cours 17: mémoire et apprentissage 3/3 Flashcards

1
Q

Nomenclature

cerveau - mémoire

Bird & Burgess

A
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Q

Nomenclature

différence entre néocortex, mésocortex et allocortex

A
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3
Q

Expliquer l’expérience d’encodage en mémoire à long terme

Phase 1 IRMf: encodage

mot soit grand soit petit

soit animé ou inanimé

selon couleur

A
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Q

Expliquer l’expérience d’encodage en mémoire à long terme

Phase 2 comportement: restitution (20 min plus tard)

A

Stimuli:

Mots nouveaux + Mots présentés durant la phase 1

  • Tâche:*
  • Jugement de confiance sur le fait qu’un mot a été présenté dans la phase 1, ou non (familiarité)
  • Report de la couleur du fond associée à ce stimulus (mémoire de source ou contexte)
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Q

Expliquer l’expérience d’encodage en mémoire à long terme

Phase 2 comportement: restitution (20 min plus tard)

Résultats jugement de confiance (familiarité)

A
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6
Q

Expliquer l’expérience d’encodage en mémoire à long terme

Phase 2 comportement: restitution (20 min plus tard)

Résultats rappel de la couleur (mémoire de source/contexte)

A
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7
Q

Expliquer l’expérience d’encodage en mémoire à long terme

Phase 1: encodage familiarité

Résultats IRMf

A
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8
Q

Expliquer l’expérience d’encodage en mémoire à long terme

Phase 1: encodage mémoire de source

Résultats IRMf

A
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9
Q

Expérience d’encodage en mémoire à long terme

Conclusions

A

o La familiarité qu’évoque un stimulus met en jeu le cortex péri-rhinal pendant la phase d’encodage.

o La restitution complète (+ mémoire de source) met en jeu l’hippocampe et le cortex para- hippocampique pendant la phase d’encodage, ainsi que des régions frontales.

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10
Q
  1. L’encodage en mémoire à long terme
    Que dit le Modèle de l’assemblage d’items et de contextes ?
A

➫ L’encodage de l’information sur l’item lui-même implique le cortex péri-rhinal

➫L’information concernant le contexte dans lequel un item a été rencontré (i.e. où, quand) est encodée via le cortex para-hippocampique

L’hippocampe unit ces représentations et permet de les mettre en relation

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11
Q

Expliquez l’expérience sur la restitution de mémoire à long terme

Liste de mots

ensuite jugement si déjà vu en récupéré ou familier

A

Phase 1: encodage (apprentissage d’une liste de mots)

… terrasse, couteau, jardin, pantalon, ciseaux, pneu …

Phase 2: restitution dans l’IRMf, 20 minutes plus tard

On présente aux participants des mots présentés dans la partie 1 et des mots nouveaux.

  • Tâche 1: catégoriser les mots en présenté/nouveau
  • Tâche 2: si réponse « présenté », catégoriser en

« récupéré » vs. « familier »

« Je me souviens distinctement avoir vu ce mot dans la liste (e.g. position dans la liste) » = récupéré

« Ce mot me semble familier mais je ne me souviens pas vraiment l’avoir vu dans la liste » = familier

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12
Q

Expérience sur la restitution de mémoire à long terme

Quels sont les 4 types de rappel?

A
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13
Q

expérience sur la restitution de mémoire à long terme

Résultats IRMf 20 min plus tard

pour les 4 rappels

A
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14
Q

Expliquer 2. La restitution de mémoire à long terme

EXPERIENCE 2

A

Phase 1: regarder des images

Phase 2: restitution dans l’IRMf, 2 jours plus tard

Stimuli:

  • images de la partie 1 (présentées)
  • images nouvelles

Tâches:

  • récupération / rappel / reconnaissance (nouvelle ou présentée)
  • jugement de familiarité
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15
Q

Expliquer 2. La restitution de mémoire à long terme

EXPERIENCE 2

Résultats

A
  • CR = rejet correct
  • F1 = familier faible
  • R = récupéré
  • M = oubli ou « miss »
  • F2 = familier moyen
  • F3 = familier fort
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16
Q

La restitution de mémoire à long terme

EXPERIENCE 2

Conclusions

A

o L’hippocampe et le cortex péri-rhinal sont impliqués aussi bien dans l’encodage que dans la restitution de l’information.

o L’hippocampe n’est activé que dans le cas d’encodage et de récupération effectives (SOURCE)

o Le cortex péri-rhinal est activé même lorsque les informations encodées et recouvrées sont simplement familières (FAMILIARITÉ).

➫Corrélation positive avec la familiarité pendant l’encodage ➫Corrélation négative avec la familiarité durant la restitution

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17
Q

Qu’est-ce qui est indispensable pour la mémoire relationnelle?

