CM 2 - Études descriptives, surveillance, indicateurs et intervalles de confiance Flashcards
Vrai ou faux?
Il est impossible de calculer une prévalence standardisé puis que le concept de standardisé ne s’applique qu’à un taux.
Faux. La notion de brut, spécifique et standardisé/ajusté s’applique à n’importe quelle mesure de fréquence.
Quel est le calcul pour un taux d’incidence brut?
personnes-temps d’observation dans la population entière.
TI brut = Nombre cas de maladie/ Nombre de personnes-temps d’observation dans la population entière
Qu’est-ce qui différencie un taux brut d’un taux spécifique?
Un taux brut est un taux global qui s’applique à toute une population. Un taux spécifique s’applique à un seul groupe de cette population.
Nomme un avantage des taux spécifique.
Ils permettent de comparer des populations entre elles en éliminant certains biais causés par la composition de la population (ex: taux spécifique à un groupe d’âge).
Vrai ou faux?
Chaque fois qu’on compare de grande population, on devrait standardisé le taux pour l’âge.
Vrai.
Quel est le calcul d’un taux spécifique?
Nombre de nouveaux cas (dans le groupe)/ Nombre de personnes-temps d’observation (dans le groupe)
Au Canada, qu’est-ce qu’on utilise comme population standard dans les calculs de taux standardisés?
Une population externe pertinence (ex: population du pays en 2006).
Quelles sortes de population peut-on utiliser comme population standard dans le calcul d’un taux standardisé?
- Une des populations comparées
- La somme des deux populations comparées
- Une population externe pertinente.
Quelles sont les étapes principales pour calculer un taux standardisé?
- Calculer les taux spécifiques pour chaque groupe dans les populations à comparer.
- Appliquer le taux spécifique à la population standard pour trouver le nombre de cas attendus dans cette population.
- Additionner tous les cas attendus dans la population standard pour trouver le nombre de cas attendus total.
- Calculer le nouveau taux standardisé (nombre de cas attendus/population standard).
Vrai ou faux?
La valeur d’un taux standardisé peut être interprêtée comme représentant la situation réelle dans la population étudiée.
Faux. La valeur en soit n’a pas de signification et les taux obtenus sont fictifs. Elle sert seulement à comparer des valeurs entre elles.
Vrai ou faux?
La définition d’un cas en épidémiologie descriptive peut évoluer ou changer selon les avancées en recherche.
Vrai
Quel est le plus important facteur de risque en épidémiologie?
L’âge, ce qui en fait aussi le plus important facteur de confusion.
Nomme certaines caractéristiques individuelles utiles à étudier en épidémiologie descriptive.
Démo : âge, sexe , race, état civil, etc.
Socio- écono : scolarité , revenu, occupation, etc.
Familiales: rang de naissance, fratrie , nombre d’enfants, etc.
Habitudes de vie: alcool , tabac , alimentation, etc.
Nomme certaines caractéristiques du lieu étudiées en épidémiologie descriptive.
Géographie (pays, latitude)
Aggrégats ou dispersion des cas
Études sur les migrants.
Quels facteurs pourraient causer des variations artificielles entre les différents pays du monde quant aux taux calculés dans une étude d’épidémiologie descriptive?
Composition par groupes d’âge
Définition de ce qu’est un “cas”
Méthodes diagnostiques
Exhaustivité
Justesse et rigueur du décompte des cas
Autres différences dans la composition des populations
Qu’est-ce qu’on cherche à étudier lorsqu’on étudie la temporalité d’une infection en épidémiologie descriptive?
Variations périodiques ou cycliques
Variations à court terme (un pic, une fois)
Tendances séculaires (changement à long terme)
Nomme quelques variations séculaires artificielles en épidémiologie descriptive.
Changement de la définition de cas qui devient plus ou moins exclusive.
Méthode de dénombrement de la population qui change.
Attention médiatique (?)
Quelle est la différence entre sporadique, endémique et épidémique?
Sporadique: les cas sont espacés dans le temps.
Endémique: Les cas sont constamment présent dans la population, mais de façon stable (comme un bruit de fond)
Épidémique: La fréquence des cas est supérieure à ce qui est observé habituellement.
Qu’est-ce que la transmission directe d’une maladie? À quoi ressemble la courbe épidémique?
Transmission de personne à personne.
La courbe se présente sous forme d’une succession de pics qui deviennent de plus en plus importants. Les pics sont séparés d’une période d’incubation et correspondent aux vagues d’infection).
Nomme trois modes de transmission indirecte des maladies.
Source commune ponctuelle (ex: origine alimentaire)
Source commune continue ou intermittente (ex: eau contaminée)
Vecteur
(ex: anophèle, tiques, etc.)
À quoi ressemble la courbe épidémiologique d’une transmission par source commune ponctuelle?
Montée explosive, cas regroupés, courbe asymétrique vers la droite.
On note un seul pic important de cas.
À quoi ressemble la courbe épidémiologique ponctuelle d’une transmission indirecte par source commune continue?
Le nombre de cas atteint un plateau plutôt que de diminuer avec le temps.
Pourquoi la série de cas ne peut-elle pas être utilisée pour confirmer une hypothèse en démontrant une association statistique?
La population est trop petite
Il n’y a pas de groupe contrôle
Le choix des cas se fait selon la disponibilité et non la représentativité.
Qu’est-ce qu’une étude de tendance?
Succession d’études tranversales distinctes permettant de surveiller l’évolution d’un problème ou d’évaluer les interventions.
Quel est la limitation principale d’une étude transversale au moment d’établir une association entre une exposition et une maladie?
Il est souvent difficile (voire impossible) de déterminer si l’exposition précède ou résulte de la maladie (sauf si l’expositione est permanente ou précoce (ex: gène, événement à la naissance,etc.)
+ on ne sait pas si le moment choisi pour l’étude est représentatif.
Vrai ou faux?
Dans une étude longitudinale descriptive, on suit toujours des sujets initialement sains, dont certains tomberont éventuellement malades.
Faux. L’étude peut aussi être formée de sujets malades suivis, certains desquels décèdent ou atteignent un stade particulier.