CM 3 - Évaluation des tests et des programmes de dépistage Flashcards

1
Q

Vrai ou faux?
Un test correspond à une procédure de laboratoire?

A

Faux. Une question, un signe clinique ou un examen physique sont aussi des tests en épidémiologie.

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2
Q

Quel type d’informations trouve-t-on lorsqu’on fait un test?

A

Le test fourni des données objectives sur la probabilité qu’une personne soit malade.

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3
Q

Quelle est la différence principale entre un test de dépistage et un test diagnostique quant à la population cible?

A

Le test de dépistage est fait chez des patients asymptômatiques dans une population beaucoup plus grande, alors que le test diagnostique est effectué sur des patients symptômatiques ou dépistés.

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4
Q

Quelle est la différence entre un test de dépistage et un test diagnostique quand à la prévalence de la maladie dans le groupe testé?

A

La prévalence pré-test est beaucoup plus grande dans les groupes où on fait des tests diagnostiques puisque ceux-ci sont déjà symptômatiques ou ont reçu un dépistage positif. La probabilité que le patient ait la maladie est déjà plus grande.

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5
Q

Que signifie un résultat positif à un test de dépistage vs à un test diagnostique?

A

Un résultat positif à un test de dépistage pointe vers un risque accru de maladie, alors qu’un positif à un test diagnostique pointe vers une quasi-certitude d’avoir la maladie.

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6
Q

Quelle est la différence entre un test de dépistage et un programme de dépistage?

A

Le test de dépistage correspond à une procédure particulière. Le programme inclue l’ensemble des procédures pour la détection précoce et le traitement d’une maladie dans une population particulière.

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7
Q

Quelle est l’hypothèse implicite qui permet la mise en place d’un programme de dépistage? En d’autres mots, quelle est l’utilité des programmes de dépistage?

A

La détection précoce (avant l’apparition des symptômes) offre de meilleures possibilités de traitements et un meilleur prognostic. Un bon programme permet de réduire la morbidité et/ou la mortalité d’une maladie.

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8
Q

Quelles sont les caractéristiques des maladies se prêtant au dépistage?

A
  • Graves (mortalité et morbidité importante, le coût de guérir les gens symptômatiques est plus grand que celui de dépister et de traiter précocément)
  • Phase préclinique suffisamment longue
  • Prévalence préclinique élevée
  • Traitement disponible pour le stade préclinique et meilleur que celui instauré plus tard.
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9
Q

Vrai ou faux?
Le cancer du col et l’hypertension sont des bons candidats aux programmes de dépistages.

A

Vrai, ce sont des maladies pouvant avoir des conséquences graves pour lesquelles ont possède un traitement préclinique efficace.

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10
Q

Vrai ou faux?
Les cancers de la peau qui ne sont pas des mélanomes sont des bons candidats aux programmes de dépistage?

A

Faux.
Ce type de cancer se traite très bien une fois trouvé et le programme de dépistage serait plus coûteux que le traitement symptômatique.

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11
Q

Pourquoi le myélome multiple est-il un mauvais candidat pour un programme de dépistage?

A

La phase préclinique est plus court et peu de traitements sont disponibles durant celle-ci.

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12
Q

Quels sont les deux paramètres évalués dans la performance d’un test de dépistage?

A

Fiabilité
Validité

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13
Q

À quoi correspond la fiabilité d’un test?

A

C’est sa reproductibilité ou sa capacité à fournir les mêmes résultats si on le répète.

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14
Q

Vrai ou faux?
La fiabilité et la validité sont des propriétés qui décrivent seulement les tests de dépistage.

A

Faux, elles s’appliquent à toutes formes de mesure, mais … nous y reviendrons lol

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15
Q

Donne un exemple de variation attribuable à la personne examinée qui diminue la fiabilité d’un test.

A

White coat syndrome dans la prise de la tension artérielle (ou variations journalières de la TA, pas nécessairement WCS)

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16
Q

De quel type de variation pouvant affecter la fiabilité d’un test s’agit-il?
Un externe regarde un rayon X et ne voit pas d’anomalie. Il la montre à son superviseur qui déclare déclare immédiatement la présence d’une spondylolisthésis en L4-L5.

A

Variation inter-examinateurs

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17
Q

De quel type de variation pouvant affecter la fiabilité d’un test s’agit-il?
Dans un hôpital, on prend la mesure de l’APS chez un homme de 40 ans. Elle est de 5 ng/mL. Le lendemain, on refait un autre test avec un kit différent chez le même patient et la valeur est maintenant de 3 ng/mL.

A

Variation attribuable au test ou outil de mesure utilisé

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18
Q

De quel type de variation pouvant affecter la fiabilité d’un test s’agit-il?
Andrew prend son marteau réflexe et tape la rotule de son patient. Il note un réflexe de 0/4. Il tente une seconde fois et atteint le tendon du quadriceps. Le réflèxe est alors de 3/4.

