APP 1 - Varicella-Zoster Flashcards
Décrit la “biologie” du virus varicella-zoster.
Le virus varicelle-zoster (virus à ADN) fait partie de la famille des Herpes-viridae. Il est responsable de deux maladies cliniquement distinctes : la varicelle et le zona. Le virus possède un noyau d’ADN double brin entouré d’une nucléocapside, qui est elle-même entourée d’une enveloppe lipide (enveloppe virale composée de glycoprotéines).
Quelles sont les étapes de la première infection au virus varicella-zoster?
INFECTION PRIMAIRE : VARICELLE
- La contamination par le virus varicelle-zoster arrive facilement par la voie respiratoire.
- Virus se réplique localement dans un site indéfini (par exemple le nasopharynx). En effet, le virus infecterait les cellules épithéliales et les lymphocytes du site.
- Ensemencement du virus dans le système lymphatique/réticuloendothélial = développement d’une virémie (reflétée par la nature diffuse/dispersée des lésions de la peau)
- Infection de la peau via les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et en s’étendant aux cellules épithéliales.
a. Les vésicules formées impliquent le chorium/derme et subissent des changements dégénératifs caractérisés par un ballooning (c’est-à-dire des cellules dégénérées très grandes avec un cytoplasme vacuolé ou réticulé), la présence de cellules géantes multinucléées et des inclusion intranucléaires éosinophiles.
b. Lorsqu’elle implique les vaisseaux sanguins de la peau, l’infection amène de la nécrose et des hémorragies épidermiques. - Avec l’évolution de la maladie, le liquide vésiculaire devient trouble (cloudy) en raison du recrutement de leucocytes polymorphonucléaires et de la présence de cellules dégénérées et de fibrine.
- Finalement, les vésicules se rompent et relâchent leur fluides (qui inclut le virus infectieux) ou sont graduellement réabsorbés.
Plus précis:
1) Contamination : Transmission se fait principalement par les voies respiratoires.
• Période d’incubation = 10-21 jours (habituellement = 14-17 jours)
2) Implantation et réplication locale au niveau des ganglions lymphatiques du nasopharynx : le virus infecterait les cellules épithéliales et les leucocytes du
site. →Virémie primaire
• Le virus se lie aux cellules via un récepteur à mannose.
• Virémie primaire : Associée à la phase locale dans le nasopharynx, qui cause la dissémination dans l’appareil
réticulo-endothélial (apparaît 4 à 6 jours post-infection).
3) Dissémination lymphatique et réticulo-endothéliale via les leucocytes préalablement présents au site.
4) Développement de la virémie secondaire (virus dans sang) : grâce aux lymphocytes (lymphocyte-associated viremia)
• Virémie secondaire : Causée par la dissémination par les systèmes lymphatique et réticulo-endothélial. Est responsable des manifestations sanguines et systémiques (10-14 jours post-infection).
• Cette virémie est vérifiée par 1) détection du virus dans le sang ou 2) détection de l’ADN viral dans le sang ou les lésions par analyse PCR (polymerase chain reaction).
5) Envahissement des cellules épithéliales à partir des cellules endothéliales (dissémination du virus dans le tissu de la peau)→éruption vésiculaire et inflammation locale
• Les vésicules affectent le corium et le derme, avec des changements dégénératifs caractérisés par :
o L’adoption d’une forme de ballon (ballooning : cellules très grandes avec cytoplasme vacuolé ou réticulé) o La présence de cellules multinucléées géantes (par la fusion des cellules infectées)
o Des inclusions éosinophiliques intranucléaires
• L’infection peut affecter les vaisseaux sanguins de la peau→nécrose et hémorragie épidermique
6) Envahissement des terminaisons nerveuses de l’épithélium cutané→migration dans les ganglions sensitifs
7) Avec l’évolution de la maladie, le liquide vésiculaire devient nuageux en raison 1) du recrutement de leucocytes
polymorphonucléaires et 2) de la présence de cellules dégénérées et de fibrine.
8) Ultimement, les vésicules vont soit 1) se rompre et relâcher leur fluide (incluant le virus infectieux) ou 2) se résorber
graduellement.
Comment se transmet la varicelle?
- A lieu par contact avec le liquide vésiculaire ou les sécrétions respiratoires.
- Requiert un contact aérien, direct (inclut la voie transplacentaire) ou indirect.
