CM4 Flashcards

1
Q

Quelle est la différence entre une ITS et une ITSS

A

ITS = infections transmises sexuellement (ex : Chlamydia trachomatis)
ITSS : infections transmises sexuellement et par le sang (ex: VIH)

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2
Q

Quels sont les 2 volets complémentaires de la lutte contre les ITSS

A
  1. Approche syndromique
  2. Dépistage
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3
Q

Qu’est-ce que l’approche syndromique

A

Identification d’un TABLEAU CLINIQUE en lien avec une ITSS à partir du questionnaire + examen physique d’un patient suivi d’une prise en charge (incluant le trx) sans attendre les résultats des analyses de labo = TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE EMPIRIQUE

Dx est basé sur les signes et sx

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4
Q

Qu’est-ce que le volet dépistage

A

Recherche de pathogènes responsables d’ITSS chez des individus ASYMPTOMATIQUES dans une population à risque

Dx est basé sur les analyses de laboratoire

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5
Q

Cervicite

A

Inflammation du col de l’utérus

Pathogènes visés par l’approche syndromique :
Chlamydia trachoma’s
Neisseria gonorrhoeae

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6
Q

Urétrite

A

Inflamation de l’urètre

Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae

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7
Q

Atteinte inflammatoire pelvienne (AIP)

A

Inflammation du petit bassin
Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae
Flore poly microbienne vaginale

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8
Q

Orchi-épididymite

A

Inflammation du testicule et/ou de l’épididyme
Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae
Bâtonnets gram -

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9
Q

Rectite

A

Inflammation de la muqueuse rectale
Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae

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10
Q

Principales manifestations cliniques d’une cervicite (chez la femme)

A
  • pertes vaginales anormales
  • saignements vaginaux intermenstruels ou post-coitaux
    -Exsudat endocervical mucopurulent ou purulent
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11
Q

Principales manifestations cliniques urétrite (chez l’homme)

A

-Écoulement urétral
-Brûlures mictionnelles
-inconfort urétral
-Exsudat séropurulent/purulent exprimé au mailing

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12
Q

Principales manifestations cliniques de l’AIP

A

En plus des manifestations de la cervicite
-Dyspareunie profonde
-Douleur abdominale basse
-Fièvre
-Sensibilité à la palpation pelvienne
-Sensibilité à la mobilisation du col de l’utérus

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13
Q

Quelles sont les complications de l’AIP

A
  • Complications supputées locales aigues (abcès turbo-ovarien)
    -Conséquences : grossesse ectopie, infertilité, douleurs chroniques (anomalies tractus reproducteur)
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14
Q

L’AIP est une atteinte par voie

A

Ascendante : endomètre, trompes, péritoine

Diagnostic et traitement précoce !!!

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15
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques de l’orchi-epididymite

A

-avec ou sans écoulement urétral
-Douleur testiculaire le plus souvent unilatérale et progressive
-Tuméfaction du testicule et épididyme (augmentation de volume)
-Érythème/oedème scrotal
-Fièvre (ou pas)
-Sensibilité du testicule à la palpation
-Avec ou sans sx d’urétrite

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16
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la rectite

A
  • Écoulement rectal mucopurulent
    -Douleur ano-rectale
    -Ténesme (douleur à la selle)***/constipation
    -Présence de sang dans les selles
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17
Q

Décrire les étapes de l’intervention auprès de la personne atteinte

A
  1. Questionne les sites exposés
  2. Effectuer les prélèvements appropriés aux sites exposés
  3. Administre trx adéquat
  4. Amorcer une démarche visant la notification des partenaires
  5. Recommande de s’abstenir d’avoir des contacts sexuels pendant la période de contagiosité après le trx
  6. Effectuer un suivi post-trx
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18
Q

On joint les partenaires s’ils ont eu un contact sexuel avec la personne atteinte:

A
  • dans les 60 jours précédant les symptômes (2mois)
  • pendant que la personne présentait des sx
  • avant la fin d’un trx à doses multiples ou moins de 7 jours après un traitement unidose
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19
Q

L’intervention auprès des partenaires devrait inclure

A

a) évaluation clinique comprenant l’identification des facteurs de risque
b) dépistage infection à laquelle la personne a potentiellement été exposée et autres ITSS selon facteurs de risque décelés
c) en l’absence de signes et sx, un traitement sans attendre les résultats du dépistage
d) en présence de sx = approche syndromique

