Atelier 3 + préambule (cancer de la prostate) Flashcards
Combien de nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués au Canada en 2021?
24 000 nouveaux cas.
Comment de décès associés au cancer de la prostate ont eu lieu en 2021 au Canada?
4500
À quoi est attribuable la faible létalité des cancers de la prostate au Canada?
À la lenteur de la croissance des tumeurs de stade précoce et au fait que le diagnostic est souvent posé chez des hommes plus vieux, susceptibles de mourir d’autres causes.
Vrai ou faux?
Tous les cancers de la prostate mènent à une issue similaire, malgré une progression différente.
Faux.
Il y a une grande diversité dans l’évolution clinique des cancers de la prostate. Certains ne se manifesteront jamais cliniquement, alors que d’autres sont tellement avancés au moment du diagnostic qu’on ne pourra pas espérer le guérir. Chez les cancers détectés de façon précoce, il est impossible de déterminer lesquels évolueront vers une charge cliniquement significative.
Nomme certains facteurs de risque non modifiables du cancer de la prostate.
- Âge (plus de 50 ans)
- Antécédents familiaux (maternels ou paternels)
- Origine afro-américaine
- Génétique (gènes à forte pénétrance)
- Croissance in utero ou facteurs durant l’enfance qui affectent la taille adulte
Quels sont les facteurs de risque modifiables du cancer de la prostate?
Facteurs dont le lien à l’incidence avec le cancer demeure trouble:
- Tabagisme
- Obésité
Facteurs présentant une association positive dans les études de cohorte:
- Consommation de produits laitiers et de calcium
Qu’est-ce que l’APS?
C’est une glycoprotéine sécrétée par les cellules épithéliales de la prostate dont la concentration augmente avec la progression du cancer de la prostate (N: moins de 4ng/mL)
Pour quoi l’APS est-elle présentement utilisée?
Suivi de l’évolution des patients déjà diagnostiqués et traitées pour le cancer de la prostate.
Outil diagnostique
Sur quoi est basé le diagnostic du cancer de la prostate?
Sur l’évaluation de tissus prostatiques obtenus lors d’une biopsie par forage.
Vrai ou faux?
Le toucher rectale était déjà disponible au début des années 1990 comme stratégie de dépistage du cancer de la prostate.
Vrai. L’efficacité était limitée par les habilités du médecin et par l’inaccessibilité de 40 à 50% des tumeurs lors de la palpation.
Quelle fut la conséquence de l’augmentation de l’utilisation du dosage d’APS dans le dépistage du cancer de la prostate en 1990-2000?
Hause considérable de l’incidence du cancer dans les années suivant l’adoption de cette nouvelle stratégie et déplacement des tumeurs détectées vers un stade d’évolution moins avancé.
Pourquoi doute-on de l’association entre le dépistage massif du cancer de la prostate et la baisse de mortalité qui a suivi?
- La baisse de mortalité a commencé avant l’augmentation du dépistage.
- La baisse de mortalité a été lente et régulière contrairement à l’augmentation fulgurante de l’incidence.
- La baisse de la mortalité a été observé dans des régions du monde (ex: UK) où on n’utilisait pas le dépistage massif à l’APS.
Quelles sont les conséquences du surdiagnostic et du surtraitement des cancers de la prostate?
Impotence
Stérilité
Incontinence urinaire
Douleurs
etc.
Vrai ou faux?
À l’heure actuelle, on peut déterminer une association entre la diminution de la mortalité du cancer de la prostate et son dépistage par la méthode de l’APS.
Vrai. À l’heure actuelle, il semble clair que le dosage à l’APS réduit modestement la mortalité, mais entraîne des effets adverses importants et fréquents liés au diagnostic et au traitement. C’est effets ngatifs se produisent bien avant l’éventuel bénéfice pour la survie du traitement.
Que suggère l’USPSTF (U.S. Preventive Services Task Force) par rapport à l’utilisation de l’APS dans le dépistage des cancers de la prostate?
Une prise de décision individuelle pour les hommes entre 55 et 69 ans après que ceux-ci aient été informés des avantages et des risques potentiels du dépistage.