Qu’arrive-t-il lors d’une infection récurrente du virus varicella-zoster?
Le mécanisme de réactivation du virus varicelle-zoster qui résulte en l’herpès zoster est inconnu. Il est probable que le
virus ait infecté des ganglions de la racine dorsale (ganglions sensitifs). Le virus y resterait latent jusqu’à sa réactivation.
Réactivation : Lorsqu’il y a diminution de la fonction immunitaire dans les racines sensitives (dorsales) ou nerfs crâniens.
Migration de VZV en suivant l’axone du nerf sensitif/crânien, jusqu’aux terminaisons nerveuses cutanées = inflammation et éruption vésiculaire douloureuse limitée au dermatome du ganglion sensitif infecté
V ou F
Il n’y a pas de période d’incubation pour le zona
VRAI
Une examination histopathologique de ganglions représentatifs de la chaîne dorsale durant l’herpès zoster démontre quelles 3 choses?
- une hémorragie des ganglions
- un œdème
- une infiltration lymphocytaire
V ou F
La réplication du virus varicelle-zoster durant la varicelle ou le zona peut aussi se faire dans d’autres organes.
Vrai, mais ce n’est pas commun chez l’hôte immunocompétent.
La réplication du virus varicelle-zoster durant la varicelle ou le zona peut aussi se faire dans d’autres organes, mais ce n’est pas commun chez l’hôte immunocompétent.
Donne 2 exemples.
® Poumon (Pneumonie interstitielle, formation de cellules géantes multinucléés et hémorragies pulmonaires)
® Système nerveux central (infiltrats périvasculaires semblables à celui rencontré dans la rougeole et d’autres encéphalites virales + nécrose focale hémorragique du cerveau rare)
Expliquer le phénomène de latence virale p/r au virus varicella Zoster.
Les virus à ADN ont un taux de mutation faible. Leur persistance chez l’hôte humain dépend généralement de leur capacité à établir une infection latente dans certaines cellules, puis à se réactiver et ensuite se répliquer sur les surfaces épithéliales.
La latence est définie comme un état d’infection durant lequel le virus ne se réplique pas, les gènes viraux associés à l’infection lytique (destruction de la cellule infectée, libérant ainsi les particules virales) ne sont pas exprimés et le virus n’est pas virulent. Durant la latence, le génome viral est complet et peut être répliqué par les ADN polymérases de la cellule infectée (en même temps que la réplication du génome de la cellule).
Le virus varicelle-zoster (VZV)établit une infection latente dans les cellules neurales (non réplicatives).
Lorsque ce virus est latent, il est sous le contrôle du système immunitaire cellulaire à médiation par les lymphocytes T, qui empêche sa réactivation.
Cette protection peut diminuer :
® Avec l’âge (immunosénescence) ++
® En raison de traitement immunodépresseur
® En présence de certaines maladies (VIH, cancer)
® De façon idiopathique/De façon intrinsèque (ex : transplantation de cellules souches hématopoïétiques)
Lorsque la protection du système immunitaire à médiation par les LT est diminuée, le virus se réactive.
Flanc des bois: De plus, HPV HSV et VZV pourraient être relativement protégés du système immunitaire en raison de leur réplication dans les couches moyenne et supérieure de l’épithélium spinocellulaire, sites qui ne sont pas visité régulièrement par les cellules qui médient ou amplifient la réaction inflammatoire immunitaire.
Comment se fait la transmission du zona?
Transmission : via le contact du liquide vésiculaire uniquement, sauf si le patient est immunosupprimé ou le zona est disséminé ; requiert un contact aérien, direct ou indirect.
- On ne peut pas faire de zona suite à un contact avec une personne atteinte du zona ou de la varicelle.
- Toutefois, une personne atteinte du zona peut donner la varicelle à autrui.
Quelle est la période de contagion du Zona?
Période de contagion : jusqu’à ce que les lésions vésiculaires soient croûtées (environ 1 semaine).
Quel est le réservoir du virus varicella-zoster (VZV)?
L’homme constitue le seul réservoir connu de VZV
V ou F
La varicelle est extrêmement contagieuse.
V
La varicelle est extrêmement contagieuse, avec un taux d’attaque d’au moins 90% chez les individus réceptifs (séronégatifs).
