CM4 - ITSS Flashcards

1
Q

ITS vs ITSS

A

ITS: Infections transmises sexuellement
Ex: Chlamydia trachomatis

ITSS: Infections transmises sexuellement et par le sang
Ex: Virus de l’immunodéficience humaine (VIH)

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2
Q

Approche syndromique vs dépistage

Deux volets complémentaires de la lutte contre les ITSS

  1. Approche syndromique:
A
  1. Approche syndromique:
    Identification d’un tableau clinique en lien avec une ITSS à partir du questionnaire et de l’examen physique d’un patient suivi dune prise en charge (incluant le traitement) sans attendre les résultats des analyses de laboratoire.
    Le diagnostic est basé sur les signes et symptômes.
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3
Q

Approche syndromique vs dépistage

Deux volets complémentaires de la lutte contre les ITSS

  1. Dépistage:
A
  1. Dépistage:
    Recherche de pathogènes responsables d’ITSS chez des individus asymptomatiques dans une population à risque.
    Le diagnostic est basé sur les analyses de laboratoire.
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4
Q

Décrit et nomme les pathogènes visés par l’approche syndromique lorsque le patient se présente avec les signes et symptômes suivant:

Cervicite

A

Inflammation du col de l’utérus

Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae

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5
Q

Décrit et nomme les pathogènes visés par l’approche syndromique lorsque le patient se présente avec les signes et symptômes suivant:

Urétrite

A

Inflammation de l’urètre

Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae

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6
Q

Décrit et nomme les pathogènes visés par l’approche syndromique lorsque le patient se présente avec les signes et symptômes suivant:

Atteinte inflammatoire pelvienne (AIP)

A

Inflammation du petit bassin

Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae
Flore polymicrobienne vaginale

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7
Q

Décrit et nomme les pathogènes visés par l’approche syndromique lorsque le patient se présente avec les signes et symptômes suivant:

Orchi-épididymite

A

Inflammation du testicule et/ou de l’épididyme

Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae
Bâtonnets Gram négatif

*Orchi-épididymite – complication de l’urétrite chez les hommes

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8
Q

Décrit et nomme les pathogènes visés par l’approche syndromique lorsque le patient se présente avec les signes et symptômes suivant:

Rectite

A

Inflammation de la muqueuse rectale

Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae

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9
Q

V ou F

Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae causent souvent les mêmes présentations donc c’est facile de prendre une approche syndromique

A

v

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10
Q

Principales manifestations cliniques des cervicites?

A

Cervicite (chez la femme)

  • Pertes vaginales anormales
  • Saignements vaginaux intermenstruels ou post-coitaux
  • Exsudat endocervical mucopurulent ou purulent

(Col très friable avec exsudat purulant)

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11
Q

Principales manifestations cliniques des urétrites?

A

Urétrite (chez l’homme)

  • Écoulement urétral
  • Brûlures mictionnelles
  • Inconfort urétral
  • Exsudat séropurulent/purulent exprimé au «milking»
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12
Q

Principales manifestations cliniques des AIP (Atteinte inflammatoire pelvienne)?

A

En plus des manifestations de la cervicite

  • Dyspareunie profonde (i.e douleur lors des rapports sexuels)
  • Douleur abdominale basse
  • Fièvre
  • Sensibilité à la palpation pelvienne
  • Sensibilité à la mobilisation du col de l’utérus
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13
Q

Quelles sont les complications possibles des AIP (Atteinte inflammatoire pelvienne)?

A
  • Complications suppurées locales aigues (abcès tubo-ovarien)
  • Conséquences: grossesse ectopique, infertilité, douleurs chroniques

Conséquences à long terme potentielles:

  • Infertilité
  • Douleurs pelviennes chroniques
  • Grossesses ectopiques
  • AIP a des complications importantes donc IMPORTANT de différencier de la cervicite
    Peut développer de la fibrose au niveau du tractus génital  risques de grossesse ectopique, infertilité, douleurs chroniques
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14
Q

Principales manifestations cliniques des orchi-épididymite?

