Cour 12 - La dépression Flashcards

1
Q

Qu’est-cec que la définition de la dépression clinique?

A

Définition: La dépression clinique est un ensemble de symptômes émotionnels, cognitifs, comportementaux et somatiques. Le syndrome dépressif comprend des affects négatifs (ex. découragement, tristesse, etc.), des cognitions particulières (ex. dévalorisation de soi, idées de suicide, etc.), des troubles comportementaux (ex. isolement, , etc.) et somatiques (ex. fatigue, troubles du sommeil et de l’appétit, etc.).

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2
Q

Quels sont les prévalences? 4 points

A

1) En 2015, l’OMS a estimé à 4,4 % la prévalence annuelle de la dépression dans le monde [WHO, 2017].
2) En 2015, la prévalence annuelle de la dépression au Canada était de 4,7 % [WHO, 2017].
3) Une enquête canadienne réalisée en 2012 auprès de 23 504 personnes âgées de 15 ans et plus estimait, pour sa part, que 5,4 % des participants présentaient des symptômes psychologiques et un niveau de détresse compatibles avec un diagnostic de troubles dépressifs [Pelletier et al., 2017].
4) Il est à noter que la dépression serait présente dans 50 % des cas de suicide [CSBE, 2012].

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3
Q

Quelles sont les deux façons d’évaluer la dépression? quels questionnaires?

A

La dépression est considérée comme une dimension continue (un trait) dans la plupart des auto-questionnaires et dans certaines échelles d’observation.
- Auto-questionnaires : CES-D (Radloff, 1977), BDI (Beck et coll., 1988), échelle D du MMPI
Échelles d’observation (entretiens structurés): MADRS (Montgomery et Ashberg, 1979), HADS (Zigmond et Snaith, 1983).

La dépression est considérée comme une catégorie de symptômes dans le DSM-5.
- L’échelle remplie par un observateur au cours d’un examen clinique est la SCID (Structured Clinical Interview for DSM disorders). Le PHQ9 (Kroenke et coll., 2001) permet une auto ou une hétéro-évaluation de la sévérité de la dépression à partir des critères du DSM.

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4
Q

Dans le DSM-5, le chapitre portant sur les Troubles dépressifs comporte quels troubles ? 7

A

1) Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle «sautes d’humeur. S’applique jusqu’à 18 ans: irritabilité persistante et épisodes fréquents de manque de contrôle du comportement important».
2) Trouble dépressif caractérisé «dont les critères diagnostic seront abordés plus loin, anciennement Trouble dépressif majeuren français». Selon le DSM-5, il est caractérisé par des épisodes délimités d’une durée d’au moins 2 semaines (bien que la plupart des épisodes durent considérablement plus longtemps), comprenant des changements manifestes dans les affects, les cognitions et les fonctions neurovégétatives, et des rémissions entre les épisodes. Un diagnostic reposant sur un épisode unique est possible, même si ce trouble est récurrent dans la majorité des cas.
3) Trouble dépressif persistant (dysthymie) «dépression chronique au moins 2 ans pour adultes et 1 an pour enfants»
4) Trouble dysphorique prémenstruel «forme sévère du syndrome prémenstruel : déprime, tristesse, irritabilité, colère, nervosité, qui débute après l’ovulation et cesse quelques jours après les règles ».
5) Trouble dépressif induit par une substance ou un médicament

6) Trouble dépressif dû à une autre affection médicale
Autre trouble dépressif spécifié «ex. courte durée4 à 13 jours»

7)Trouble dépressif non spécifié

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5
Q

Quels sont les 5 caractéristiques du Diagnostic trouble dépressif caractérisé?

A

A)Au moins 5 des symptômes du trouble dépressif caractérisé ont été présents durant la même période de deux semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement précédent: au moins un de ces symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.Remarque: Ne pas inclure les symptômes qui sont clairement attribuables à une autre condition médicale.

B) Les symptômes entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C) L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale.

D) L’apparition de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble du spectre schizophrénique et un autre trouble psychotique.

E) Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou d’épisode hypomaniaque.

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6
Q

Quels sont les principales symptômes du trouble depressif?

