Cours 10.2 --- Pourquoi écrire un plan d'affaires? Flashcards
Il y a 5 idées reçues à propos du plan d’affaires. Nommez la 1ère.
- «Le Plan d’affaires est inutile.» «Au lieu de consacrer du temps, a fortiori de l’argent, à l’élaboration de ce document, l’entrepreneur aurait intérêt à passer immédiatement à l’acte et ajuster, ensuite, son projet.»
Il y a 5 idées reçues à propos du plan d’affaires. Nommez la 2e.
- «Le Plan d’affaires est un document indispensable pour satisfaire les exigences des investisseurs, banquiers et autres organismes de soutien à l’entrepreneuriat. Puisque l’entrepreneur n’a rien à apprendre et qu’il a mieux à faire, il devrait en sous-traiter la production au moindre coût.»
Il y a 5 idées reçues à propos du plan d’affaires. Nommez la 3e.
- « Une troisième idée reçue assimile le Plan d’affaires à des projections financières. » Certains pensent que le plan d’affaires se résume à présenter des tableaux financiers sous Excel. Ils ne mènent pas d’étude de marché. Ils n’articulent pas clairement leur positionnement stratégique et leur stratégie de croissance. Ils n’explicitent pas non plus le plan de mise en oeuvre de leur projet.
Il y a 5 idées reçues à propos du plan d’affaires. Nommez la 4e.
- « L’exercice de formalisation des idées induit par le Plan d’affaires est source de rigidité. L’entrepreneur qui s’engage dans la démarche risque d’y perdre sa créativité et ses marges de liberté. »
Il y a 5 idées reçues à propos du plan d’affaires. Nommez la 5e.
- « D’aucuns pensent que le Plan d’affaires ne sert à rien puisque, de toute façon, la réalité ne se passe jamais, ou alors très rarement, comme prévu. Rien ne sert donc de planifier. »
La 1ère idée reçue à propos du plan d’affaire est : «Le Plan d’affaires est inutile.» «Au lieu de consacrer du temps, a fortiori de l’argent, à l’élaboration de ce document, l’entrepreneur aurait intérêt à passer immédiatement à l’acte et ajuster, ensuite, son projet.»
Expliquer d’où provient cette idée.
Cette idée provient du fait que de nombreux projets peuvent se passer d’une étude préalable approfondie et d’un effort systématique de planification. Il s’ait de tous les projets où l’entrepreneur prend très peu de risques, n’a pas besoin de ressources importantes pour lancer son projet et n’a pas, non plus, besoin de conclure des partenariats avec des acteurs exigeants sur le contenu et la qualité des projets qui leur sont soumis.
La 2e idée reçue à propos du plan d’affaire est : «Le Plan d’affaires est un document indispensable pour satisfaire les exigences des investisseurs, banquiers et autres organismes de soutien à l’entrepreneuriat. Puisque l’entrepreneur n’a rien à apprendre et qu’il a mieux à faire, il devrait en sous-traiter la production au moindre coût.»
Expliquer d’où provient cette idée.
Là encore, le propos n’est pas entièrement faux. Certains projets, très peu nombreux, sont très clairement définis dès le départ et ne changent pas, ou très peu, dans la confrontation avec la réalité. Dans ce cas de figure, très rare, la rédaction d’un Plan d’affaires consiste à coucher sur papier les idées et les choix de l’entrepreneur; ce dernier n’apprenant pas grand-chose de l’exercice.
La 3e idée reçue à propos du plan d’affaire est : «Une troisième idée reçue assimile le Plan d’affaires à des projections financières.»
Certains pensent que le Plan d’affaires se résume à présenter des tableaux financiers sous Excel. Ils ne mènent pas d’étude de marché. Ils n’articulent pas clairement leur positionnement stratégique et leur stratégie de croissance. Ils n’explicitent pas non plus le plan de mise en œuvre de leur projet.
Expliquer d’où provient cette idée.
Ceci reflète un manque de compréhension, hélas très courant, de ce qu’est un Plan d’affaires.
La 4e idée reçue à propos du plan d’affaire est : «L’exercice de formalisation des idées induit par le Plan d’affaires est source de rigidité. L’entrepreneur qui s’engage dans la démarche risque d’y perdre sa créativité et ses marges de liberté.»
Expliquer d’où provient cette idée.
Cette vision du Plan d’affaires est fondée sur le postulat, tacite et contestable, que la créativité et la rigueur sont deux notions antinomiques.
La 4e idée reçue à propos du plan d’affaire est : «D’aucuns pensent que le Plan d’affaires ne sert à rien puisque, de toute façon, la réalité ne se passe jamais, ou alors très rarement, comme prévu. Rien ne sert donc de planifier. »
Expliquer d’où provient cette idée.