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20
Q

Exemple de traitement pour cervicite et urétrite

A

Ceftriaxone : unidose
ET
doxycycline : pendant 7 jours

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21
Q

Quels sont les 2 types de trx

A

Unidose
Doses multiples

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22
Q

On recommande de s’abstenir d’avoir des contacts sexuels jusqu’à

A

Résolution complètes des sx
ET SOIT
1) jusqu’à la fin d’un trx à doses multiples
2) Jusqu’à 7 jours après un trx à dose unique

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23
Q

Charles est diagnostiqué d’une urétrite. Quels sont les prélèvements faits

A

Culture des sécrétions urétrales = N.G
TAAN de l’urine = CT/NG

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24
Q

Vrai ou faux : La médication est gratuite

A

Vrai (RAMQ)
Pour ceux diagnostiqués et leurs contacts
Code K = cas-index
Code L = cas contact
Certaines infections et syndromes sont visés par ce programme (voir ppt)

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25
Q

Qu’est-ce que le traitement accéléré des partenaires (TAP) pour infections CT et NG

A

Utilisé en dernier recours lorsque
-Il s’avère improbable que le partenaire consulte
-Personne atteinte en mesure d’aviser son partenaire et lui remettre l’ordonnance
*Il y a certaines exceptions ex: partenaire a des sx, nécessite un suivi

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26
Q

Autres pathogènes non inclus dans l’approche syndromique

A

Cervicite : mycoplasma genitalium, Trichomonas vaginalis
Urétrite : mycoplasma genitalium, Trichomonas vaginalis
AIP : mycoplasma genitalium
O-E : Mycoplasma genitalium
Rectite : VPH, trepenoma pallidum (syphilis)

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27
Q

Mycoplasma genitalium doit être recherché chez les patients dont :

A

1) syndrome clinique compatible avec une ITS ne répond pas au trx recommandé par l’approche syndromique (en plus de recherche de NG et CT négative)

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28
Q

Traitement M. génitalium

A

ne répond pas à la doxy, donc azithromycin
Résistance suspectée si usage antérieur lors d’un trx syndromique, absence de données concernant la sensibilité aux macropodes chez qqn n’ayant jamais reçu l’azithromycin

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29
Q

Quels sont les critères généraux justifiant le dépistage d’une maladie infectieuse

A

a) Problème de santé important
b) Prévalence élevée de l’infection dans les groupes visés
c) Évolution naturelle maladie bien connue
d) Phase asymptomatique assez longue pour pouvoir dépister
e) Traitement efficace disponible
f) avantages à un trx précoce par rapport à un trx tardif
g) Examen dépistage valide, fiable et acceptable
h) Critères précis permettant de décider chez qui faire un dépistage

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30
Q

Il est indiqué de dépister les ITSS suivantes en fonction de l’évaluation des facteurs de risque

A

Infection à CM
Infection à NG
Syphilis (trepenoma pallidum)
Hépatite B
Hépatite C
Infection par le VIH

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31
Q

Quels sont les 6 catégories de facteurs de risque qui permet de déterminer qui dépister

A
  1. Critères sociodémographiques et facteurs liés aux comportements sexuels (ex : personne ayant eu plus de 3 partenaires sexuels dans la dernière année)
  2. Diagnostic d’ITSS (personne chez qui une infection gonococcique est détectée)
  3. Grossesse
  4. Exposition à du sang ou à d’autres liquides biologiques (personne ayant consommé des drogues par injection)
  5. Facteurs de risques des partnerais sexuels (personne ayant eu un partenaire originaire d’une région où les ITS sont endémiques
    AUTRES
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32
Q

prélèvement/analyses pour infection à chlamydia trachomatis

A

TAAN

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33
Q

Prélèvement/analyses pour infection à Neisseria gonorrhoeae

A

TAAN +/- culture

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34
Q

Prélèvement/analyse pour la syphilis

A

Sérologie

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35
Q

Prékèvement/analyse hépatite B

A

Sérologie

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36
Q

Prélèvement/analyse hépatite C

A

Sérologie ou ARN-VHC

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37
Q

Prélèvement/analyse VIH

A

Sérologie

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38
Q

Le délai des résultat pour NG et CT est de

A

7 jours

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39
Q

Échantillons homologués par Santé canada pour le test gobas CT/NG

A

Urine, col utérin, vagin, pharynx, rectum
Urine, pharynx, rectum

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40
Q

Vrai ou faux : le dépistage de CT et NG se fait avec le premier jet d’urine

A

Vrai

41
Q

Expliquer la culture de NG

A

Recherche spécifique doit être demandée : microorganismes fastidieux, recherché sur prélèvements de muqueuses

Ensemancement gélose spécifique
-Nutritive : contient des facteurs de croissance qui facilitent la croissance de N. gonorrhoeae
-Sélective : contient des inhibiteurs des microorganismes de la flore normale (car pas stérile)

