APP 3 - Infection urinaire et c. difficile Flashcards
Quelle est la distinction entre les définitions d’une cystite et d’une pyélonéphrite?
En infection urinaire, il est important de comprendre la distinction entre l’arbre urinaire bas (vessie et urètre) et l’arbre urinaire haut (uretères et reins). Les infections de ces classes peuvent être compliquées ou non compliquées.
- La cystite se définit comme une infection des voies urinaires basses.
- La pyélonéphrite se définit comme une infection du parenchyme rénal.
Hors objectif:
déf. Infection urinaire non compliquée
Infection urinaire (cystite ou pyélonéphrite) aiguë, sporadique ou récidivante qui survient chez la femme en bonne santé, indépendamment de son âge.
Hors objectif:
déf. Infection urinaire compliquée ou à risque de le devenir
Toute autre infection urinaire, en particulier celle qui survient chez la femme enceinte, l’homme ou toute personne atteinte d’une anomalie anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, porteuse d’un cathéter urinaire, ayant subi une manipulation urologique, atteinte d’immunosuppression ou dont le diabète est mal contrôlé.
Hors objectif:
déf. Infection urinaire récidivante
Infection urinaire qui survient plus de 2 fois par 6 mois ou plus de 3 fois par année. Il s’agit, dans la plupart des cas, d’une réinfection, soit une nouvelle infection de l’appareil urinaire. Il peut s’agir aussi d’une infection persistante en raison d’une résistance bactérienne, d’un traitement inadéquat, d’une anomalie anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, qui récidive habituellement très rapidement, soit de 2 à 4 semaines tout au plus après le traitement initial.
Hors objectif:
Bactériurie asymptomatique
Présence de bactéries dans l’urine en l’absence de symptôme ou de signe clinique.
Quels sont les symptômes de la cystite?
Le diagnostic repose sur la combinaison de symptômes et de signes cliniques et l’absence de manifestation clinique pouvant orienter vers un autre diagnostic.
2 symptômes ou plus sont requis parmi les suivants :
- Dysurie (goutte à goutte) (à noter : en anglais, « dysuria » signifie brûlure mictionnelle)
- Pollakiurie (fréquence excessive de miction)
- Sensation de brûlure ou de douleur à la miction
- Hématurie (peut être macroscopique)
- Douleur suspubienne
- Urine trouble ou malodorante (Si isolé, considérer avec précaution le symptôme de l’urine trouble ou malodorante - non spécifique à l’infection urinaire)
- Urgence mictionnelle
*pas associé à une perturbation des signes vitaux ni à une élévation de la température
+ Nycturie
Les sujets âgés avec une cystite pourraient présenter des symptômes de quel type?
Les sujets âgés pourraient présenter des symptômes atypiques et non spécifiques, tels qu’une confusion, une incontinence, un délirium, etc. Il faut envisager un diagnostic différentiel sauf en cas de survenue ou de persistance des symptômes spécifiques d’une infection urinaire (avec résultats anormaux à l’analyse et à la culture d’urine).
• Il est important de rester à l’affut chez cette population, car plusieurs pourraient avoir de la difficulté à exprimer leurs symptômes.
Quels sont les signes et symptômes orientant vers un autre diagnostic chez la femme?
Écoulements vaginaux ou pertes vaginales, prurit vulvaire et symptômes de grossesse
Quels sont les signes et symptômes orientant vers un autre diagnostic chez l’homme?
Douleur à l’examen prostatique ou testiculaire
Selon certains urologues, le touché prostatique devrait être fait systématiquement pour tous les hommes présentant des symptômes d’infection urinaire.
Pour quelle raison?
afin d’écarter la prostatite
Quels sont les symptômes de la pyélonéphrite?
- Fièvre
- Frissons
- Nausées, vomissements
- Douleur dorso-lombaire au test de percussion (punch rénal positif)
- Symptômes de cystite (souvent présents) (Dysurie, Pollakiurie, Sensation de brûlure ou de douleur à la miction, Hématurie, Douleur suspubienne, Urine trouble ou malodorante (non spécifique), Urgence mictionnelle)
Une hypotension, une tachycardie et d’autres signes de déshydratation peuvent également survenir. Il faut aussi toujours considérer l’état général du patient.
