cour 8 - Les modérateurs de la santé et de la maladie Flashcards

1
Q

Quels sont les agents stresseurs? et sous stresseurs

A

Stress aigu et stress chronique

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2
Q

Quels sont les caractéristiques des agents stresseurs?

A

Stress aigu:

  • Un ou plusieurs à la fois
  • Gravité des événements de vie
  • Fréquence des tracas de la vie quotidienne

Stress chronique:

  • Stress relationnel (par exemple, personnes séparées et divorcées plus malades que personnes en couples ou mariées)
  • Stress professionnel (par exemple, personnes dans professions stressantes plus malades que personnes dans professions non stressantes).
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3
Q

Les agents stresseurs peuvent directement influencer ?

A

la santé

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4
Q

Qu’est-ce qu’un facteur modérateur? 4 exemple de fm

A

Variables qui peuvent modifier le lien entre deux variables.= Par exemple, un facteur modérateur qui modifie le lien entre l’agent stresseur et l’état de stress en augmentant ou en diminuant l’état de stress.

1- Stress perçu
2- Contrôle perçu
3- Soutien social perçu
4- Stratégies de Coping

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5
Q

Qu’est-ce que le stress percu?

A

Dans les années 70, le concept d’évaluation a permis à la psychologie de comprendre l’état de stress (Lazarus et Cohen, 1973; Lazarus, 1975).

Selon ces auteurs, le stress implique une transaction entre la personne et son environnement et un état de stress est produit si l’individu évalue un événement potentiellement stressant comme étant véritablement stressant.

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6
Q

Quel sont les deux formes d’évaluations?

A

soit l’évaluation primaire et l’évaluation secondaire

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7
Q

Qu’est-ce que l’évaluation primaire et l’évaluation secondaire?

A
  • L’évaluation primaire porte sur l’événement potentiellement stressant (l’environnement)
  • l’évaluation secondaire porte le contrôle et sur le soutien social (la personne).
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8
Q

Quels sont les quatres résulats possible du stress percu suite à l’évaluation d’un événement potentiellement stressant (résultats de l’évaluation primaire) ?

A

1- insignifiant;
2- bénin et positif;
3-nuisible et menaçant;
4- nuisible et défiant.

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9
Q

Selon Lazarus et Folkman (1984), le stress perçu résulte de?

A

d’une évaluation primaire (perception en fonction de ses expériences passées analogues) dans laquelle la situation est évaluée par l’individu comme taxant ou excédant ses ressources et pouvant menacer son bien-être (résultats 3 ou 4 de l’évaluation primaire).

Il existe certains aspects de la personnalité qui sont des déterminants du stress perçu. Par exemple, l’optimisme diminue le stress perçu, tandis que l’anxiété et la dépression l’augmentent.

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10
Q

Comment mesurer le stress perçu?

A

Le stress perçu peut se mesurer grâce à l’Échelle de perception de stress (Cohen et coll., 1983)

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11
Q

Qu’est-ce que le contrôle percu ? 3 aspects

A

le contrôle peut être abordé :

selon le contexte ou situation (contrôle effectif ou non effectif),

  • selon la personnalité (lieu de contrôle: interne ou externe)
  • point de vue transactionnel entre une personne et une situation potentiellement aversive, ce qui correspond au contrôle perçu.
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12
Q

Quels sont les deux types de contrôle situationnelle?

A

Le contrôle effectif et le contrôle non effectif.

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13
Q

Qu’est-ce que le contrôle effectif?

A

Le contrôle effectif ou situations directement contrôlables et le contrôle non effectif ou situations qui ne sont pas directement contrôlables.

Le contrôle effectif: Les recherches montrent que les individus ayant à affronter une situation stressante, mais contrôlable (contrôle effectif) ont un état de santé équivalent à celui d’individus non stressés (Bruchon-Schweitzer et Boujut, 2014, p. 290).

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14
Q

Qu’est-ce que le contrôle non effectif?

A

Contrôle non effectif:
Lorsque les situations stressantes ne sont pas directement contrôlables (contrôle non effectif), il existe des modalités indirectes de contrôle pouvant être induites ou facilitées par le contexte: contrôle décisionnel, cognitif ou informatif.

