Cours 10 Flashcards

1
Q

Quels sont les symptômes physiques de burnout ?

A
  • la fatigue est souvent le 1er symptôme (même avec ses 8h de sommeil)
  • fatigue chronique
  • lassitude
  • douleurs (surtout musculaire) sans raison
  • Dorsalgies, maux de tête, troubles du transit, rhumes et grippes, perturbations du sommeil,etc.
  • Automédication (utilisation de psychotropes, drogues, alcool, etc)
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2
Q

Quels sont les symptomes psychologiques du burnout ?

A
  • Cynisme (et méfiance)
  • Irritabilité / susceptibilité accrue (diminution du sens de l’humour)
  • Sentiment d’impuissance (pas de contrôle: lieu)
  • Perte d’intéret général (et du sens des priorités)
  • Sentiment de culpabilité (travail/famille)
  • Mépris de l’image de soi (autodépréciation)
  • Baisse estime de soi
  • Problèmes de concentration/ décision et de mémoire
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3
Q

Quels sont les symptomes comportementaux du burnout ?

A
  • Taux élevé d’absentéisme, de présentéisme
  • lunatique, distrait, manque de concentration
  • conduites addictives
  • conduite à risque, accidents
  • Manque de professionnalisme/conflits.
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4
Q

Symptomes relationnels du burnout ?

A
  • perte de la capacité d’empathie
  • Rupture sociale (isolement)
  • Indifférence face au travail
  • Déshumanisation de la relation
    • relation avec le client est ressentie comme ennuyeuse et même désagréable
    • Hostilité vis-à-vis des clients
    • Distance, attitude administrative
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5
Q

Le burnout est un processus de désillusion qui se développe en 4 phases, lesquels ?

A

Il est cependant très difficile de définir clairement le passage d’une phase à l’autre car ce processus ne peut pas se découper en séquences chronologiques précises.

Phase 1 : L’enthousiasme idéaliste
- surinvestissement au travail qui va jusqu’à s’oublier
- Énergie débordante, grande ambition
- Dépense d’énergie excessive et même inefficace
- Attentes et objectifs très élevés ou irréalistes
- Cette conception idéalisée masque les besoins et intérêts personnels (travail va remplir toutes les sphères de la vie)

Phase 2 : La stagnation (plateau)
- La stagnation commence souvent que lorsque l’on découvre que le travail ne comble pas toutes les attentes. (Met bcp d’efforts et à l’impression de ne pas recevoir assez en retour)
- Diminution et même perte de motivation au travail
- Indifférence et désintéressement graduel
- Absence de perspectives
- Sentiment profond que sa carrière est dans une impasse
- Réactions émotionnelles et psychosomatiques
- Le travail ne donne plus de compensation pour les
besoins personnels insatisfaits

Phase 3 : la frustration
- fatigue et déception
- Distance et sentiments négatifs à l’égard des collègues et des clients
- Remet la faute sur les autres en cas de problème (lieu de control externe)
- Cynisme, irritabilité et impatience
- Signes d’épuisement, de maladies physiques, de troubles psychosomatiques
- Troubles du sommeil
- Consommation accrue d’alcool, de drogue et/ou de
médicaments sans prescription médicale
** Face à cette frustration le sujet peut réagir de 3 façons :
1. Se servir de cette frustration comme une source d’énergie positive
2. L’utiliser comme une source d’énergie négative
3. Se retirer de la situation, quitter la profession

Phase 4 : L’apathie (l’épuisement)
- Désengagement possible (émotif et cognitif)
- Vide intérieur et fort sentiment de découragement
- Perte de tout intérêt envers le travail et son entourage
- Très faible estime de soi et sentiment de culpabilité
- Tendance à travailler le moins possible tout en conservant son emploi
- Très forte préoccupation envers la sécurité d’emploi
- dépression (du moins symptômes de dépression psychologique) et agressivité.
** Cette phase prendrait du temps à s’installer et elle disparaitrait très lentement

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6
Q

Pourquoi la frustration peut s’avérer un moment important dans l’évolution du burnout ?

A

Car si le sujet manque l’occasion de trouver une solution = risque de tomber dans l’apathie

La distinction entre stagnation et frustration ne s’établit pas de façon très nette

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7
Q

Quels sont les éléments de prévention pour le burnout et le stress en général ?

A

1- Gestion/réduction du stress
2- Réévaluer, réorienter les idées et pensées négatives qui engendrent le stress
3- Déterminer des objectifs professionnels réalistes
4- Compter sur un bon réseau social
5- Mettre l’épanouissement (développement personnel) en tête de liste
6- Activité physique et habitude de vie saine
7- Conserver et/ou développer son sens de l’humour (permet de cognitivement relativiser les choses)

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8
Q

Comment gêrer/réduire le stress ?

A

A) déterminer et noter les facteurs quotidiens de stress sur une certaine périodes
B) Etre en mesure de détecter et surtout d’interpréter les messages provenant du corps (fatigue, douleurs, etc)

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9
Q

Comment Réévaluer, réorienter les idées et pensées négatives qui engendrent le stress ?

A

Surtout les pensées irrationnelles
Ex: Être apprécié de tous
• Être parfaitement compétent tout le temps
• Être prospère (que ça marche bien)
• Avoir réponse à tout et être en mesure de régler tous les problèmes

  • Il faut faire une meilleur évaluation de la situation (idées-pensées)
  • évaluer nos moyens pour y répondre
  • s’ajuster en fonction de nos réelles aptitudes
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10
Q

Comment Déterminer des objectifs professionnels réalistes ?

