Chapitre 6 Les Attitudes Flashcards
Définition de l’attitude
Une attitude est un état mental et nerveux de préparation à repondre, organisé à partir de l’expérience.
6 Caractéristiques de l’attitude
- La direction
- L’intensité
- La centralité
- L’ambivalence
- Les attitudes implicites et explicites
- L’accessibilité
La direction d’une attitude
La position négative ou positive de l’attitude
L’intensité des attitudes
La mesure de l’affect (état de l’esprit tel qu’une sensation, une émotion, un sentiment, une humeur) de l’attitude.
La centralité (l’importance de l’attitude) des attitudes
Associée à l’implication du soi, indique que l’attitude est plus susceptible d’activer le soi privé. Nos positions attitudinales témoignent d’un engagement personnel.
L’ambivalence des attitudes
Est la présence simultanée d’éléments positifs et négatifs à l’intérieur d’une attitude. Peux avoir des attitudes positives et négatives envers un même objet
Les attitudes implicites et explicites.
L’attitude explicite en est une que la personne est consciente d’avoir
l’attitude implicite en est une activée automatiquement
L’accessibilité
- La facilité avec laquelle une attitude est activée, vient spontanément, automatiquement et rapidement à l’esprit quand l’objet attitudinal est présenté et influence fortement
- Plus l’attitude est accessible plus elle peut prédire la réaction.
- Les attitudes plus accessibles sont plus résistantes aux changements.
Les modèles de la structure attitudinale
- Modèle unidimensionnel classique
- Modèle tripartite classique
- Modèle tripartite révisé
Modèle unidimensionnel classique
- Réponse évaluative (affect), favorable ou défavorable à l’objet.
- La base des échelles de mesures de l’attitude
Modèle tripartite classique
3 composantes :
- Cognitif (croyances),
- Affectif (émotions)
- Comportemental (action)
Modèle tripartite révisé
Premièrement unidimensionnel, et la structure unidimensionnelle est influencée par le modèle tripartite.
Les 3 façon de mesurer les attittudes
- Directe Mesures qui reposent directement sur la description qu’une personne fait de son attitude envers un objet donné. Auto reportée..
- Indirectes Permettent d’inférer indirectement l’attitude du participant à partir de ses jugements, réactions comportements ou réactions.
- Implicites Reposent généralement sur le temps de réaction et de latence à des stimuli qui peuvent être présentés sous diverses formes.
Les 3 mesures directes de l’attitude
- La méthode des intervalles apparaissent égaux de Thurstone
- La technique de l’addition des estimations de Licker
- L’échelle évaluative de différenciateur sémantique d’Osgood.
La méthode des intervalles aparaissant égaux de Thurstone
- Soumet des items à des juges , pour faire une évaluation objective de la nature positive ou négative des items au regard de l’objet de manière objective.
- Une fois la liste composée elle est présentée aux participants.
- Le sujet répond seulement s’il est d’accord ou non avec l’énoncé. Le score est la moyenne des réponse favorables et défavorables.
La technique de l’addition des estimations de Lickert
- Le plus utilisé en psychosociale et attiudes
- Énoncés positifs/négatifs extrêmes déterminés par des chercheurs
- Participant répond au format d’accord, pas d’accord sur une échelle de 5,7,9 points. Le résultat est l’addition des valeurs avec inversion des réponses négatives.
L’échelle évaluative de différenciateur sémantique d’Osgood
- Méthode tout usage contrairement aux autres.
- Pas besoins que les cherchers élaborent énoncés
- Une échelle unique, composé d’adjectifs antonymes (nuisible, bénéfique, plaisant, déplaisant, perte de temps, utile etc…) allant de -3 à +3 (dextrement, modérément, légèrement, ni l’un ni l’autre (0))
Les 2 mesures indirectes de l’attittude
- Les indicateurs comportementaux
- Les indicateurs psychophysiologiques
Mesures indirectes de l’attitude
Les indicateurs comportementaux
- Permet de mesurer l’attitude a l’insu du participant, donc il peut pas fausser les résultats en projetant une image.
- Test de comportement pour vérifier une attitude. (ex lettre perdue)
- Comportements non verbaux (hochement de tête, contact visuel, sourire, hésitation de la voix)
Mesures indirectes de l’attitude
Les 2 indicateurs psychophysiologiques
- Electromyographie (EMG) mesure les potentiels électriques des contractions musculaires,micro-expression non détectables à l’oeil nu, qui relie les émotions à l’expression faciales. Fait avec diapositives présentant des objets légèrement ou modérément agréables ou désagréables.
- L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IMRF)
Elle aligne les particule de fer dans le sang et identifie quelles sont les zones les plus irriguées par le sang, donc les zones les plus actives.
L’amygdale du cervelet
Est impliquée dans des processus évaluatifs automatiquement et même quand le stimuli a déjà une valence et est en dehors du conscient et est subliminal = Attitude implicite
Cortex préfrontal médian et ventro latéral
- Impliqué dans des processus attitudinaux plus délibérés.