Comment diffèrent la façon dont VZV touche les différents groupes de population?
- L’infection touche également les deux sexes et toutes les races.
- Endémique dans la population générale, mais devient épidémique chez les individus susceptibles lors des pics saisonniers (hiver/début du printemps) dans les régions tempérées.
- Le taux d’attaque secondaire dans la fratrie réceptive d’un patient est de 70-90%.
Quelle est la période d’incubation de VZV et quand sommes nous contagieux?
- La période d’incubation varie de 10 à 21 jours (mais habituellement de 14 à 17 jours)
- Contagion : Les patients sont contagieux 48h environ avant le début de l’éruption vésiculaire, pendant la période de formation des vésicules (plus ou moins 4-5 jours), et jusqu’à ce que toutes les vésicules soient croûtées.
Période de contagion : 1-2 jours avant le début de l’éruption jusqu’à 5 jours après ou jusqu’à ce que toutes les lésions soient croûtées.
Décrit l’épidémiologie de VZV chez les différents groupes d’âge.
N.B. Les informations suivantes proviennent de statistiques avant 1995 (arrivée du vaccin). La vaccination contre le VZV dans la 2e année de vie a beaucoup diminué l’incidence annuelle de la varicelle.
- Les plus couramment affectés (50% de l’ensemble des cas) : enfants de 5 à 9 ans
- La plupart des autres cas sont les enfants de 1 à 4 ans, puis entre 10 et 14 ans.
- Environ 10% de la population des États-Unis de plus de 15 ans est susceptible d’être infectées
Décrit l’épidémiologie du zona de façon générale (et la fréquence des douleurs post-zostériennes).
- La majorité des patients affectées n’ont pas d’histoire d’exposition récente à des individus infectés par varicella-zoster
- Possible à tout âge, mais son incidence (5 à 10 personnes sur 1000) est la plus élevée chez les 60 ans et plus
- Le zona récurrent est excessivement rare, sauf chez les immunocompromis, en particulier ceux atteints de SIDA
- La névralgie post-zostérienne est rare chez les sujets jeunes ; en revanche, au moins 50% des patients de plus de 50 ans font état d’une douleur de degré variable dans le dermatome de l’éruption, des mois après la disparition de la maladie cutanée.
- Les patients ayant un zona peuvent transmettre l’infection à des sujets non immunisés avec survenue de varicelle.
Quels sont qq facteurs de risque de faire un zona?
- Âge avancé (dans la soixantaine)
- Sujet immunodéprimé (également plus à risque de souffrir de zona atypique c’est-à-dire disséminé ou plus grave) § SIDA § Transplantation de moelle osseuse § Thérapie immunosuppressive § Lymphome ou une leucémie
Quelles sont les manifestations cliniques de la varicelle?
Se présente comme une éruption, une fièvre de faible grade et un malaise général.
® Chez le patient immunocompétent, la varicelle est une infection bénigne associée avec de la lassitude et une température entre 37.8 et 39.4°C pendant 3-5 jours.
Quelques patients développent un prodrome 1 à 2 jours avant le début de l’exanthème.
Les lésions à la peau (signe le plus important) incluent des maculopapules, des vésicules et des crôutes (scabs) représentant les stades de l’évolution de l’infection : évolution de maculopapuples à vésicules en quelques heures ou jours.
- Apparaissent d’abord sur le tronc et la face, puis s’étendent rapidement à d’autres parties du corps.
- Plupart des lésions sont petites et ont une base érythémateuse de 5 à 10mm.
- Poussées se succèdent pendant 2 à 4 jours.
- Lésions peuvent aussi être trouvés sur la muqueuse du pharynx et du vagin.
Comment peut varier la sévérité et le # de lésions d’une personne à l’autre durant la varicelle? (4)
- La sévérité varie d’une personne à l’autre (très peu nombreuses à des milliers (jusqu’à 2000))
- Enfants vaccinés : habituellement < 50 lésions vs 200-400 lésions chez les enfants non-vaccinés
- Les plus jeunes enfants ont tendance à avoir moins de vésicules que les individus plus vieux.
- Lors de propagation dans une famille, les deuxièmes et troisièmes cas ont tendance à avoir un plus grand nombre de vésicules.
- Les patients immunosupprimés (particulièrement ceux avec une leucémie) ont des lésions qui sont plus nombreuses et qui tendent à guérir moins rapidement.