Gélose MTM

42
Q

Différences entre TAAN et culture de NG

A

TAAN
-Plus grande sensibilité clinique
-indiqué pour le patient symptomatique ET contexte de dépistage
-Ne permettent pas de déterminer la sensibilité aux antibiotiques d’une souche

CULTURE
-Moins bonne sensibilité clinique que le TAAN
-Permet la réalisation d’un antibiogramme
-Doit toujours être fait chez le patient symptomatique et les contacts de cas prouvés
-L’antibiogramme aide à la prise en charge clinique

43
Q

Quels sont les 2 types de façons de faire un antibiogramme

A
  1. Diffusion en disque
  2. Diffusion sur gradient
44
Q

Quel outil peut-on utiliser pour savoir quels prélèvements et analyses sont recommandées

A

Outils cliniques du MSSS

45
Q

Selon le guide d’usage optimal : traitement pharmaco ITSS de l’INESS, quel est le traitement pour une infection pharyngée à NG

A

Ceftriaxone 250 mg, IM, en dose unique

46
Q

Quels sont les autres aspects de la prise en charge

A
  • Notifier et traiter les contacts
    -Déclarer à la direction de santé publique
    -information sur les comportements à risque réduit
    -Proposer une vaccination complémentaire
    -Planifier un test de contrôle
    -Nouveau dépistage (3-6 mois) pour détecter possible réinfection
47
Q

Chez qui propose-t-on le vaccin contre le VPH

A

Vacciner les hommes âgés de 26 ans et moins ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes

48
Q

Quand est-ce qu’un test de contrôle est recommandé?

A

Recommandé dans tous les cas d’infections gonococcique (persistance ou apparition de signes ou sx, grossesse, infection pharyngée, etc)

49
Q

Quand-est ce qu’un test de contrôle n’est pas recommandé

A

Dans les cas d’infection à C.trachomatis SAUF si
-persistance ou apparition sx
-grossesse
-problème anticipé d’adhésion au trx
-infection rectale

50
Q

Vrai ou faux : C.T est une bactérie extra cellulaire

A

Faux, bactérie intracellulaire

51
Q

Particularités de la bactérie CT

A
  • Ne possède pas de couches de peptidoglycanes (Pas vu à la coloration de gram)
    -Pas de croissance sur géloses
    -Subdivisés en génotype A à L
52
Q

L’infection à C. trachomatis commune est due aux génotypes….

A

D et K
Via l’épithélium des muqueuses et limitée aux couches superficielles

53
Q

Quelle est la période d’incubation et la période fenêtre de CT

A

Incubation : 2 à 6 semaines
Période fenêtre : jusqu’à 14 jours

54
Q

Épidémiologie de C.T

A

Endémicité mondiale
*La plus fréquente des ITSS-MADO au Québec

femmes : 60%
jeunes de 15-24 ans = 42% cas masculins et 64% des cas féminins

55
Q

Que cause le génotype L de C. trachomatis

A

Lymphogranulomatose vénérienne (LGV) = éclosion en évolution
Génotypes L1,L2,L3
infection : épithélium muqueuses
invasive : tissus lymphatiques

56
Q

Décrire l’évolution de LGV

A

Exposition
Incubation de 3-30jours
Stade primaire : stade papule-ulcéreux (urétrite/cervicite/rectite)
Incubation de 2 à 6 semaines
Soit 1.lymphadénopathie inguinale ou 2. rectite (64% cas déclarés entre 2013-2019)
Incubation 1 à plusieurs années

  1. LGV inguinal chronique, éléphantiasis, esthiomène
  2. LGV ano-rectal chronique : sténoses, fistules
57
Q

La LGV est un infection endémique dans certains pays…

A

d’Afrique, Asie, Amérique du Sud, caraïbes
Survenue rare au Qc avant 2005
Émergence en 2005-2006, résurgence depuis 2013

58
Q

Décrire la bactérie Neisseria gonorrhoeae

A

Cocci gram -
Bactérie fastidieuse
infection via l’épithélium des muqueuses des couches superficielles
En plus des syndromes déjà discutés, l’infection peut se disséminer :
1. Syndrome athrite/dermatite
-Gonococcémie

59
Q

Quelle est la période d’incubation et la période fenêtre de NG

A

Incubation : 2 à 7 jours
Fenêtre : jusqu’à 7 jours

60
Q

Décrire l’épidémiologie de NG

A

Endémicité mondiale
Au Québec : certaines régions sont + touchées que d’autres
Hommes : 74%
-Jeunes de 15 à 25 ans = 20% cas masculins et 45% cas féminins

