communication Flashcards
mode de signalisation direct : de cytoplasme à cytoplasme
- via les jonctions communicantes (gap). La signalisation passe par l’envoie de signaux de contact, sans sécrétion
- Via des : molécules d’adhérence intercellulaire (CAM): Agissant par contact: juxtacrinie
exemple de paracrinie et autocrinie physiologique et pathologique
Paracrine: ex Facteurs de croissance
Autocrine : ex. Facteurs de croissance, Cytokines
patholgique:
injection sous-cutanée de cellules cancéreuses humaines chez une souris ‘nude’(immuno-déprimée) => développent rapide et mise en place néo vaisseaux (angiogenèse).
Ces vaisseaux sont développés grâce à la
production du facteur de croissance vEGF- vascular endothelial growth factor => PARACRINE.
les cellules cancéreuses elles-mêmes produisent de l’EGF -Epidermal growth factor- qui agit comme facteur de prolifération de ces cellules => AUTOCRINE
La réception du signal (spécifique du type de molécule sécrétée) : Les radicaux libres gazeux
- monoxyde d’azote (NO)
- diffuse à travers les membranes
- intervient dans le métabolisme du fer, la régulation de la pression artérielle,
l’angiogénèse
Récepteurs couplés aux protéines G (RCPGs) et les protéines G
Récepteurs à, 7 domaines t mbr:
* taille variable (de 200 à 1 500 acides aminés).
* sept hélices en barillet autour d’un axe central
* Très grande famille de gènes
* 3 a 5 % des gènes codent pour des RCPGs. Plusieurs centaines de RCPGs.
* 50% des agents thérapeutiques ont pour cible des RCPGs.
* Reconnaissance des hormones, neurotransmetteurs, perception sensorielle.
* Les RCPGs activent des protéines G (activité GTPasique), elles-mêmes stimulant ou inhibant la production de seconds messagers (cAMP, inositol
triphosphate, Ca2+…) ou l’activité de canaux ioniques (Ca2+, K+).
La protéine G est formée de trois sous-unités (trimérique) : α/β/γ Lorsqu’un ligand se fixe sur le récepteur, la sous-unité α de la protéine G se sépare des deux autres. α et β/γ peuvent alors avoir des effets sur leurs effecteurs
respectifs.
L’activité enzymatique du récepteur tyrK agit sur d’autres messagers qui induisent la réponse biologique :
- PI3K => phosphorylation Akt (=kinase) => prolifération
- PLC γ => diff ou apoptose
- MAPK
- Src
leucémie myéloïde chronique
traitée grâce aux thérapies ciblées
du : translocation fusion Bcr et Abl => protéine chimère à activité tyrosine kinase constitutive => cause du cancer.
cancer du sein et HER2
traitement : anticorps anti HER2 (=
trastuzumab) et un inhibiteur de l’activité TyrK => amélioration
de la survie et diminution de la probabilité de récidive.
dû : Surexpression de HER2 = récepteur TyrK à l’EGF qui active la voie des MAPK.
Le gène de HER2 est appelé c-erbB2. La cellule a un signal proliférant constant si c’est positif.
NB : 20% des cancers du sein ont une amplification du gène HER2 avec surexpression de HER2
RECEPTEURS NUCLEAIRES ET PATHOLOGIES
Il existe des anomalies constitutionnelles (rares) dues à des mutations de récepteurs : (4)
- Androgènes : testicule féminisant : phénotype féminin et caryotype XY. Le taux d’androgènes est normal
ou élevé, mais le récepteur est anormal. - Estrogènes : arrêt de croissance chez l’homme, ostéoporose.
- Hormones thyroïdiennes : Hypothyroïdie avec un taux d’hormone élevé car le récepteur est anormal.
- Vitamine D : Rachitisme vitamino-résistant
cancers “hormono-dépendants”, de quoi s’agit t’ils et les traitement en pratique
il s’agit de pathologie acquises liés à des hormones activant les récepteurs nucléaires => prolifération des cellules tumorales (sein, ovaire et endomètre, prostate, thyroïde).
traitement : bloquer l’activation de la transcription à l’origine de la prolifération et l’effet mitogène des récepteurs : c’est l’hormonothérapie suppressive.
- Soit on coupe la source (castration)
- Soit on bloque l’action du récepteur spécifiquement sur le tissu concerné
- Soit des inhibiteurs de l’aromatase
- Soit des inhibiteurs de CDK
cancers “hormono-dépendants” exemple de traitement par blocage du récepteur spécifiquement du tissu concerné
C’est le mode d’action des
SERM (Selective Estrogen Receptor Modulator). Exemple d’hormonothérapie dans le cancer du sein : le Tamoxifène : analogue structural des estrogènes, bloque l’action du récepteur nucléaire dans le sein. L’action des estrogènes dans d’autres tissus est préservée : diminution de 30% de la mortalité (mieux que
chimiothérapie). *Il existe des hormonothérapies de 2ème et de 3ème génération.