Quels sont les diagnostics différentiels (donc pas cystite ou pyélonéphrite) chez les femmes?
- Infections vaginales ou pelviennes
- Pathologies gynécologiques (ex. : maladie inflammatoire pelvienne, grossesse extra-utérine, rupture d’un kyste ovarien)
Quels sont les diagnostics différentiels (donc pas cystite ou pyélonéphrite) chez les hommes? (2)
- Prostatite
- Orchi-épididymite (inflammation de l’épididyme (i.e. le canal enroulé situé en haut des testicules qui fournit l’espace et le milieu nécessaires à la maturation du sperme) et du testicule)
Quels sont les diagnostics différentiels (donc pas cystite ou pyélonéphrite) chez tous les patients? (3)
- Infections transmises sexuellement
- Calcul urinaire avec ou sans urosepsie
- Autres infections intra-abdominales (ex. appendicite, diverticulite)
Quels sont les principaux agents étiologiques des cystites? (fréquents) (4)
Fréquents :
- Escherichia coli
- Klebsiella pneumoniae
- Staphylococcus saprophyticus
- Enterococcus
(Attention : L’infection urinaire associée au cathéter est une entité à part entière avec des germes différents de l’infection urinaire acquise en communauté.
Les infections urinaires nosocomiales sont souvent causées par des pathogènes multirésistants (Enteroccocus, P. mirabilis, P. aeruginosa) et sont souvent la cause d’infections compliquées.)
Quels sont les principaux agents étiologiques des cystites? (Rares) (4)
Rares :
- Enterobacter spp.
- Proteus mirabillis
- Pseudomonas aeruginosa
- Staphylococcus aureus
Comment se définie une bactériurie asymptomatique?
Bactériurie asymptomatique : présence de bactéries (≥ 10^8/L) dans l’urine en absence de symptômes.
Quelles sont les 2 indications de traiter une bactériurie asymptomatique?
En général, la bactériurie asymptomatique ne doit PAS être traitée, sauf chez les 2 groupes suivants :
- Femmes enceintes→peut mener à une pyélonéphrite et à des complications.
- Patients en pré-intervention urologique impliquant un acte invasif au niveau de l’arbre urinaire (ex : biopsie de la vessie, résection de la prostate)
La bactériurie asymptomatique est fréquente chez plusieurs populations. Les études ont démontré qu’il n’y avait pas de bénéfices à la traiter pour prévenir des infections symptomatiques chez la majorité des gens atteints (femmes non- enceintes en pré-ménopause, femmes diabétiques, personnes âgées, personnes institutionnalisées, personnes atteintes d’une lésion médullaire, patients dont le cathéter demeure en place, patients > 2 mois post-transplantation rénale).
Quelles sont les étapes de la physiopathologie de la diarrhée à c. difficile?
- Les spores (qui résistent à la chaleur, l’acide et les antibiotiques) de C. difficile sont ingérés, survivent dans l’acidité gastrique et germent dans l’intestin grêle.
o Les spores se retrouvent dans les centres de soins et peuvent aussi être retrouvés (moindrement) dans l’environnement et dans la nourriture. Ainsi, il peut y avoir des transmissions communautaires et nosocomiales
- Par la suite, ils colonisent le tractus intestinal inférieur.
- À cet endroit, ils fabriquent deux grandes toxines : La toxine A (une entérotoxine) et la toxine B (une cytotoxine). Ces toxines initient un processus provoquant
o Interruption de la fonction de la barrière épithéliale
o Diarrhée
o Formation de pseudo-membrane chez les personnes susceptibles
• Rôle des toxines;
o La toxine A exerce un important chimiotactisme des neutrophiles
o Les toxines A et B glycosylent les protéines de liaison du GTP de la sous-famille Rho qui régulent le cytosquelette cellulaire d’actine
o La toxine B est le principal facteur de virulence
- La rupture du cytosquelette cellulaire entraîne une perte de la forme cellulaire, de l’adhérence cellulaire et des jonctions serrées avec fuite de liquide
Quel est la physiopathologies des pseudomembranes de la colite pseudo-membraneuse?
