Cours 1 et 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’attachement?

A
  • Sentiment de sécurité
  • Relation entre 2 personnes (John Bowlby)
  • Un bébé envoie des signaux (acquis pendant l’évolution) à sa mère (figure d’attachement)
  • Associé à la protection de l’enfant (pas synonyme avec donneur de soin)
  • Interaction entre caractéristique mère / enfant (provient de l’expérience)
  • Période critique pour création de comportements (ex : stress, expérience fait avec des poupées pour les singes (stress = vers toutou réconfortant et non vers toutou avec nourriture))
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2
Q

Comment se créent les schèmes chez l’enfant?

A
  • Récurrence dans la réponse de la mère envers l’enfant
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3
Q

Comment se comporte l’enfant lorsqu’il se sent en sécurité?

A

Il va être en exploration, car il n’aura plus peur puisqu’il sait que quelqu’un va s’occuper de lui en cas de problème

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4
Q

VRAI OU FAUX

Est-ce que l’exploration est vitale?

A

Vrai

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5
Q

Quels éléments de l’environnement sont des risques pour le développement de l’enfant?

A

Cris, stress, mauvaise communication familiale, problème économique

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6
Q

Quels sont les impacts des cris sur l’enfant?

A
  • Les cris vont venir modifier les connections cérébrales entre le cortex préfrontale et les amygdales, qui sont associé à la peur et la crainte.
  • Les connexions se font trop rapidement et mal
  • La gaine de myéline diminue les possibilités d’embranchements, ce qui crée de la crainte envers les parents
  • Le cortex préfrontal inhibe les émotions (anticipation / doser le doute, modélisation associée aux sentiments), ce qui crée des problèmes de contrôle des émotions
  • Le mauvais contrôle des émotions donne la crainte des pairs qui provient des émotions primaires et se sauve (perd la chance de faire des liens)
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7
Q

Quels sont les impacts d’un stress trop élevé ou trop récurant chez la mère?

A
  • Impacts majeur (obésité, problèmes de connexions nerveuses…)
  • Problèmes dans l’épigénétique
    Ex : rats stressés = agressifs et difficulté de mémoire
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8
Q

Quel type d’attachement est marqué par un manque de confiance envers l’adulte?

A

Attachement évitant

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9
Q

Comment est-ce qu’Ainsworth a catégorisé les types d’attachement?

A

Par observation

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10
Q

Quels sont les deux objectifs dans une classe?

A
  • Objectifs d’apprentissage

- Objectifs sociaux

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11
Q

Comment se comporte l’enfant avec un attachement sécurisant?

A

Il revient rapidement au jeu et à l’exploration après craintes

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12
Q

Comment se comporte l’enfant avec un attachement insécure-ambivalent?

A

Attachement insécure-ambivalent : ne sait pas comment réagir, fige (ne sait pas comment le parent va réagir)

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13
Q

Comment se comporte l’enfant avec un attachement insécure-évitant?

A

Attachement insécure-évitant : fait les choses par lui-même pour éviter contact

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14
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’activation?

A
  • Théorie qui permet de savoir si l’enfant est capable de prendre des risques tout en écoutant les consignes du parent (interprète signaux ou non et se met en danger)
  • Auteur : Daniel Paquette
  • Associé plus au père, car le père a tendance à être associé aux jeux (père plus dangereux que mère, fait prendre plus de risques physiques aux enfants)
  • Est-ce que le père pousse l’enfant à prendre des risques, à gérer ses émotions
  • Permet d’apprendre à l’enfant à anticiper les conséquences de ses actions
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15
Q

Selon Sophie Parent, quelle sorte de langage apparaît vers 4 ans et demi?

A

Le langage intérieure (comprendre +, anticipe au travers du langage avec le soutien des parents)

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16
Q

Comment pouvons-nous différencier le fonctionnement réactif au fonctionnement proactif?

A
  • Proactif : anticipation du futur, début 4 ans et demi, jeux de planification (ex : épicerie pas aller dans la même rangé 2x), langage est une préparation au mode proactif
  • Réactif : fuite, réaction agressive
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17
Q

Qu’est-ce que la modélisation?

A

Imaginer des modèles dynamiques et nouveaux (aide à garder l’info)

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18
Q

Qu’est-ce que la définition de l’attachement de Bowlby (1969)?