A

Avec ou sans écoulement urétral:

  • Douleur testiculaire le plus souvent unilatérale et progressive
  • Tuméfaction du testicule et de l’épididyme
  • Érythème/œdème scrotal
  • Fièvre
  • Sensibilité du testicule à la palpation

*Le plus souvent unilatéral mais peut être bilatéral
Chez tout patient avec urétrite, doit vérifier si orchi-épididymite

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15
Q

Principales manifestations cliniques des rectites?

A
  • Écoulement rectal mucopurulent
  • Douleur ano-rectale
  • Ténesme (i.e. douleur à la défécation)/Constipation
  • Présence de sang dans les selles
  • Symptômes relativement peu spécifiques mais faut y penser chez patients à risque
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16
Q

Procédure/prise en charge pour le traitement des cervicites, urétrite, épididymites, orchi-épididymites, AIP et rectites

Que fait-on en premier?

A

Prise en charge avant l’obtention des résultats des analyses de laboratoire.

Traitement antibiotique empirique.

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17
Q

Prise en charge avant l’obtention des résultats des analyses de laboratoire.

Traitement antibiotique empirique.

Quelles sont les 6 étapes?

A

1) Questionner les sites exposés
2) Effectuer les prélèvements appropriés aux sites exposés
3) Administrer un traitement adéquat
4) Amorcer une démarche visant la notification des partenaires

5) Recommander l’abstention d’avoir des relations sexuelles
pendant la période de contagiosité après le traitement

6) Effectuer un suivi post-traitement

*2 aspect: intervention au près de la personne atteinte et intervention au près des partenaires sexuels
Administrer un traitement dès la consultation initiale, sans même attendre les résultats

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18
Q

Prise en charge d’un syndrome du à une ITSS

Cervicite/Urétrite/Orchi-épididymite/AIP/Rectite
Intervention auprès des partenaires

1) Partenaires à joindre s’ils ont eu un contact sexuel avec la personne atteinte dans quelles circonstances?

A

a) dans les 60 jours précédant les premiers symptômes
b) pendant que la personne présentait des symptômes
c) avant la fin d’un traitement à doses multiples ou moins de 7 jours après un traitement unidose

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19
Q

Prise en charge d’un syndrome du à une ITSS

Cervicite/Urétrite/Orchi-épididymite/AIP/Rectite
Intervention auprès des partenaires

2) L’intervention devrait inclure quelles 4 choses?

A

a) Une évaluation clinique comprenant l’identification des facteurs de risque
b) Un dépistage de l’infection a laquelle la personne à potentiellement été exposée et des autres ITSS selon les facteurs de risque décelés
c) En l’absence de symptômes de signes et symptômes, un traitement sans attendre les résultats du dépistage
d) En présence de symptômes, une approche syndromique

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20
Q

Qu’est ce qu’un traitement épidémiologique?

A

un traitement administré en l’absence de symptômes

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21
Q

Exemple de traitement: cervicite et urétrite

Quels sont les 2 types?

A

Deux types de traitement:

1) Doses multiples
2) Dose unique

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22
Q

Prise en charge d’un syndrome du à une ITSS

Recommander de s’abstenir d’avoir des relations sexuelles jusqu’à ce que quelles conditions soient respectées?

A

Jusqu’à la résolution complète des symptômes
ET
SOIT
i) Jusqu’à la fin d’un traitement à doses multiples OU
ii) Jusqu’à 7 jours après un traitement à dose unique

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23
Q

Cas-index vs cas contact pour accès au traitement?

A

Accès gratuit à la médication prescrite dans les 2 cas

Code K : cas-index

Code L : cas contact

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24
Q

V ou F

Le traitement épidémiologique est le même pour un cas contact que pour le cas index.

A

Vrai

Guide traitement ITSS de l’INESSS
Algorithme décisionnel pour les partenaires asymptomatiques.

Prise en charge des partenaires de cas index présentant un syndrome clinique ou ayant un diagnostic d’infection à C. trachomatis ou N. gonorrhoeae.

Traitement antibiotique empirique

Encore une fois, deux types de traitement:

1) Doses multiples
2) Dose unique

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25
Q

Traitement accéléré des partenaires (TAP)

Infections à C. trachomatis et N. gonorrhoeae

Dans quelles circonstances?