En effet, nous avons déjà vu dans un cours précédent que:
Selon Sarafino (1990), donner de l’information contribue en général à augmenter la perception de contrôle. Les mises en situation (pratiques réelles ou simulées) ont aussi le même effet. 

D’après Langer et Rodin (1977), donner aux individus la possibilité d’effectuer des choix et de prendre des décisions quant aux actions possibles à accomplir face à une situation renforce en général le contrôle perçu.

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15
Q

Dans le lieu de contôle, selon Rotter? 2 personnalités, lien étroit?

A

il y a deux types de personnalité en lien avec le contrôle. Les personnes ayant un lieu de contrôle interne et celles ayant un lieu de contrôle externe.
Pour le premier type (interne), les événements en général dépendent de facteurs internes relatifs à certaines caractéristiques personnelles.
Pour le second type (externe), ces événements dépendent de facteurs externes (chance, hasard, destin, etc.).

Lien étroit existant entre le lieu de contrôle et le fait de percevoir une situation comme contrôlable ou non (Folkman, 1984; Parkes, 1984).

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16
Q

Que dit Bruchon-Schweitzer et Boujut, 2014?

A

En majorité, les études montrent l’effet bénéfique d’un lieu de contrôle interne sur la santé. Ce serait en grande partie parce que l’internalité favorise les comportements de protection

17
Q

Le contrôle perçu résulte selon Lazarus et Folkman (1984) de?

A

Le contrôle perçu résulte selon Lazarus et Folkman(1984) de l’évaluation secondaire qui est entre autres, avec l’évaluation du soutien social perçu, une évaluation de la situation à affronter et des ressources personnelles.

18
Q

Qu’est-ce que le contrôle transactionnel?

A

Contrôle transactionnel: Le contrôle transactionnel (ou perçu) fort atténue en général l’impact des situations aversives sur les issues de santé (Bruchon-Schweitzer et Boujut, 2014, p. 303).

19
Q

Selon Lazarus et Folkman (1984) le soutien social perçu résulte de?

A

le soutien social perçu résulte de l’évaluation secondaire qui est entre autres, avec l’évaluation du contrôle perçu, une évaluation de la situation à affronter et des ressources sociales.

Le soutien social implique non seulement le nombre de personnes proposant un soutien social, mais aussi la satisfaction qu’entraîne ce soutien social (Sarason et coll., 1983).

20
Q

Quels sont les types de soutien social?

A
  • Soutien structurel (nombre et fréquence des contacts);

- Soutien fonctionnel (perception des bénéfices apportés par le soutien structurel).

21
Q

Selon Berkman et Syme, 1979?

A

Une augmentation du soutien social permet de prédire une diminution du taux de mortalité

22
Q

L’effet modérateur du soutien social perçu est expliqué par deux théories, quels sont t-ils? 2

A

L’effet modérateur du soutien social perçu est expliqué par deux théories, soit la théorie de compraison sociale et la théorie des rôles.

23
Q

Qu’est-ce que la théorie de comparaison sociale?

A

Théorie de comparaison sociale: En se comparant à d’autres personnes qui ont vécu le même stress (ex. groupe de soutien pour divorcés), les expériences des autres peuvent aider à choisir une stratégie de coping adaptée.

24
Q

Qu’est-ce que la théorie des rôles?

A

Théorie des rôles: Les autres personnes peuvent fournir des suggestions sur quel rôle ou quelles identité adopter suite à un événement stressant, ce qui permet aux individus de changer leur rôle ou leur identité selon les exigences de la source de stress.

25
Q

Comment mesurer le soutien social?

A

La mesure la plus communément utilisée est la version longue du Questionnaire de Soutien Social (QSS; Sarason et coll., 1987) qui mesure le nombre de personnes disponibles pour apporter du soutien et le bénéfice rendu à l’individu.

26
Q

Quels et qu’est-ce que sont les style et les stratégies de coping?

A

Les stratégies de coping (qui résultent de l’évaluation secondaire) consistent dans le processus de gestion des sources de stress évaluées par l’individu comme menaçant ou dépassant ses ressources (Lazarus et Launier, 1978).

