Cours 12 Psychologie sociale appliquée au secteur de la santé Flashcards

1
Q

Facteurs psychosociaux de la maladie

A
  • L’échec de l’autorégulation
  • Certains traits ou types de personalité
  • Les stratégies négatives d’adaptation
  • Le manque de soutien social
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Q

L’échec de l’autorégulation

A
  • L’autorégulation est l’effort que fait un individu pour modifier ou arrêter un comportement impulsif.
  • L’échec de l’autorégulation est probablement la cause de maladie la plus répandue dans notre société.
    • Exemples: Incapable de maîtriser l’envie de manger, de consommer des drogues, de fumer la cigarette, etc.
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3
Q

Facteurs psychologiques de l’échec d’autorégulation

A
  • L’ambiguïté des standards
  • Le manque de monitorage
  • Le manque d’opération
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4
Q

L’ambiguïté des standards

A
  • Les standards représentent les avantages de l’autorégulation, i.e. comment on veut être ou on devrait être. Par exemple, on désire perdre du poids parce que…
  • Les standards doivent être clairs, i.e. ne pas entrer en conflit avec avec les désavantages (ex: ne pas manger les aliments qui procurent le plus de plaisir), car ils sont alors ambigus
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5
Q

Le manque de monitorage

A

Perdre de vue ses standards (objectifs ou buts), ex: un soir s’empiffrer de chips ou de gâteaux.

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6
Q

Le manque d’opération

A
  • Pas assez de volonté et de force dans l’accomplissement des actions qui permettent l’atteinte des standards (buts visés). Est souvent causé par la fatigue ou le stress.
  • Essayer d’atteindre plusieurs standards (buts) en même temps.
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7
Q

Facteurs psychosociaux de la maladie

La personnalité

A
  • Les individus dépressifs, impulsifs et névrotiques risquent plus de souffrir de désordres alimentaires, d’abuser de l’alcool et des drogues.
  • Les névrotiques au Big Five (inquièt, anxieux, émotif et insécure) sont plus malades que les consciencieux (discipliné, organisé, minutieux, fiable, persévérant).
  • Les névrotiques rapportent plus fréquemment des symptômes de maladie, consultent plus les professionnels de la santé, vivent plus de détresse émotionnelle, déclarent être en moins bonne santé; tandis que les consciencieux vivent plus longtemps.
  • C’est le trait de personnalité qu’est l’hostilité (les autres sont la source de nos problèmes), qui peut être présente chez les personnalités de type A (traits: hostilité, impatience, sens aigu d’urgence, ambition), qui explique que ceux-ci sont plus à risque de maladies cardiaques que les personnalités de type B (traits: calme, au ralenti).
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8
Q

Stratégies de coping

A
  • Coping centré sur le problème
  • Coping centré sur l’émotion
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9
Q

Coping centré sur le problème

A

Il s’agit d’actions (stratégies comportementales) visant à réduire les exigences de la source de stress (ex. mettre en place un plan d’action et s’y tenir) ou à augmenter les ressources disponibles pour la gérer (ex. se former pour améliorer sa qualification en vue d’une évolution de carrière) et/ou de stratégies cognitives (ex. esprit combatif ou acceptation de la confrontation). Ces stratégies sont positives

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10
Q

Coping centré sur l’émotion

A

A pour objectif de réduire l’impact négatif du stress en atténuant les émotions désagréables qu’il suscite. Ces stratégies peuvent être positives ou négatives, ainsi que comportementales (ex. en discuter avec un ami « positive » ou consommer de l’alcool « négative ») et/ou cognitives (faire comme si rien ne s’était passé« négative » ou voir les bons côtés des choses « positive »)

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11
Q

Le manque de soutien social

A
  • Le manque de relations sociales fait que l’on n’a pas l’aide pour faire face aux petits et aux grands problèmes de la vie.
  • Moins les gens ont de relations sociales, moins ils vivent vieux.
  • Des relations qui ne sont pas de qualité et qui ne comportent pas d’intimité affectent plus la santé qu’une faible quantité de relations.
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12
Q

Les modèles visant à favoriser l’adoption de comportements de santé

A
  • Le modèle de la croyance à la santé
  • Le modèle de l’action raisonnée
  • Le modèle du comportement planifié
  • Le modèle transthéorique ou modèle des stades de changement
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13
Q

Modèle de la croyance à la santé (Janz & Becker, 1984; Rosenstock, 1974)