Quelles sont les manifestation cliniques du zona (herpes zoster)? Decrit leur évolution dans le temps.
Maladie sporadique résultant de la réactivation du VZV resté latent dans le ganglion d’une racine postérieure de la moelle. Le zona est caractérisé par une éruption vésiculaire unilatéral d’un dermatome, et est souvent associé avec une douleur sévère au dermatome en question.
Chez les enfants, la réactivation du virus menant à l’herpès zoster est normalement bénigne. Chez les adultes, elle peut être débilitante en raison de la douleur impliquée.
Le début de la maladie est caractérisé par de la douleur, des picotements ou des démangeaisons dans la zone du dermatome. Cette douleur précède les lésions par 48 à 72 heures.
L’éruption commence par être maculopapulaire et érythémateuse, mais elle évolue rapidement en lésions vésiculaires.
Chez l’hôte immunocompétent, ces lésions peuvent rester peu nombreuses et continuer à se former pendant 3 à 5 jours. La durée totale de la maladie est généralement entre 7 et 10 jours. Par contre, cela peut prendre 2 à 4 semaines pour que la peau revienne à la normale.
• Le début de la maladie est déterminé par la douleur au sein du dermatome, qui précède les lésions de 48-72h!
Quels dermatomes sont le plus souvent impliqués dans un zona (herpes zoster)?
Les dermatomes de T3 à L3 (thoracique et lombaire)
o Généralement, 1 à 3 dermatomes adjacents sont impliqués.
Qu’est ce que le Zoster ophtalmicus?
Zoster ophtalmicus : Branche ophtalmique du nerf triujumeau attiente. Débilitant, car peut résulter en cécité en absence de traitement antiviral. (autres branches = lésions sur le visage, dans la bouche, dans les yeux ou sur la langue)
Survient si atteinte de la branche ophtalmique du nerf trijumeau (nerf crânial V).
o Lésions apparaissent sur le visage, la bouche, l’œil et la langue.
o Habituellement très débilitant, peut mener à l’aveuglement si n’est pas traité avec des antiviraux.
Qu’est ce que le Zoster sin herpetica?
Zoster sine herpetica : Chez peu de patients (très rare), une douleur caractéristique localisé à un dermatome avec des
preuves sérologiques de zona ont été rapportés avec l’absence de lésions à la peau
Chez de rares patients, la douleur caractéristique et localisée d’un dermatome avec évidence sérologique de VZV survient en absence de lésions de la peau.
Qu’est ce que le Ramsay Hunt syndrome?
Ramsay Hunt syndrome :
Ganglion géniculé de la branche sensitive du nerf facial atteint. Douleur et vésicules dans le canal auditif externe. Les patients perdent leur sens du gout dans les 2/3 antérieurs de la langue et développent un paralysie faciale ipsilatérale.
Et comment se manifeste un zona chez un hôte immunicompromis?
Chez l’hôte immunocompromis, la maladie est plus sévère (touche les enfants et les adultes, surtout ceux ayant la leucémie) : Leurs lésions (qui ont souvent une base hémorragique) sont plus nombreuses et requièrent plus de temps pour guérir.
o Ont de plus grands risques de développer des complications viscérales (survient chez 15-30% des cas), fatales chez 15% des cas si absence de thérapie antivirale.
- Lésions continuent de se former pendant plus de 1 semaine
- Les croûte ne sont pas complètes avant 3 semaines dans la majorité des cas
- Dissémination cutanée (40%)
Chez l’hôte immunodécient, quelques lésions éparses à l’extérieur du dermatome affecté ne sont pas surprenantes. Les nouvelles lésions peuvent se présenter jusqu’à 2 semaines après le début de la maladie. Il y a aussi une virémie.
Un zona disséminé implique quoi?
