APP 6 - Malaria Flashcards
TS:
1. COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS AU QUESTIONNAIRE QUI PERMETTENT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
Dès qu’un patient est _____, il faut demander s’ils ont voyagé récemment.
Que faut-il chercher à savoir?
Dès qu’un patient est fébrile, il faut demander s’ils ont voyagé récemment. S’ils ont voyagés, il faut considérer que c’est une urgence médicale qui justifie une évaluation immédiate et exhaustive. Il faut tout savoir : mode de tourisme pratiqué, risque géographique, itinéraire, dates d’arrivé et de départ, etc.
Questionnaires suivi par examen physique et analyses de laboratoire
- Destination (maladie la plus fréquente où?)
- But du voyage
- Période d’incubation : temps écoulé entre l’exposition/infection initiale et l’apparition de symptômes (les dates de départ et de retour sont très importantes)
TS:
1. COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS AU QUESTIONNAIRE QUI PERMETTENT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
Questionnaires suivi par examen physique et analyses de laboratoire
• Destination (maladie la plus fréquente où?)
Quelles sont les différentes possibilités et maladies associées?
o Fièvre entérique :
o Paludisme :
o Dengue :
o Cuba
o Fièvre entérique : sous-continent indien
o Paludisme : Afrique subsaharienne
o Dengue : Asie du Sud, Asie du Sud-Est et Amérique latine
o ***Pas de malaria à Cuba
TS:
1. COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS AU QUESTIONNAIRE QUI PERMETTENT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
Questionnaires suivi par examen physique et analyses de laboratoire
• But du voyage
Sont à risque dans quel cas?
o Visiter ami et famille : particulièrement à risque pour le paludisme et la fièvre entérique (enfant : hépatite virale aigue)
TS:
1. COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS AU QUESTIONNAIRE QUI PERMETTENT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
Questionnaires suivi par examen physique et analyses de laboratoire
• Période d’incubation : temps écoulé entre l’exposition/infection initiale et l’apparition de symptômes (les dates de départ et de retour sont très importantes)
Quelles maladies on quelle période d’incubation?
o Courte durée d’incubation : dengue, chikungunya, diarhée du voyageur, zika
- Peuvent être écartés si aucuns symptômes plus de 2 semaines après le départ de la région d’endémicité
o Moyenne durée d’incubation : Incubation de 2-4 semaines pour la malaria
o Longue période d’incubation : tuberculose, hépatite B, leishmaniose viscérale
- Exclues si les symptômes apparaissent quelques jour après le retour du voyage
TS: 2. CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
Premières analyses de laboratoire après un examen physique complet, y compris un examen exhaustif de la peau
Toute personne qui présente de la fièvre au retour d’un voyage devrait se soumettre AU MOINS aux analyses suivantes: Chez tout voyageur fébrile en provenance d’une région où le paludisme est endémique, il faut considérer le diagnostic de paludisme jusqu’à preuve du contraire. Les ATCD de voyages devraient être mentionnés sur toutes les demandes d’analyses de laboratoires.
- Formule sanguine et tests différentiels; enzymes hépatiques; électrolytes; créatinine
- Frottis sanguin (paludisme) avec ou sans bandelette réactive de détection des antigènes, au moins 3 fois sur une période de 24 à 48 heures.
- Hémocultures x 2 (le sérovar Typhi ou Paratyphi ed S. enterica; méningocoques ; agents courants de bactériémie
- Analyse des urines (avant ou sans culture d’urine)
TS:
3. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
Cause environ combien de morts chaque jour?
2000
TS:
- DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
Transmis dans combien de pays?
Transmis dans 106 pays
o Éradiqué des États-Unis, du Canada, de l’Europe et de la Russie
o Prévalence augmenté dans plusieurs parties des tropiques (présent dans presque toutes les régions tropicales)
TS: 3. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
La malaria agit comme une maladie épidémique quand et dans quelles régions?
o Dans les régions de malaria instable (Inde du nord, corne de l’Afrique, Rwanda, Burundi, Afrique du Sud et Madagascar)
o Quand il y a des changements environnementaux, économiques ou des conditions sociales (ex : pluie fortes suivant une sécheresse ou une migration de réfugiés/travailleurs d’une région non-paludié vers une région de forte transmission) combiné à un échec d’investissement dans les programmes nationaux
o Perte des services de contrôle ou de prévention de la malaria causé par une guerre ou un désordre social
TS: 3. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
Quels sont les déterminants de l’épidémiologie (plusieurs espèces d’anophèles)?
o Densité d’anophèles
o Habitudes vis-à-vis leur piqures humaines
o Longevité des anophèles
TS: 3. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
La sensibilité à la chloroquine se trouve majoritairement où?
majoritairement dans les Caraïbes et l’Amérique centrale
également en Algérie, en Égypte. en Turquie, Syrie et Irak
TS:
4. CONNAÎTRE LES 5 ESPÈCES DE PLASMODIUM PATHOGÈNES CHEZ L’HUMAIN DE MÊME QUE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE SOMMAIRE DES 2 ESPÈCES LES PLUS FRÉQUENTES
Quelles sont les 5 espèces?
- Plasmodium falciparum
- Plasmodium vivax
- Plasmodium ovale
- Plasmodium malariae
- Plasmodium knowlesi
TS:
4. CONNAÎTRE LES 5 ESPÈCES DE PLASMODIUM PATHOGÈNES CHEZ L’HUMAIN DE MÊME QUE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE SOMMAIRE DES 2 ESPÈCES LES PLUS FRÉQUENTES
Quelle est la distribution géographie de l’espèce Plasmodium falciparum?
Afrique, Nouvelle-Guinée, République Dominicaine et Haïti
TS:
4. CONNAÎTRE LES 5 ESPÈCES DE PLASMODIUM PATHOGÈNES CHEZ L’HUMAIN DE MÊME QUE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE SOMMAIRE DES 2 ESPÈCES LES PLUS FRÉQUENTES
Quelle est la distribution géographie de l’espèce Plasmodium vivax?
Amérique centrale
o P. falciparum et P. vivax sont égaux en Amérique du Sud, au sous-continent indien, en Asie de l’est et en Océanie.
TS:
4. CONNAÎTRE LES 5 ESPÈCES DE PLASMODIUM PATHOGÈNES CHEZ L’HUMAIN DE MÊME QUE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE SOMMAIRE DES 2 ESPÈCES LES PLUS FRÉQUENTES
Quelle est la distribution géographie de l’espèce Plasmodium ovale ? (PAS A SAVOIR!)
Afrique (moins de 1% des malaria)
TS:
4. CONNAÎTRE LES 5 ESPÈCES DE PLASMODIUM PATHOGÈNES CHEZ L’HUMAIN DE MÊME QUE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE SOMMAIRE DES 2 ESPÈCES LES PLUS FRÉQUENTES
Quelle est la distribution géographie de l’espèce Plasmodium malariae? (PAS A SAVOIR!)
Afrique sub-saharienne (vrm moins commun)
TS:
4. CONNAÎTRE LES 5 ESPÈCES DE PLASMODIUM PATHOGÈNES CHEZ L’HUMAIN DE MÊME QUE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE SOMMAIRE DES 2 ESPÈCES LES PLUS FRÉQUENTES
Quelle est la distribution géographie de l’espèce Plasmodium knowlesi ? (PAS A SAVOIR!)
