Cours 1 - 4 Sept. 2024 Flashcards
Question 1: Lors du premier cours, nous avons vu que les valeurs d’un psychologue communautaire (PC) sont au centre de son travail. Au-delà d’une simple posture morale, ces valeurs reposent sur des fondements théoriques et empiriques qui lui permettent de mener à bien ses mandats. À partir des 7 valeurs qui furent présentées au premier cours, identifiez-en deux en les nommant, puis démontrez pourquoi elles peuvent s’avérer efficaces dans une logique d’intervention, en utilisant des concepts vus en classe depuis le début de la session.
Réponse:
Les 7 valeurs sont: viser le bien-être individuel et familial, empowerment et participation citoyenne, le sens de la communauté, la collaboration, respect de la diversité, fondements empirique, justice sociale.
- La collaboration permet de créer une relation avec les citoyens afin que les forces de la communauté soient disponible pour être utilisées. L’intervention peut être efficace si le psychologue et la communauté partagent des valeurs communes, ce qui viens faciliter le travail d’équipe. Il est important d’évitrer les relations hiérarchiques.
- Le respect de la diversité, avec son acronyme ADDRESSING, démontre les inégalités sociales liées à la discrimination. Il est donc important lors de l’intervention de prendre ces éléments en compte puisqu’ils consistent sur quoi une personne risque de vivre de la discrimination.
Question 2: Comme nous l’avons vu lors du cours sur l’historique de la santé mentale, plusieurs constats sont à l’origine de la psychologie communautaire. Parmi ceux-ci, la remise en question de certaines pratiques a été abordée. Nommez les trois pratiques en question et expliquez ce qu’elles sous-tendent. Puis finalement, utilisez un exemple pour chaque pratique mentionnée.
Réponse:
Les trois pratiques sont:
- Considérer le patient comme passif où le patient sera considéré comme n’étant pas directement impliqué dans le traitement. Par exemple, assumer qu’un patient ne peux pas prendre en charge son rétablissement et ne peux pas, avec les ressources nécessaires, s’aider lui-même.
- La pathologisation des problèmes sociaux où des problèmes sociaux deviennent pathologique, comme par exemple l’effet néfaste de la pauvreté sur la santé physique et mentale.
- La tendance à blâmer la victime (double victimisation), c’est-à-dire d’attribuer aux victimes la responsabilité de la situation dans laquelle elles se trouvent. Par exemple, le fait de blâmer une victime de viol par rapport à ses vêtements ou sa manière d’agir.
Question 3: Qu’est-ce qui différencie un changement de premier ordre d’un changement de deuxième ordre? À partir de ce qui a été vu pendant le premier cours, définissez chacun d’entre eux.
Réponse:
Un chagement de premier ordre ne change pas vraiment de paradigme, mais sera plutôt une adaptation. La vision du monde et les valeurs seront les mêmes.
Un changement de deuxième ordre est une disruption, les mentalités sont changées. C’est un changement plus en profondeur que celui du premier ordre. Ce changement vient déstabiliser les gens et implique de voir le monde d’une différente manière.
Question 4: L’idée fondamentale derrière la justice sociale est que les sociétés doivent chercher à établir des normes et des institutions qui assurent l’équité, l’égalité des chances et la distribution équitable des ressources et des avantages. Le terme lui-même a été popularisé au 20e siècle avec le développement du mouvement socialiste et des luttes pour les droits civils, où l’accent a été mis sur la justice économique, la non-discrimination et la lutte contre les inégalités sociales. Identifiez les deux principes de justice sociale qui ont été traités dans le cours d’introduction, puis fournissez une explication détaillée de chacun d’entre eux, en mettant en lumière leur signification et leur importance.
Réponse:
Les deux principes sont l’égalité légale et le correctif équitable. L’égalité légale est un système de libertés égal pour tous, la liberté d’un individu se termine où celle de l’autre commence. Le correctif équitable affirme que les inégalités sociales et économiques doivent satisfaire à deux conditions soit la juste égalité des chances et de procurer le plus grand bénéfice aux membres les plus désavantagés de la société.
Question 5: Bien qu’elle soit en complémentarité avec cette dernière, l’intervention en psychologie communautaire se distingue significativement de celle proposée par la psychologie clinique. Qu’est-ce qui distingue l’intervention clinique de l’intervention communautaire?