Une virémie
(alors que dans un zona normal, il n’y en a pas)
• Les caractéristiques se retrouvent dans le powerpoint (2 dermatomes qui ne se touchent pas, ou bilatéral)
Quels sont les différents types de douleur qui peuvent survenir avec un zona ? (nomme les)
Les caractéristiques de la douleur varient :
− Prurit
− Paresthésie
− Dysesthésie
− Allodynie
− Hyperesthésie
types de douleurs du Zona
Qu’est ce que le prurit?
sensation de démangeaison
types de douleurs du Zona
Qu’est ce que la paresthésie?
brûlement ou picotement
types de douleurs du Zona
Qu’est ce que la Dysesthésie?
sensibilité au toucher douloureuse ou altérée
types de douleurs du Zona
Qu’est ce que l’Allodynie?
douleur associée à des stimuli non douloureux
types de douleurs du Zona
Qu’est ce que l’Hyperesthésie?
réaction exagérée/prolongée à la douleur
Encore (manuel Murray)
BOX 43.6 Disease Mechanisms of Varicella- Zoster Virus
Initial replication is in the respiratory tract.
Infects epithelial cells, fibroblasts, T cells, and neurons.
Can form syncytia and spread directly from cell to cell.
Spread by viremia in T cells to skin and causes lesions in successive crops.
Life-threatening pneumonia occurs in adults with primary infection caused by vigorous inflammatory response.
Can evade antibody clearance, and cell-mediated immune response is essential to control infection.
Disseminated life-threatening disease can occur in immunocompromised people.
Establishes latent infection of neurons, usually dorsal root and cranial nerve ganglia.
Herpes zoster is a recurrent disease; it results from virus replication along the entire dermatome.
Herpes zoster results from depression of cell-mediated immunity
Comparer les similitudes et les diérences entre les virus herpès simplex et le virus varicella zoster au regard de la biologie.
Varicella-zoster : (virus à ADN) fait partie de la famille des Herpes-viridae. Il est responsable de deux maladies cliniquement distinctes : la varicelle et le zona. Le virus possède un noyau d’ADN entouré d’une nucléocapside, qui est elle-même entourée d’une enveloppe virale composée de glycoprotéines, capacité de persister sous forme d’infections latentes et récurrentes, virus ubiquitaires, immunité cellulaire à importante pour causer symptômes et contrôler infections, enveloppés donc sensibles à l’acide, aux solvants, aux détergent et à la sécheresse, DNA viral code pour enzymes (DNA polymérase) qui promeut la réplication de l’ADN viral et qui sont de bonnes cibles pour les drogues antivirales.
Herpès simplex 1 et 2 : (virus à ADN) fait partie de la famille des Herpes-viridae. Le virus possède un noyau d’ADN entouré d’une nucléocapside, qui est elle-même entourée d’une enveloppe virale composée de glycoprotéines, capacité de persister sous forme d’infections latentes et récurrentes, virus ubiquitaires, immunité cellulaire à importante pour causer symptômes et contrôler infections, enveloppés donc sensibles à l’acide, aux solvants, aux détergent et à la sécheresse, DNA viral code pour enzymes (DNA polymérase) qui promeut la réplication de l’ADN viral et qui sont de bonnes cibles pour les drogues antivirales.
Comparer les similitudes et les diérences entre les virus herpès simplex et le virus varicella zoster au regard de la cible primaire du virus et du lieu de latence?
Herpès simplex 1 et 2 (VHS-1 et -2 :
- cible primaire = cellules muco-épithéliales
- lieu de latence = neurones
Virus varicella-zoster (VZV) :
- cible primaire = cellules muco-épithéliales et lympho T
- lieu de latence = neurones
Comparer les similitudes et les diérences entre les virus herpès simplex et le virus varicella zoster au regard de la transmission?
Varicella-zoster :
- aérosol et par contact
Herpès simplex 1 et 2 :
- Transmission via salive, sécrétions vaginales, contact avec du uide de la lésion, oral, sexuelle, via les yeux ou par des lésions de la peau (donc via sécrétions ou contact)
(1 → surtout transmission orale (peut aussi avoir de l’auto-inoculation ex: en mettant doigt dans l’œil et 2 → surtout transmission sexuelle (mais pas seulement - également auto-inoculation et de la mère au bébé à la naissance )
Document INESS:
• En présence ou en absence de lésions
• Par contact sexuel vaginal, anal ou oro-génital, avec ou sans pénétration
• À la suite d’un contact de muqueuse à muqueuse
• En cas de partage des objets sexuels
• Majoritairement lors des périodes d’excrétion asymptomatique du VHS
Comparer les similitudes et les différences entre les virus herpès simplex et le virus varicella zoster au regard des manifestations cliniques?