(pseudomembranes = Exsudat pathologique, souvent fibrineux, qui se produit à la surface des muqueuses, plus rarement des séreuses, et qui finit par se détacher par lambeaux.)
Les pseudomembranes de la colite pseudo-membraneuse (forme plus évoluée d’ICD) sont limitées à la muqueuse colique.
- Elles apparaissent initialement sous forme de plaque jaune blanchâtre de 1 à 2 mm. La muqueuse ne présente pas de particularité au début.
- Quand la maladie progresse, les pseudo-membranes convergent pour former des plaques plus larges et deviennent confluentes sur l’ensemble de la paroi colique
- Tout le colon est habituellement touché (10% des patients n’ont pas d’atteinte rectale)
Microscopiquement, les fausses membranes ont un point d’ancrage muqueux et contiennent des leucocytes nécrotiques, de la fibrine, du mucus et des débris cellulaires. L’épithélium est érodé et présente des zones de nécrose avec un infiltration neutrophile de la muqueuse.
Quels sont les évènements menant à l’infection à clostridioides difficile?
3 évènements essentiels pour le développement d’IDC
- La prise d’antibiotiques est le premier événement et établit la susceptibilité de l’infection à C. difficile
o Perturbation du microbiote gastro-intestinal normal
- L’exposition à C. difficile toxigénique
o Même à ce stade, la plupart des patients ne développent pas d’infection à C. difficile après ces étapes
- 3e évènement est incertain. Possibilités :
a. L’exposition à une souche de C. difficile particulièrement virulente
b. L’exposition à des antibiotiques particulièrement à risque de de l’ICD
c. Réponse immunitaire de l’hôte inadéquate
̈ La réponse mémoire IgG est le 3e évènement le plus probable déterminant quel patient développera de la diarrhée et lequel restera asymptomatique.
o La majorité des personnes développent des anticorps à C. difficile lorsqu’ils sont colonisés asymptomatiquement durant leur première année de vie. Les nourrissons ne développent pas de symptômes, car ils n’ont pas les récepteurs des toxines A et B, qui se développent plus tard. Donc, s’il y a une plus grande réponse IgG adulte, il y aura moins de symptômes/ils seront asymptomatiques.
Qu’est ce qui est imporant de vérifier au questionnaire lors de la présence de diarrhée important?
vérifier l’exposition à des antibiotiques dans les 2 derniers mois (particulièrement ceux à l’objectif 6)
Quelles sont les manifestations cliniques en faveur d’une diarrhée à c. difficile?
- La diarrhée est le symptôme le plus fréquent
- Les selles ne sont presque jamais sanglantes
- Les selles vont de molles et non formées jusqu’à des selles de consistance aqueuse ou mucoïde avec une odeur caractéristique
- Les patients peuvent avoir jusqu’à 20 selles par jour
- Les signes cliniques sont :
a) De la fièvre
b) Douleur abdominale
c) Hyperleucocytose - Attention! Lorsqu’un ileus adynamique est observé aux Rx, résultant en la cessation du passage des selles, le dx d’IDC
est souvent négligé.
FACTEURS DE RISQUE D’INFECTION c diff
facteurs les plus importants??
Les spores sont nombreuses dans les centres de santé et sont trouvés à de bas niveaux dans l’environnement et la nourriture, permettant une infection nosocomiale et une transmission en communauté.
La majorité des infections sont attrapées dans les hôpitaux. Le risque augmente avec la durée du séjour.
• Les spores sont retrouvées sur les surfaces de l’environnement (où les organismes persistent pendant des mois) ainsi que sur les mains du personnel de l’hôpital qui ne pratiquent pas une bonne hygiène des mains.