A

Variation liée à un seul examinateur (intra-examinateur)

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19
Q

Vrai ou faux?
Toutes les mesures de la fiabilité d’un test requièrent l’administration ou l’interprétation du test à deux reprises (ou pas deux examinateurs ou deux outils, etc.)

A

Vrai.

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20
Q

Quel est le calcul de la concordance globale?

A

CG = Nombre de données sur lesquelles les deux examinateurs s’accordent/ nombre total de données

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21
Q

Pourquoi la mesure de la concordance globale n’est pas une bonne mesure de la fiabilité d’un test?

A

La concordance globale est souvent élevée simplement par chance. Mêmes si les deux examinateurs utilisent des critères complètement différences, il y aura une certaine concordance due au hasard (plutôt qu’à leur compétence).

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22
Q

Quelle est la formule pour mesurer le kappa?

A

Kappa = (concordance globale - % accord attendu par chance) / ( 100% - % accord attendu par chance)

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23
Q

À quoi correspond le kappa?

A

Le kappa est une indication du degré d’accord obtenu au-delà de celui que procure uniquement la chance. Il isole la concordance observée excédant celle due à la chance et l’exprime en rapport à la concordance maximale non due à la chance pouvant être atteinte.

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24
Q

Quelles valeurs de kappa pointent vers une fiabilité élevée?

A

K plus grand que 80%

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25
Q

Quelles valeurs de kappa pointent vers une fiabilité modérée?

A

Entre 40% et 60%

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26
Q

Prenons deux kappa de 65%. Un a été mesuré dans un test avec deux examinateurs différents et l’autre dans un test avec trois examinateurs. Lequel pointe vers une meilleur fiabilité?

A

Le second parce que la chance à moins d’impact avec plus d’examinateurs (selon mes notes mais prend pas ça pour du cash).

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27
Q

Vrai ou faux?
Le test de l’APS est fiable.

A

Vrai, la fiabilité du test n’est pas le problème.

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28
Q

Qu’est-ce que la validité d’un test? De quoi dépend-t-elle?

A

La validité d’un test correspon à sa capacité à classer correctement en moyenne les peronnes malades (test positif) et les personnes saines (test négatif). Elle dépend de la sensibilité et de la spécificité du test.

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29
Q

Qu’est ce que la sensibilité? Comment la calcule-t-on?

A

C’est la capacité d’un test à fournir un résultat positif chez les personnes réellement malades.
Sensibilité = nombre vrai positifs / nombre de malades

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30
Q

Qu’est-ce que la spécificité d’un test? Comment la calcule-t-on?

A

C’est la capacité du test à fournir un résultat négatif quand les personnes ne sont pas malades.
Spécificité = Nombre de vrais négatifs / Nombre de personnes saines

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31
Q

Qu’est-ce qu’un gold standard (étalon d’or)?

A

C’est une mesure parfaite de l’état de santé du patient (test parfait). Il est requis pour mesurer la validité d’un test.

32
Q

Pourquoi le toucher rectale est-il peu sensible pour diagnostiquer les cancers de la prostate?

A

Un grande proportion des zones prostatiques sont inaccessibles.

33
Q

Comment calcule-t-on la sensibilité et la spécificité dans un test où le résultat est fournit sur une échelle continue (ex: TA) ou discrète avec plusieurs catégories ordonnées (ex: APGAR chez les nouveaux-nés)?

A

On choisit un point de coupure ou seuil de positivité pour séparer les malades des non-malades.

34
Q

Si on déplace un point de coupure dans un test de dépistage et que la sensibilité augmente, qu’arrivera-t-il de la spécificité?

A

Elle va diminuer puisqu’il existe toujours une variation réciproque entre la sensibilité et la spécificité quand on déplace le point de coupure.

35
Q

Comment peut-on déterminer le meilleur endroit pour mettre un point de coupure dans une courbe ROC?

A

C’est le point qui se trouve le plus proche du coin supérieur gauche du graphique (sensibilité et spécificité de 100%).

36
Q

À quoi correspondent les axes des x et des y dans le graphique de la courbe ROC?

A

X : 1-spécificité au point de coupure
Y : Sensibilité au point de coupure

37
Q

Nommes des situations où un test plus sensible sera privilégié.

A
  • Maladie qui doit être détectée à tout prix (éviter faux négatifs)
    • Maladie grave avec tx disponible (ex: cancer du col)
    • Maladie transmissible (ex: VIH)
    • Tests et traitements subséquents peu coûteux (ex: HTA)
    • Quand on veut écarter un diagnostic spécifique (test - )
38
Q

Nomme des situations où un test plus spécifique sera privilégié?