Réponse:
Trois éléments distingue l’intervention clinique de l’intervention communautaire: perspective théorique, moment de l’intervention et la cible de l’intervention.
L’intervention clinique est axée sur l’individu, alors que l’intervention communautaire est basée sur l’adéquation de l’individu et son environnement (perspective). En clinique, l’intervention se déroule après l’apparition du problème, tandis qu’en communautaire l’intervention se déroule avant sous forme de prévention (moment). La cible de l’intervention en clinique est l’individu, mais en communautaire la cible est la communauté en entier (cible).
Question 6: Dans le premier cours, nous avons exploré les différentes sphères d’intervention de la psychologie communautaire. Pour répondre à cette question, énumérer et expliquer brièvement les cinq stratégies mises en œuvre dans cette discipline.
Réponse:
1. La recherche appliquée: identifier des solutions ou des problèmes en recueillant des informations. Permet aussi de perfectionner nos interventions.
2. La consultation: travail de recherche pour développer des ressources et des stratégies d’action en ayant un mandat précis.
3. La formation: Formation réfléchie à court terme qui aura un contenu adapter à la population et permet d’avoir des connaissances qui débouchent sur des habiletés.
4. L’animation des processus de participation: favoriser les échanges entre les participants pour que chacun ait sa voir en s’assurant de respecter les valeurs fondamentales de la psychologie communautaire, tel que le respect de la diversité et la collaboration.
5. L’échange des connaissances: Activités de transfert et d’échange avec l’effort coopératif des chercheurs et décideurs ayant comme but de partager les connaissances.
QUESTION 8
Qu’est-ce qu’un effet iatrogène?
Réponse:
Lorsqu’un traitement déclenche de nouveaux symptomes qui sont distincts de ceux qui sont soignés. Par exemple, prendre des tylénols pour guérir un maux de tête mais ceux-ci crée des problèmes de foi.
QUESTION 9
Lors du premier cours, nous avons vu que, selon Dufort et Le Bossé (2002), la psychologie communautaire était grandement influencée et inspirée de 3 approches/discipline différentes (Triple parentalité). Quelles sont ces trois disciplines?
Réponse:
La santé communautaire, la psychiatrie communautaire et le travail social.
QUESTION 10
À quoi fait référence le concept de disruption en psychologie communautaire?
Réponse:
La disruption est une rupture, une perturbation, un boulversement, c’est-à-dire que c’est un grand changement brutal qui provoque beaucoup d’opposition
Dans le premier cours, nous avons exploré diverses définitions d’une communauté. En se basant sur les concepts présentés dans le cours, veuillez comparer les perspectives de Saias (2011) et celles de Dufort et Lebossé (2022) concernant la notion de communauté.
1-Décrivez brièvement la conception de Saias (2011) sur ce qu’est une communauté, en mettant en évidence les éléments clés de sa définition.
2-Faites de même pour la conception de Dufort et Lebossé (2022), en soulignant les points essentiels de leur perspective sur la communauté.
3-Identifiez et analysez les similitudes et les différences entre ces deux conceptions, en mettant en évidence les points de convergence et de divergence dans leur compréhension de la communauté.
Cette question vise à évaluer votre compréhension des différentes conceptions de la communauté ainsi que votre capacité à analyser et à comparer ces perspectives. Assurez-vous d’apporter des arguments étayés et de fournir des exemples concrets, le cas échéant, pour illustrer vos points.
Réponse:
1. Selon Saïas, la communauté se définie en fonction du lieu d’intervention et il peut être géographique, administratif, social ou psychologique. Il est important que les membres de la communauté reconnaissent son existence.
2. Selon Dufort et Lebossé, la communauté se distingue par son histoire unique, elle est constituée d’une variété d’institutions et de groupes différents en plus d’être en perpetuel changement. Elle est influencée par ce qui se produit comme transformations dans la société plus large.
3. Les deux visions expriment l’importance de différents éléments présents dans la communauté, plusieurs éléments influencent la communauté, tel que la famille. Une différence entre les deux visions pourrait être que Saïas affirme que la communauté doit se reconnaitre, mais pour Dufort et Lebossé, celle-ci est déjà définie et est influencée par les transformations dans la société.