Asie du Sud-est et île de Borneo (provient des singes)
TS:
- CONNAÎTRE LES MODES DE TRANSMISSION DE LA MALARIA
Transmis par la piqure d’un moustique Anopheles
TS:
6. COMPRENDRE LES CONCEPTS DE TRANSMISSION STABLE ET INSTABLE DE LA MALARIA, DE MÊME QUE LA PRÉMUNITÉ
Déf. Hypoendémique
Hypoendémique : taux de parasitémie dans les enfants de 2-9 ans de moins de 10%
TS:
6. COMPRENDRE LES CONCEPTS DE TRANSMISSION STABLE ET INSTABLE DE LA MALARIA, DE MÊME QUE LA PRÉMUNITÉ
Déf. Mésoendémique
11-50%
TS:
6. COMPRENDRE LES CONCEPTS DE TRANSMISSION STABLE ET INSTABLE DE LA MALARIA, DE MÊME QUE LA PRÉMUNITÉ
Déf. Hyperendémique
51-75%
TS:
6. COMPRENDRE LES CONCEPTS DE TRANSMISSION STABLE ET INSTABLE DE LA MALARIA, DE MÊME QUE LA PRÉMUNITÉ
Déf. Holoendémique
plus de 75%
TS:
6. COMPRENDRE LES CONCEPTS DE TRANSMISSION STABLE ET INSTABLE DE LA MALARIA, DE MÊME QUE LA PRÉMUNITÉ
Transmission stable:
- Infection constante, fréquente, à l’année longue
- Mène à la prémunité, infection asymptomatique
*Même dans les zones à transmission stable, il peut y voir une augmentation de l’incidence de malaria symptomatique coïncidant avec la reproduction des moustiques et la transmission augmentée durant la saison pluvieuse.
TS:
6. COMPRENDRE LES CONCEPTS DE TRANSMISSION STABLE ET INSTABLE DE LA MALARIA, DE MÊME QUE LA PRÉMUNITÉ
PRÉMUNITÉ:
• Région hyperendémique ou holoendémique (ex : Afrique tropicale ou côte de Nouvelle-Guinée)
o Transmission intense de P. falciparum. Les gens peuvent avoir plus d’une piqure infectieuse par jour et donc avoir des infections à répétition dans leur vie. Le taux de morbidité et de mortalité infantile est donc considérable.
o Par contre, une prémunité est acquise à l’âge adulte
• Prémunité : État d’infection dans maladie symptomatique.
o Protection à une parasitémie élevée et à la maladie symptomatique, mais non à l’infection.
o Immunité suite à plusieurs expositions et qui nécessite un contact permanent avec le parasite pour conserver l’immunité.
o Les adultes sont asymptomatiques.
• Par contre, les mesures de contrôle et l’urbanisation diminuent la transmission. Ainsi, tous les groupes d’âge peuvent perdre leur immunité protective (prémunité) et devenir susceptibles à la maladie.
TS:
6. COMPRENDRE LES CONCEPTS DE TRANSMISSION STABLE ET INSTABLE DE LA MALARIA, DE MÊME QUE LA PRÉMUNITÉ
Transmission instable:
Dans les régions hypoendémiques, où la transmission est basse, erratique ou focale. La prémunité n’est pas acquise, et la
maladie symptomatique peut avoir lieu à tout âge.
TS:
7. COMPRENDRE LES GRANDES PHASES DU CYCLE PARASITAIRE DE LA MALARIA.
HUMAIN:
a. Moustique anopheles femelle inocule des sporozoites plasmodien de ses glandes salivaires durant un repas de sang
b. Les sporozoïtes sont transportés via la circulation sanguine jusqu’au foie, où ils envahissent les cellules parenchymateuses hépatiques et commencent un cycle de reproduction asexuée.
c. « Schizogonie ou merogonie intrahépatique ou pré-érythrocytaire » (reproduction asexuée)
o Processus d’amplification où un sporozoïtes unique produit entre 10 000 à 30 000 merozoïtes.
d. Les cellules hépatiques infectées éclatent éventuellement, relâchant des mérozoïtes motiles dans la circulation sanguine
o Après cette relâche par le foie, certain parasites au stade sanguin (trophozoïtes immatures) se développent en des formes morphologiquement distinctes, sexuelles et de longue vie. Ce sont les gamétocytes, qui peuvent transmettre la malaria aux anophèles. Pour le P. malariae, il faut attendre plusieurs cycles de reproduction asexuée pour voir ce switch à la gamécytogénèse.
e. Les mérozoïtes envahissent les globules rouges, où ils se multiplient de 6 à 20 fois en 48h. Ils deviennent des
trophozoïtes.
o Durant les stades précoces de développement érythrocytaires, les différents parasites créent des « formes en anneau » similaires sous microscope.
f. La phase symptomatique commence lorsque la densité parasitaire atteint 50/uL de sang.
g. Les trophozoïtes augmentent en taille et les différentes espèces peuvent être différenciées à la microscopie.
h. À la fin du cycle de vie intraérythrocytaire, le parasite a consommé le 2/3 de l’hémoglobine du globule rouge et occupe la majorité de la cellule. C’est maintenant un schizont.
i. Le globule rouge éclate et relâche 6 à 30 mérozoïtes filles capables à leur tour d’infecter des érythrocytes, répétant ainsi le cycle.
TS:
- COMPRENDRE LES GRANDES PHASES DU CYCLE PARASITAIRE DE LA MALARIA.
ANOPHELES:
a. Une anophèle femelle pique un humain et ingère via le sang humain les gamétocytes femelles et males du falciparum.
b. Ces gamétocytes forment un zygote dans le ventre de l’anophèle.
c. Le zygote mature en ookinete, qui pénètre et enkyste le mur de l’intestin de l’insecte.
d. L’oocyste résultant grandit par division asexuelle jusqu’à ce qu’il éclate et libère des sporozoïtes.
e. Les sporozoïtes migrent jusqu’aux glandes salivaires et attendent l’inoculation dans un autre humain au prochain repas de l’anophele.
TS:
- EXPLIQUER LA CAUSE D’UNE RECHUTE TARDIVE CHEZ LES P. VIVAX ET P. OVALE
Une proportion des formes intrahépatiques ne se divisent pas immédiatement mais restent dormantes pour une période variant de 3 semaines à plus d’un an avant que la reproduction commence. Il s’agit d’une forme dormante, les hypnozoïtes, responsable des rechutes qui caractérisent les infections par ces 2 espèces.
TS:
- EXPLIQUER LA PATHOGENÈSE DE LA MALARIA SÉVÈRE À PLASMODIUM FALCIPARUM
Que se passe-t-il douze à quinze heures après l’invasion cellulaire?
Douze à quinze heures après l’invasion cellulaire, des protubérances vont apparaitre sur la membrane cellulaire. Ces protubérances vont avoir une protéine d’adhésion membranaire (pfEMP1) qui va médier l’attachement aux récepteurs sur l’endothélium capillaire et veinulaire (cythoadhérance).
Les globules rouges infectés vont donc coller et éventuellement bloquer les veinules et les capillaires. Il peuvent aussi adhérer au globules rouges non-infectés (formant des rosettes) et aux globules rouges infectées (agglutination).
TS:
- EXPLIQUER LA PATHOGENÈSE DE LA MALARIA SÉVÈRE À PLASMODIUM FALCIPARUM
La cytoadhérance, la formation de rosette et l’agglutination sont centraux dans la pathogénèse de P. falciparum, puisqu’ils résultent en quoi?