A
  • Selon ce modèle, pour qu’une personne accomplisse un comportement recommandé pour sa santé (ex : arrêter de fumer), elle doit tout d’abord croire qu’elle est à risque d’éprouver des effets négatifs (vulnérabilité perçue) (ex : la personne fume et connaît les effets négatifs du tabac) et que ceux-ci sont sérieux (gravité perçue) (ex : cancer du poumon) dans le cas où elle ne suivrait pas ces recommandations (vulnérabilité et gravité perçues).
  • De plus, la personne doit croire que les bénéfices reliés à ce comportement (ex : sauver de l’argent, ne pas avoir le cancer) surpassent les coûts (symptômes de sevrage) qui y sont liés (coût et bénéfices).
  • Finalement, elle doit croire qu’elle a les capacités pour adopter ce comportement (efficacité personnelle).
  • La probabilité d’adopter le comportement est augmentée s’il y a des incitatifs à agir (rappel concernant le problème de santé possible) qui peuvent être de deux ordres (externe ex : annonce dans les médias ou interne ex : apparition de premiers symptômes).
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14
Q

Modèle de l’Action Raisonnée (Fishbein et Ajzen, 1975)

A
  • Selon ce modèle, le comportement est prédit par l’intention. L’intention découle à son tour de l’attitude envers le comportement qui est déterminé par les (croyances comportementales x évaluations de la gravité des conséquences des comportements) et de la norme subjective qui est déterminée par les (croyances normatives x motivations à se conformer aux attentes des personnes importantes).
  • Une attitude est une évaluation globale acquise d’un objet (personne, situation ou sujet) qui influence la pensée et l’action. Les croyances comportementales sont les croyances quant aux conséquences d’un comportement.
  • La norme subjective reflète la perception de l’individu relativement aux pressions sociales saillantes ressenties (comme les parents, les professeurs et les amis) quant à l’exécution d’un comportement. Les croyances normatives sont les croyances que possède l’individu selon laquelle des personnes ou des groupes de personnes importants attendent un comportement donné de sa part.
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15
Q

Modèle du Comportement Planifié (Ajzen, 1985)

A

Ajzen crée un nouveau modèle dérivé du Modèle de l’Action raisonnée où il ajoute deux éléments au modèle précédent, soit le contrôle comportemental (qui a un effet soit directement sur le comportement « lorsque le contrôle comportemental est réel » ou sur l’intention comportementale « lorsque le contrôle comportemental est erroné i.e. lorsque la personne pense avoir le contrôle, mais ne l’a pas ») et la perception du contrôle qui est à l’origine du contrôle comportemental (c’est l’évaluation subjective du niveau de difficulté qui sera rencontrée dans l’exécution du comportement).

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16
Q

Modèle transthéorique (TTM) ou modèle des stades de changement (Prochaska, DiClemente et Norcross, 1983)

A

Les 5 étapes du TTM :

  1. La précontemplation est l’étape où l’individu n’a pas l’intention d’abandonner un comportement à risque.
  2. La contemplation est l’étape où l’individu a l’intention de changer dans les six mois à venir, mais n’a pas initié le changement. S’il ne passe pas à l’action dans les délais, il demeurera à ce stade durant quelques années (deux ans en moyenne).
  3. La préparation est l’étape où l’individu a l’intention de changer de comportement dans le mois à venir. Il sait déjà quelles sont les actions qui lui faudra accomplir pour enrayer le comportement nuisible. Parfois, les individus qui ont déjà tenté sans succès de modifier un comportement se retrouvent à ce stade, prêts à recommencer.
  4. L’action est l’étape où l’individu a changé son comportement. Il y a alors risque de rechute pendant six mois.
  5. Le maintien est l’étape où l’individu continue de maintenir le comportement de santé jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de risque évident de rechute qui sont cependant toujours possibles.
17
Q

Apte individuel (Vaugeois, 2013)

A

Basé sur un modèle psychosocial favorisant les comportements de santé. Ce programme de prévention est l’un des quatre programmes composant la stratégie intégrée de prévention des toxicomanies Apte.

18
Q

4 Stratégie intégrée de prévention des toxicomanies Apte

A
  • Apte Individuel (Vaugeois, 2013)
  • Apte de groupe (Vaugeois, Germain et Cunha Rêgo, 2008), Apte parents (Vaugeois, 2014)
  • Apte enseignants (Vaugeois, 2017)
19
Q

Constats à l’origine du programme
Apte Individuel

A
  • Il existe un « trou de service », i.e. pas de programme de prévention en individuel pour des adolescents à risque de consommer des psychotropes (alcool et drogues) de façon problématique dits « feux jaunes », tels que détectés avec la Grille DEP-ADO.
  • 5,1% de jeunes à risque de développer des problèmes de consommation de psychotropes (feux jaunes) au secondaire au Québec
    • 2,2% au premier cycle du secondaire et
    • 7,0% au deuxième cycle du secondaire
20
Q

Fondements théoriques Apt (Vaugois 2013)

A
  • Croyances comportementales (bon,mauvais) = Attitude
  • Croyances normatives (percpetion des autres = normes subjectives (pression sociales perçues
  • Croyances d’efficacité (facile ou difficile à consommer) = Efficacité personnelle

Ces 3 croyances mènent à l’intention et l’intention mène au comportement.

21
Q

Approche clinique à la base du programme Apt

A
  • Dimminution des croyances de proconsommation
  • Augmentation des croyances anticonsommation
  • Proposition de stratégies personalisées.