Le transport fécal par les nouveau-nés est très fréquent, avec colonisation répétée chez les nourrissons. Pourtant, la maladie chez ces enfants est très rare, si elle n’est pas inexistante.
L’administration d’antibiotique est le facteur de risque le plus important.
FACTEURS DE RISQUE D’INFECTION c diff
Certains antibiotiques sont très communs et associés avec les IDC (mais tous les antibiotiques représentent un risque) :
- Clindamycine
- Céphalosporines, particulièrement 2e et 3e génération
- Fluoroquinolones
(tableau: clindamycin, ampicillin, amoxicillin, cephalosporins, Fluoroquinolones)
FACTEURS DE RISQUE D’INFECTION c diff
facteurs généraux?
- Âge avancé, particulièrement en CHSLD
- Hospitalisation dans les 2 mois précédents
- Antécédents d’une telle infection
- Immunosuppression
- Grande sévérité d’une maladie sous-jacente
- Maladie inflammatoire intestinale
- Chirurgie gastrointestinale
- Utilisation de thermomètre électronique rectal
- Alimentation tubaire entérale
- Traitement antiacide
• Utilisation d’inhibiteurs de pompes à protons
Les patients colonisés avec C. difficile sans histoire d’IDC sont à risque moindre d’IDC
Quels sont les facteurs influencant la sévérité de l’infection au c. diff?
- Patients avec iléus sur Rx (cessation du passage des selles), avec leucocytose inexpliquée sont à risque de complications élevés (Mégacôlon toxique et septicémie)
- Une récidive de CDI pose un risque significatif (11%) de complications sérieuses (choc, mégacôlon toxique, perforation, colectomie, ou mort dans les 30 jours)
- Les facteurs de risques sont similaires à ceux de l’infection récurrente à C. difficile
® Âge avancé
® Un épisode précédent de C. difficile sévère
® L’utilisation fréquente d’antibiotiques non dirigés contre C. difficile
Le diagnostic d’infection à Clostridium difficile est basé sur une combinaison de critères cliniques :
- Diarrhée
o ≥ 3 selles non formées par 24 heures pendant ≥ de 2 jours avec aucune autre cause reconnue
- Détection de toxine A ou B dans les selles, de C. difficile par PCR ou observation de pseudomembranes dans le côlon
o Les colites pseudomembraneuses (PMC) sont une forme plus avancé de l’infection à C. difficile et sont visualisés par endoscopie chez seulement 50% des personnes infectées. Par contre, une endoscopie négative
n’élimine pas l’IDC .
V ou F
MÉTHODE DIAGNOSTIQUES DE LABORATOIRE c diff
Aucun test unique n’a une haute sensibilité, une haute spécificité et un rapide délais d’exécution. (peut avoir 1-2/3)
Vrai
Aucun test unique n’a une haute sensibilité, une haute spécificité et un rapide délais d’exécution. (peut avoir 1-2/3)
Par contre, les _____sont approuvés comme diagnostique et semblent être rapide et sensible, tout en gardant une haute spécificité.
Par contre, les TAAN sont approuvés comme diagnostique et semblent être rapide et sensible, tout en gardant une haute spécificité.
Quels sont les differents test diagnostics de c diff?