A

Dernier recours lorsque:

  • Il s’avère improbable que le partenaire consulte
  • Personne atteinte en mesure d’aviser son partenaire et lui remettre l’ordonnance

Inscrite le code M sur l’ordonnance

  • Peut remettre au partenaire qui ne consultera pas mais qui aura l’option d’aller chercher à la pharmacie
    Mais perd toute l’opportunité de faire dépistage pour autres ITS et a aussi des contre-indications
    Donc peut être problématique – doit suggérer fortement de consulter
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26
Q

Non inclus dans l’approche syndromique

Microorganismes pouvant être impliqués mais non-inclus dans l’approche syndromique

Quels sont les pathogènes non visés par l’approche syndromique p/r aux cervicites?

A

Mycoplasma genitalium

Trichomonas vaginalis

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27
Q

Non inclus dans l’approche syndromique

Microorganismes pouvant être impliqués mais non-inclus dans l’approche syndromique

Quels sont les pathogènes non visés par l’approche syndromique p/r aux urétrites?

A

Mycoplasma genitalium

Trichomonas vaginalis

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28
Q

Non inclus dans l’approche syndromique

Microorganismes pouvant être impliqués mais non-inclus dans l’approche syndromique

Quels sont les pathogènes non visés par l’approche syndromique p/r aux AIP?

A

Mycoplasma genitalium

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29
Q

Non inclus dans l’approche syndromique

Microorganismes pouvant être impliqués mais non-inclus dans l’approche syndromique

Quels sont les pathogènes non visés par l’approche syndromique p/r aux Orchi-épididymites?

A

Mycoplasma genitalium

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30
Q

Non inclus dans l’approche syndromique

Microorganismes pouvant être impliqués mais non-inclus dans l’approche syndromique

Quels sont les pathogènes non visés par l’approche syndromique p/r aux rectites?

A

Virus herpès simplex

Treponema pallidum spp pallidum

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31
Q

Mycoplasma genitalium

Doit être recherché chez les patients dont:

A

1) Le syndrome clinique ne répond pas au traitement recommandé dans l’approche syndromique
2) Les tests pour la recherche de C. trachomatis et N. gonorrhoeae sont négatifs
* N’est pas couvert par l’approche syndromique, tests sont négatifs et les symptômes persistes -> doit penser au mycoplasma

Tableau: Syndrome compatible avec une ITS (urétrite, cervicite, orchi-épididymite, AIP) ET recherche de Chlamydia trachomatis et de Neisseria gonorrhoeae négative ET absence de réponse au traitement syndromique recommandé

Peut alors demander un test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) pour MG

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32
Q

Infection confirmée à M. genitalium

Traitement? (pas a savoir)

A

Pas connaitre mais comme le traitement de choix est l’Azithromycine, si l avait déjà recu auparavant lors d’un traitement syndromique, devrait alors opter pour la 2e option - va ici plutôt donner la moxifloxacine

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33
Q

Dépister…«oui, mais quoi?»

Critères généraux justifiant le dépistage d’une maladie infectieuse: (8)

A
  1. Un problème de santé important
  2. Une prévalence élevée de l’infection dans les groupes visés
  3. Une évolution naturelle de la maladie bien connue
  4. Une phase asymptomatique assez longue pour pouvoir dépister
  5. Un traitement efficace disponible
  6. Des avantages à un traitement précoce par rapport à un traitement tardif
  7. Un examen de dépistage valide, fiable et acceptable
  8. Des critères précis permettant de décider chez qui faire un dépistage
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34
Q

Dépister…«ça sert à quoi?»

A

Briser la chaîne de la transmission

35
Q

Il est indiqué de dépister les ITSS suivantes en fonction de l’évaluation des facteurs de risque:

A

a) Infection à Chlamydia trachomatis
b) Infection à Neisseria gonorrhoeae
c) Syphilis
d) Hépatite B
e) Hépatite C
f) Infection par le VIH

36
Q

Il n’est pas indiqué pour le moment de dépister les ITSS suivantes:

A

a) Infection au virus herpès simplex (herpès génital)
b) Infection au virus du papillome humain (condylomes)
c) Infection à Trichomonas vaginalis (trichomonase)
d) Infection à Mycoplasma genitalium
e) Infection à Haemophilus ducreyi (chancre mou)
f) Infection à Klebsiella granulomatis (granulome inguinal)

37
Q

Dépister…«oui, mais qui?»