Varicella-zoster (Notes pré-med): (+ voir objectif 1)
1. Varicelle : incubation de 14 jours, possiblement asymptomatique, exanthème classique, lésions musculaires, fièvre, vésicules sur base érythémateuse (surtout tronc et tête, moins sur les extrémités) → devient pustules après 12h → croûtes → grattage peut mener à surinfection bactérienne
- Zona : Lésions vésiculaires regroupées, distribution limitée à un ou deux dermatomes contigus et qui ne franchit pas la ligne médiane, douleur ou impression de brûlure localisée à la zone touchée → ressemble à la varicelle, possible symptôme de douleur chronique le long du nerf = névralgie post herpétique (chez 30% des patients avec herpès zoster)
Herpès simplex 1 et 2 (Notes pré-med):
- Herpès génitale – Infection primaire :
- Incubation : 4 à 7 jours
- Peut être causé par HSV-1 et HSV-2
- Apparition de lésions multiples habituellement bilatérales sur les organes génitaux ou la peau adjacente → Lésions sont douloureuses
- Lésions érythémateuses → papules → vésicules → ulcères douloureux → croûtes
- 50% des personnes symptomatiques vont rapporter des céphalées, des malaises généraux, de la dysurie, des adénopathies bilatérales. - Herpès génitale – Infection récurrente :
Résolution complète des symptômes en 3 semaines
- La réactivation du virus peut survenir sans symptômes
- Les récurrences symptomatiques peuvent être précédées d’un prodrome : picotements, brûlure, démangeaison.
- Lésions généralement unilatérales
- En général, pas de symptômes systémiques.
- Résolution complète en 5 à 10 jours. Récurrences symptomatiques moins fréquentes avec
VHS-1
Récurrences symptomatiques dans la première année :
- VHS-1 : 20 à 50% (nombre : 1,3 épisode)
- VHS-2 : 70 à 90% (nombre : 4 épisodes – 20% auront jusqu’à 10 épisodes)
- Lésions douloureuses récurrentes mais souvent bénignes → vésicule claire sur une base érythémateuse → pustule → croûte
- HSV can cause signicant morbidity and mortality on infection of the eye or brain and on disseminated infection of an immunosuppressed person or a neonate.
- Cold sores, fever blisters
- Herpès facial réactivé via nerf trijumeau
- Récurrences sont souvent moins sévères
- Herpès pharyngitis, herpetic whitlow (sur les mains/doigts), eczéma herpeticum, herpès génitale (pénis, parfois urètre, vulve, vagin, col, périanal, intérieur des cuisses, anus et rectum si relation sexuelle anale) souvent accompagné de prurit et décharge vaginale mucoïde, Herpes encéphalite,
HSV meningitis - Infection primaire peut être accompagnée de malaise, fièvre, myalgie, lésions bilatérales
- Les récurrences symptomatiques peuvent être précédées d’un prodrome : picotements, brûlure, démangeaison, lésions généralement unilatérales, en général, pas de symptômes systémiques.
- Infections souvent mortelles chez nouveau-nés → infection lors du passage dans le canal vaginal (parfois aussi in utero) → bébé apparaît septique, possibles lésions vésiculaires → dissémination dans poumons, foie, et autres organes et dans le SNC due à l’immaturité de la réponse immunitaire cellulaire → retard mental ou mort
Document INESS
- manifestations cliniques
L’infection au VHS est chronique, avec des périodes d’excrétion asymptomatique et des récidives impossibles à prédire.
Un épisode récurrent peut survenir longtemps après l’acquisition de l’infection. L’épisode initial peut être passé inaperçu.
Un antécédent d’herpès buccal ne protège pas d’une infection génitale par le VHS.
1. Épisode initial: §Pas d’antécédent de lésions ano-génitales § Caractéristiques des lésions : • vésiculaires, pustuleuses ou ulcérées • base érythémateuse • bilatérales • assez diffuses §Symptômes systémiques variables
- ÉPISODE RÉCURRENT:
§Antécédent de lésions récidivantes unilatérales habituellement au même site anatomique
§Lésions souvent précédées d’un prodrome de quelques minutes à 1 ou 2 jours avant leur apparition (symptômes locaux tels : démangeaison, brûlure focale, picotement ou symptômes systémiques légers tels : malaise général, myalgie, fièvre ou céphalée)
§Peu ou pas de symptômes systémiques
Qui sont les patients les plus à risque de complications suite à la varicelle?
