Chapitre 5 Les attributions Flashcards

1
Q

Attributions

A

Attribuer une ou plusieurs causes bien précises à un évènement et comportement posé par une personne observée ou nous-même, jouent un rôle pondérant dans nos comportements sociaux

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2
Q

3 types d’attributions

A
  1. Attributions causales
  2. Attributions dispositionelles
  3. Attribution de responsabilité
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3
Q

Les attributions causales

A

Les attributions causales ont trois dimensions:

  • Le lieu de causalité (externe/interne)
  • La stabilité temporelle (permanant/tempraire)
  • Le contrôle (peut être changé ou pas)

**Addition 4e Wyer, Radvinsky

  • Globalité (même dans toutes les situations ou pas)
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4
Q

Le lieu de causalité

A

Permet de distinguer la perception de l’origine de la cause de l’action, attribution externe (dans l’environement) ou interne (disposition)

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5
Q

La stabilité temporelle

A

On distingue les causes instable et les causes stables.

Temporaire/attribution instable

Permanent/attribution stable

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6
Q

Le contrôle

A

On distingue les causes contrôlables et incontrôlables par l’attributeur, (aurait pu être changé ou pas)

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7
Q

Globalité

A

Généralisation intersituationnelle.

Une cause sera globale si elle est perçue comme récurrente de situation en situation. Ex : agression dû à la personnalité vs agression dû à la provocation.Touche à plrs domaines de vie ou à seulement ce domaine

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8
Q

Les attributions de responsabilité

A
  • Jugement basé sur les valeur concernant la responsabilité d’une personne (soi ou autrui) à l’égard d’un événement.
  • ex. Séparation, divorce, etc.. etc.).
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9
Q

Les attributions dispositionnelles

A

Visent à déterminer dans quelle mesure l’action que vient d’accomplir une personne nous permet d’inférer des caractéristiques sur elle.

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10
Q

Les théories de l’attribution postulant la nature des processus qui mènent à la formation d’attributions.

A
  • La théorie naïve de Heider
  • La théorie des inférences correspondantes de Jones et Davis
  • La théorie de la perception de soi de Bem
  • Les théories de Kelley
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11
Q

Les théories de l’attribution postulant la nature des processus qui mènent à la formation d’attributions.

La théorie naïve de Heider

A
  • L’individu développe intuitivement des théories causales du comportement humain.
  • L’attributeur utilise soit une cause émanant de la personne, soit de l’environnement, mais pas nécessairement les deux
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12
Q

La théorie des inférences correspondantes de Jones et Davis

A
  • Ils s’intéressent qu’aux attributions faites par un observateur externe;(observe quelqu’un d’autre agir (acteur)
  • Ils se limitent aux attributions de type dispositionnelle seulement
  • Ils analysent les attributions faites à partir d’une seule observation
  • Haute correspondance si on peut inférer la disposition de l’acteur par la seule action avec clarté, peu de correspondance si on ne peut pas attribuer une seule disposition mais plusieurs
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13
Q

Comment juger la correspondance

A
  1. Le choix dont dispose l’acteur
  2. La désirabilité sociale
  3. Les effets distinctifs
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14
Q

La théorie des inférences correspondantes

Le choix dont dispose l’acteur

A
  • Il représente un préalable à l’analyse attribution elle de correspondance.
  • Dans la mesure ou l’action a été accomplie par l’acteur en toute liberté, on peut procéder à l’analyse des deux autres facteurs.
  • Si forcé, il n’y a pas lieu de chercher une disposition sous-jacente. Note: les observateurs ont tendances à assumer que l’acteur avait le choix
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15
Q

La théorie des inférences correspondantes

La désirabilité sociale

A

Plus un comportement est adopté en accord avec une norme de désirabilité sociale, moins l’observateur peut faire une attribution de correspondance. (cadeau de noel, expected because Noel, postulant emploi)

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16
Q

En 1976, Jones et McGillis ont révisé ce facteur (désirabilité sociale), et font référence dorénavant au construit des « attentes » et distinguent deux types:

A
  1. Les attentes peuvent être formulées à l’égard de la catégorie de comportement adoptés, ce qui correspond à l’ancienne désirabilité sociale;
  2. Le second type d’attentes porte sur la cible ou sur la personne qui fait l’acte. Plus les attentes envers l’émission d’un comportement sont faibles, plus on doit émettre des attributions de correspondance si le comportement se produit.
17
Q

La théorie des inférences correspondantes

Les effets distinctifs

A

L’observateur juge des conséquence de l’action choisie et les compares avec celles non choisies.