61
Q

Le dépistage fréquent de NF est une condition à quoi

A

Condition de renouvellement de PREP

62
Q

Qu’est-ce que N. gonorrhoeae R C3G

A

N. gonorrhoeae intraitable
Multi-drug resistant
ceftriaxone resistant

63
Q

Quel est l’agent de la syphilis

A

Treponema pallidum

64
Q

Trepenoma pallidum est quel type de bactérie

A

Spirochète
Bactérie spiralée de la famille des spirochètes non-cultivable facilement in vitro
- ne peut être visualisée à la coloration de GRAM

65
Q

Quels sont les stades de la syphilis si non traité

A

3 stades
Primaire
Secondaire
Tertiaire
*Deux derniers étant espacé par une phase de latence clinique asymptomatique

66
Q

Décrire l’évolution de la syphilis

A

Exposition
incubation (3 à 90 jours)
Syphilis primaire (chancre)
Incubation (2 à 12 semaines)
Syphilis secondaire (rash)
Syphilis latente précoce (< 1 an)
Syphilis latente tardive (>1 an)
incubation 5 à 30 ans
Syphilis tertiaire (cardio-vasculaire, gomme)

67
Q

Décrire l’envahissement du SNC

A

25-60% des cas lors de la syphilis primaire ou secondaire
Cause une atteinte neurologique précoce
Symptomatique (5%) ou asymtpomatique
Méningite
Névrite crânienne
Atteinte oculaire
Méningovasculaire

Neurosyphilis tardive : 5 à 10% évolue lors de la syphilis tertiaire en méningovasculaire (1-15 ans), parésie générale (15-20 ans, tabès dorsales (25-30 ans)

68
Q

Quand finit la phase infectieuse de la syphilis

A

Entre la syphilis latente précoce et la syphilis latente tardive

69
Q

Décrire le stade primaire de la syphilis

A

Un ou plusieurs chancres au site d’inoculation
(ulcère superficiel, induré, aux couleurs réguliers)
Taille variable, classiquement indolore (peuvent être douloureux)
Adénopathie régionales
Régression spontanée en 3-8 semaines

70
Q

Par quelle voie a lieu la dissémination de la syphilis

A

Par voie hématogène

71
Q

Décrire le stade secondaire

A

Stade de l’éruption
2 à 12 semaines après l’apparition du chancre
Rash maculo-papulaire qui peut impliquer plante pieds et paumes mains 30-40% cas (pathognomonique)
Régression spontanée en 3-12 semaines

72
Q

Quelles sont d’autres manifestations de la syphilis secondaire

A

Autres manifestations cutanéomuqueuses :
Condylomes plats
Plaques muqueuses
Alopécie

Complications :
Atteinte oculaire (uvéite, rétinite/névrite)
Méningite (atteinte neurologique précoce)

73
Q

Décrire la syphilis latente

A

Stade pendant lequel le patient n’a pas de sx
diagnostic est basé essentiellement sur la sérologie

74
Q

Décrire la latence précoce

A

Durant la première année de l’infection
Même si pt a pas de sx, ce stade est contagieux
Histoire clinique aide à préciser le moment de l’infection

75
Q

Décrire la latence tardive

A

Après la première année de l’infection
Patient n’est plus contagieux
Parfois difficile de préciser moment de l’infection

76
Q

Décrire le stade tertiaire

A

Complications tardives de la syphilis, en général 5 à 30 ans après la phase précoce de la maladie lorsque non traité

77
Q

Quels sont les 3 sous-types de stade tertiaire

A

Syphilis tardive bénigne ; gomme syphilitique
-lésions granulomateuses indolentes (tuméfactions)
-surtout tissus mous et structures osseuses
Syphilis cardiovasculaire
-Aortite syphilitique (prédilection pour l’aorte ascendante
Neurosyphilis
-Méningovasculaire (AVC, démence vasculaire)
-Parenchymateuse (parésie générale, tabès dorsales)
-oculaire tardive (atrophie du nerf optique)

78
Q

Épidémiologie syphilise infectieuse

A

1067 cas déclarés
26% = primaire
25% = secondaire
49% = latences précoces
Homme : 88%
H 25 à 39 ans = 48% cas masculains
40 ans + = 42% cas
Montréal = 57% cas
*Population plus âgée que chlam/gono

79
Q

Quelle est la méthode de détection directe de la syphilis

A

Examen direct à la microscopie à fond noir
- frottis d’exsudat d’ulcère génital ou lésion cutanné
- nécessite un microscope à condensateur inversé
- peu dispo (quelques laps et cliniques au Qc slm)

80
Q

Quelles sont les 2 types de sérologie

A

Non tréponémiques : ac dirige contre cardiolipides (RPR, VDRL)
Épreuves tréponémiques : ac anti-t.pallidum spécifiques (EIA, TP-PA, LIA)

81
Q

Vrai ou faux, pour diagnostiquer un patient, il faut réaliser les deux types d’épreuves.