______%?
Fatal dans _____%?
Les patients immunocompromis sont à risque plus élevé., soit 30-50% de cas. Fatal dans 15% des cas en l’absence de thérapie antivirale.
Quelle est la complication infectieuse la plus commune de la varicelle?
1) Surinfection bactérienne secondaire de la peau
La surinfection bactérienne secondaire de la peau (avec varicelle) résulte de quoi? Quelles bactéries sont habituellement en cause?
- Résulte de la contamination de la lésion après s’être gratté.
- Habituellement causé par le Streptocoque pyogenes ou le Staphylocoque aureus, incluant des souches résistantes à la méthicilline.
• Un prélèvement des écoulements locaux pourrait aider à identifier le germe.
Une autre complication possible de la varicelle est la propagation à un site extra cutané. Quel est le plus commun et les syndromes/complications possibles?
Propagation dans un site extra cutané, dont le plus commun : Système nerveux central.
- L’implication du SNC est une complication bénigne chez les enfants et ne requiert généralement pas d’hospitalisation.
- Syndrome d’ataxie cérébelleuse aigue et d’inflammation méningée (environ 21 jours après l’éruption cutanée)
(Le fluide cérébrospinal contient des lymphocytes et des niveaux élevés de protéines.)
Signes et symptômes observés : ▪ Ataxie ▪ Troubles de la parole ▪ Vomissements ▪ Fièvre ▪ Vertiges ▪ Tremblements
- Méningite aseptique, myélite transverse, Syndrome de Guillain-Barré
- L’encéphalite est rapportée chez 0,1 à 0,2% des enfants
- Le Syndrome de Reye arrive chez des enfants traités de façon concomitante avec de l’aspirine.
- Aucune thérapie spécifique n’a été prouvée comme étant efficace pour traiter l’implication du SNC, autre que les soins de soutien pour traiter les symptômes.
Quelle est la complication possible la plus sérieuse/sévère de la varicelle? décrit-là.
Pneumonie varicelleuse : complication la plus sérieuse (sévère)
- Facteurs de risques: Elle se développe le plus souvent chez les adultes (jusqu’à 20% des cas) et gens immunosupprimés et est particulièrement sévère chez les femmes enceintes, surtout au 2e et 3e trimestres.
- Débute 3 à 5 jours après le début de la varicelle.
- Associée avec de la tachypnée, de la toux, une dyspnée et de la fièvre. La cyanose, la douleur thoracique pleurétique et l’hémoptysie sont souvent notés.
- La guérison de la pneumonie se fait parallèlement à la résolution des éruptions de varicelle, mais les patients peuvent avoir une fièvre persistante et une fonction pulmonaire compromise pendant des semaines.
Mis à part la surinfection bactérienne, la pneumonie varicelleuse et la propagation au SNC, quelles sont d’autres complications possibles de la varicelle?
D’autres complications incluent la myocardite, les lésions cornéennes, une néphrite, une arthrite, des saignements
diathèses, une glomérulonéphrite aigue et une hépatite.
- L’hépatite (distincte du syndrome de Reye) est généralement asymptomatique et est caractérisée par des niveaux élevés d’enzymes hépatiques, particulièrement l’aspartate et l’alanine aminotransferase.
o Souvent asymptomatique
o Augmentation des ALT/AST
o Distinct du syndrome de Reye
Varicelle périnatale
Varicelle congénitale
La mort est aussi une complication à ne pas oublier…
Varicelle périnatale
- Elle est associée à des taux de mortalité de __% lorsque la maladie maternelle se développe dans les __ jours précédant l’accouchement ou dans les __ heures le suivant.
- Elle est associée à des taux de mortalité de 30% lorsque la maladie maternelle se développe dans les 5 jours précédant l’accouchement ou dans les 48 heures le suivant.
Varicelle périnatale
Pk est ce que la maladie est exceptionnellement sévère?
parce que le nouveau-né ne reçoit plus d’anticorps transplacentaires et qu’il a un système immun immature
Varicelle congénitale
De quoi s’agit-il?
- Elle est déjà présente à la naissance
- Elle est très peu commune
- Les manifestations cliniques sont l’hypoplasie des membres, les lésions cicatricielles à la peau et une microcephalie à la naissance. (+ anomalies occulaires)