Selon l’évaluation des facteurs de risque (6 catégories)

A

a) Critères sociodémographiques et facteurs liés aux comportements sexuels
- Ex: personne ayant eu plus de trois partenaires sexuels dans la dernière année

b) Diagnostic d’ITSS:
- Ex: Personne chez qui une infection gonococcique est détectée

c) Grossesse

d) Exposition à du sang ou à d’autres liquides biologiques
- Ex: Personne ayant consommé des drogues par injection

e) Facteurs de risque des partenaires sexuels
- Ex: Personne ayant eu un partenaire originaire d’une région où les ITS sont endémiques

f) Autres

38
Q

Dépister ou diagnostiquer…
…«oui, mais comment?»

a) Infection à Chlamydia trachomatis:
b) Infection à Neisseria gonorrhoeae:
c) Infection à Mycoplasma genitalium :
d) Syphilis:
e) Hépatite B:
f) Hépatite C:
g) Infection par le VIH:

A

Prélèvements et analyses selon l’infection recherchée

a) Infection à Chlamydia trachomatis: TAAN
b) Infection à Neisseria gonorrhoeae: TAAN +/- Culture
c) Infection à Mycoplasma genitalium : TAAN
d) Syphilis: Sérologie
e) Hépatite B: Sérologie
f) Hépatite C: Sérologie ou ARN-VHC
g) Infection par le VIH: Sérologie

39
Q

Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae

Technique d’amplification des acides nucléiques (TAAN)

A

Plateformes commerciales automatisées

*Les mêmes syndromes peuvent être causés par les deux virus donc utile de détecter les 2 en même temps = CTNG – le panel syndromique détecte gonorrhea et chlamydia en même temps

40
Q

Test cobas® 4800 CT/NG

Prélèvements homologués par Santé Canada

A

Femme: urine, col utérin, vagin (prélevé par le clinicien ou autoprélevé)

Homme: urine

urine –> PREMIER JET

41
Q

Test cobas® 4800 CT/NG

Prélèvements NON homologués par Santé Canada

A

Pharynx et anus pour les hommes et les femmes

42
Q

Neisseria gonorrhoeae

Culture

A

Recherche spécifique doit être demandée:

  • N. gonorrhoeae: microorganisme fastidieux
  • Recherché sur prélèvements de muqueuses

Ensemencement gélose spécifique:

-Nutritive: Contient des facteurs de croissance qui facilitent la
croissance de N. gonorrhoeae

-Sélective: Contient des inhibiteurs de la croissance des microorganismes de la flore normale

43
Q

TAAN vs Culture pour N. gonorrhoeae

A

TAAN:

  • Plus grande sensibilité clinique: Indiqué pour le patient symptomatique ET dans un contexte de dépistage
  • Ne permettent pas de déterminer la sensibilité aux antibiotiques d’une souche

Culture:
-Moins bonne sensibilité clinique que les TAAN
-Permet la réalisation d’un antibiogramme
Doit toujours être fait chez le patient symptomatique et les contacts de cas prouvés
L’antibiogramme aide à la prise en charge clinique

*TAAN pharynx doit être confirmé car a génome semblable à un autre génome donc peut avoir des faux-positifs

44
Q

V ou F

Le fait d’avoir des relations protégées ou non est un critère dans le choix du dépistage des ITS

A

Faux

Le fait d’avoir des relations protégées ou non n’est jamais un critère dans le choix du dépistage des ITS car même si on recommande l’utilisation du condom, le condom est parfois mal utilisé

45
Q

Infection à C. trachomatis et N. gonorrhoeae

Guide d’usage optimal: traitement pharmacologique ITSS de l’INESSS

A

Prise en charge lorsqu’on a le résultat de laboratoire d’un dépistage positif pour C. trachomatis ou N. gonorrhoeae.