A

Quand les répercussions des faux positifs sont trop grandes ou coûteuses (éviter les faux positifs)
- Tests subséquents coûteux
- Stigma et anxiété de la maladie: VIH, cancer de la prostate
- Devoir gérer une maladie qui, autrement, ne se serait jamais déclarée (ex: cancer de la prostate)
- Quand on veut confirmer un diagnostic spécifique (test+)

39
Q

Quel est le problème principal du test de détection de l’APS?

A

Le test est trop peu spécifique. 9% des hommes sains vont se faire dire qu’ils ont un cancer, ce qui augmente le stress et les complications liés aux traitements.

40
Q

Quelle est la spécificité et la sensabilité du test de l’APS?

A

Spécificité : 91%
Sensibilité : entre 21 et 51%

41
Q

Qu’est-ce que la valeur prédictive positive d’un test et comment la calcule-t-on?

A

VPP = nombres de vrai positifs / nombre total de tests positifs
La VPP correspond à la proportion de tous les tests positifs qui représente des individus vraiment malades (probabilité d’être malade suite à un test positif).

42
Q

Qu’est-ce que la valeur prédictive négative d’un test? Comment la calcule-t-on?

A

VPN = Nombre de vraix négatifs / nombre total de négatifs
La VPN est la proportion de tous les tests négatifs qui représentent des individus vraiment sains (probabilité d’être en santé suite à un test négatif).

43
Q

Comment calcule-t-on la probabilité pré-test de la maladie?

A

La probabilité pré-test correspond à la prévalence de la maladie dans le groupe étudié.

44
Q

Comment calcule-t-on la probailité pré-test de la maladie dans une étude cas-témoins?

A

Il est impossible de calculer cette probabilité puisque les patients ont été recrutés selon la présence de la maladie. Ainsi, les résultats sont biaisés.

45
Q

À quoi correspond la probabilité post-test de la maladie si le test est positif?

A

VPP

46
Q

À quoi correspond la probabilité post-test de la maladie si le test est négatif?

A

1-VPN

47
Q

Quelles est la valeur prédictive positive dans l’exemple suivant? :
“La spécificité est suboptimale et environ 75% des hommes qui passe une biopsie de la prostate parce qu leur taux d’APS est élevé n’ont pas de cancer.”

A

VPP = 25%

48
Q

Quelle est la valeur prédicitive négative dans l’extrait suivant? :
“15% des hommes avec un taux d’APS faible ont un cancer de la prostate.”

A

VPN = 85%

49
Q

De quoi dépendent la VPP et la VPN?

A

Validité du test utilisé
Prévalence de la maladie dans la population étudiée (probabilité initiale de maladie du patient)

50
Q

Comment varient la VPP et la VPN en fonction de la prévalence de la maladie dans une population?

A

À mesure que la prévalence augmente,
la VPP augmente en flèche jusqu’à atteindre un plateau alors que la VPN diminue plus lentement.

51
Q

À quoi correspond généralement l’expression taux de faux positifs?

A

Au complément de la spécificité (1-spécificité) ou à la proportion de personnes saines qui ont un résultat positif au test.

Il est cependant parfois utilisé pour parlé dela proportion de fux positifs parmis tous les cas.

52
Q

Qu’est-ce qu’un biais de spectre ou biais de l’intervalle de conditions?

A

Un éventail inadéquat de présentations cliniques peut faire paraître le test meilleur qu’il ne l’est. Par exemple, si toutes les tumeurs testées sont de la même taille et de la même forme, il sera plus facile de les identifier.

53
Q

Quel sera l’effet d’un groupe témoins dont tous les membres sont des jeunes hommes en santé aux prostates parfaites sur l’évaluation de la sensibilité et de la spécificité du test d’APS?

A

La spécificité sera surestimée à cause du biais de spectre.

54
Q

Quel sera l’effet d’un groupe de cas où tous les hommes ont des cancers de la prostate à un stade très avancé sur l’évaluation de la sensibilité et de la spécificité du test d’APS?

A

La sensibilité sera surestimée à cause du biais de spectre.

55
Q

À quel type de biais fait-on référence?
Les patients au dépistage négatif ne subissent pas le gold standard ou subissent un silver standard.

A

Biais de vérification

56
Q

Quelles sont les conséquences d’un biais de vérification où les patients négatifs au dépistage ne subissent pas le gold standard sur l’estimation de la spécificité et de la sensibilité?

A

La sensibilité sera surestimée et la spécificité sera sous-estimée

57
Q

Quelles sont les conséquences d’un biais de vérification où les patients négatifs au dépistage ne subissent seulement un silver standard sur la spécificité et la sensibilité?

A

Les deux mesures seront sous-estimées.

58
Q

Quelles caractéristiques permettent d’évaluer un programme de dépistage?

