cours 16 soins palliatifs 2 Flashcards
quelles sont les 3 comorbidités psychiques les plus fréquentes au cours des derniers mois de vie
anxiété
dépression
délirium
quelle proportion des patients en fin de vie vivent des sx anxieux? quelle proportion a un trouble anxieux?
sx: 70
trouble: 10
QSJ anxiété intense avec des manifestations somatiques
angoisse
QSJ trouble émotionnel non lié à une situation ou un objet précis
anxiété
QSJ émotion ressentie face à un danger existant ou anticipé précis et objectif
peur
QSJ expression d’une peur très intense
panique
qu’est-ce qui engendre des manifestations psychosomatiques lors de peur, anxiété ou panique
activation accrue du système nerveux autonome sympathique
qu’est-ce qui peut causer de l’anxiété en fin de vie
problèmes physiques, psychologiques, sociaux, spirituels
sentiment d’impuissance, de peur, de perte de contrôle
quelles sont les manifestations cliniques d’anxiété
difficultés concentration diminution attention rumination blocage de la pensée tendance oubli difficulté à faire un choix pensées inquiétantes peur crainte tension irritabilité anticipation dramatisée agitation méfiance hypervigilance sueurs sécheresse buccale dyspnée oppression thoracique palpitations crampes vertiges anorexie nausées diarrhée
quelles sont les caractéristiques d’une anxiété normale
- fonction adaptative
- transitoire
- accessible à un contrôle par le patient
- disparition en moins de 2 semaines
quelles sont les caractéristiques de l’anxiété pathologique
- persistante, durable
- intense
- impact sur la vie et les relations
pourquoi est-ce que le dx de dépression est difficile chez les patients en fin de vie
parfois difficile de différencier les sx de la maladie vs les sx de dépression
quels rx peuvent avoir un effet anxiogène
cortico anticholinergiques sympathomimétiques arrêt brutal de psychotropes, opioides ou autre coanalgésique syndrome sérotoninergique
à quel moment les sx anxieux devraient-il être traités
lorsqu’ils interfèrent avec la fonction ou la qualité de vie
v/f il y a beaucoup de données sur comment traiter l’anxiété en fin de vie
f
quel est le rx de choix lors d’anxiété aigue
bzd
chez quels patients est-ce que les bzd devraient être évitées
cirrhotiques
gériatriques non en fin de vie
quelles bzd sont à privilégier en fin de vie
courte demi vie, sans métabolites actifs + plusieurs voies d’admin dispo: lorazépam, midazolam
quels antidépresseurs peuvent être prescrit en fin de vie
surtout ISRS
sertraline et citalopram souvent prescrit car mieux tolérés
quel antipsychotique est intéressant si délirium, anxiété, insomnie
quétiapine
quel rx a une action coanalgésique et anxiolytique
prégabalin
QSJ réaction naturelle et attendue à une maladie mortelle en lien avec des pertes particulières
deuil
quelles sont les caractéristiques du deuil
sx: troubles de sommeil, trouble appétit, diminution concentration, retrait social, souhaits passifs de mort
conserve capacité de plaisir et est capable de regarder vers l’avenir
QSJ état mental de moral abaissé et de mauvaise adaptation, caractérisé par des sentiments de désespoir, d’impuissance et de perte de but et de sens
démoralisation
quel sentiment est particulièrement présent chez les patients avec démoralisation
incompétence
dans la démoralisation, la capacité à éprouver du plaisir dans le moment présent est … mais il y a une perte de la …
conservée
joie anticipée
quelles sont les conséquences de la dépression en fin de vie
- qualité de vie réduite
- altèrent capacité du pt à faire le travail émotionnel de séparation
- diminue le seuil de tolérance à la dlr
- provoquent de l’inquiétude chez les proches
- peuvent augmenter morbidité et mortalité
- peuvent avoir un désir accru de mort précipitée
quels patients ont tendance à être moins déprimés
ceux avec un niveau de bien être spirituel
v/f il n’existe pas de critères spécifiques dx pour la dépression en fin de vie
v
comment devrait on orienter notre démarche pour la dépression en fin de vie
basée sur la souffrance du patient
quels sentiments sont normaux lors de maladie avancée
humeur dépressive
tristesse
chagrin
sentiment d’anticipation de la perte
quels sentiments sont parmi ceux indicateurs de dépression en fin de vie
désespoir impuissance inutilité culpabilité manque de plaisir idées suicidaires
quelles questions peuvent nous aider pour évaluer la dépression d’un pt en fin de vie
- comment est votre moral ces derniers temps
- durant les 2 dernières sems, avez vous ressenti des moments d’abattement, de tristesse ou de perte d’espoir
- durant les 2 dernières sems, avez vous remarqué avoir moins d’envie ou d’intérêt pour vos activités habituelles
- avez vous été déprimé la plupart du temps dans les deux dernières semaines?