La cytoadhérance, la formation de rosette et l’agglutination sont centraux dans la pathogénèse de P. falciparum, puisqu’ils résultent en la séquestration de GR infectés par des parasites matures dans les organes vitaux (particulièrement le cerveau) et interférant avec la microcirculation et le métabolisme.
Les parasites séquestrés peuvent donc continuer de se développer loin du principale mécanisme de défense de l’hôte, la filtration et le processing par la rate.
TS:
- EXPLIQUER LA PATHOGENÈSE DE LA MALARIA SÉVÈRE À PLASMODIUM FALCIPARUM
En conséquence, les « anneau » circulants sont seulement les formes _______ des parasites asexuées et le niveau de parasitémie détecté _______ le nombre réel de parasite dans le corps.
En conséquence, les « anneau » circulants sont seulement les formes plus jeunes des parasites asexuées et le niveau de parasitémie détecté sous-estime le nombre réel de parasite dans le corps.
TS:
- EXPLIQUER LA PATHOGENÈSE DE LA MALARIA SÉVÈRE À PLASMODIUM FALCIPARUM
Il y aussi une ____________ des GR non-infectées vus dans la malaria sévère
Il y aussi une déformabilité réduite des GR non-infectées vus dans la malaria sévère (donc passent moins bien dans les plus petits vaisseaux)
TS:
- EXPLIQUER LA PATHOGENÈSE DE LA MALARIA SÉVÈRE À PLASMODIUM FALCIPARUM
Il y aussi une déformabilité réduite des GR non-infectées vus dans la malaria sévère, ce qui compromet quoi?
Il y aussi une déformabilité réduite des GR non-infectées vus dans la malaria sévère, ce qui compromet le passage des GR au travers des capillaires et veinules partiellement obstrués.
TS:
- EXPLIQUER LA PATHOGENÈSE DE LA MALARIA SÉVÈRE À PLASMODIUM FALCIPARUM
Différences avec les autres malarias : (2)
- Séquestration
* Envahit les GR de tous les âges (P. vivax et P. ovale : juste jeunes GB / P. malariae : juste vieux GB)
TS:
- CONNAÎTRE LES CRITÈRES DE SÉVÉRITÉ DE LA MALARIA AINSI QUE LES INDICATIONS DE TRAITEMENT INTRAVEINEUX.
SYMPTÔMES DE BASE
- Myalgie
- Fièvre
- Nausée
- Céphalée
- Frisson
- Diaphorèse
TS:
- CONNAÎTRE LES CRITÈRES DE SÉVÉRITÉ DE LA MALARIA AINSI QUE LES INDICATIONS DE TRAITEMENT INTRAVEINEUX.
CRITÈRES DE SÉVÉRITÉ
- majeur
- « Unarousable » coma / malaria cérébrale (échec de réponse à un stimuli nuisible, coma de plus de 30 min post-convulsion)
- Acidémie / acidose
- Anémie normochromique, normocytique sévère
- Insuffisance rénale
- Œdème pulmonaire (non cardiogénique) / syndrome de détresse respiratoire adulte
- Hypoglycémie (glucose de moins de 2.2 mmol/L)
- Hypotension / choc (pression systolique de moins de 80 adulte, 50 enfant)
- Saignement / coagulation intravasculaire disséminée (saignement significatif des gencives, du nez ou du tube digestif)
- Convulsions
TS:
- CONNAÎTRE LES CRITÈRES DE SÉVÉRITÉ DE LA MALARIA AINSI QUE LES INDICATIONS DE TRAITEMENT INTRAVEINEUX.
Autres (4)
- Hémoglobinurie
- Faiblesse extrême (prostration)
- Hyperparasitémie (plus de 2% chez non-immun)
- Ictère (bilirubine en haut de 50)
TS:
- CONNAÎTRE LES CRITÈRES DE SÉVÉRITÉ DE LA MALARIA AINSI QUE LES INDICATIONS DE TRAITEMENT INTRAVEINEUX.
INDICATIONS DE TRAITEMENT INTRAVEINEUX:
- Infection sévère
- Traitement par voie orale n’est pas toléré (ex : trop de nausées)
Dans ce cas, on donne quinine (au lieu d’artésunate) étant donné les stocks limités en artésunate
TS:
- CONNAÎTRE LES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES POUR LA MALARIA (MICROSCOPIE, TDR ET PCR) DE MÊME QUE LEURS LIMITES (*Sérologie a pas place dans le diagnostic de l’infection aiguë)
MICROSCOPIE (general)
• Le diagnostic repose sur la démonstration de forme asexuel du parasite sur des frottis sanguins périphériques
o Frottis sanguins minces et épais
- Si haute suspicion mais frottis négatif, répéter le frottis.
- Permet de quantifier la parasitémie.
Dans les régions de forte transmission, la présence de jusqu’à 10 000 parasites/uL de sang peut être bien tolérée sans symptômes dans les individus ayant une prémunité. Donc, dans ces régions, la détection de la malaria est sensible mais de basse spécificité pour identifier la malaria comme cause de la maladie du patient.
Une présence de parasitémie faible est aussi commune dans d’autres conditions causant de la fièvre.
TS:
- CONNAÎTRE LES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES POUR LA MALARIA (MICROSCOPIE, TDR ET PCR) DE MÊME QUE LEURS LIMITES (*Sérologie a pas place dans le diagnostic de l’infection aiguë)
MICROSCOPIE
- FROTTIS MINCE permet quoi?
Permet de déterminer le niveau de parasitémie (nombre de GR infectés par 1000 GR)
Permet d’identifier l’espèce
TS:
- CONNAÎTRE LES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES POUR LA MALARIA (MICROSCOPIE, TDR ET PCR) DE MÊME QUE LEURS LIMITES (*Sérologie a pas place dans le diagnostic de l’infection aiguë)
MICROSCOPIE
- FROTTIS ÉPAIS
D’épaisseur inégale. Durant le processus de coloration, plus d’érythrocytes sont lysés et superposés.
Avantage : concentre les parasites et augmente la sensibilité diagnostique (40 à 100 fois celle du frotti mince)
TS:
- CONNAÎTRE LES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES POUR LA MALARIA (MICROSCOPIE, TDR ET PCR) DE MÊME QUE LEURS LIMITES (*Sérologie a pas place dans le diagnostic de l’infection aiguë)
TESTS DE DIAGNOSTIQUE RAPIDE
Tests rapide, simples, sensibles et spécifiques de diagnostique basé sur des anticorps, en papier ou en bâton, qui peuvent détecter des antigènes spécifiques à P. falciparum (et autres plasmodium) à partir d’échantillon de sang provenant d’une piqure au doigt.
Certains de ces tests possèdent un second anticorps qui permet de distinguer P. falciparum des autres formes moins dangereuses de la malaria (P. ovale et P. vivax).
Certains tests peuvent aussi rester positifs plusieurs semaines après l’infection aigüe.
Ces test remplacent de plus en plus la microscopie grâce à leur vitesse et à leur efficacité. Par contre, ils ne permettent pas de quantifier la parasitémie.
TS:
- CONNAÎTRE LES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES POUR LA MALARIA (MICROSCOPIE, TDR ET PCR) DE MÊME QUE LEURS LIMITES (*Sérologie a pas place dans le diagnostic de l’infection aiguë)
TESTS DE DIAGNOSTIQUE RAPIDE
avantage et desavantage
Certains tests peuvent aussi rester positifs plusieurs semaines après l’infection aigüe.
