?

A

Parce que ce sont des modèles de relations interpersonnelles que les personnes ont développé dans lesquels la résolution de problème n’est pas optimale, donc où on ne trouve pas nécessairement la bonne façon de résoudre ses problèmes.
-> Par contre, ce qu’il faut se dire, c’est que ce n’est pas parce qu’on a eu un environnement familial difficile ou un attachement difficile qu’on va nécessairement vivre un geste suicidaire à l’âge adulte.

108
Q

Pourquoi est-il important de documenter le type d’attachement à l’enfance des individus lors d’un suivi?

A

Permet de bien voir quels sont les mécanismes d’adaptation dans les relations interpersonnelles de la personne.
-> Ceci est encore plu vrai quand il s’agit d’un adolescent ou un enfant puisqu’ils sont toujours en relation d’attachement avec le parent. Le type d’attachement qu’ils ont dans leur famille peut donc aussi servir de modalité d’intervention.

109
Q

On peut avoir vécu un attachement complètement désorganisé en bas âge et avoir développé un autre type d’attachement. Qu’est-ce qui permet ce changement?

A

1) Résilience
a) On a un tuteur de développement/proche qui a vécu un attachement plus sain et donc qui nous permet de développer de bonnes capacités d’adaptation

110
Q

À quoi sert la typologie des familles?

A

Le type de famille dans lequel l’enfant vit va aussi influencer ses mécanismes d’adaptation aux difficultés, ce qui peut aussi influencer ses mécanismes d’adaptation plus tard, donc à l’âge adulte.
-> Par exemple, on va dire que la façon dont les parents encouragent l’enfant à régler ses problèmes, ou encore comment eux-mêmes règlent des difficultés qu’ils vivent, va influencer comment l’enfant va régler ses problèmes lui-même et éventuellement plus tard.

111
Q

Quels sont les différentes typologies des familles? (3)

A

1) Familles fermées et arrêtées
2) Familles fermées et altruistes
3) Familles ouvertes

112
Q

Décrivez les familles fermées et arrêtées

A

40% des familles

1) Ce sont des familles pour lesquelles le mécanisme d’adaptation qui est le plus utilisé est le déni.
a) Par exemple, on va dire: “Il n’y en a pas de problèmes! On n’en parle pas, Ce dont on ne parle pas, ça ne fait pas mal”.
2) On n’a pas tendance à parler de ses émotions quand on vit un deuil, on n’a pas tendance à permettre une expression de la peine par exemple lorsqu’on vit un échec.

-> L’enfant va apprendre que le déni est une des bonnes façons de faire face aux difficultés.

113
Q

Décrivez les familles fermées et altruistes

A

10% des familles

1) Les solutions passent soit par l’imaginaire, soit par les lieux de cultes.
a) Des familles qui, lorsqu’ils vivent une difficulté, vont se rendre au lieu de culte, à l’église, à la mosquée, ce qui peut être correct, mais qui ne se mettront pas autrement dans l’action.
b) Par exemple, j’ai suivi un jeune qui avait subi un traumatisme crânien assez sévère suite à une chute et les parents avaient refusé tous services de réadaptation. Par contre, ils avaient demandé à l’équipe de signer une lettre expliquant les difficultés de l’enfant pour envoyer cette lettre au Pape.

114
Q

Décrivez les familles ouvertes

A

50% des familles

1) Ce sont des familles dans lesquelles il n’y a pas de tabou u niveau des émotions, au niveau des difficultés.
a) On va permettre d’exprimer sa peine quand c’est triste, d’exprimer sa colère quand il y a lieu.

-> C’est un modèle de famille qui va permettre à l’enfant d’acquérir de bonnes capacités de résolution de problème et d’apprendre à s’adapter, à s’exprimer correctement aussi et à s’adapter aux difficultés

115
Q

Qu’est-ce que la résilience?

A

La capacité à se développer quand même, dans des environnements qui auraient dû être délabrants

116
Q

Qui est la personne qui a le plus développé le concept de résilience?

A

Borris Cyrulnik, un neuro-scientifique et qui a, entre autres, étudié les gens qui sont sortis des camps de concentration suite à la Seconde Guerre mondiale.
-> Plus spécifiquement, ce qui faisait que certaines personnes qui sortaient des camps de concentration pouvait rebondir et reprendre une vie pratiquement normale, alors que d’autres pour qui c’était très difficile de rebondir.

117
Q

Que faut-il retenir de la résilience?

A

La résilience est influencée par plusieurs facteurs. Tout le monde a la capacité de devenir résilient. PAR CONTRE, tout le monde n’a pas nécessairement la même capacité à actualiser ceci.
-> Ex:

118
Q

Qu’est-ce qui peut influencer la capacité d’un individu à développer sa résilience? (3)

A

1) Personnels
2) Environnementaux
3) Familiaux

119
Q

Décrivez les facteurs personnels influençant la résilience

A

1) Problèmes de santé mentale ou même juste un.
a) Quelqu’un qui est très anxieux, par exemple, et qui va avoir de la difficulté à être capable d’actualiser son potentiel ou à aller de l’avant malgré ce qu’il a vécu parce que ça le stress trop ou parce qu’il vit avec un stress post-traumatique, ça va influencer.
2) Capacités intellectuelles

120
Q

Décrivez les facteurs environnementaux influençant la résilience

A

Tout ce qui concerne le milieu de vie dans lequel est la personne.
-> Par exemple, si on est dans un milieu en guerre, c’est beaucoup plus difficile d’aller de l’avant, de rebondir face à un échec ou quelque chose de difficile si on est dans un environnement que Boris Cyrulnick appellerait “délabrant”.
-> À ce moment-là, c’est effectivement beaucoup plus difficile alors que si on est dans un environnement en paix,
c’est beaucoup plus facile.

121
Q

Décrivez les facteurs familiaux influençant la résilience

A

Exemple:

1) Si on est dans une famille qui est violente par exemple, c’est beaucoup plus difficile pour un enfant d’être résilient, de sortir de ça si on n’est pas supporté par ses parents.
2) Si on vit dans une famille, par exemple, où les ressources économiques sont très limitées, si les gens n’ont pas de moyens financiers, ça peut-être plus difficile d’être résilient et donc de rebondir.