Cette idée est ancrée dans un double postulat, également tacite et contestable, que:
- L’avenir est entièrement incertain;
- L’avenir est indépendant de la volonté humaine, autrement dit l’avenir nous arrive et nous pourrions, tout au mieux, chercher à nous y adapter.
Dire un argument contre la 1ère idée à propos du plan d’affaires. Et expliquer!
«Le Plan d’affaires est inutile.» «Au lieu de consacrer du temps, a fortiori de l’argent, à l’élaboration de ce document, l’entrepreneur aurait intérêt à passer immédiatement à l’acte et ajuster, ensuite, son projet.»
« L’élaboration d’un Plan d’affaires est nécessaire lorsqu’il s’agit de projets nécessitant, d’emblée, l’obtention de ressources dont l’entrepreneur ne dispose pas. »
Explication : On peut se passer d’un plan d’affaires pour lancer un projet qui ne consomme rien d’autre que le temps de l’entrepreneur, mais on ne peut pas en faire l’économie lorsqu’on doit «vendre» son projet à des investisseurs, des banquiers, des détenteurs de propriété intellectuelle, des organismes de soutien ou, plus simplement, des collaborateurs potentiels aux compétences rares et indispensables à la réussite du projet.
Dire un argument contre la 2e idée à propos du plan d’affaires.
«Le Plan d’affaires est un document indispensable pour satisfaire les exigences des investisseurs, banquiers et autres organismes de soutien à l’entrepreneuriat. Puisque l’entrepreneur n’a rien à apprendre et qu’il a mieux à faire, il devrait en sous-traiter la production au moindre coût.»
« La production d’un Plan d’affaires peut être très utile à l’entrepreneur lui- même. L’exercice peut, d’abord, lui éviter de perdre son temps sur un projet qui ne résiste pas longtemps à un examen rigoureux ou d’engager son projet dans une mauvaise direction. »
Dire un argument contre la 3e idée à propos du plan d’affaires.
« Une troisième idée reçue assimile le Plan d’affaires à des projections financières. » Certains pensent que le plan d’affaires se résume à présenter des tableaux financiers sous Excel. Ils ne mènent pas d’étude de marché. Ils n’articulent pas clairement leur positionnement stratégique et leur stratégie de croissance. Ils n’explicitent pas non plus le plan de mise en oeuvre de leur projet.
«À ceux qui confondent Plan d’affaires et prévisions financières, il convient d’expliquer que ces dernières ne sont que la partie émergée de l’iceberg.»
Explication : L’essentiel du travail d’élaboration d’un BP consiste à générer les bases qualitatives à partir desquelles l’entrepreneur pourra produire et, surtout, argumenter les prévisions financières. Si le BP pouvait être comparé à une maison, la partie financière n’en serait que le toit alors que l’étude de marché constituerait les fondations. La stratégie et le plan de mise en marché correspondent au corps de la maison. Pourrait-on imaginer une maison avec un toit seulement, sans fondations ni corps?
Dire un argument contre la 4e idée à propos du plan d’affaires.
« L’exercice de formalisation des idées induit par le Plan d’affaires est source de rigidité. L’entrepreneur qui s’engage dans la démarche risque d’y perdre sa créativité et ses marges de liberté. »
« À l’idée que le BP serait l’ennemi de la créativité, il convient d’opposer qu’une bonne démarche de business planning stimule la créativité de l’entrepreneur et lui permet de découvrir des avenirs possibles auxquels il n’avait pas pensé, a priori. »
Explication : Par exemple, le fait de mettre à plat toutes les options stratégiques, pour différencier son offre de celles de ses concurrents, permet à l’entrepreneur de découvrir des options auxquelles il n’avait pas pensé. Le même raisonnement vaut pour les autres dimensions d’un projet.
Dire un argument contre la 5e idée à propos du plan d’affaires.
« D’aucuns pensent que le Plan d’affaires ne sert à rien puisque, de toute façon, la réalité ne se passe jamais, ou alors très rarement, comme prévu. Rien ne sert donc de planifier. »
«À ceux qui considèrent qu’il ne sert à rien de planifier, puisque l’avenir nous arrive, je réponds que la démarche de business planning permet de concevoir et de façonner des avenirs possibles.»
«Les plans ne sont pas importants mais la planification est essentielle.» [Dwight Eisenhower]
Explication : Pour l’entrepreneur, cela veut dire que l’essentiel n’est pas dans le produit, mais dans le processus du business planning, processus qui nécessite une vigilance permanente sur l’environnement et la génération continuelle de plans pour y faire face. Bref, le BP n’est pas un document qu’on produit une fois et qu’on s’empresse d’oublier. La bonne démarche est celle qui amène l’entrepreneur à revisiter, régulièrement, son projet pour y intégrer des informations nouvelles, des réponses aux objections qu’il reçoit et des idées nouvelles sur la définition de l’offre, la stratégie ou la mise en œuvre du projet.