A

Pour Bowlby, l’attachement est un lien affectif durable d’un enfant envers un adulte qui en prend soin (généralement le parent) et qui se manifeste notamment par divers comportements permettant à l’enfant, dans les moments de détresse surtout, d’interagir avec cet adulte.

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19
Q

Que permettent les comportements d’approche ou de poursuite comme le fait de tendre les bras, ramper, etc.?

A

Ils permettent à l’enfant de maintenir ou d’acquérir une certaine proximité avec l’adulte et d’assurer la survie de l’enfant, particulièrement lorsqu’un danger se présente.

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20
Q

Que démontre l’attachement d’un enfant envers son parent?

A

L’attachement d’un enfant à son parent démontre son assurance et donc que celui-ci peut le protéger, le réconforter ou le consoler.

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21
Q

À quel type d’attachement correspond ceci: l’enfant croit que son parent peut satisfaire ses besoins

A

Un attachement sécurisant.

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22
Q

À quel type d’attachement correspond ceci: l’enfant n’a pas l’assurance que son parent sera présent et le protégera

A

Un attachement insécurisant.

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23
Q

Comme le rapporte Cassidy (1999), Ainsworth distingue l’attachement de l’enfant âgé entre 0 et 1 an des autres types de liens qu’il peut développer par 6 faits. Lesquels?

A

1) de sa persistance dans le temps
2) qu’il implique une personne spécifique
3) que cette relation est émotivement significative
4) que les contacts avec la personne significative soient maintenus
5) qu’une détresse est ressentie par l’enfant lorsqu’il est involontairement séparé de la personne significative
6) qu’une sécurité et du réconfort avec la personne significative sont recherchés.

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24
Q

VRAI ou FAUX? L’attachement est un lien affectif durable particulier et unique comparé aux autres liens qu’une personne développe au cours de sa vie.

A

VRAI

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25
Q

VRAI ou FAUX? L’enfant peut développer un lien d’attachement avec une seule personne significative de son entourage.

A

Faux, avec plusieurs personnes.

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26
Q

Complétez la phrase: L’attachement se développe d’une manière ____________________ .

a) Progressive et continue
b) Directe et intermittente
c) Progressive et intermittente
d) Directe et graduelle

A

A) Progressive et continue

Précisions: L’enfant apprend petit à petit, par les réponses qu’il reçoit, qu’il peut ou non compter sur son parent, et ainsi explorer son environnement avec confiance. Il se fait graduellement une représentation de la disponibilité de ses parents en cas de besoin et de l’efficacité de ces derniers à l’aider à maîtriser ses émotions.

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27
Q

Entre 0 et 18 mois, quatre phases du développement de l’attachement sont importantes. Décrivez ce qui se passe avant 3 mois.

A

Avant 3 mois, l’enfant émet à son entourage des signaux pouvant prendre les formes suivantes : pleurer, tourner la tête, suivre les personnes des yeux. Souvent, le bébé arrête de pleurer lorsqu’il entend une voix ou aperçoit un visage connu.

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28
Q

Entre 0 et 18 mois, quatre phases du développement de l’attachement sont importantes. Décrivez ce qui se passe entre 4 et 6 mois.

A

Entre 4 et 6 mois, l’enfant émet clairement des signaux à l’endroit de personnes ciblées. Aux signaux de la phase 1 s’ajoutent maintenant les sourires, plus prononcés envers les adultes qui prennent soin de lui.

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29
Q

Entre 0 et 18 mois, quatre phases du développement de l’attachement sont importantes. Décrivez ce qui se passe vers 6 mois.

A

Vers 6 mois, l’enfant tente de maintenir une proximité à une figure ciblée au moyen de la locomotion. Ces signaux se manifestent par des comportements d’approche, de poursuite et d’exploration dirigés le plus souvent vers le principal fournisseur de soins. L’enfant commence également à protester lorsqu’il est séparé de cette personne. Les étrangers suscitent la prudence et le retrait. C’est un des signes d’un début d’attachement.

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30
Q

Entre 0 et 18 mois, quatre phases du développement de l’attachement sont importantes. Décrivez ce qui se passe entre 12 et 18 mois.