- Impliqué dans l’évaluations d’éléments positifs et négatifs de l’objet attitudinal caractérisant une ambivalence attitudinal. =Attitude explicite
Les mesures implicites de l’attitude
- Reposent généralement sur le temps de réaction et de latence à des stimuli
- Test d’association implicite (TAI)
- Permettent de mieux prédire certains comportements, surtout spontanés
- ***Faible corrélation avec mesures explicites*
- ***Forte corrélation avec mesures explicites pour attitude importante, ce qui supporte sa plus grande accessibilité*
Les 4 Fonctions des attitudes
- La fonction de connaissance
- La fonction d’adaptation sociale
- La fonction d’expression
- La fonction de défense de soi
La fonction de connaissance
• L’attitude comme schéma cognitif d’emmagasinage d’information
S’efforce de recueillir de l’information afin d’en arriver à l’impression de pouvoir réagir de façon non ambivalente vis-à-vis de l’objet
• Influence sur le processus de traitement de nouvelles informations contradictoires
La fonction d’adaptation sociale
- Permet la maximisation de l’acceptation et de l’approbation sociale
- Permet de présenter des arguments pour justifier notre attitude et être bien perçu par autrui
La fonction d’expression
- Extériorisation de croyances et des valeurs centrales
- La simple expression d’attitudes qui nous distinguent est gratifiante
La fonction de défense de soi
Nos attitudes protègent notre estime de soi des messages qui pourraient être menaçants pour le soi
6 Source de formation des attitudes
- Les sources affectives
- Les sources comportementales
- La perception de soi
- Les sources cognitives
- Les sources culturelles
- Les Sources génétiques
3 sources affectives de la formation des attitudes
- Le conditionnement classique pavlovien
- L’effet de simple exposition
- L’infusion de l’affect
Le conditionnement classique pavlovien
Des mots ayant des significations affectives fortes peuvent produire des attitudes positives ou négatives envers un stimulus neutre par conditionnement classique
L’effet de simple exposition
- L’exposition répétée d’un stimulus accroît notre attirance pour celui-ci
- l’effet est plus évident lorsque le nombre de présentations du stimulus se situe entre 1 et 9, et que la durée d’exposition est inférieure à une seconde
- L’effet se produit parce que la présentation répétée génère une évaluation « autonomique » positive automatique du stimulus, associé à un état affectif global positif.
L’infusion de l’affect
Lorsque les gens croient que les émotions procurent une source valide d’information, elles peuvent influencer leurs attitudes.
Formation des attitudes
2 sources comportementales
- Le conditionnement skinnérien
- La perception de soi
Source comportementale de l’attitude
Le conditionnement skinnérien
La formation d’attitudes positives est plus probable quand elle mène à des récompenses plutôt qu’à des punitions.
Plusieurs de nos attitudes sont formées par l’entremise d’une exploration active de notre environnement et du renforcement positif ou négatif de ces explorations
Source comportementale de l’attitude
La perception de soi
Il nous arrive de former nos attitudes en observant notre propre comportement de manière externe.
Qu’est ce qui compte c’est que la personne croit qu’elle a adopté une attitude, même si c’est pas vrait.
Elle va agir celon ce qu’elle croit.
Formation des attitudes
2 sources cognitives
- L’apprentissage social ou par observation
- Le modèle croyance-évaluation de l’attitude
Source cognitive de la formation des attitudes
L’apprentissage social ou par observation
Observer une autre personne accomplir une action constitue une condition suffisante pour faire un apprentissage, et adopter une attitude.
Sources cognitive de la formation des attitudes
Le modèle croyance-évaluation de l’attitude
Selon ce modèle, lorsque nous faisons l’acquisition de nouvelles informations par rapport à un objet psychologique, automatiquement, il y a une évaluation de chacune de ces informations.
Évaluation basées sur nos connaissances (nos croyances)
L’attitude totale serait alors la somme des multiplications de chaque croyance par sa valeur ou son évaluation (sur une échelle de - 3 à +3 par exemple)
Source des Formation des attitudes
2 aspects des sources culturelles
- La culture peut rendre des objets plus attrayant que d’autres dans l’environnement, et aide a favoriser des attitudes positives envers ces objets. ex: hockey an afrique pas interressant
- La culture accorde aussi des valeurs subjectives à un objet ou une activité. ex: (socceur en amérique du sud)
Source des Formation des attitudes
Les 3 facteurs des sources génétiques
Des études récentes sur les jumeaux homozygotes et hétérozygotes montrent que les facteurs génétiques expliquent une part non négligeable du développement des attitudes (entre 20 et 50% selon Martin, 1986 Cette influence se ferait via trois facteurs:
- La sociabilité
- Le talent athlétique
- L’intelligence
2 théore de la relation attitude-comportement
- Modèle de l’action raisonnée
- Modèle du comportement planifié
Modèle de l’action raisonnée
Prédit l’INTENTION COMPORTEMENTALE et suppose que les comportements dépendent de cette intention.
Modèle du comportement planifié
La Théorie des Comportements Planifiés introduit les croyances liées au CONTRÔLE (qui vont entraîner une perception de contrôle à la théorie de l’action raisonnée.