- Désavantage : dans les régions de forte transmission où les infections sont fréquentes. Inutile pour le suivi
- Avantage : dans le diagnostic de malaria sévère chez les patients ayant pris des anti-malariens et ayant « clear » leur parasitémie périphérique.
TS:
- CONNAÎTRE LES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES POUR LA MALARIA (MICROSCOPIE, TDR ET PCR) DE MÊME QUE LEURS LIMITES (*Sérologie a pas place dans le diagnostic de l’infection aiguë)
PCR
Amplification d’acide nucléaire parasitaires.
Plus sensible que la microscopie et les tests de diagnostic rapides pour détecter les parasites de la malaria et pour définir les espèces de Plasmodium. C’est aussi très utile pour identifier les infections asymptomatiques alors que les programmes de contrôle et d’éradication diminuent les niveaux de prévalence de parasites à de niveaux très bas.
Par contre, ce n’est pas pratique dans les environnements cliniques standards, mais est utilisé dans les centres de références dans les régions endémiques.
TS:
- RECONNAÎTRE L’URGENCE ET LES BÉNÉFICES DU TRAITEMENT DE LA MALARIA
DIAGNOSTIQUE
Quand un patient dans ou provenant d’une zone paludié se présente avec de la fièvre, des frottis mince et épais devraient être et immédiatement examinés pour confirmer le diagnostic et identifier les espèces du parasite infectant.
Si le premier frotti est négatif et que la malaria est frottement suspectée, répéter au moins chaque 12-24h pour 2 jours.
Alternativement, un TDR peut être effectué.
TS:
- RECONNAÎTRE L’URGENCE ET LES BÉNÉFICES DU TRAITEMENT DE LA MALARIA
TRAITEMENT
La malaria sévère à falciparum représente une urgence médicale qui nécessite des soins infirmiers intensifs et une gestion prudente. Il s’agit d’une urgence, car peut mener à la mortalité en quelques jours de maladies seulement.
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
Generale
- Les patients avec une malaria sévère ou incapable de prendre des drogues orales devraient être traités par antimalariens parentérale
- S’il y a un quelconque doute quant à la résistance du parasite, celui-ci devrait être considéré résistant.
- Les tests de sensibilité des parasites sont peu utiles (longs, peu disponibles, peu prédictifs). Le choix de médication devrait être basé sur la sensibilité la plus probable du parasite infectant.
- S’il y a un doute quant à l’espèce de malaria, le traitement pour P. falciparum devrait être administré.
- Un frottis sanguin négatif rend le diagnostic de malaria peu probable, mais ne l’exclut pas complètement. Des frottis sanguins épais devraient être répétés 1 et 2 jours plus tard pour exclure ce diagnostic.
- Les patients devraient avoir un compte de parasites effectuée chaque jour jusqu’à ce qu’ils soient négatifs
- Si le niveau de parasitémie ne descend pas en dessous de 25% de la valeur à l’admission dans les premiers 48h ou qu’il n’a pas disparu en 7 jours, la résistance au traitement est probable et celui-ci devrait être changé.
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
MALARIA NON-FALCIPARUM
quel est le traitement de choix? Et les exceptions?
• Chloroquine orale est le traitement de choix, sauf en Indonésie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où il y a de hauts niveaux de résistance chez P. vivax.
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
MALARIA FALCIPARUM NON SÉVÈRE (NON-COMPLIQUÉE)
quel est le traitement de choix?
• Combinaison à base d’artemisinine, administré 3 jours
o Artemisinine (artesunate, artemether ou dihydroartemisinine) rapidement éliminée, donné 3 jours + drogue lentement éliminée
o Combinaison pour prévenir la résistance aux anti-malariens
o Sans danger pour les adultes, les enfants, et après le premier trimestre de grossesse.
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
MALARIA SÉVÈRE
quel est le traitement de choix?
Le traitement parentéral devrait être commencé immédiatement
• Artésunate, injection IV ou injection IM
o Formulation rectale pour les traitements pré-référence en communauté pour les patients en milieu rural tropique ne pouvant prendre de médication orale
o Simple d’utilisation, sans danger et rapidement efficace
o Ne requiert pas d’ajustement de dose
o À utiliser chez les femmes enceintes
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
MALARIA SÉVÈRE
• Si l’artésunate n’est pas disponible :
• Si l’artésunate n’est pas disponible : artemether, quinine ou quinidine
o Attention, quinine et qunidine peuvent créer de l’hypotension dangereuse si injectés trop rapidement, donc administrés de façon contrôlée
o Si pas possible : injection de quinine IM profonde dans la cuisse antérieure
o Si le patient est sérieusement malade ou en insuffisance rénale aiguë depuis plus de 2 jours, les dose de maintenance devrait être réduite de 30-50% pour éviter la toxicité
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
MALARIA SÉVÈRE
Les convulsions devraient être traitées rapidement avec quoi?
benzodiazépines IV ou rectales
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
MALARIA SÉVÈRE
Quelles autres mesures devraient etre prises regulierement?
Le niveau de glucose dans le sang devrait être mesuré tous les 4-6h. tous les patients devraient recevoir une infusion continue de dextrose. L’hypoglycémie doit être traitée immédiatement par bolus de glucose.
Le parasitémie et le niveau d’hématocrite devrait être mesuré chaque 6-12h. Si le niveau d’hématocrite descend en dessous de 20%, on devrait transfuser lentement.
La fonction rénale devrait être vérifier à chaque jour.
Les enfants présentant une anémie sévère ou une respiration acidosique nécessite une transfusion sanguine.
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE TRAITEMENT DE LA MALARIA (MALARIA SÉVÈRE, P. FALCIPARUM NON SÉVÈRE, ET LES INDICATIONS DE PRESCRIRE DE LA PRIMAQUINE).
PRIMAQUIDINE est utilsee dans quelles circonstances? Et quand donner pour femmes enceintes?
Pour éradiquer les parasites en stade hépatocytaire persistants et pour prévenir les rechutes, la primaquidine devrait être donnée pour 14 jours aux patients avec des infections à P.vivax et P.ovale. (lorsqu’ils n’ont pas de déficience en G6PD)
Les femmes enceintes avec P. vivax ou P.ovale ne devraient pas recevoir de Prmaquidine. Elles devraient recevoir une prophylaxie suppressive de chloroquidine jusqu’à l’accouchement, après quoi le traitement peut être donné.
TS:
- CONNAÎTRE LA CIBLE DANS LE CYCLE DE REPRODUCTION DE LA MALARIA DES ANTIMALARIENS. LE SPECTRE ANTIBACTÉRIEN DE LA DOXYCYCLINE N’EST PAS À L’ÉTUDE.
Schizontes hépatocytaires :
ovaquone-progauanil, primaquine
TS:
- CONNAÎTRE LA CIBLE DANS LE CYCLE DE REPRODUCTION DE LA MALARIA DES ANTIMALARIENS. LE SPECTRE ANTIBACTÉRIEN DE LA DOXYCYCLINE N’EST PAS À L’ÉTUDE.
Hypnozoïtes :
primaquine
TS:
- CONNAÎTRE LA CIBLE DANS LE CYCLE DE REPRODUCTION DE LA MALARIA DES ANTIMALARIENS. LE SPECTRE ANTIBACTÉRIEN DE LA DOXYCYCLINE N’EST PAS À L’ÉTUDE.