A

Le patron de comportements s’organise et prend la forme d’un type particulier d’attachement.

31
Q

À la suite d’expérimentations faites en laboratoire auprès d’enfants de 12 à 18 mois, Ainsworth (1969) a défini trois types d’attachement, lesquels?

A

1) l’attachement sécurisant;
2) l’attachement insécurisant-ambivalent;
3) l’attachement insécurisant-évitant.

32
Q

Quel autre type d’attachement Main et Solomon (1990) ont relevé?

A

4) l’attachement insécurisant-désorganisé.

33
Q

Plusieurs s’accordent à définir l’attachement comme un équilibre entre deux choses, lesquelles?

A

1) entre la recherche de proximité avec le principal fournisseur de soins
2) la volonté de l’enfant d’explorer l’environnement.

34
Q

Associez ces pourcentages au bon type d’attachement:

Selon la méta-analyse de Van Ijzendoorn et collaborateurs (1999), environ 60 % des enfants développent ce type d’attachement dans la population générale de classe moyenne. Ce pourcentage tombe à 48 % pour les enfants économiquement défavorisés et à 40 % pour les enfants de mère adolescente.

A

L’attachement sécurisant

35
Q

Associez ces pourcentages au bon type d’attachement:

La proportion d’enfants ayant des comportements de ce type d’attachement est de 8 % pour les enfants dans la population générale, de 10 % pour les enfants issus de familles économiquement défavorisées et de 4 % pour les enfants de mère adolescente

A

L’attachement insécurisant-ambivalent

36
Q

Quelles sont les croyances intériorisées d’un attachement insécurisant ambivalent? (2 réponses)

A) Mon parent adopte des comportements punitifs et de rejet.
B) Je ne sais jamais à quoi m’attendre. Ça me rend anxieux et colérique.
C) Si j’oublie mes besoins, je ne serai pas blessé ni rejeté.
D) Je ne peux pas m’éloigner car je risque de manquer un moment d’affection.
E) Je dois faire preuve de vigilance afin de me protéger constamment.

A

Réponse: A et D
A) Mon parent adopte des comportements punitifs et de rejet.
D) Je ne peux pas m’éloigner car je risque de manquer un moment d’affection.

Les autres = L’attachement insécurisant-évitant

  • Je ne sais jamais à quoi m’attendre. Ça me rend anxieux et colérique.
  • Si j’oublie mes besoins, je ne serai pas blessé ni rejeté.
  • Je dois faire preuve de vigilance afin de me protéger constamment.
37
Q

Associez ces pourcentages au bon type d’attachement:

15 % des enfants dans la population générale, chez 17 % des enfants de familles économiquement défavorisées et chez 33 % des enfants de mère adolescente

A

L’attachement insécurisant-évitant

38
Q

QUI SUIS-JE? Type d’attachement où les enfants sont incertains quant à la capacité des parents à répondre à leurs besoins. Les parents ont pour leur part tendance à être inconsistants, parfois intrusifs, ou à offrir une réponse peu adaptée aux besoins de l’enfant. Ils peuvent restreindre son comportement d’exploration.

A

L’attachement insécurisant-ambivalent.

L’enfant va avoir tendance à devenir anxieux dans les situations d’exploration et va rechercher désespérément le contact avec son parent.

39
Q

QUI SUIS-JE? Type d’attachement où l’enfant a tendance à avoir des parents réceptifs, accessibles et qui acceptent d’emblée le contact physique. L’enfant explore sans hésiter son environnement tout en faisant de nombreuses vérifications auprès de ses parents en les regardant, en émettant des vocalisations à leur intention ou en partageant ses découvertes avec eux.

A

L’attachement sécurisant

L’enfant a confiance en ses parents.

40
Q

Décrivez des comportements reliés à l’attachement insécurisant-évitant, pour les parents.

A
  • Ils ont eu tendance à rejeter les enfants au lieu de leur donner du réconfort
  • Les comportements du parent ont tendance à être intrusifs et aversifs.
  • Les contacts physiques étroits sont généralement évités.
41
Q

Quels sont les comportements de l’enfant avec un attachement insécurisant-évitant?