A

Faisabilité
Efficacité

59
Q

Quels sont les critères de faisabilité d’un programme de dépistage?

A

Le test est-il acceptable (facile, rapide, sûr, pas d’inconfort ou d’effets secondaires)
Le rendement sera-t-il suffisant (VPP et VPN élevées dans la population)
A-t-on accès à des procédures de suivi et à des traitements efficaces après un test positif?
Le test est-il coût-efficace?

60
Q

Quelle est la propriété ultime selon la prof d’un programme de dépistage?

A

Efficacité

61
Q

Que veut-on dire par l’efficacité d’un programme de dépistage?

A

On parle de son efficacité à réduire la morbidité et/ou la mortalité liée à la maladie.

62
Q

Comment mesure-t-on de façon définitive l’efficacité d’un programme de dépistage?

A

À partir d’essis cliniques randomisés comparant la mortalité entre des individus assignés aléatoirement au dépistage (exposés) et non (non exposés).

63
Q

Quelles sont les différence entre les ECR de PLCO et de l’ERSPC qui évaluaient l’efficacité du dépistage du cancer de la prostate avec l’APS?

A

PLCO: Protocole homogène, mais biopsies hétérogènes et beaucoup de contamination (groupe non exposé qui se faisait dépisté quand même)
ERSPC: protocole hétérogène, mais biopsies homogènes et peu de contamination.

64
Q

Quelles sont les conclusions des deux essais randomisés évaluant l’efficacité du dépistage du cancer de la prostate avec l’APS?

A

On voyait dans les deux une augmentation de l’incidence et une réduction modeste de la mortalité par cancer de la prostate après 15/16 ans (après les corrections fait à l’étude PLCO).

65
Q

Vrai ou faux?
Seulement les ECR peuvent fournir des informations sur l’efficacité et les effets adverses d’un programme de dépistage.

A

Faux, les études de cohorte et cas-témoins le peuvent aussi. Les études descriptives en sont aussi capable, mais fournissent des données moins probantes.

66
Q

De quel biais s’agit-il?
On cherche à évaluer l’efficacité d’un nouveau programme d’entraînement dans la réduction du stress. En regardant les groupes de sujets, on remarque une forte proportion de jeunes hommes de 20 ans fréquentant régulièrement le gym.

A

Biais des volontaires

67
Q

Quel est l’impact du biais des volontaires sur l’évaluation de l’efficacité du programme de dépistage? Quelle solution permet d’éliminer ce biais

A

Il est difficile d’évaluer l’impact de ce biais sur les résultats. Il faudrait faire un essai randomisé.

68
Q

Qu’est-ce qu’un biais de durée? Comment peut-on l’éviter?

A

Il y a une sureprésentation chez les cas trouvés par dépistage de sujets dont la maladie progresse lentement. Ceci augmente artificiellement l’efficacité du programme de dépistage puisque les cas plus aggressifs ne sont pas dépistés. Il faudrait comparer les taux de mortalité de la maladie entre l’ensemble de dépistés et des non-dépistés plutôt que les durées de survie entre les cas de chaque groupe.

69
Q

Deux hommes sont morts du cancer de la prostate à 85 ans. Jean a reçu son diagnostic à 75 ans après avoir discuté avec son médecin de la présence de sang dans son urine. Marcel a reçu sont diagnostic à 65 ans dans le cadre d’un programme de dépistage, mais n’a présenté ses premiers symptômes que 10 ans plus tard. Quel type de biais pourrait s’insérer dans cette étude?

A

Biais de l’intervalle latent

70
Q

Donne une solution au biais de l’intervalle latent.

A

Comparer les taux de mortalité par la maladie entre l’ensemble des dépistés et des non-dépistés plutôt que les durées de survie. Estimer et tenir compte de la durée de la période de latence.

71
Q

Qu’est-ce qu’un surdiagnostic?

A

Une maladie est parfois diagnostiquée chez des gens
souffrant d’une forme bénigne ou non évolutive qui
n’aurait jamais causé de symptômes ou aurait eu un bon
prognostic même en l’absence de traitement.

72
Q

Vrai ou faux?
Le surdiagnostique est plus fréquent avec des tests peu sensibles.

A

Faux, il est plus fréquent avec des tests peu spécifiques.

73
Q

Quel est l’impact sur l’incidence et la survie des surdiagnostics?

A

Il sont surestimés.

74
Q

Donne une solution pour contrer le biais du surdiagnostic.

A

Comparer les taux de mortalité entre tous les dépistés et non-dépistés plutôt que les durées de survie entre les cas. Améliorer le processus diagnostique.

75
Q

Donne deux caractéristiques d’un programme efficace.

A
  1. Diminution ultime de la mortalité et/ou morbidité
  2. Plus de bénéfices que d’effets indésirables