Schizontes érythrocytaires :
atovaquone-proganil, chloroquine, doxycyline, méfloquine
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DES MÉDICAMENTS ANTIMALARIENS SUIVANTS : ARTÉSUNATE
Pas dans l’ENA…
Pas dans l’ENA
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DES MÉDICAMENTS ANTIMALARIENS SUIVANTS : ATOVAQUONE-PROGUANIL
+ categorie + spectre + ES
Antimalarien
Plasmodium sp. (toutes les espèces)
Nausées, vomissements, douleurs abdominales, hépatite
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DES MÉDICAMENTS ANTIMALARIENS SUIVANTS : CHLOROQUINE
+ categorie + spectre + ES
Antimalarien
- Plasmodium falciparum des zones sans résistance, de même que des autres
- Plasmodium (vivax, ovale, malariae, knowlesi). Posologie : q semaine.
Arythmie (hausse QTc), exacerbation du psoriasis
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DES MÉDICAMENTS ANTIMALARIENS SUIVANTS : MEFLOQUINE
+ categorie + spectre + ES
Antimalarien
- Plasmodium falciparum (sauf quelques zones en Asie du Sud-Est où il y a de la résistance), de même que des autres Plasmodium (vivax, ovale, malariae, knowlesi).
Troubles psychiatriques (jusqu’à la psychose), arythmies (bloc AV et hausse QTc)
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DES MÉDICAMENTS ANTIMALARIENS SUIVANTS : DOXYCYCLINE
+ categorie + spectre + ES
Tétracycline
- Plasmodium sp. (toutes les espèces)
- Le spectre antibactérien n’est pas à connaître
Photosensibilité, gastrite/oesophagite, vaginite à levure
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DES MÉDICAMENTS ANTIMALARIENS SUIVANTS : Primaquine
+ categorie + spectre + ES
Antimalarien
- Traitement d’éradication (anti-rechute) des Plasmodium vivax et ovale
Hémolyse si déficit en G6PD (test requis avant d’être prescrit)
TS:
- CONNAÎTRE L’IMPORTANCE DE L’HOSPITALISATION, DE LA SURVEILLANCE MÉDICALE RAPPROCHÉE ET DES TRAITEMENTS DE SUPPORT.
La malaria sévère à falciparum représente une urgence médicale qui nécessite des soins infirmiers intensifs et une gestion prudente.
Le patient devrait être pesé et, si comatose, placé sur son côté. L’évaluation fréquente de la condition du patient est essentielle. Aucun traitement adjuvent ne devrait être administré.
En cas d’insuffisance rénale ou d’acidose métabolique sévère, l’hémofiltration ou l’hémodialyse devrait être commencée le plus rapidement possible.
Les patients devraient être monitoré pour vomissement 1h après l’administration de médicament anti-malarien. S’il y a vomissement, la dose devrait être répétée.
Les femmes enceintes, les jeunes enfants, les patients ne tolérant pas le traitement oral et les individus non-immuns (ex: voyageurs) avec une malaria suspectée devraient être évalués soigneusement et l’hospitalisation devrait être considéré.
TS:
- CONNAÎTRE LE TAUX DE MORTALITÉ DE LA MALARIA SÉVÈRE.
La malaria sévère découle de Plasmodium falciparum.
Lorsque traitée rapidement et de façon appropriée, pour la malaria falciparum non compliquée, le taux de mortalité des de moins de 0,1%. Par contre, dès qu’une dysfonction d’un organe vital apparait ou que la proportion totale d’érythrocytes infectées augmente au-dessus de 2%, le risque de mortalité augmente de façon brusque. (Environ 20% ?)
Plus de 80% de mortalité si œdème pulmonaire.
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE PRÉVENTIONS NON PHARMACOLOGIQUES DE LA MALARIA
- Éviter l’exposition aux moustiques durant leurs heures de pointe d’alimentation (du crépuscule à l’aube)
- Utiliser du chasse moustique
- Habillement approprié
- Moustiquaires à lit traités aux insecticides – perméthrine (ITNs)
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
general
le choix depend de quoi? que faut-il considerer?
Les recommandations dépendent de la connaissance des patterns locaux d’espèces de Plasmodium, de leur sensibilité à la médication et des chances d’attraper la malaria. Dans l’incertitude, de la médication efficace contre P. falciparum devrait être utilisé.
Il faut considérer la destination, le type de voyage, les médications courantes et les risques à la santé du patient quand on choisit la chimioprophylaxie antimalarienne.
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
Quels sont les differents choix?
- Atovaquone-proguanil (Malarone)
- Mefloquine
- Doxycycline
- Chloroquine
- Primaquine
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
• Atovaquone-proguanil (Malarone) :
o 1 par jour, mais cher
o Bien toléré par les adultes et enfants (moins d’effets adverses au SNC que méfloquine)
o À prendre avec de la nourriture ou du lait pour optimiser l’absorption
o Pas femme enceinte
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
• Mefloquine
o La seule pour P. falciparum recommandé pour les femmes enceintes. Sans danger au 2e et 3e trimestre.
o 1 par semaine
o Efficace contre P. falciparum multi-résistant
o Toléré de façon raisonnable (rare épisodes de psychoses ou de convulsions)
o Effets secondaire communs : nausée, vertiges, pensée floue, habitudes de sommeil dérangées, rêves vifs, malaise
o Contre-indiqué pour : voyageurs avec hypersensibilité connue, personnes avec trouble psychiatrique majeur (dépression, schizophrénie, anxiété, etc.)
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
• Doxycycline
o Alternative efficace à malarone et méfloquine (surtout zones résistantes)
o Généralement bien toléré
o Effets secondaires : muguet vulvovaginal, diarrhée, photosensitivité
o Ne peut pas être utilisé chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 8 ans
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
• Chloroquine
o Sans danger pour les femmes enceintes
o Ne peux pas être utilisé contre P. falciparum, mais peut prévenir les autres espèces
o Généralement bien toléré
o Effets secondaires : malaise, intolérance gastro-intestinale, pruritus (peau wui gratte)
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
• Primaquine
o 1 fois par jour
o À ne pas donner aux femmes enceinte et aux nouveaux-nés
o Sans danger et efficace contre P. falciparum résistant et les personnes intolérantes aux autres médications recommandées
o Prendre avec nourriture et pas aux personnes déficientes en G6PD (sinon douleur abdominale et hémolyse oxydante)
- Tout le monde doit être testé ppour G6PD avant de donner
TS:
- CONNAÎTRE LES PRINCIPES DE CHOIX DE MOLÉCULE DE CHIMIOPROPHYLAXIE CONTRE LA MALARIA
PERSONNES CONCERNÉES
- Les enfants nés de mère non-immunes (expatriées en zone endémiques) devraient recevoir une prophylaxie dès la naissance.
- Les voyageurs devraient commencer 2 jours à 2 semaines avant le départ, et devrait être continuée jusqu’à 4 semaines après être parti de la zone endémique, excepté pour Malarone et la primaquinine, qui ont une activité significative contre le stade hépatocytaire de la malaria, donc peuvent être arrêts 1 semaines après le retour.
TS:
- RECONNAÎTRE L’IMPORTANCE DE LA VISITE PRÉ-VOYAGE ET DE L’ENSEIGNEMENT DES CONSEILS À SUIVRE EN PRÉSENCE DE FIÈVRE CHEZ LE VOYAGEUR
Un auto-traitement présomptif de Malarone pendant 3 jours peut être considéré dans des circonstances spéciales. Une consultation avec le médecin sur l’auto-traitement devrait être effectuée avant le départ et le plus tôt possible après le début de l’infection. Tous les efforts possibles devraient être faits pour confirmer le diagnostic par des études parasitologiques.