A
  • L’enfant en vient à explorer son environnement sans se soucier du parent
  • Il ne veut pas être aidé
  • Il se sent forcé de parvenir rapidement à l’autonomie
42
Q

Associez ces pourcentages au bon type d’attachement:

La proportion d’enfants ayant ce type d’attachement est d’environ 15 % dans la population générale, 25 % dans les familles économiquement défavorisées et 23 % dans les familles dont la mère est adolescente

A

Attachement insécurisant-désorganisé

43
Q

Qu’est-ce que l’attachement insécurisant-désorganisé engendre dans les comportements des parents?

A
  • l’attitude hostile
  • les mauvais traitements
  • Il néglige gravement son enfant ou le violente.
44
Q

Qu’est-ce que l’attachement insécurisant-désorganisé engendre dans les comportements des enfants?

A

Il rejette le parent ou s’efforce de lui faire plaisir.
Il peut manifester de la colère extrême puis solliciter de l’affection.
Il se montre tour à tour vigilant à tout indice de violence et incapable de réagir.

45
Q

Définissez les représentations mentales.

A

L’ensemble des règles intériorisées à partir de la relation intime instaurée avec ses propres parents.

46
Q

Selon les travaux de Tarabulsy, quel est le plus fort prédicteur du développement cognitif de l’enfant?

A

Selon les travaux de Tarabulsy, le plus fort prédicteur du développement cognitif de l’enfant serait la sensibilité dont aura fait preuve ses parents et l’attachement que l’enfant aura développé.

47
Q

Définissez les représentations mentales.

A

L’ensemble des règles intériorisées à partir de la relation intime instaurée avec ses propres parents

Celles-ci constituent un élément important de la recherche sur l’attachement.

48
Q

Expliquez en quoi les représentations mentales viennent influencer les comportements des parents.

A

Dans leurs relations avec leurs enfants, les adultes recréent en quelque sorte les expériences relationnelles précoces qu’ils ont vécues avec leurs propres parents. Les premières expériences continueraient de jouer un rôle notable dans les comportements d’attachement au cours de la vie. Elles influenceraient la capacité du parent à développer des relations intimes avec l’enfant et à lui répondre de façon sensible.

49
Q

Quels sont les effets de l’insécurité sur les enfants?

A

Ces effets peuvent

  • conduire à une image négative de soi et engendrer des difficultés dans la maîtrise des émotions et la gestion des demandes venant de l’environnement.
  • faire que les enfants affichent peu d’émotion lorsqu’ils sont punis ou faire réagir les adultes par leur attitude inaccessible et invulnérable
  • faire qu’ils sont moins persistants dans les tâches et moins compétents dans la résolution de problème; ils souffriraient plus souvent de malaises de santé physique et mentale.
50
Q

Selon Paquette, Saint-Antoine et Provost (2000), à quoi sont associés les types d’attachement insécurisant?

A
  • à des troubles externalisés à l’âge préscolaire et à l’âge scolaire
  • à la dépendance aux adultes
  • au retrait social,
  • à la passivité
  • à la soumission aux pairs.
51
Q

VRAI OU FAUX? La recherche sur l’attachement porte aujourd’hui seulement sur la petite enfance

A

Faux, La recherche sur l’attachement s’étend aussi à la période préscolaire, à la période scolaire, à l’adolescence et à l’âge adulte.

52
Q

VRAI OU FAUX? La littérature démontre qu’il existe une certaine continuité dans les styles d’attachement de l’enfant avec les autres périodes du développement.

A

Vrai, Le patron d’attachement adulte serait en somme le reflet de l’histoire d’attachement instaurée durant l’enfance.

53
Q

Quelle conclusion a été énoncé dans l’étude de Waters, Weinfield et Hamilton (2000) sur les types d’attachement?

A

Que 70 % des adultes de classe moyenne ayant participé à cette étude présentent le même type d’attachement (sécurisant ou insécurisant) qu’à l’âge de 1 an. Cela vient appuyer le fait que le patron d’attachement est le reflet de celui instauré en enfance.

54
Q

Quelle conclusion a été énoncé dans les études de Van Ijsendoorn, Juffer et Duyvesteyn (1995) et Van Ijzendoorn (1995) sur la transmission intergénérationnelle des types d’attachement?