A
  • Humeur dépressive présente la plus grande partie de la journée, presque tous les jours, comme signalée par la personne (p. ex., se sent triste, vide, désespérée) ou observée par les autres (p. ex., pleure). (Remarque: Chez les enfants et les adolescents, peut être une humeur irritable.)
  • Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes, ou presque toutes, les activités, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
  • Perte de poids significative en l’absence de régime ou gain de poids (p. ex., changement de poids excédant 5% en un mois), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. (Remarque: Chez les enfants, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue.)
  • Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
  • Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (observable par les autres, non limités à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
  • Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
  • Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
  • Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
  • Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
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7
Q

La distinction du DSM-5 entre deuil et ÉPISODE dépressif caractérisé ?

A

Pour distinguer deuil et épisode dépressif caractérisé (EDC), il peut être utile de considérer que dans le deuil les sentiments prédominants sont le vide et la perte, alors que dans un EDC c’est plutôt une humeur dépressive persistante et une incapacité a anticiper la joie ou le plaisir.

La dysphorie dans le deuil est susceptible de diminuer d’intensité au fil des jours et des semaines et survient par vagues que l’on qualifie d’affres de la douleur. Ces vagues ont tendance a être associées a des pensées ou des souvenirs de la personne décédée.

L’humeur dépressive d’un EDC est plus persistante et n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques. La douleur du deuil peut être accompagnée par des émotions positives et par de l’humour, ce qui est différent de la tristesse et de la souffrance foncières caractéristiques de l’EDC.

Le contenu des pensées associées au deuil est généralement caractérisé par des préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée plutôt que par les ruminations autocritiques ou pessimistes observées dans un EDC.

Dans le deuil, l’estime de soi est généralement préservée, tandis que dans les EDC les sentiments de dévalorisation et de dégoût de soi sont communs.

Si les idées autocritiques sont présentes dans le deuil, elles impliquent typiquement des sentiments de manquements vis-à-vis du défunt (p. ex. des visites trop rares, ne pas avoir dit assez au défunt combien on l’aimait). Si une personne endeuillée pense a la fin de vie et la mort, ses pensées se concentrent généralement sur le défunt et, éventuellement, sur le fait de le rejoindre, tandis que dans un EDC de telles pensées sont centrées sur le fait de mettre fin a sa propre vie a cause de sentiments de dévalorisation, d’indignité ou d’incapacité de faire face a la douleur de la dépression.

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8
Q

Le code diagnostique de trouble dépressif caractérisé dépend des données suivantes: 3 aspects

A

Le code diagnostique de trouble dépressif caractérisé dépend des données suivantes :
épisode isolé ou récurrent, sévérité actuelle, présence de caractéristiques psychotiques et rémission.

La sévérité actuelle et les caractéristiques psychotiques ne sont indiquées que si les critères diagnostiques d’un épisode dépressif caractérisé sont actuellement réunis.

Les éléments concernant la rémission ne sont indiqués que si les critères d’un épisode dépressif caractérisé ne sont pas actuellement réunis.

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9
Q

Quels sont les spécificateurs accompagné du diagnostic? Sévérité et évolution. Quels sont les spécificateurs additionnels? au moins 2

A

Le diagnostic est accompagné des spécificateurs de sévérité et d’évolution suivants: Léger, moyen ou grave; Avec caractéristiques psychotiques;
En rémission partielle ou en rémission complète; Non spécifié.

Les spécificateurs suivants qui s’appliquent sont aussi ajoutés:
Avec détresse anxieuse ; Avec caractéristiques mixtes ;

Avec caractéristiques mélancoliques; Avec caractéristiques atypiques ;

Avec des caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur ;
Avec des caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur ; Avec catatonie; Avec début lors du péripartum ; Avec caractère saisonnier (épisodes récurrents seulement).

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10
Q

Quels sont les maladies physiques comme causes possibles de la dépression?

A

D’après une synthèse de Clark et Currie (2009), la dépression affecte 14% à 50% des patients ayant eu un incident cardiaque aigu, de 5% à 44% de ceux ayant eu un AVC, de 8% à 52% des patients diabétiques, 14% des asthmatiques, 20% à 50% des cancéreux, 13% à 17% des patients atteints d’arthrite rhumatoïde ou d’ostéoporose.

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11
Q

Dépression comme cause possible de maladies physiques ? 3 points

A
  • Selon une méta-analyse de Friedman et Booth-Kewley (1987), la dépression est fortement associée aux maladies chroniques. Ainsi, près de 60 % des personnes souffrant de dépression présenteraient également d’autres maladies chroniques courantes, telles que le diabète et l’hypertension (Schmitz et coll., 2007).
  • La moitié des sujets déprimés non hospitalisés sont atteints d’au moins une maladie physique: migraine, hypertension, douleurs chronique, maladie respiratoire, diabète, maladies cardio-vasculaire (Moldin et coll., 1993)
  • Le risque de maladies cardiovasculaires est particulièrement élevé parmi les personnes souffrant de dépression (Barth et coll., 2004).
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12
Q

Quels sont les deux traitement cognitivo-comportementale de la dépression?