Les styles de coping font référence à un trait (être stable dans la manière de s’ajuster), tandis que les stratégies de coping font référence à un état (s’ajuster de manière différente en fonction du moment et des exigences de la situation).

27
Q

Qu’est-ce que le style de coping de la confrontation versus l’évitement (Roth et Cohen, 1986)?
ET
Quel est le meilleur pour le stress aigu et le stress chronique?

A

Confrontation (coping actif): confrontation au problème, recueil d’information et action directe.

Évitement (coping évitant): minimisation de l’importance de l’événement. Est équivalent à coping répressif (Myers, 2000) et à la non-expression émotionnelle (Solano et coll., 2001).

Les personnes ont tendance à utiliser une forme ou l’autre de coping.

L’efficacité d’une forme ou l’autre de coping dépend de l’agent stresseur:

Évitement est plus efficace pour stress aigu (ex. visite chez le dentiste)

Confrontation est plus efficace pour stress chronique (ex. conflit marital)

28
Q

Dans les stratégies de coping, quels sont les quelques fait sur le coping centré sur le problème versus coping centré sur l’émotion?

A

Désigne différents types de stratégies de coping plutôt que des styles antagonistes comme c’est le cas dans les styles de coping de confrontation versus d’évitement.

Les personnes peuvent même utiliser en même temps des stratégies de coping centrées sur le problème et sur l’émotion; ce qui est le cas des personnes souffrant d’arthrite rhumatoïde (Tannen et coll., 2000) où ces personnes ont 4,4 fois plus de chances d’utiliser un coping centré sur l’émotion lorsqu’elle utilise déjà un coping centré sur le problème.

29
Q

Dans les stratégies de coping, quelle est la différence et la définition du coping centré sur le problème et coping centré sur l’émotion?

A

Coping centré sur le problème (coping actif): Il s’agit d’actions visant à réduire les exigences de la source de stress (ex. mettre en place un plan d’action et s’y tenir) ou à augmenter les ressources disponibles pour la gérer (ex. se former pour améliorer sa qualification en vue d’une évolution de carrière).

Coping centré sur l’émotion (coping évitant): A pour objectif de réduire l’impact négatif du stress en atténuant les émotions désagréables qu’il suscite. Ces stratégies peuvent être comportementales (ex. en discuter avec un ami ou consommer de l’alcool) et/ou cognitives (faire comme si rien ne s’était passé ou voir les bons côtés des choses).

30
Q

Quels sont les facteurs influençant le type de stratégie de coping utilisé? 3 aspects TP, A, C

A

Type de problème: Stress professionnel + coping centré sur le problème; Stress dû à maladies + coping centré sur les émotions (Vitaliano et coll., 1990).

Âge: Enfants + coping centré sur le problème; Dans la cinquantaine + coping centré sur le problème; Personnes âgées (65 ans et +) + coping centré sur les émotions (Folkman et coll., 1997).

Contrôlabilité : Stress contrôlable + coping centré sur le problème; Stress incontrôlable (parfois par manque des ressources comme temps, argent, soutien des autres, éducation) + coping centré sur l’émotion.

31
Q

Quels sont les mesures générales du coping ?

A

Les mesures générales du coping les plus utilisées sont le Ways of Coping Checklist (WCC; Folkman et Lazarus, 1988) et le COPE (Carver et coll., 1989).
Il existe aussi des mesures spécifiques du coping par exemple,

32
Q

Quels sont les mesures spécifique du coping? 5 types

A

Il existe aussi des mesures spécifiques du coping par exemple,

  • Face à des stresseurs professionnels comme l’échelle de coping de Latack (1986),

l’échelle de Parks (1984), l’échelle de coping de Long (1990);

  • Face à des stresseurs de maladie comme pour le coping face à la maladie (Coping with Health Problems and Injuries Scale CHIP; Endler et Summerfeldt, 1998),
  • le coping face à la douleur (Coping Strategies Questionnaire CSQ; Rosentiel et Keefe, 1983),
  • le coping face à une hospitalisation (Medical Coping Modes Questionnaire MCMQ; Feifel et coll. 1987).