La chimioprophylaxie n’est jamais 100% fiable, c’est pourquoi la malaria devrait toujours être considérée dans un diagnostique différentiel de fièvre chez un patient ayant voyagé en zone endémique, même s’il a pris une chimioprophylaxie.
Charlies à partir d’ici…
:)
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
V ou F
La fièvre chez un voyageur international est un syndrome couramment observé lors d’un voyage et elle peut ouvrir la voie à une maladie grave et potentiellement mortelle ; la plus importante est le paludisme (malaria). Il faut donc demander à tous les patients fébriles ou qui se plaignent de fièvre s’ils ont voyagé récemment.
Il faut connaître les ATCD complets de voyage, notamment les détails concernant l’itinéraire (destination, dates d’arrivée et de départ), le mode de tourisme pratiqué, les préparatifs avant le départ, les risques d’exposition et les traitements ou soins médicaux reçus à l’étranger, et faire un examen physique complet.
V
Évaluation de la fièvre chez le voyageur de retour au pays :
inclut quels 2 points?
- ATCD de voyage (préparatifs avant le voyage, itinéraire de voyage particulier, antécédents d’exposition)
- ATCD de fièvre et tableau clinique (forme de fièvre, période d’incubation, durée de la fièvre au moment de la consultation)
Le paludisme peut faire quels types de fièvre?
• Le paludisme peut faire de la fièvre quotidienne/continue, biphasique ou récurrente.
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
PRÉPARATIFS AVANT LE VOYAGE
- Consultation avant le départ : date, lieu, coordonnées
- Vaccins reçus et dates : forme orale ou injectable, s’il y a lieu ; série complète de vaccins de voyage et ceux offerts systématiquement aux enfants
• Prophylaxie du paludisme : médicament, dose, calendrier, respect du traitement, durée, effets secondaires
o Note : La chimioprophylaxie n’est pas fiable à 100%, donc il faut toujours conserver la malaria dans les diagnostics différentiels d’une fièvre de retour de voyage (si provenance d’une zone endémique).
- Autre prophylaxie : médicament, dose, calendrier, respect du traitement, durée, effets secondaires
- Autres mesures de protection individuelle : traitement de réserve du paludisme/de la diarrhée du voyageur, moustiquaires de lit, vêtements, emploi d’insecticide
- Préparatifs en vue du transport aérien : prophylaxie de la thrombose veineuse profonde, médicaments contre le décalage horaire
- Préparatifs contre les risques environnementaux : soleil, chaleur extrême, altitude
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
ITINÉRAIRE DE VOYAGE PARTICULIER
- Dates de voyage : pour une approximation de la période d’incubation
- Saison : pluvieuse, sèche
- Destinations particulières : régions, milieu urbain, milieu rural, eau douce à proximité, jungle, désert
- Motif du voyage : tourisme, affaires, visite d’amis ou de parents, autres
- Mode de tourisme : hébergement, hors des sentiers touristiques, camping, trekking
- Population locale : possibilité de tuberculose (TB) maladie, éclosions, contacts avec des cas
- Transport : véhicules bondés, utilisation d’animaux (comme le chameau ou l’éléphant)
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
ANTÉCÉDENTS D’EXPOSITION
- Aliments de rue / eau locale : fièvre entérique, diarrhée du voyageur
- Morsures d’arthropodes : malaria, dengue, chikungunya, arboviroses, rickettsioses, trypanosomiase africaine, zika
- Viande crue / produits laitiers non pasteurisés : trichinose, brucellose, toxoplasmose
- Exposition à du sang et à des liquides organiques lors de rapports sexuels, tatouages, perç̧ages, injections, y compris les vaccins, les injections par voie intraveineuse et la prophylaxie post-exposition contre la rage (VIH, VHB, VHC, HSV, syphilis, gonorrhée, chlamydia)
- Activités en eau douce comme la baignade, le kayak, la descente en eau vive : schistosomiase, leptospirose
• Exposition aux animaux :
fièvre Q, brucellose, tularémie, charbon, rage, fièvre hémorragique de Crimée-Congo
• Safari : rickettsiose, trypanosomiase africaine
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
Nomme qq diagnostics de la fièvre de retour de voyage
- Paludisme (20 à 30 %)
- Diarrhée aiguë du voyageur / gastroentérite
(10 à 20 %) - Infections des voies respiratoires (IVR) (10 à 15 %)
- Dengue (5 %)
- Fièvre entérique (sérovar Typhi ou Paratyphi
de S. enterica) (2 à 7 %) - Infections de la peau et des tissus mous (2 à 11 %)
- Rickettsioses, y compris la fièvre à tique africaine, la fièvre boutonneuse méditerranéenne (typhus à tique) (3 %)
- Infection aiguë des voies urinaires / infections transmissibles sexuellement (ITS) (2 à 3 %)
- Hépatite virale (3 %)
- Syndrome d’allure virale ou apparenté à la mononucléose
(4 à 25 %)
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
ÉPIDÉMIOLOGIE SELON LA RÉGION VISITÉE
- ATCD de voyage dans le sous-continent indien chez une personne fébrile de retour au pays : soupçons de fièvre entérique
- Asie du Sud, Asie du Sud-Est et en Amérique latine : dengue
- Afrique subsaharienne : paludisme
Tableau:
Afrique subsaharienne: Paludisme, IVR, maladie diarrhéique,
infections de la peau et des tissus mous
Asie du Sud-Est: Dengue, IVR, maladie diarrhéique, paludisme
Asie centrale du Sud / sous-continent indien: Fièvre entérique, dengue, paludisme, maladie diarrhéique
Amérique du Sud: Maladie diarrhéique, IVR, dengue, paludisme
Caraïbes / Amérique centrale: Maladie diarrhéique, IVR, dengue, paludisme
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
BUT DU VOYAGE
Les personnes qui voyagent pour rendre visite à des amis ou à des parents, y compris les enfants, constituent un groupe particulièrement à risque de contracter des infections liées au voyage : surtout le paludisme et la fièvre entérique, et pour les cas d’enfants, l’hépatite virale aiguë.
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
PÉRIODE D’INCUBATION
La période d’incubation (temps écoulé entre l’exposition et l’infection initiales et l’apparition des symptômes) permet de préciser le diagnostic.
• Maladies contractées en voyage à courte période d’incubation peuvent être écartées de façon fiable si aucun symptôme ne s’est manifesté plus de 2 semaines après le départ de la région endémique.
Exemples?
ex : dengue, chikungunya, diarrhée du voyageur
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
PÉRIODE D’INCUBATION
La période d’incubation (temps écoulé entre l’exposition et l’infection initiales et l’apparition des symptômes) permet de préciser le diagnostic.
• Maladies contractées en voyage à longue période d’incubation peuvent être exclues si les symptômes apparaissent quelques jours après le retour d’un voyage d’une semaine à l’étranger.
Exemples?
tuberculose, hépatite B ou leishmaniose viscérale
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
PÉRIODE D’INCUBATION
Il est important de tenir compte des dates d’exposition possibles (au plus tôt et au plus tard) chez les personnes revenant d’un court ou d’un long voyage afin de mieux guider l’utilisation de la période d’incubation lors de l’établissement d’un diagnostic différentiel.