Pas a savoir…

Endocervical ou rectal: Ceftriaxone OU céfixime et azithromycine

Pharyngé: ceftriaxone

Attention! céfixime ne pénètre pas bien au niveau pharyngé

46
Q

Infection à C. trachomatis et N. gonorrhoeae

Quels sont les autres aspects de la prise en charge?

A
  • Notification et traitement des contacts
  • Déclaration à la direction de santé publique
  • Information sur les comportements à risque réduit
  • Proposer une vaccination complémentaire (VPH)
  • Planifier une test de contrôle
  • Planifier un nouveau dépistage (3-6 mois)

*Le syndrome n’est pas déclaré – approche sydromique
Déclare aux autorités de santé public seulement quand a vrm un diagnostic d’ITS
(i.e Déclaration à la direction de la santé publique par les médecins
Infection documentée par un test de laboratoire, pas un syndrome)
Gonorrhes devrait tjrs avoir un test de contrôle pour voir si a répondu à l’ATB et doit être redépisté car risques de nouvelles infections

47
Q

Infection à C. trachomatis et N. gonorrhoeae

Quels sont les contacts qu’on doit retracer?

A

Contact sexuel avec la personne atteinte jusqu’à 2 mois avant le début des symptômes ou le prélèvement

48
Q

Infection à C. trachomatis et N. gonorrhoeae

Planifier test de contôle lorsqu’indiqué dans quelles situations?

A

Répéter le dépistage de 3 à 6 mois après l’infection

C. trachomatis:

  • persistance ou apparition de signes ou symptomes
  • grossesse
  • problème anticipé d’adhesion au traitement
  • utilisation d un schema therapeutique autre que ceux recommandés
  • infection rectale traitée avec azithromycine
  • infection de genotype L (1-3) (LGV)

N. gonorrhoeae
- RECOMMANDÉ DANS TOUS LES CAS

49
Q

Infection à Chlamydia trachomatis

Détaols biologiques sur la batéries?

Incubation et periode fenetre?

A

Chlamydia trachomatis: bactérie intracellulaire

-Ne possédant pas de couches de peptidoglycan

La coloration de Gram ne permet pas de la visualiser

-Pas de croissance sur gélose

Croissance en culture sur cellules (non disponible en routine)

-Subdivisés en génotypes A jusqu’à L

L’infection à C. trachomatis commune est due aux génotypes D à K Via l’épithélium des muqueuses et limitée aux couches superficielles

Incubation: 2-6 semaines

Période fenêtre: jusqu’à 14 jours

50
Q

Infection à Chlamydia trachomatis: caractéristiques 2019

A

Endémicité mondiale

La plus fréquente des ITSS-MADO au Québec - En constante augmentation

Au Québec, en 2019:

  • 28,633 cas déclarés
  • Taux: 338/100 000 personnes-année
  • Incidence relativement comparable dans toutes les régions
  • Femmes: 59%
  • Les jeunes de 15-24 ans représentent 42% des cas masculins et 64% des cas féminins
51
Q

Lymphogranulomatose vénérienne (LGV): génotype L

physiopatho?

A

Chlamydia trachomatis:
-Génotypes L1, L2 et L3

Infection: épithélium muqueuses
Invasif: tissus lymphatiques

Lymphogranulomatose vénérienne – plus profond + touche vaisseaux lymphatiques

  1. Exposition
    (incubation de 2-30 jours)
  2. Stade primaire
    - stade papulo-ulcéreux
    - urétrite/cervicite/rectite
    (incubation de 2-6 semaines)
  3. i) Lymphadénopathie inguinale -Incubation une à plusieurs années-> 4. LGV inguinal chronique (éléphantisme, esthiomène)

OU

  1. ii) Rectite (* 64% des cas déclarés au Qc entre 2013 et 2019) -Incubation une à plusieurs années-> 4. LGV ano-rectale chronique (sténoses, fistules)
52
Q

LGV au Québec: une éclosion en évolution

A

Émergence en 2005-2006

Incidence à bas bruit 2007-2012

Résurgence depuis 2013

100% des cas en 2019 sont chez des hommes
99,8% HARSAH

53
Q

LGV

Infection endémique dans certains pays :

A

Infection endémique dans certains pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud et des Caraibes

Survenue rare au Québec avant 2005

Entre 2005 et 2019, Montréal : 82%

54
Q

Neisseria gonorrhoeae

Caractéristiques biologiques?