A

L’hippocampe est indispensable pour se souvenir de l’ensemble des informations liées à un item:

o Item lui-même encodé dans le cortex périrhinal
o Contexte dans lequel cet item a été rencontré (où, quand) encodé via le cortex para-hippocampique

☛ L’hippocampe unit ces représentations et permet de les mettre en relation

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18
Q

Exemple de mesure de mémoire relationnelle

A

Mouvement oculaires (seconde présentation)

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19
Q

Résultats mesure de mémoire relationnelle - mouvements oculaires

A
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20
Q

Mémoire relationnelle

Autres expériences et conclusions

A

D’après Nael Cohen et collaborateurs, certains patients amnésiques souffriraient d’un dysfonctionnement de la mémoire relationnelle.

o Dans l’expérience illustrée, les patients ne sont pas sensibles aux modifications des images (modifications qui par contre influencent les contrôles même lorsqu’ils ne les remarquent pas – condition « Manipulé: inconscient »).

o D’autres expériences ont montré l’absence de mémoire relationnelle dans différents domaines chez ces patients.

o Des lésions isolées au niveau de l’hippocampe uniquement engendrent un déficit de la mémoire relationnelle mais pas de la mémoire d’items isolés.

o Des lésions à l’hippocampe et au cortex adjacent affectent ces deux types de mémoire.

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21
Q

Faux souvenirs

A

Les erreurs de la mémoire:

1) faux négatif / omission = oubli
2) faux positif / fausse alarme = faux souvenir

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22
Q

Expérience faux souvenirs

A
  • Technique expérimentale:
    • Liste de mots présentés:
      • « fil, coudre, pointu, douleur, injection »
  • Nouveau mot:
    • « camion »
  • Test (mot associé / mot faux):
    • « aiguille »?
  • Résultats
    • Parfois on est très confiant d’avoir vu un mot qui ne figurait pas dans la liste
23
Q

Expérience faux souvenirs

Résultats: IRMf pendant la phase de restitution

A
24
Q

Expérience faux souvenirs

Conclusion

A

• Rôle de du lobe temporal dans la mémoire épisodique: reconnaissance vs. familiarité

o Régions postérieures: mémoire épisodique (contexte, source)

o Régions antérieures: familiarité

25
Q

Rôle des régions frontales et pariétales?

Méta-analyse de Cabeza et collaborateurs

A
  • Le lobe frontal joue clairement un rôle dans la mémoire
  • L’encodage et la restitution épisodique semblent faire différemment appel aux hémisphères gauche et droit
  • L’encodage et la restitution sémantique feraient tous deux appel à l’hémisphère gauche
26
Q

Quelle est l’hypothèse 1 de Cabeza et coll?

A

asymétrie frontale reflète différences de type de mémoire

27
Q

Quelle est l’hypothèse 2 (Kelley et collègues) concernant les régions frontales?

A

asymétrie frontale reflète différences dans le contenu du matériel à mémoriser

28
Q

Quel argument est en faveur de l’hypothèse 2?

A

Activations frontales (pendant l’encodage) selon le contenu du matériel à mémoriser

29
Q

Régions pariétales

Cortex rétro-splénial

A
30
Q

Régions pariétales

cortex pariétal postérieur et médian

A
31
Q

contribution des aires pariétales

graphs

A
32
Q

contribution des aires pariétales

anatomie

A
33
Q

Quels sont les deux réseaux distincts pour la mémoire et comportements liés ?

A
34
Q

Est-ce que l’encodage et la restitution en mémoire à long terme active que dans le lobe temporal médian?

A
  • Dans les études d’imagerie sur l’encodage et la restitution en mémoire à long terme, on trouve de larges activations ailleurs que dans le lobe temporal médian
  • C’est également vrai dans les études chez le singe ou le rongeur
35
Q

Expliquez l’expérience de la restitution

A

Phase 1: « Encodage » (2 jours)
Apprentissage de sons ou images associés à des mots (e.g., le mot CLOCHE suivi du son d’une cloche)

Phase 2: « Restitution » (3ème jour)

  • Perception: présentation du mot et du stimulus associé.
  • Restitution: présentation uniquement du mot et report du stimulus associé (e.g., ce mot était-il associé à un son ou à une image?)
36
Q

Conclusions de la réactivation

A

o Les mêmes aires sont activées pendant « l’écriture » et la « lecture » des informations dans le cortex (aires associatives).

o La région du cortex précisément activée dépend du matériel à mémoriser/restituer.

o Certaines régions sont importantes pour se préparer à accéder à des informations, d’autres sont impliquées dans la recherche d’un souvenir donné.