A

Démarche comportementale

Démarche cognitive

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13
Q

Quels sont les deux cercles vicieux?

A

Premier cercle vicieux: Dépression ►Perte de goût pour les activités habituelles, qui est suivi d’inactivité ► Diminution des renforcements positifs ► Dépression

Second cercle vicieux: Dépression ►Diminution ou absence de contacts sociaux ► Diminution des renforcements positifs ► Dépression

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14
Q

Quels sont les caractéristiques du premier cercle vicieux?

A

À la suite de causes biologiques (activité du métabolisme des neurotransmetteurs), éducationnelles (système de valeurs inadéquat) ou situationnelles (facteurs de stress ou autres), un individu devient déprimé, ce qui l’amène à percevoir la vie de façon pessimiste et à n’y plus trouver de plaisir.

Cet état s’accompagne inévitablement d’une perte de goût pour les activités quotidiennes en même temps que d’une impression subjective de ne plus être capable de mener ses tâches à bien.

Il en résulte donc presque toujours une inactivité plus ou moins marquée qui diminue les satisfactions et les plaisirs que cet individu tire habituellement de la vie.

C’est ce qu’on appelle une diminution des renforcements positifs. Cette diminution viendra à son tour accentuer la dépression contribuant ainsi à créer le cercle vicieux suivant:

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15
Q

Quels sont les caractéristiques du second cercle vicieux ?

A

Simultanément, un second phénomène se produit. Dans un premier temps, l’entourage du déprimé tente de l’aider, mais par la suite, le pessimisme et l’apathie de ce dernier font rapidement fuir les gens.

Le déprimé ne les retiendra pas, là encore par manque d’intérêt et par apathie. L’entourage peut aussi se fâcher et tenter de contrôler le comportement du patient qui pourra se rebeller en faisant des crises de colère. Il en résultera pour lui un vide sur le plan social.

Ce vide provoquera à son tour une diminution de certains renforcements positifs, soit l’aide apportée par l’entourage et le plaisir pris aux contacts sociaux.

Cette diminution contribuera à accentuer la dépression ce qui produit le second cercle vicieux suivant

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16
Q

Le traitement comportemental de la dépression consistera a briser quoi?

A

Le traitement comportemental de la dépression consistera donc à briser ces deux cercles vicieux en incitant le déprimé à devenir plus actif et à socialiser davantage (activation comportementale) pour augmenter les renforcements positifs.

Plus la dépression est sévère et plus le comportement est atteint, plus cet aspect du traitement prend de l’importance.

17
Q

Quels sont les 5 étapes de la démarche comportementale?

A

(activation comportementale):
1- Bien expliquer la nature et l’objectif de l’approche comportementale

2- Auto-observation

3- Discuter des activités présentes et passées et tracer un programme pour les jours à venir (planification des activités)

4- Augmentation graduelle des tâches (assignation des tâches graduées)

5- Implication de l’entourage dans le traitement (si possible)

18
Q

Qu’est-ce que le discours intérieur? quel est son autre nom?

A

L’ensemble des biais d’interprétation «Processus cognitifs(erreurs logiques)» du Traitement de l’information des «Événements cognitifs (situation actuelle; passée ou hypothétique; émotion dysfonctionnelle)» produit chez le déprimé un discours intérieur qui est presque systématiquement pessimiste, irréaliste (non justifié par les faits) et plus ou moins conscient «pensées contrôlées(conscientes) et pensées automatiques (pré conscientes)».

  • «la triade cognitive de Beck»
19
Q

Quels sont les trois point de la triade cognitive de Beck?