A

Ils ont pu prédire que dans 70 % des cas, les types d’attachement de l’enfant (sécurisant, ambivalent, évitant) à partir des types d’attachement du parent.

55
Q

Quelles sont les causes susceptibles d’entraîner chez l’enfant un trouble de l’attachement?

A

Certains comportements parentaux (coercitifs, négligents, violents) ou des événements majeurs (rupture conjugale, deuil ou changement imprévu de fournisseurs de soins)

56
Q

VRAI OU FAUX? L’attachement insécurisant est une forme de psychopathologie.

A

Faux. Même si l’attachement insécurisant est associé davantage à des problèmes pathologiques d’adaptation, il n’est pas pathologique en soi.

57
Q

Expliquez comment se comportent les enfants qui souffrent de non-attachement vis-à-vis le donneur de soins.

A

Ils ne démontrent pas de préférence pour la personne qui s’occupe d’eux. Ils ne recherchent pas de réconfort dans les moments de détresse.

58
Q

Distinguez les caractéristiques des comportements d’interaction de l’enfant laissant supposer un trouble de l’attachement:

  • Ne regarde pas dans les yeux, le sourire se fait rare ou absent
  • Refuse que son parent lui donne le biberon, mais accepte d’une autre personne
  • Ne babille ni ne gazouille
  • Se raidit quand le parent le prend
  • Se réfugie dans le sommeil ou éprouve des difficultés à dormir
  • Ne s’intéresse pas particulièrement à son parent
  • Tonus musculaire faible
  • Ne cherche pas son parent du regard ou refuse le contact visuel ou physique
  • Pleurs fréquents
  • Activités motrices intenses
A

Caractéristiques:
Ne regarde pas dans les yeux, le sourire se fait rare ou absent
Ne babille ni ne gazouille
Se réfugie dans le sommeil ou éprouve des difficultés à dormir
Tonus musculaire faible
Pleurs fréquents

Comportements d’interaction:
Refuse que son parent lui donne le biberon, mais accepte d’une autre personne
Se raidit quand le parent le prend
Ne s’intéresse pas particulièrement à son parent
Ne cherche pas son parent du regard ou refuse le contact visuel ou physique
Ne cherche pas à être consolé par le parent

59
Q

Quelles sont les quatre dimensions essentielles de la qualité des soins qui doivent être mises en lumière?

A

la sensibilité
la proximité
l’engagement
la réciprocité

60
Q

Des soins de qualité impliquent que le parent ait la _______et la ________ de répondre aux besoins de _______ et __________ de son enfant.

A

Des soins de qualité impliquent que le parent ait la (volonté) et la (capacité) de répondre aux besoins de (sécurité) et (d’exploration) de son enfant.

61
Q

QUI SUIS-JE? le facteur dont le lien avec la sécurité d’attachement a été le plus démontré. De plus, ce facteur comporte quatre étapes

  1. la détection des signaux émis par l’enfant;
  2. l’interprétation juste des signaux;
  3. la sélection d’une réponse juste et appropriée aux signaux;
  4. l’application rapide de la réponse sélectionnée.
A

La sensibilité

62
Q

Quelles sont les quatres étapes de Lacharité (2003) sur la SENSIBILITÉ?

A
  1. la détection des signaux émis par l’enfant;
  2. l’interprétation juste des signaux;
  3. la sélection d’une réponse juste et appropriée aux signaux;
  4. l’application rapide de la réponse sélectionnée.
63
Q

VRAI OU FAUX? Un enfant a besoin d’un taux de 100 % de sensibilité parentale pour pouvoir se développer adéquatement.

A

Faux, les parents que l’on juge les plus sensibles ne le sont qu’environ 75-80 % du temps, la majorité des parents n’arrive à être sensible que 60-75 % du temps. Ce n’est que lorsque les interactions sensibles ne sont plus majoritaires dans l’ensemble des échanges parent-bébé que celui-ci semble être affecté significativement.

64
Q

POURCENTAGE. Les parents que l’on juge les plus sensibles ne le sont qu’environ __-__ % du temps, la majorité des parents n’arrive à être sensible que ___-____ % du temps

A

Les parents que l’on juge les plus sensibles ne le sont qu’environ 75-80 % du temps, la majorité des parents n’arrive à être sensible que 60-75 % du temps.