37
Q

Que se passe-t-il lors de la consolidation?

A

o Première phase de consolidation rapide et stockage initial

–> Hippocampe et régions adjacentes + activations multiples dans le néocortex.

o Seconde phase de consolidation plus lente et stockage durable

–> Plus controversée…

38
Q

Que se passe-t-il lors de la consolidation (mémoire épisodique)?

Théorie de la consolidation dite standard (squire et coll.)

A

➫ Hippocampe joue un rôle dans le stockage temporaire, alors que le stockage durable revient entièrement au néocortex.

39
Q

Que se passe-t-il lors de la consolidation (mémoire épisodique)?

Théorie des traces multiples (Nadel, Moscovich et coll.)

A

➫ Interaction entre hippocampe/LTM (lobe temporal médian) et néocortex pour le stockage de la mémoire épisodique. Plus un souvenir est évoqué, plus il y a de traces pour celui-ci dans l’hippocampe.

40
Q

Conclusions consolidations

A

o Le stockage rapide et initial est sous le contrôle de l’hippocampe.

o La consolidation de la mémoire à long terme passe par l’interaction entre le cortex (représentations multiples) et l’hippocampe (association)

o Les mécanismes portant à la consolidation durable de l’information épisodique et les sites corticaux précis du stockage sont encore controversés.

41
Q

L’apprentissage au niveau du neurone

A

L’apprentissage est lié à la modification de synapses, et en particulier au changement de poids de certaines interactions synaptiques entre neurones.

Selon la Loi de Hebb, l’activité d’un neurone présynaptique et post-synaptique détermine le renforcement de cette synapse.

42
Q

Neurotransmission et potentiel post-synaptique

A
43
Q

Potentialisation à long terme

A
44
Q

Dépression à long terme

A
45
Q

Mécanismes moléculaires

A
46
Q

LTP et mémoire

A

Le fait de bloquer l’apparition de LTP peut affecter l’apprentissage et la mémoire spatiale chez la souris.

Comment bloquer l’induction de LTP?

➥Stratégie chimique:
infusion d’AP5 (2-amino-5-phosphonopentanoate) et Mg2+, qui peuvent tous deux bloquer le canal du récepteur NMDA au Glu

➥Stratégie génétique:
souris K.O. pour le récepteur NMDA au Glu

47
Q

Stratégie chiimique:

Infusion d’AP5 dans l’hippocampe

Expliquez le labyrinthe de Morris

et l’expérience de Davis et al., 1992

A

Tâche d’apprentissage spatial:

rat est mis dans un containeur rond avec de l’eau opaque. Il y a une plateforme sous l’eau à un endroit précis. Le rat peut s’orienter grâce de des cues dans la salle.

Davis et al., ont fait des infusions à diff concentrations d’AP5 dans l’hippocampe des rats pour voir si ça affectait l’apprentissage.

48
Q

Résultats Davis

sur le labyrinthe de Morris

A
49
Q

Stratégie chimique:

Infusion d’ AP5 dans l’hippocampe Contrôle: est-ce semblable à une lésion?

A

Concentration élevée d’AP5 est pire qu’une lésion!

50
Q

Stratégie génétique:

Absence de récepteurs NMDA dans le gyrus denté et CA1

Quelle est la conséquence sur l’apprentissage?

A

Les souris Grin sont aussi performantes que les contrôles dans le Labyrinthe de Morris.

51
Q

Stratégie génétique:

Absence de récepteurs NMDA dans le gyrus denté et CA1

Expliquez la tâche du labyrinthe radiale

Quels sont les résultats?

A

Toutes les branches du labyrinthe se ressemblent! Il faut utiliser des indices externes et inhiber la tendance à explorer une branche identique à celle contenant une récompense.

Résultats:

Les souris Grin font plus d’erreurs dans la tâche de labyrinthe radial.

52
Q

Stratégie génétique:

Absence de récepteurs NMDA dans le gyrus denté et CA1

labyrinthe de Morris modifié (boués)

Expérience et résultats

A
53
Q

Conclusions Mémoire 3/3

A
  • Les phénomènes de dépression et de potentialisation à long terme modifient durablement les poids synaptiques
  • Ces phénomènes sont liés à des cascades d’événements moléculaires dont les récepteurs NMDA et la libération de calcium sont des étapes clé
  • Des études chez l’animal montrent que la LTP joue un rôle dans l’apprentissage – mais il s’agit d’un rôle plus complexe que celui qui avait été initialement imaginé.
  • Les récepteurs NMDA joueraient un rôle dans l’apprentissage contextuel, surtout lorsque les indices sont distants ou ambigus