A

cocci Gram négatif

Bactérie fastidieuse

Infection via l’épithélium des muqueuses des couches superficielles

Incubation: 2-7 jours

Période fenêtre: jusqu’à 7 jours

55
Q

Neisseria gonorrhoeae

En plus des syndromes déjà discutés l’infection peut se disséminer:

A
  • Syndrome arthrite-dermatite: gonflement ex: de la cheville ou du genou et lesions au niveau des mains
  • Gonococcémie: fièvre et souvent pas d’autres symptômes mais quand fait hémocultures trouve Neisseria gonorrhoeae
56
Q

Infection à Neisseria gonorrhoeae: caractéristiques 2019

A

Endémicité mondiale

Au Québec, en 2019:

  • 7,521 cas déclarés
  • Taux: 89/100 000 personnes-année
  • Certaines régions plus touchées, plus de disparités d’incidence entre les régions; Nunavik, Terres Cries de la Baie-James, Montréal
  • Hommes: 75% (Ratio H:F 3:1)
  • Les jeunes de 15-24 ans représentent 20% des cas masculins et 43% des cas féminins (Ratio H:F 1.4:1)
  • incidence plus que triplé entre 2012 et 2019 au Qc
    Tendance 2015-2019 a augmenté de 84% en 4 ans
57
Q

N. gonorrhoeae R C3G

A

A l’aube d’une gonorrhée intraitable?

certaines résistance

58
Q

Dit que si on veut utiliser un ATB on dit que faut pas qu’il y est plus de ___% de résistance dans la population générale

A

Dit que si on veut utiliser un ATB on dit que faut pas qu’il y est plus de 4-5% de résistance dans la population générale

59
Q

def. Partenaire anonyme

A

Partenaire anonyme = partenaire avec qui a des relations sexuelles à la première rencontre

(et non pas qu’on ne connait pas son identité)

60
Q

Quel est l’agent causal de la syphilis?

A

Treponema pallidum spp pallidum

61
Q

Treponema pallidum spp pallidum

Caractéristiques biologiques?

A

Treponema pallidum spp pallidum: Spirochète

Bactérie spiralée de la famille des spirochètes non-cultivable in vitro
-Ne peut être visualisée à la coloration de Gram

Agent causal de la syphilis

Non traitée la maladie peut évoluer en trois stades, primaire,
secondaire et tertiaire, les deux derniers étant espacés par une phase de latence clinique asymptomatique

62
Q

Syphilis: histoire naturelle

évolution

A
  1. Phase infectieuse:

Exposition puis incubation de 3/10-90 jous

Syphiilis primaire avec ulcère génital (chancre) puis incubation de 2-12 semaines

Syphilis secondaire avec rash

Syphilis latente précoce (<1 an)

  1. Phase non infectieuse

Syphilis latente tardive (>1 an) puis incubation de 5-30 ans

Syphilis tertiaire

  • cardiovasculaire
  • gomme
63
Q

Neurosyphilis précoce

vs

Neurosyphilis tardive

A

Neurosyphilis précoce

  • syphilis primaire et secondaire
  • asymptomatique
  • symptomatique dans 5-10% des cas
    i) méningite
    ii) névrite cranienne
    iii) atteinte oculaire
    iv) meningovasculaire
  • Lors de la phase précoce, le tréponème on un tropisme pour le SNC, jusqu’à 5% des patients vont développer des symptômes neurologiques ou oculaire aiguë lors de la phase infectieuse

vs

Neurosyphilis tardive
- syphilis tertiaire
i) méningovasculaire (<1-15 ans)
ii) parésie générale (environ 15-20 ans)
iII) Tabès dorsalis (environ 25-30 ans)
64
Q

Syphilis: stade primaire (chancre)

A

Caractérisée par un(des) chancre(s) au site d’inoculation

  • Ulcère superficiel, induré, aux contours réguliers
  • Taille variable, classiquement indolore (mais peuvent être douloureux)

Adénopathies régionales

Régression spontanée en 3-8 semaines

*Puis passe au stade secondaire sauf si traitement
Pas tjrs un ulcère unique! Et ne sont pas tjrs typiques ou indolore! Dans certains cas, très douloureux!