65
Q

La qualité des soins parentaux implique une proximité ______ et ________ avec l’enfant.

A

La qualité des soins parentaux implique une proximité (physique) et (psychologique) avec l’enfant.

66
Q

Ainsworth soulignait déjà, en 1969, l’importance de la fréquence et de la durée des contacts physiques entre la mère et l’enfant pour la sécurité d’attachement. Que permet plus spécifiquement le contact physique étroit pour l’enfant (par rapport à la proximité dans la qualité des soins)?

A

Le contact physique étroit a le pouvoir de:

  • sécuriser l’enfant ou de le calmer dans les moments de détresse,
  • de l’aider à réguler ses humeurs
  • de répondre à ses besoins dès que celui-ci les exprime.

L’habileté de la mère à calmer la détresse de son enfant en le prenant dans ses bras s’avère un aspect central.

67
Q

Selon Goulet et collaborateurs (1998) que signifie l’importance de la proximité psychologique avec l’enfant.

A

Cette proximité signifie que le parent est disponible pour interagir avec son enfant et qu’il se soucie d’établir une relation intime avec lui.

68
Q

Selon Goulet et collaborateurs (1998), s’engager auprès de l’enfant signifie se sentir responsable de sa sécurité, de sa croissance et de son développement, et agir en conséquence. Que se passe-t-il plus concrètement dans la manière que le parent agit envers l’enfant? Puis qu’est-ce que ça permet aux parents?

A

Concrètement, cet engagement passe par une surveillance constante de l’enfant, le soutien à la régulation de ses émotions et la connaissance des stades du développement de l’enfant. La surveillance constante de l’enfant permet au parent d’augmenter ses possibilités de percevoir les signaux de l’enfant et d’y répondre promptement. Elle implique que le parent sache en tout temps où est son enfant, ce qu’il fait et s’il est en sécurité.

69
Q

QUI SUIS-JE? Le caractère dynamique de la relation entre l’enfant qui émet des signaux pour susciter une réponse du parent et la sensibilité du parent à y répondre

A

La réciprocité

La réciprocité sous-tend que la relation ne repose pas uniquement sur les initiatives de l’enfant (manifestations de besoins) et les réponses du parent, mais que chacun des deux amorce des interactions et répond aux messages de l’autre.

70
Q

Pour créer une relation de réciprocité, le parent et l’enfant ____________, attribuent des significations à leurs ___________, et s’ajustent mutuellement en fonction de ces __________ initiales (même mot que le précédent) .

A

Pour créer une relation de réciprocité, le parent et l’enfant (interagissent), attribuent des significations à leurs (perceptions), et s’ajustent mutuellement en fonction de ces (perceptions) initiales.

71
Q

Dans la réciprocité, Bowlby et Ainsworth démontrent que tous les enfants adaptent leurs comportements aux comportements de soins de leurs parents.
Toutefois, est-ce la même chose pour les parents vis-à-vis l’enfant?

A

Oui en quelque sorte. La réponse du parent aux signaux peut varier d’un enfant à l’autre. Le parent doit en fait tenir compte du tempérament de l’enfant.

72
Q

Dans une étude réalisée auprès de mères souffrant de symptômes dépressifs, Belsky (1999) montre que les enfants de mère dépressive courent nettement plus de risques de développer un attachement évitant ou désorganisé que les autres enfants.
Qu’est-ce que cela signifie? Et quelles sont les conséquences?

A
  • L’état dépressif influerait aussi sur la sécurité d’attachement
  • Le manque de disponibilité physique et psychologique du parent pendant les épisodes dépressifs peut influencer la perception de l’enfant quant à l’accessibilité et à l’écoute du parent.
  • Les mères dépressives ont une pauvreté et discontinuité (irrégularité) dans leurs échanges avec leurs enfants (C’est ce qui est le plus inquiétant).
73
Q

Dans le cas des mères dépressive, les mères ont tendance à éprouver de l’intolérance quant aux mouvements de l’enfant. Comment cela se manifeste chez les mères?

A

Cette intolérance se manifeste par divers patrons d’interaction qui vont de la tristesse au silence, en passant par le repli sur soi, le peu d’expression affective, la colère, une expression de tension dans le visage, l’intrusion ou encore l’hyperstimulation.