Culture de selle
Test de cytotoxine sur culture cellulaire sur les selles
ELISA : Recherche de toxine A ou de toxine A et B dans les selles
ELISA : Recherche d’antigènes de C. difficile dans les selles
** très utilisé conjointement avec ELISA toxines
Test d’amplification des acides nucléiques (dont PCR) : Recherche des gènes de la toxine A ou B dans les selles
Colonoscopie ou sigmoïdoscopie (Détecte les pseudomembranes)
MÉTHODE DIAGNOSTIQUES DE LABORATOIRE
Culture de selle
Sensibilité: ++++
Spécificité: +++
Délais d’exécution: Trop lent pour une utilisation pratique
Le plus sensible et spécifique
Avec données cliniques, constitue un diagnostic si positif
MÉTHODE DIAGNOSTIQUES DE LABORATOIRE
Test de cytotoxine sur culture cellulaire sur les selles
Sensibilité: +++
Spécificité: ++++
Délais d’exécution: Lent
Spécifique mais pas aussi sensible que la culture de selles
Avec données cliniques, constitue un diagnostic si positif
MÉTHODE DIAGNOSTIQUES DE LABORATOIRE
ELISA : Recherche de toxine A ou de toxine A et B dans les selles
Sensibilité: ++/+++
Spécificité: +++
Délais d’exécution: Rapide
Spécifique mais pas aussi sensible que la culture de selles et test de cytokines Avec données cliniques, constitue un diagnostic si positif
MÉTHODE DIAGNOSTIQUES DE LABORATOIRE
ELISA : Recherche d’antigènes de C. difficile dans les selles
** très utilisé conjointement avec ELISA toxines
Sensibilité: +++/++++
Spécificité: +++
Délais d’exécution: Rapide
Détecte la glutamate déshydrogénase trouvée chez les souches toxigéniques et non toxigéniques de C. difficile et chez d’autres organismes présents dans les selles
Donc sensible mais moins spécifique que pour l’ELISA pour toxines
MÉTHODE DIAGNOSTIQUES DE LABORATOIRE
Test d’amplification des acides nucléiques (dont PCR) : Recherche des gènes de la toxine A ou B dans les selles
Sensibilité: ++++
Spécificité: ++++
Délais d’exécution: Rapide
Récemment approuvé pour une utilisation clinique.
Plus sensbile et au moins aussi spécifique que ELISA sur toxines
MÉTHODE DIAGNOSTIQUES DE LABORATOIRE
Colonoscopie ou sigmoïdoscopie (Détecte les pseudomembranes)
Sensibilité: +
Spécificité: ++++
Très spécifique en présence de membranes, sinon insensible.
V ou F
Il est recommandé de tester les personnes ne présentant pas de diarrhée (porteurs asymptomatiques) et de faire des tests de guérison après le traitement.
Faux
Il n’est pas recommandé de tester et traiter les personnes ne présentant pas de diarrhée (porteurs asymptomatiques).
Les tests de guérison après le traitement ne sont pas recommandés, car 50% des patients continuent de porter l’organisme et les toxines après que les diarrhées ont cessées et les résultats ne prédisent pas toujours la récurrence de CDI.
TRAITEMENT DE LA DIARRHÉE À C. DIFFICILE generalités
Quelle est la première chose à essayer?
Lorsque possible, le patient devrait cesser toute administration antimicrobienne. En effet, 15-23% des patients répondent à l’arrêt des ATB.
TRAITEMENT DE LA DIARRHÉE À C. DIFFICILE generalités
Pour éviter la détérioration des patients, l’initiation rapide d’un traitement spécifique contre CDI est devenue un standard.
Un traitement empirique est approprié dans quelle situation?
Un traitement empirique est approprié si l’ICD est fortement suspectée sur des bases cliniques.
TRAITEMENT DE LA DIARRHÉE À C. DIFFICILE generalités
Quelles sont les directives générales (n’incluant pas les ATB)?
Les directives générales de traitement incluent l’hydratation et l’évitement des agents antipéristaltiques et des opiacés, qui peuvent masquer les symptômes et possiblement empirer l’infection. Arrêter aussi l’IPP (inhibiteurs de la pompe à protons), si possible et les laxatifs.
TRAITEMENT DE LA DIARRHÉE À C. DIFFICILE
generalités des ATB administrés?
L’administration orale de vancomycine, fidazomicine ou de métronidazole est recommandée. Il est recommandé que les traitements médicamenteux soient donnés pendant au moins 10 jours. Un traitement ne devrait pas être considéré comme un échec avant le sixième jour. La vancomycine est définitivement supérieure.