65
Q

Syphilis: dissémination hématogène

A

Peut donc retrouver des adénopathies inguinales
- retenir: SNC, oculaire et peau

(également oreilles, endolymphe, foie, intestins et reins)

66
Q

Syphilis: stade secondaire (éruption)

A

Survient 2-12 semaines après l’apparition du chancre

Rash maculopapulaire qui peut impliquer la paume des mains et la plante des pieds dans 30- 40% des cas (quasi pathognomonique)

Régression spontanée en 3-12 semaines

*Pas bcp d’autres maladies qui vont donner lésions palmo-plantaires
Vaut la peine de faire enlever les bas au patient car parfois en a pas au niveau des mains mais en a au niveau des pieds

67
Q

Syphilis secondaire: autres manifestations

A

Autres manifestations cutanéomuqueuses:

  • Condylomes plats (condyloma lata)
  • Plaques muqueuses
  • Alopécie

Complications:

  • Atteinte oculaire (uvéite, rétinite/névrite)
  • Méningite (atteinte neurologique précoce)
68
Q

Syphilis latente

A

Stade de la syphilis pendant lequel le patient n’a pas de symptômes Diagnostic est basé essentiellement sur la sérologie

  1. Précoce
    Durant la première année de l’infection
    Même si le patient n’a pas de symptômes, ce stade est contagieux
    L’histoire clinique aide à préciser le moment de l’infection
  2. Précoce
    Durant la première année de l’infection
    Même si le patient n’a pas de symptômes, ce stade est contagieux
    L’histoire clinique aide à préciser le moment de l’infection
68
Q

Syphilis latente

A

Stade de la syphilis pendant lequel le patient n’a pas de symptômes Diagnostic est basé essentiellement sur la sérologie

  1. Précoce
    Durant la première année de l’infection
    Même si le patient n’a pas de symptômes, ce stade est contagieux
    L’histoire clinique aide à préciser le moment de l’infection
  2. Tardive
    Tardive
    Après la première année de l’infection
    Le patient n’est plus contagieux à ce stade
    Il est parfois difficile de préciser le moment de l’infection
69
Q

Syphilis: stade tertiaire

A

Complications tardives de la syphilis, en général 5 à 30 ans
après la phase précoce de la maladie

Syphilis tardive bénigne; Gomme syphilitique

  • Lésions granulomateuses indolentes (tuméfactions)
  • Surtout au niveau de la peau et des structures osseuses

Syphilis cardiovasculaire
-Aortite syphilitique (Prédilection pour l’aorte ascendante)

Neurosyphilis

  • Syphilis méningovasculaire (AVC, Démence vasculaire)
  • Syphilis parenchymateuse (Parésie générale, Tabès dorsalis)
  • Syphilis oculaire tardive (Atrophie du nerf optique)
70
Q

O

A

O

70
Q

Syphilis infectieuse: caractéristiques 2019

A
Au Québec, en 2019:
-1188 cas déclarés
-Taux: 14/100000 personnes-année
-Stades:
28% stade primaire
25% stade secondaire
47% latentes précoces
-Hommes: 89%
-Les hommes de 25-39 ans représentent 44% des cas masculins et les hommes de 40 ans et plus 44% des cas
-Montréal: 56% des cas
71
Q

Approches de détection de la syphilis

A

Méthode de détection directe -> Examen direct à la microscopie à fond noir

Sérologie

72
Q

Approches de détection de la syphilis

Méthode de détection directe

A

Méthode de détection directe

Examen direct à la microscopie à fond noir

  • Frottis d’exsudat d’ulcère génital ou de lésion cutanée
  • Nécessite un microscope à condensateur inversé
  • Peu disponible (quelques laboratoires/cliniques au Québec)
73
Q