Nomme les différentes maladies selon les temps d’incubation
< 2 semaines
- Fréquent : paludisme, DV, dengue, IVR, grippe
- Peu fréquent : rickettsioses, méningite
- Rare : fièvre jaune, arbovirus, fièvre hémorragique virale
2 à 6 semaines
- Fréquent : paludisme, fièvre entérique
- Peu fréquent : virus de l’hépatite A (VHA), fièvre de Katayama,
abcès hépatique amibien, virus de l’hépatite E (VHE)
- Rare : VIH, fièvre Q, brucellose, trypanosomiase d’Afrique de l’Est
> 6 semaines
- Fréquent : paludisme
- Peu fréquent : VHB, abcès hépatique amibien, TB
- Rare : VIH, leishmaniose viscérale, mycoses endémiques,
trypanosomiase d’Afrique de l’Ouest, VHC
À noter : Les arbovirus comprennent d’autres virus transmis par les moustiques (ex : virus du chikungunya, virus de l’encéphalite équine, virus du Nil occidental, etc.) et des virus transmis par les tiques (ex : virus de la forêt Kyasanur, virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, etc.).
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
PÉRIODE D’INCUBATION
Il est important de tenir compte des dates d’exposition possibles (au plus tôt et au plus tard) chez les personnes revenant d’un court ou d’un long voyage afin de mieux guider l’utilisation de la période d’incubation lors de l’établissement d’un diagnostic différentiel.
Nomme les différentes maladies selon la durée de la fièvre au moment de consultation.
< 7 jours
- Fréquent : paludisme, DV, dengue, fièvre entérique, IVR
- Peu fréquent : rickettsioses, leptospirose, méningite
- Rare : fièvre jaune, arbovirus
7 à 21 jours
- Fréquent : paludisme, fièvre entérique
- Peu fréquent : rickettsioses, hépatite virale, leptospirose
- Rare : VIH, fièvre Q, brucellose
> 21 jours
- Fréquent : paludisme, fièvre entérique
- Peu fréquent : TB, VHB, endocardite bactérienne
- Rare : VIH, fièvre Q, brucellose
À noter : Les arbovirus comprennent d’autres virus transmis par les moustiques (ex : virus du chikungunya, virus de l’encéphalite équine, virus du Nil occidental, etc.) et des virus transmis par les tiques (ex : virus de la forêt Kyasanur, virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, etc.).
- COMPRENDRE ET APPLIQUER LES ÉLÉMENTS DU QUESTIONNAIRE PERMETTANT D’ÉLIMINER CERTAINS DIAGNOSTICS, COMME LA DURÉE D’INCUBATION ET LA RÉGION GÉOGRAPHIQUE VISITÉE.
PÉRIODE D’INCUBATION
Il est important de tenir compte des dates d’exposition possibles (au plus tôt et au plus tard) chez les personnes revenant d’un court ou d’un long voyage afin de mieux guider l’utilisation de la période d’incubation lors de l’établissement d’un diagnostic différentiel.
Nomme les différentes maladies selon les différentes formes de fièvre.
- Fièvre quotidienne/continue
- Fréquent : paludisme, DV, IVR, fièvre entérique
- Peu fréquent : rickettsioses
- Rare : VIH, fièvre Q, brucellose, TB - Fièvre biphasique
- Fréquent : paludisme, dengue
- Peu fréquent : leptospirose
- Rare : fièvre jaune, arbovirus - Fièvre récurrente
- Fréquent : paludisme, fièvre entérique
- Peu fréquent : abcès hépatique amibien, leptospirose
- Rare : VIH, fièvre Q, brucellose, TB, mycoses endémiques,
borréliose
À noter : Les arbovirus comprennent d’autres virus transmis par les moustiques (ex : virus du chikungunya, virus de l’encéphalite équine, virus du Nil occidental, etc.) et des virus transmis par les tiques (ex : virus de la forêt Kyasanur, virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, etc.).
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Chez qui doivent être fait ces analyses?
Toutes ces analyses de laboratoire, au minimum, doivent être faites pour une personne souffrant d’une fièvre au retour de voyage. Tous les voyageurs fébriles revenant d’une zone où le paludisme est endémique doivent faire le test pour le paludisme, car ce diagnostic doit être considéré jusqu’à preuve du contraire.
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
(3 tests de base)
- Formule sanguine et tests différentiels, enzymes hépatiques, électrolytes, créatinine
- Analyse des urines (± culture d’urine)
- Obligatoires pour la recherche de pathogènes particuliers
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Obligatoires pour la recherche de pathogènes particuliers
- quels tests pour le paludisme?
- Frottis sanguin au moins 3 fois sur une période de 24 à 48 heures (avec ou sans bandelette réactive de détection des antigènes)
- Échantillon de sang pour la détection du paludisme par l’amplification par la polymérase (PCR) dans le cas d’un résultat négatif des frottis et/ou de la bandelette réactive, mais d’un indice de suspicion élevé.
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Obligatoires pour la recherche de pathogènes particuliers
- quel test pour la Salmonella enterica serovar Typhi ou Paratyphi, méningocoques, autres?
Hémocultures X 2
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Envisager des tests supplémentaires selon les antécédents de voyage et l’épidémiologie.
Quel test pour la Salmonella, Shigella, Campylobacter, Yersinia, E. coli?
Coproculture pour la recherche d’entéropathogènes x 1
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Envisager des tests supplémentaires selon les antécédents de voyage et l’épidémiologie.
Quel test dans le cas de:
• Diffus sur scan : plusieurs pathogènes
• Lobulaires sur scan : Streptococcus pneumoniae, Klebsiella pneumoniae
Radiographie pulmonaire
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Envisager des tests supplémentaires selon les antécédents de voyage et l’épidémiologie.
Quel test pour la Cyclospora, Cryptosporidium, Entamoeba histolytica, Giardia?
Recherche d’œufs et des parasites dans les selles
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Envisager des tests supplémentaires selon les antécédents de voyage et l’épidémiologie.
Quel test dans le cas d’une période d’incubation inférieure à 2 semaines si revenant d’Asie du Sud, d’Asie du Sud-Est ou d’Amérique latine?
Épreuve sérologique de la dengue (la dengue est un moustique)
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Envisager des tests supplémentaires selon les antécédents de voyage et l’épidémiologie.
Que faire dans le cas ou nous n’avons pas de diagnostic dans les 10 à 14 jours?
Conservation de sérum prélevé en phase aiguë + conservation de sérum prélevé en phase convalescente
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Il faut écrire quoi sur les demandes d’analyse de labo?
TOUJOURS inscrire « Retour de voyage » sur les demandes d’analyse de laboratoire.
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
autres infos generalesc
- Chez tout voyageur fébrile en provenance d’une zone impaludée, il faut considérer le diagnostic de paludisme jusqu’à preuve du contraire.
- 90% des cas de paludisme surviennent dans les 3 mois suivant le retour d’un voyage en zone impaludée.
- Le diagnostic de paludisme est le plus URGENT à confirmer ou à exclure chez le voyageur qui présente une fièvre 1 an après son retour d’un voyage dans une région impaludée. -> URGENCE MÉDICALE
- Envisager de référer le patient chez un spécialiste de la médecine tropicale ou des maladies infectieuses si on ne peut pas poser un diagnostic définitif et que l’état du patient ne s’améliore pas.
- CONNAÎTRE LE BILAN MICROBIOLOGIQUE DE BASE À PRESCRIRE POUR UNE FIÈVRE DE RETOUR DE VOYAGE.