Moins il y a des effets distinctifs plus on peu émettre un attribution fortement correspondante. (L’étudiant qui décide quoi faire vendredi soir.

18
Q

L’analyse du processus motivationnel

A

Peut aussi être la base des attributions de correspondance. Non seulement l’analyse du comportement

19
Q

2 processus (ou biais) motivationnels peuvent influencer l’attribution

A
  1. La pertinence hédonique – lorsque le comportement de l’acteur a des conséquences pour l’observateur;
  2. Le personnalisme – lorsque le comportement de l’acteur vise directement l’observateur
20
Q

La théorie de la perception de soi de Bem

A

2 propositions fondamentales:

  • Les individus en viennent à connaître leurs attitudes, émotions et autres états intérieurs partiellement en les inférant des observations de leurs comportements ou des circonstances dans lesquelles le comportement a eu lieu;
  • Dans la mesure ou les indices internes sont faibles, ambigus et non interprétables, l’individu est fonctionnellement dans la même position qu’un observateur qui doit nécessairement se fier aux indices externes afin d’inférer ses états intérieurs.
21
Q

Les théories de l’attribution postulant la nature des processus qui mènent à la formation d’attributions.

Les théories de Kelley

A
  • Basée sur le principe de covariation cause et comportement travaillent conjointement.
  • Le principe de covariation implique qu’un effet est attribué à l’une des causes plausibles avec laquelle il covarie.
22
Q

3 dimensions d’information afin d’analyser la covariation « perçue »:

A
  • La dimension de consensus
  • La dimension de distinction
  • La dimension de consistance ou cohérence
23
Q

La dimension de consensus

A

Réside dans l’ensemble de l’information recueillie en comparant le comportement de la personne avec celui des autres

24
Q

La dimension de distinction ou différence

A

La dimension de distinction ou différence – porte sur le comportement de la personne en interaction avec des entités ou des activités autres que celle en cause.

25
Q

La dimension de consistance ou cohérence

A

L’attributeur compare le comportement de la personne dans la situation en cause avec le comportement adopté par la personne à d’autres moments dans la même situation.

26
Q

Les théories de l’attribution postulant la nature des processus qui mènent à la formation d’attributions.

La deuxième théorie de Kelley (1972) propose deux schémas causaux

A
  • Le schéma de la causalité nécessaire
  • Le schéma de la causalité suffisante
27
Q

Deux des principes dérivés des schémas causaux de la 2e théorie de Kelley

A
  • Le principe d’ignorement
  • Le principe d’augmentation
28
Q

Le principe d’ignorement

A

celui ci s’applique dans la mesure ou le « rôle d’une cause donnée dans la production d’un effet est ignoré si d’autres causes plausibles sont aussi présentes »

29
Q

Le principe d’augmentation

A

Celui ci s’applique généralement lorsque, pour un effet donné, une cause inhibitrice et une cause facilitante sont présentes; la cause facilitante étant jugée alors plus importante que si elle avait été présentée comme seule cause du comportement.

30
Q

Les biais dans les attributions des acteurs

A

Le biais égocentrique – tendance à attribuer nos succès à des causes internes et nos échecs à des causes externes

31
Q

Les biais dans les attributions des observateurs

A

L’erreur attributionnelle fondamentale – tendance à surestimer l’influence causale des facteurs dispositionnels et à déprécier le rôle des facteurs situationnels

32
Q

Les biais d’attribution

A
  • Les biais dans les attributions des acteurs
  • Les biais dans les attributions des observateurs
33
Q

L’attribution de responsabilité injustifiée

A

Nous blâmons souvent la victime pour ce qui lui est arrivé.

34
Q

Deux causes possibles de L’attribution de responsabilité injustifiée

A
  • L’hypothèse du monde juste de Melvin Lerner
  • e biais de connaissance après les faits
35
Q

L’hypothèse du monde juste de Melvin Lerner (1970)

A

Le fait de ne pas rendre les victimes responsables de leur sort équivaut également à accepter que le monde est injuste et que des innocents peuvent souffrir L’attributeur protège donc ses propres croyances et sentiments en blâmant les victimes: ce qui leur arrive est juste.

36
Q

Le biais de connaissance après les faits (Timko et Carli (1985)

A

Le fait d’être mis au courant de ce qui est survenu à une victime rend l’issue de l’événement plus prévisible aux yeux de l’attributeur, ce qui amène ce dernier à blâmer la victime pour ne pas avoir été plus prévoyante et ne pas avoir évité l’événement