Le seul qui peut être donné en IV est le métronidazole. On le donne quand c’est compliqué car la vancomycine per os ne rend pas, donc on veut s’assurer que quelque chose se rende.
TRAITEMENT DE LA DIARRHÉE À C. DIFFICILE
Comment se comparent les effets de la fidazomicine et la vancomycine?
La fidazomicine et la vancomycine ont des effets comparables sur la résolution de la diarrhée (environ 90% des patients), mais il y a une diminution significative de récurrence avec la fidazomicine comparé à la vancomycine.
TRAITEMENT DE LA DIARRHÉE À C. DIFFICILE
Comment se comparent les taux de réponses de la diarrhée pour les 3 ATB de choix?
Les taux de réponses de la diarrhée pour la métronidazole a déclinée à 62-78% (avant : plus de 94%, similaire aux autres). Aussi, bien que le temps moyen de résolution de la diarrhée soit de 2 à 4 jours, la réponse au métronidazole peut être beaucoup plus lente.
Sévérité du cas (1er épisode) (diarrhee c diff)
Faible à modéré
Traitement?
commentaire?
Métronidazole
La vancomycine est définitivement plus efficace
La fidazomicine est une autre alternative
Sévérité du cas (1er épisode) (diarrhee c diff)
Sévère
Quels sont les indications de sévérité?
Les indicateurs de sévérité peuvent inclure :
§ Patient semblant sérieusement malade
§ Leucocytose (≥15,000 GB/μL)
§ Niveau de créatinine ≥1.5 la valeur prémorbide
Sévérité du cas (1er épisode) (diarrhee c diff)
Sévère
Traitement?
Vancomycine (Alternative : fidazomicine )
Sévérité du cas (1er épisode) (diarrhee c diff)
Sévère compliquée ou fulminante (progresse rapidement et sévère)
Défini comme une ICD sévère compliquée ou fulminante, addition de quels symptomes?
Défini comme une ICD sévère compliquée ou fulminante, addition de :
- Hypotension
- Choc
- Ileus (nausée aigue, vomissement, cessation soudaine de diarrhée, distension abdominale et signes radiologiques compatibles)
• Mégacôlon
La durée du traitement peut être de > de 2 semaines et est dictée par la réponse.
Sévérité du cas (1er épisode) (diarrhee c diff)
Sévère compliquée ou fulminante (progresse rapidement et sévère)
Traitement?
Vancomycine (par sonde gastrique et en lavement) plus métronidazole IV
** Le traitement de l’ICD fulminante est suboptimal car il est difficile d’administrer du métronidazole ou de la vancomycine par voie orale en présence d’un iléus.
La colectomie peut être indiquée pour les patients qui ne répondent pas au traitement
INFECTION À C. DIFFICILE SÉVÈRE COMPLIQUÉE OU FULMINANTE
Colectomie?
Une colectomie peut sauver la vie du patient s’il n’y a pas de réponse au traitement médical. La morbidité et la mortalité associée avec la colectomie peut être réduite en performant à la place une iléostomie en laparoscopie, puis un lavage du colon avec des infusions de polyéthylène glycol et de vancomycine
Nombre d’épisode (diarrhee c diff)
Première récidive
Traitement?
commentaire?
Même que l’épisode initial
Ajuster le traitement si la sévérité a changé avec la récidive
Considérer la fidazomicine qui diminue le risque de récurrence
Nombre d’épisode (diarrhee c diff)
Deuxième récidive
Traitement?
Vacomycine avec regimen taper/pulse
Nombre d’épisode (diarrhee c diff)
Plusieurs récidives
Traitement?
Considérer:
- Vacomycine avec regimen taper/pulse
- Nitazoxanide
Commentaire: Résultat significatif avec la transplantation fécale
- POUR LES PATIENTS QUI SURVIVENT À LEUR INFECTION, CONNAÎTRE LE RISQUE DE RÉCIDIVE.
Pour les personnes développant une IDC, des niveaux augmentés de quoi durant le traitement corrèle avec une risque plus faible de récidive?
d’antitoxine A