ANALYSES DE LABORATOIRE
Tableau: : Premières analyses de laboratoire après un examen physique complet, y compris un examen exhaustif de la peau
Toute personne qui présente de la fièvre au retour d’un voyage devrait se soumettre au moins aux analyses suivantes :
Chez tout voyageur fébrile en provenance d’une région où le paludisme est endémique, il faut considérer le diagnostic
de paludisme jusqu’à preuve du contraire. Les antécédents de voyages devraient être mentionnés sur toutes les demandes
d’analyses de laboratoire.
- Formule sanguine et tests différentiels; enzymes hépatiques; électrolytes; créatinine.
- Frottis sanguin (paludisme) avec ou sans bandelette réactive de détection des antigènes, au moins 3 fois sur une période de 24 à 48 heures.
- Hémocultures x 2 (le sérovar Typhi ou Paratyphi de S. enterica; méningocoques; agents courants de bactériémie.
- Analyse des urines (avant ou sans culture d’urine).
Envisager les tests supplémentaires suivants selon les antécédents et l’épidémiologie :
- Coproculture pour la recherche d’entéropathogènes x 1 (Salmonella, Shigella, Campylobacter, Yersinia, E. coli O157:H7).
- Radiographie pulmonaire.
- Recherche d’œufs et de parasites dans les selles (Cyclospora, Cryptosporidium, Entamoeba histolytica, Giardia).
- Épreuve sérologique de la dengue si la période d’incubation probable est inférieure à 2 semaines ET que la personne revient d’Asie du Sud, d’Asie du Sud-Est ou d’Amérique latine.
- Le tube contenant le sérum prélevé en phase aiguë doit être conservé au laboratoire et apparié avec des échantillons de sérum en phase de convalescence s’il n’y a pas de diagnostic dans les 10 à 14 jours.
- DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
ÉPIDÉMIOLOGIE
La malaria est l’infection parasitaire la plus importante au monde.
Elle est endémique dans 91 pays et affecte 3 millions de personnes. Elle cause 1200 décès par jour. Le taux de mortalité a diminué dans les 15 dernières années, mais la prévalence a augmenté.
La malaria survient surtout dans les régions tropicales.
- DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
FACTEUR ENDÉMIQUE
On détermine le caractère endémique d’un type de plasmodium dans une région selon quoi?
selon la parasitémie (quantité d’érythrocytes infectés) ou la présence de rate palpable chez les enfants de 2 à 9 ans.
- DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
FACTEUR ENDÉMIQUE
On détermine le caractère endémique d’un type de plasmodium dans une région selon la parasitémie (quantité d’érythrocytes infectés) ou la présence de rate palpable chez les enfants de 2 à 9 ans.
Quelles sont les 4 catégories?
- Hypoendémique : < 10%
- Mésoendémique : 10-50%
- Hyperendémique : 51-75%
- Holoendémique : > 75%
- DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA MALARIA DANS LE MONDE, Y COMPRIS LES ZONES GÉOGRAPHIQUES AFFECTÉES ET DE SENSIBILITÉ À LA CHLOROQUINE.
FACTEUR ENDÉMIQUE
Régions hyper- et holoendémiques :
- Afrique tropicale et Nouvelle Guinée côtière à prédominance de P. falciparum
- L’endémie est telle que les gens sont exposés à au moins une piqure de moustique infecté par jour et sont infectés de façon répétée dans leur vie.
- Dans ces régions, la mortalité en jeune âge est importante.
- Si les enfants survivent à des infections répétées symptomatiques, l’immunité se crée et les infections deviennent asymptomatiques (mais restent présentes).
- Les patients infectés asymptomatiques (adultes et enfants qui ont survécu) sont la source majeure de transmission.
- Une infection asymptomatique se voit seulement quand il y a exposition constante au pathogène.
- Une infection répétée continuellement se nomme : transmission stable.
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FACTEUR ENDÉMIQUE
Régions hypoendémiques :
- Dans les zones urbaines où il y a une diminution de la prévalence des infections, l’immunité se perd et les infections subséquentes redeviennent symptomatiques dans tous les groupes d’âge.
- Dans les zones avec une faible transmission ou une transmission erratique, il n’y a pas de création de tolérance et les infections sont symptomatiques.
- Une infection occasionnelle se nomme : transmission instable.
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VARIATIONS DES INFECTIONS
Saisons :
Durant la saison des pluies, il y a une augmentation de la quantité de moustiques et donc une augmentation de la transmission. Des malarias symptomatiques apparaissent, même dans les zones de transmission stable.
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VARIATIONS DES INFECTIONS
Épidémie :
Surtout dans les zones de transmission instable, la malaria peut causer des épidémies.
- Asie : Région Punjabi (nord de l’Inde)
- Afrique : Corne de l’Afrique (Somalie, Djibouti, Éthiopie, Érythrée), Rwanda, Burundi, Afrique du Sud, Madagascar
Les épidémies apparaissent lors de changements dans l’environnement, l’économie ou les conditions sociales :
- Pluies fortes suivant une sécheresse
- Immigration de réfugiés ou de travailleurs (de zones de faible vers haute transmission)
- Diminution dans le financement de programme de prévention ou guerres
Elles se manifestent par un haut taux de mortalité à tous les âges.
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VARIATIONS DES INFECTIONS
Déterminants de l’épidémiologie (transmission) :
- Nombre de moustiques (densité du vecteur)
- Habitude de piqûre (nombre de piqûres par jour par moustique)
- Longévité des anophèles (sous-catégorie de moustiques) (probabilité qu’un moustique survive > 1 jour)
o Un moustique doit survivre > 7 jours pour transmettre la malaria, car l’inoculation prend 8-30 jours selon la température.
o La sporogonie ne se complète pas à < 16 °C pour le P. vivax et < 21 °C pour le P. falciparum, d’où le fait que la malaria ne se transmet pas dans des pays froids ou en haute altitude.
o Anophène le plus efficace : anopheles gambiae en Afrique
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VARIATIONS DES INFECTIONS
déf. Taux d’inoculation entomologique
Nombre de piqures de moustiques sporozoïtes positifs (porteurs de malaria) par personne par année
- Mesure la plus commune de transmission de malaria.
- Varie de < 1 en Amérique Laine ou en Asie du sud est à > 300 en Afrique tropicale.
Il existe plus de ___ types d’anophèles et ___ d’entre eux peuvent transmettre la malaria. Environ 40 le font couramment. Ils ont une efficacité comme vecteurs différente selon l’espèce.
Il existe plus de 400 types d’anophèles et 100 d’entre eux peuvent transmettre la malaria. Environ 40 le font couramment. Ils ont une efficacité comme vecteurs différente selon l’espèce.
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VARIATIONS DES INFECTIONS
Résistance à la Chloroquine
où?
Afrique:
Presque toute l’Afrique sub-saharienne
Asie:
Presque toute l’Asie
Exceptions : certaines parties du Moyen Orient (ex : Turquie) et Chine de l’ouest et centrale
Amérique
Presque toute l’Amérique du Sud
Exceptions : Haïti, République Dominicaine, Amérique centrale au-dessus du canal de Panama, certaines parties du Mexique, certaines régions de divers pays (ex : Argentine, Belize, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Paraguay)
Océanie
Presque toute l’Océanie
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en bref
Zones de sensibilité à la cloroquine:
Amérique centrale, Argentine, Afrique du Nord
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en bref
Zones de résistance à la méfloquine:
Asie du Sud-Est