A

Vrai

82
Q

Avantages épreuve non tréponémique

A

Aide à évaluer l’activité de la maladie
Permet de réaliser une quantification du titre d’Ac (nécessaire au suivi de la réponse au trx, titre diminue significativement après le trx voir devient négatif)
Diagnostiquer une nouvelle infection

83
Q

Avantage épreuve tréponémique

A

Généralement + à vie
Permet de confirmer l’exposition au t. pallidum

84
Q

RPR = rapid plasma reagin (épreuve non tréponémique)

A

Permet une titration de la quantité d’ac non tréponémiques
- les dilutions progressent selon la séquence suivante : 1:2, 1:4, 1:8, 1:16, 1:32, etc
-Une variation d’un dilution = variation de 2x le titre
-Une variation de 2 dilutions = 4x le titre

85
Q

Quel test est utilisé pour les épreuves tréponémiques

A

format immune-enzymatique (EIA, CIA, CLIA)

86
Q

Il peut être indiqué de rechercher la syphilis sur le LCR chez :

A
  • Patients avec signes et symptômes neurologiques
    -Chez patients qui n’ont pas une baisse significatif du titre du RPR après trx
87
Q

Quelle est l’épreuve fait sur le LCR

A

LE VDRL = Venereal disease research laboratory
-seul test reconnu et valide pour le sérodiagnostic sur LCR
-mesure les ac non tréponémiques
-Un VDRL + sur le LCR confirme le diagnostic de neurosyphilis

88
Q

Prise en charge du cas de syphilis

A

Trx : 2.4 MU pénicilline G benzathine Im
notification partenaire
S’abstenir d’avoir contacts sexuels : jusqu’à 7 jours après trx ET jusqu’à résolution sx
Offrir vaccin VPH
Planifier RPR de suivi

89
Q

Vrai ou faux : la syphilis est une maladie à déclaration obligatoire

A

Vrai

90
Q

La prep est recommandée pour

A

Les HARSAH et femmes transgenres dès lors qu’ils ont eu des relations sexuelles anales non protégées par un condom au cours des 6 derniers moins et que s’applique les situations suivantes :
a) syphilis ou ITS bactérienne anale, particulièrement si celle-ci fut diagnostiquées dans les 12 derniers moins
b) relations sexuelles avec partenaire séropositif lorsque son risque de transmettre VIH est sgnificatif
c) antécédent utilisation préalable de plus d’une prophylaxie post-exposition

91
Q

Quest ce qui peut indiquer une réinfection chez patient avec histoire de réexpédition

A

Hausse significative du titre

92
Q

La réinfection se définit sur la base de quelle épreuve

A

L’épreuve non tréponémique
-Chez patient dont le dernier RPRP était - ayant un RPRP positif avec titre de /2 ou +
- Chez patient dont le dernier RPR était + ayant une hausse de 4x le titre ou + (ex: 1/4 à 1/16)

93
Q

Quel effet la pandémie a-t-elle eu sur les ITSS

A

Diminution du nb de cas déclarés en 2020 : CM, NG, syphilis
Explications proposées
-Diminution fréquence contacts sexueles
-Diminution fréquence changement partenaire
-Diminution recours et accès aux test de détection et dépistage

94
Q

Quelle est la nouvelle ITSS d’actualité qu’il faut tenir en compte

A

La variole simienne
Orthopoxvirose simienne
***vaccination !!!

95
Q

Chez qui propose-t-on le vaccin contre le VPH

A

Vacciner les hommes âgés de 26 ans et moins ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes

96
Q

Prélèvement/analyse VIH

A

Sérologie

97
Q

Il n’est pas indiqué pour le moment de dépister les ITSS suivantes

A

Infection au virus herpes simplex (herpes genital)
Infection au virus du papillonne humain (condylomes)
Infection à Trichomonas vaginalis (trichomonase)
Infection à Mycoplasma genitalium
Infection à Haemophilus ducreyi (chancre mou)
Infection à Klebsiella granulomatis (granuloma inguinal)

98
Q

Dépister ça sert à quoi?

A

Briser la chaîne de transmission

99
Q

On recommande de s’abstenir d’avoir des contacts sexuels jusqu’à

A

Résolution complètes des sx
ET SOIT
1) jusqu’à la fin d’un trx à doses multiples
2) Jusqu’à 7 jours après un trx à dose unique