quelle échelle peut être pertinente pour préciser le dx de dépression
BEDS
qu’est-ce qui peut influencer le choix de tx de la dépression en fin de vie
délai de survie du patient
si le patient a plus de 4 semaines de survie prévue, quelle classe de rx est à privilégier
ISRS
en cas de survie limitée à moins d’un mois, quelle classe de rx est envisageable
psychostimulants (ex méthylphenidate)
quelle est la définition de délirium
syndrome multifactoriel résultant d’un dysfonctionnement cérébral organique global
quels sont les critères diagnostiques du délirium important
1- perturbation de l’attention et de la conscience
2- se développe rapidement, constituant un changement dans niveau de fonctionnement et fluctuant en intensité au cours de la même journée
3-on observe au moins une autre perturbation dans un domaine cognitif (mémoire, désorientation, langage, visuospatial, perception)
4- ne s’explique pas par un trouble neurocognitif préalable, pas dans un contexte de diminution sévère de la vigilance comme un coma
5- hx clinique, examen physique ou examens complémentaires révèlent perturbation due aux conséquences directes d’une condition médicale (intoxication, sevrage ou autre)
que peut il arriver au sommeil lors de délirium
cauchemars
insomnie
inversion cycle veille sommeil
aggravation nocturne des sx, somnolence diurne
que peuvent être les perturbations psychomotrices en délirium
réduite (léthargie, diminution mouvements, débit de la parole)
accrue (agitation, augmentation débit de la parole)
que peuvent être les troubles de la perception en délirium
hallucinations
illusions
interprétations erronées
que peuvent être les anomales neurologiques lors de délirium
astérixis
tremblements
myoclonies
quelles peuvent être les diverses entitées clinico-pathologiques cérébrales lors de délirium
- neuroinflammation
- altération neurotransmetteurs
- stress oxydatif
- dysrégulation mélatonine
- rupture de l’intégration des réseaux neuronaux
- vieillissement neuronal
- aberrations enuroendocriniennes
quels neurotransmetteurs peuvent être altérés lors de délirium
augmentation NA et/ou glutamate
augmentation ou diminution GABA, NMDA, 5-hydroxytryptamine
diminution mélatotnine
quels sont les sous types de délirium
hyperactif
hypoactif
mixte
quels sous types de délirium sont les plus fréquents en fin de vie
hypoactif
mixte
quels sont les indices pour différencier un délirium vs un patient très malade en fin de vie
sévérité des sx
troubles métaboliques
insuffisances multi organes
signes de fin de vie
quels sont les facteurs de risque de délirium
- âge
- mauvais état nutritionnel
- IRC
- démence préexistante
quelles sont les approches thérapeutiques du délirium
traiter si possible les facteurs déclenchants
selon maladie, pronostic et objectifs de soins du patient
quel pourrait être notre rôle lors de délirium chez pt en fin de vie
déprescription de certains rx
que peut on faire si on croit que les opioides sont à la base du délirium
rotation
augmenter les doses plus lentement
qu’est-ce qu’on peut faire si on croit que la déshydratation est la cause du délirium
hydratation assistée (cas par cas)
quelles sont les interventions de soutien et environnementales en délirium
réorientation du pt par le personnel et les proches
expliquer où ils sont, qui vous êtes, votre rôle
calendrier, horloges visibles
éviter changements de chambre fréquents
utiliser des aides visuelles et auditives
s’assurer que les oreilles n’ont pas de bouchons de cire
encourager exercices actifs
éviter cathéterisme urinaire inutiles
éviter contraintes physiques
encourager à boire (si possible)
aider le patient à manger
surveiller rétention urinaire, constipation, impaction fécale
augmenter exposition lumière du jour et décourager les siestes dans la journée
diminuer lumière et bruit la nuit
dans quels cas pourrait on utiliser des antipsychotiques lors de délirium
agitation
hallucinations
idées délirantes importantes qui peuvent engendrer une menace à l’intégrité physique du patient et de son entourage
que doit on fait si on décide de donner un antipsychotique à un patient en délirium
réévaluation die
surveiller e2: sédation, HTO, REP
quelle est la particularité du tx du délirium chez patient avec parkinson on démence à corps de lewy
antipsychotiques de 2e gen sont préférés
quel antipsychotique est recommandé en 1ere intention en délirium (fin de vie)
halopéridol (rapide, plusieurs voies d’admin)
quel est le désavantage de l’haloperidol? que peut on faire pour le diminuer
potentiellement beaucoup de REP
donner des petites doses
quelles sont les caractéristiques du méthotriméprazine
très sédatif
très anticholinergique
peu de REP
est-ce qu’on pourrait utiliser risperidone et olanzapine en délirium
oui
quels sont les avantages inconvénients de la quetiapine en délirium
avantage: utile si anxiété
inconvénient: pour effet antipsychotique nécessité de dose élevée
dans quel cas peut on donner l’aripiprazole en délirium
hypoactif
pour quelle raison pourrait-on préférer l’asénapine
SL
pourquoi est-ce que les bzd ne sont pas recommandés en délirium
peuvent causer un délirium, peuvent contribuer à le perpétuer, peuvent augmenter l’agitation
dans quels cas les bzd peuvent ils être utilisés en délirium
si délirium causé par sevrage de l’alcool ou de bzd (en association avec antipsychotique)
qu’est-ce qui peut être utilisé pour créer une sédation palliative
midazolam opioides méthotriméprazine scopolamine phénobarbital