A

-être capable de dire non
- être capable de déléguer
- être capable de régérer

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11
Q

Pourquoi il faut faire de l,activité physique et avoir des habitudes de vie saine ?

A

Les recherches démontrent que l’activité physique
atténue le stress :
- Par la détente
- Crée une pause
- Change les idées, l’humeur
- Augmente estime de soi et sentiment de compétence
- Sécrétion d’endorphines a un effet anxiolytique
- Aide à éliminer les hormones du stress dans le sang
(adrénaline et noradrénaline, cortisol, etc.)

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12
Q

Qu’a comme effet de développer son sens de l’humour ?

A

Scrétion d’endorphines à un effet anxiolytique
5 min de rire = 1h d’effet anxiolytiqu
- Le rire rétablit la balance des deux systèmes (sympathique et para) et le fait même pencher vers le parasympathique (diminue la sécrétion de cortisol et adrénaline)
• Le rire entraîne une production accrue de dopamine qui procure une sensation de plaisir et diminue les sautes d’humeur
- sert à prendre du recul par rapport aux événements stressant

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13
Q

Selon Friedman d’ou vient la personnalité de type A ?

A

La personnalité de type A s’acquiert des le plus jeune âge et viendrait de l’habitude d’être récompensé pour des tâches bien réussies

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14
Q

Qu’est-ce que la personnalité de type A ?

A

• la personnalité de type A est énergique, ambitieuse, entreprenante, compétitive, impatiente, hyperactive, semble avoir un besoin de contrôle élevé, même sur l’incontrôlable.

  • Elle cherche à maximiser l’utilisation de tout son temps (souvent un sentiment d’urgence), lutte contre la montre, a toujours l’impression de ne pas avoir fait assez par rapport à certaines tâches. Difficulté à se détendre et à se reposer.
    • Perfectionnistes, excessivement dévouées et impliquées dans leur travail
  • Elle s’impose des exigences extrêmement élevées
  • prédomine la colère et par des stratégies coûteuses et inefficaces (tenter à tout prix de contrôler la situation, d’être le meilleur, se fixer des objectifs trop élevés)
  • Les individus de Type A ne sont pas des personnalités pathologiques au sens psychopathologique
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15
Q

Qu’est-ce que la personnalité de type B ?

A

Faible besoin d’accomplissement de soi, l’absence d’agressivité et la tolérance à l’égard d’autrui.

Les personnalités de type B sont plutôt patientes,
décontractées et peu compétitives

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16
Q

Qu’est-ce que la personnalité de type C ?

A

Le type C serait marqué par la difficulté de verbaliser des émotions (la colère, la peine ou l’hostilité)

• il correspondrait davantage à un sujet «faussement non-anxieux» —- Facades agréables maintenue au prix d’efforts constants.

Ils seraient particulièrement sensibles à des situations de séparation et de perte
• Ils développeraient à la fois des sentiments
d’impuissance-désespoir face aux événements, mais
aussi des stratégies de suppression/répression des émotions
• De nombreuses études montreraient que les types C auraient un risque supplémentaire en matière de maladies cancéreuse (lien avec immunitaire)
- infections, rhumatisme, allergies, troubles cutanées.

17
Q

Qu’est-ce que la peronnalité de. Type D ?

A

Le profil de personnalité de type D se réfère à une
propension générale à la détresse psychologique qui se caractérise par une combinaison entre l’affectivité négative et l’inhibition sociale
• Le type D, type de personnalité inhibent leur
expressivité émotionnelle de façon systématique (affectivité négative)
• Elles se caractérisent aussi par l’inhibition
sociale qui en découle (Introversion sociale)
- Sensible à : dépression, risque cardio-vasculaire : (mortalité passant de 7 % à 23%), Insuffisance coronaire et semblerait prédire la survenue du cancer
- Vulnérabilité pour diverses autres pathologies (Douleur chronique, diabète, asthme, etc. )

18
Q

quels sont les caractéristique qui se sont avérées toxiques par type de personnalité ?

A

• pour le type A , ce serait l’hostilité (et la colère réprimée)
• Pour le type C, certains style d’ajustement (impuissance-désespoir, répression des émotions)
• Pour le type D, la détresse (surtout si elle est combinée à l’inhibition sociale)
• Pour la dépression, seuls certains de ses aspects semblent impliqués dans les pathologies coronariennes

19
Q

Vrai ou faux, l’espace interpersonnel est un processus lié à la survie très important ?

A

Vrai

20
Q

Il y a une structure dans notre cerveau qui se charge de nous dire où sont les limites de notre espace personnel (bouton d’alarme personnelle) , laquelle ?

A

Il s’agit de l’amygdale, cette petite région aossiciée à la peur ou à notre instinct de survie

21
Q

Quels sont les 4 niveaux d’espace interpersonnel ?

A

1) la distance publique ( 3,5 m ou + ou - 12 pieds et + ) :
Pour parler en public

2) La distance sociale ( 1.2 à 3,6 m ou 4 à 12 pieds) :
Pour les interactions impersonnelles, avec les “connaissances”
• Cette distance permet une perception d’ensemble de la personne

3) la distance personnelle (45-120 cm ou 1,5 à 4 pieds :
Distance d’interaction avec les amis
• C’est la distance spontanée entre deux personnes qui se rencontrent pour communiquer

4) la distance intime (0à 45 cm ou 1,5pieds) :
Distance réservée au contact intime avec son partenaire, ses enfants
Permet de partager ses émotions, de se toucher, de se parler à voix basse, de s’embrasser,

• Toute autre présence constitue une agression de l’intégralité individuelle