Approches de détection de la syphilis

Sérologie

A

Épreuves «non tréponémiques»
-Détection d’anticorps dirigé contre les cardiolipides
RPR: Rapid Plasma Reagin
VDRL: Venereal Disease Research Laboratory (LCR)

Épreuves «tréponémiques»
-Détection d’anticorps anti-T. pallidum spécifiques
EIA: Enzyme immunoassay/CIA: Chemiluminescence immunoassay TP-PA: Treponema pallidum particle agglutination (Confirmation LSPQ) LIA: Line Immunoenzymatic Assay (Confirmation LSPQ)

74
Q

Sérologie syphilis
Nécessité de réaliser les deux types d’épreuves pour un même patient

pk?

A

-Épreuve non-tréponémique
Aide à évaluer l’activité de la maladie
Permet de réaliser une quantification du titre d’Ac
Nécessaire au suivi de la réponse au traitement Titre diminue significativement après le traitement Peut même devenir négatif après le traitement

-Épreuve tréponémique (Généralement positif à vie)
Permet de confirmer l’exposition au T. pallidum

75
Q

Épreuve non tréponémique: RPR (Rapid Plasma Reagin)

A

Permet une titration de la quantité d’anticorps non tréponémiques

-Les dilution progressent selon la séquence suivante: 1:2, 1:4, 1:8, 1:16, 1:32, etc…

-Une variation d’une dilution = une variation de deux fois le titre
Ex: Passage de 1:64 à 1:32

-Une variation de deux dilutions = une variation de quatre fois le titre
Ex: Passage de 1:32 à 1:8

76
Q

Épreuves tréponémiques format immunoenzymatique (EIA/CIA/CLIA)

A

Plate-formes commerciales automatisées

  • Architect (Abbott)
  • BioPlex 2200 (Bio-Rad)
77
Q

Syphilis et liquide-céphalo-rachidien

Il peut être indiqué de rechercher la syphilis sur le LCR chez:

A
  • Patients avec signes et symptômes neurologiques
  • Patients avec signes et symptômes oculaires
  • Chez patients qui n’ont pas une baisse significative du titre du RPR après traitement
78
Q

O

A

O

79
Q

Syphilis et liquide-céphalo-rachidien

L’épreuve est le VDRL (venereal disease research laboratory)?

A
  • Seul test reconnu et valide pour le sérodiagnostic sur le LCR
  • Mesure les anticorps non tréponémiques
  • Un VDRL positif sur le LCR confirme le diagnostic de neurosyphilis
80
Q

V ou F

Il est tres simple de traiter la syphilis

A

V

Pas connaitre les regimes (penicilline en dose unique si phases primaire, secondaire ou latence precoce ou 3 semaines (1 fois par semaine) si latence tardive ou latent de duree inconnue ou si allergie doxycyclines)
Mais très simple

81
Q

Toujours se rappeler de la PrEP…

A

recommandée pour les HARSAH et les femmes transgenres dès lors qu’ils ont eu des relations sexuelles anales non protégées par un condom au cours des 6 derniers mois et que s’applique l’une des situations suivantes:

a) une SYPHILIS ou une ITSS bacterienne anale, particulierement si celle-ci fut diagnostiquée dans les 12 dernies mois
b) relations sexuelles avec un partenaire seropositif lorsque sont risque de transmettre le VIH est significatif (partenaire dont la charge virale est detectable, par exemple)
c) un ATCD d’utilisation préalable de plus d’une prophylaxie postexposition (PPE)

82
Q

Syphilis; réinfection

se définit comment?

A

Une hausse significative du titre est fort suspect de réinfection chez un patient avec une histoire de réexposition potentielle

La réinfection se définit sur la base de l’épreuve non-tréponémique:

1) Chez un patient dont le dernier RPR était négatif ayant une un RPR positif avec un titre de 1/2 ou plus.
2) Chez un patient dont le dernier RPR était positif ayant une hausse de quatre fois le titre ou plus (Ex : passage de 1/4 à 1/16).
* Peut seulement diagnostiquer par test non treponemique