CM3 Flashcards
L’autorépétition :
= répéter mentalement ou à voix haute le matériel à mémoriser
- effet de la ressemblance phonologique
- entrainement à l’autorépétition
Effet de la ressemblance phonologique :
–> meilleure performance pour le rappel d’image dont les noms ne se ressemblent pas phonologiquement
–> cela indique les images sont codée sous forme verbale
–> cet effet est observé à 6 ans mais pas à 5 ans
–> c’est un prérequis à l’autorépétition
–> cet effet se met en place au cours de l’acquisition de la lecture.
–> ERP ou surdité sévère ou profonde : ( le codage est limitée mais peut être augmenté grâce aux implant cochléaires, le langage complété par les geste.. ) = les enfants sourds ont plus de mal à apprendre à lire.
l’entrainement à l’autorépétition :
- les plus jeunes sont capables d’utiliser l’autorépétition après un entraînement ce qui augmente leur performance.
- les enfants avec le syndrome de Down ( langage pauvre et mémoire de travail verbale déficitaire) : amélioraient leur performances avec cette technique mais de manière limitée
- il y a cependant de grosse variabilité individuelle
- les enfants (déficient ou non ) ne généralisent pas ce qu’ils ont appris à une nouvelle situation, pour que se soit le cas : il faut qu’il ai conscience de l’efficacité de cette technique pour la réutiliser.
Résumer sur l’autorépétition :
- elle apparaît vers 6/7 ans
- elle se complexifie avec l’âge :
–> l’autorépétition passive : l’enfant répète les mots de manière isolé
–> l’autorépétition active/cumulative : l’enfant associe jusqu’à 4 mots ensemble. Apparaît à 8 ans. L’utilisation de cette stratégie améliore les performances.
La catégorisation :
= organiser des mots en catégories sémantique
- se met en place à 10ans car le regroupement en catégorie spontané est rare avant ça.
- c’est plus coûteux donc plus tardif à mettre en place
- plus efficace que l’autorépétition
- créer des relations sémantiques entre les items c’est quelque chose de complexe
- cette stratégie évolue avec l’âge :
- -> les enfants font plus de catégories que les adultes mais avec moins d’exemplaires dans chaque catégories.
–> Catégories varient d’un essaie à l’autre.
–> ils privilégient des critères fonctionnels plutôt que taxonomiques
- ce sont des catégories cohérentes avec les connaissances que l’enfant a sur le monde
L’élaboration :
= établir des liens entre les mots à mémoriser
- se met en place à 12 ans
La métamémoire :
= connaissance que l’on a de notre propre mémoire
facteur susceptible d’influencer notre mémoire:
- individus
- tâche
- stratégie
les connaissances sont acquises principalement entre 5 et 10 ans
Mémoire de travail et apprentissage :
- La MDT est fortement corrélé aux performances en compréhension de textes, en rédaction, en résolution de problèmes… : cad que quand les capacités en MDT sont élevé alors les résultats dans ce types d’épreuve aussi.
- MDT est un excellent prédicteur de la réussite scolaire
Rappel des événements à long terme :
- dès 3 ans les enfants ont de très bonne capacité de mémorisation et rappel avec précision des événements auxquels ils ont participé sur de longue période.
- étude : on remarque que quand on fait un rappel spontané les enfants rappel moins de chose que si ont leur poser plein de questions ou la ils donnent plus d’infos : donc le rappel spontané sous estime les capacité de l’enfant
- autres étude : il faut faire attention aux questions qui concernent des suggestions d’abus auprès des enfants car ils peuvent répondre qu’il que oui il y a eut alors que non.
Quelque précautions à prendre :
- éviter les questions suggestives d’abus
- permettre à l’enfant de dire je ne sais pas
- éviter de lui répéter les questions car il s’en rend compte et peut changer sa réponse et se dire c’est pas la réponse quelle attendait alors je vais dire le contraire
- poser des questions simples
définition du langage :
(Godefroid, J.) ; « Le langage humain constitue une capacité, génétiquement déterminée, permettant à l’aide d’un système codifié de signes, de transmettre des informations, par la parole ou tout autre moyen, sans que celles-ci ne soient nécessairement associées à une situation ou un contexte particulier. »
> > ensemble des signes linguistiques et combinaison de ces signes entre eux
Jakobson: le langage permet d’exprimer un certain nombre de fonctions:
- fonction émotive: j’exprime mes émotions
- fonction conative: j’agis sur le destinataire de mon message
- fonction phatique: je reste en contact, sur le canal de communication (oui, ok, mmmh)
- fonction référentielle: le contenu du message
- fonction poétique: utilise des rimes, slogans, mise en valeur du langage
- fonction métalinguistique: je l’utilise pour parler de ce que je dit
Qu’est-ce que l’acquisition du langage ?
- pendant longtemps on pensait que ça débutait quand l’enfant produisait ses premiers mots
- mais elle commence avant la naissance en réalité
- le nouveaux né est prédisposé à l’acquisition du langage
Qu’est ce qui montre que l’on est prédisposé ?
- le langage est unique et similaire chez tout les humains
- le langage humain est différents des systèmes de communication des animaux ( arbitraire du signe pour les animaux : le mot est son concept ne sont pas relié de manière symbolique)
- seule l’espèce humaine est capable d’apprendre une langue grammaticalement complète :
–> le langage oral est impossible à apprendre aux singes car ils ne peuvent pas prononcer des mots articulés anatomiquement
–> le langage signé est laborieux : l’apprentissage est très long et demande beaucoup de répétition
- argument en faveur de la prédisposition biologique
- argument en faveur de l’éducation
> > l’acquisition du langage humain est prédisposé génétiquement mais dépend aussi de l’environnement et de l’éducation que l’enfant va recevoir.
Les composantes langagières :
- compréhension / production
- niveau phonologique ( + petite unité de la parole ) et articulatoire
- niveau lexical
- niveau morpho-syntaxique
- niveau pragmatique