A
  1. Le déprimé a une vision négative de lui-même. Il se voit comme étant globalement déficient, indigne, inadéquat et ne possédant pas les qualités requises pour atteindre ses buts ou être heureux (worthlessness). Exemples : Je ne vaux pas grand chose, je me déteste, je suis faible, sans valeur, je suis un perdant, un raté, qu’y a-t-il de si mauvais en moi?
  2. Le déprimé a une vision négative de l’entourage. Il voit l’entourage comme ne l’aimant pas, ne le comprenant pas, lui en demandant trop et ne lui donnant pas ce qui lui revient. En résumé, l’entourage est impuissant ou hostile (helplessness). Exemples : Personne ne me comprend, personne ne peut vraiment m’aider, comment pouvez-vous vous mettre à ma place, vous n’avez jamais été déprimé?
  3. Le déprimé a une vision négative du futur. Il a l’impression que le futur ne lui réserve que des déceptions, des échecs et des rejets et qu’il ne s’en sortira pas (hopelessness). Exemples : Je n’ai plus d’espoir, plus d’avenir, ça ne vaut pas la peine, je ne puis supporter cela plus longtemps.
20
Q

Quels sont les trois phrases résumé de la triade cognitive de Beck? La triade cognitive favorise quoi?

A
  • Je ne vaux pas cher ou je ne vaux rien. (au moins dans un de mes rôles).
  • L’entourage m’est hostile ou impuissant à m’aider.
  • Je ne m’en sortirai pas.

Cette triade favorise l’apparition des symptômes dépressifs, leur maintien et leur accentuation.

21
Q

Les ruminations font quoi?

A

On sait de plus que les ruminations,

(c’est-à-dire les pensées récurrentes, persistantes, non productives au sujet des symptômes de dépression, leurs causes possibles et leurs conséquences amplifient les affects et les pensées négatives)

augmentent l’accessibilité aux souvenirs négatifs et altèrent la capacité à résoudre des problèmes.

22
Q

Qu’est-ce que la démarche cognitive?

A

Lorsque le patient aura bien intégré les principes de l’activation comportementale, le thérapeute pourra procéder à la prochaine étape, soit l’approche cognitive.

La psychothérapie cognitive de la dépression consiste avant tout à apprendre au déprimé à raisonner de façon plus rigoureuse et plus nuancée. Elle comporte trois étapes principales.

23
Q

Quels sont les trois étapes de la démarche cognitive?

A

1- La restructuration cognitive superficielle non systématisée: les erreurs logiques immédiatement évidentes chez son patient et qui se situent généralement dans le cadre de la triade cognitive de Beck (1967, 1979)

2- La restructuration cognitive superficielle systématisée: On peut utiliser le modèle cognitif de Beck (1967, 1979) qui ressemble au triangle ABC de l’approche émotivo-rationnelle d’Ellis (1963, 1975) que nous avons étudié dans un cours précédent, sauf qu’il utilise d’autres termes qu’ABC (A = Traitement de l’information des événements cognitifs, B = Schémas cognitifs constitués de croyances fondamentales inconscientes qui produisent les pensées contrôlées et automatiques (ces dernières génèrent le plus souvent les réactions émotionnelles dysfonctionnelles), C = Interprétation des événements cognitifs qui génèrent les réactions émotionnelles).

3- La restructuration cognitive à un niveau plus introspectif (c.-à-d. à un niveau souvent plus inconscient). Utilisée afin d’éviter les rechutes. À l’aide de questions, le thérapeute identifie, puis intervient sur une ou plusieurs croyances fondamentales qui favorisent la dépression chez l’individu.

24
Q

Exemples de quelques croyances fondamentales dépressogènes selon Beck (1967, 1979) - 3 exemples

A

Voici quelques croyances fondamentales dépressogènes selon Beck (1967, 1979) :
1- Dans la vie, je suis une personne inférieure aux autres. Par conséquent, je dois compenser mon infériorité d’une façon ou d’une autre.
2- Pour être heureux, je dois sans cesse être aimé et réussir tout ce que j’entreprends.
Ma valeur comme être humain dépend de ce que les autres pensent de moi.
3- Si je fais une erreur, cela signifie que je suis stupide.
Si quelqu’un est en désaccord avec moi, cela signifie qu’il ne m’aime pas.

25
Q

Beck (1967, 1979) applique quatre étapes d’intervention (par rapport à Ellis (1963, 1975),

il utilise les termes pensées automatiques au lieu de croyances irrationnelles et pensées adaptées au lieu de croyances rationnelles) quels sont-ils?

A

Prendre conscience des liens entre les événements cognitifs, les pensées automatiques et les réactions émotionnelles;

Prendre conscience de la réaction émotionnelle par rapport à un événement cognitif et détecter les pensées automatiques qui génèrent cette émotion;

Confronter les pensées automatiques ;

Modifier les pensées automatiques par des pensées adaptées.