Charvériat - T déglutition Flashcards

1
Q

La déglutition est :

A

une activité sensori-motrice physiologique permettant le passage de corps étrangers (aliments, salive, mucosités nasales et bronchiques, RGO) par le pharynx vers l’estomac tout en mettant en place un processus de protection des voies aériennes.

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2
Q

Que se passe-t-il pendant la déglutition ?

A

Le bol alimentaire descend dans le fond de la gorge ; fermeture des voies aériennes ; bascule de l’épiglotte ; ouverture du SSO ; le bol alimentaire descend avec le péristaltisme pharyngé puis le péristaltisme œsophagien.

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3
Q

Quand lèvres altérées ? que se passe-t-il ?

Quelle rééducation ?

A

Une incontinence labiale (bavage permanent, fuites et difficultés à gérer les liquides lors de prises alimentaires )

→ rééducation : exercices praxiques (étirer les lèvres, faire des bisous, en contre-résistance… 3 séries de 10) pour travailler sur les commandes volontaires, au miroir, grâce à la dissociation automatico-volontaire préservée ; immobiliser le côté sain pour travailler essentiellement le côté lésé.
→ compensation : mettre le doigt sous la lèvre ; un mouchoir sur le bord de la lèvre

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4
Q

Quand joues altérées ? que se passe-t-il ?

Quelle rééducation ?

A

Une hypotonie de la joue ( morsures sur la face interne de sa joue). Cela majore le risque de stases gingivales. Le risque peut être infectieux, mais surtout, les stases vont s’insaliver et vont finir par couler en arrière, à distance de la déglutition : c’est la fausse route secondaire.
→ compensation : vidange des sinus avec la langue (si elle est fonctionnelle) ou avec le doigt.

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5
Q

Quand dents mal placées ? que se passe-t-il? Quelle rééducation ?

A

si mauvaise occlusion, le patient risque d’être gêné pour mastiquer en alimentation normale. Aussi, suite à un accident, s’ensuit généralement une perte de poids et des dentiers/prothèses dentaires qui ne sont plus adaptés.

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6
Q

Quand voile du palais altéré ? que se passe-t-il ? Quelle rééducation ?

A

Risque de régurgitations nasales. Il est possible de le vérifier grâce à un pistolet qui aspire les régurgitations via le nez : si on en retrouve, il y a donc une incompétence vélaire.
→ rééducation : exercices de musculation du voile (souffle puissant avec ballons, pailles,
bougies…) ; [a-ã]
Questions à se poser : je veux travailler le tonus :
- est-ce que la contraction est possible
- fatigabilité
- répétition des mouvements - épuisement

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7
Q

Par quoi est innervée la paroi pharyngée ?

A

innervée par les nerfs IX (partie haute) et X (partie basse) paroi contractile qui produit un péristaltisme permettant au bolus de descendre vers le SSO.

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8
Q

Quels sont les différents sphincters ?

A
  • labial
  • mandibulaire
  • vélopharyngée
  • glossovélique
  • laryngé
  • sup et inf de l’oesophage
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9
Q

Description du temps buccal : automatico-volontaire au niveau des afférences

A

Le temps buccal est un temps de préparation à la déglutition : mastication, lubrification salivaire, gustation et olfaction. Un ensemble d’informations est envoyé au cerveau via des capteurs buccaux (perception stéréognosique : palpation baresthésique des dents et proprioceptive des muscles masticateurs ; la température ; le goût ; la forme…). Ces afférences essentielles sont dirigées par le nerf trijumeau (V). De ce fait, cela permet d’adapter/réguler de façon précise la rapidité de la fermeture laryngée et la force de la contraction pharyngée.
Ainsi, la déglutition est certes réflexe mais ce reflexe est modulé en fonction d’afférences.

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10
Q

Face à un patient ayant une déglutition fragile, quelle est la première chose que l’on va pouvoir stimuler pour l’aider ?

A

→ Le travail préliminaire à faire est de tester les afférences afin de relancer la boucle sensorimotrice.
→ Quand le patient n’est pas capable de déglutir de l’aliment, on fait donc un travail de réafférenciation : mettre des choses dans la bouche pour réactiver la boucle sensori-motrice de la déglutition.

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11
Q

Description du temps buccal : automatico-volontaire au niveau de la propulsion.
Quand défaut, que proposer ?

A
  • Élévation de la langue et recul de la base de langue
  • Quand le bol est amené vers le pharynx : détection d’un corps étranger
  • Déclenchement du reflexe de déglutition modulé en fonction des informations buccales
- travail du dos de langue :
→ claquer la langue (mettre la main sous le plancher pour sentir) 
→ ventouse bouche ouverte
→ travailler la contre-résistance
- travail du recul de base de langue
→ [k],[g],[R] en forçant ++
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12
Q

Le temps laryngo-pharyngé: réflexe

A

Le réflexe de déglutition s’organise autour de trois temps:
→ La fermeture des VA
→ Suivie de la propulsion pharyngée
→ Ouverture du SSO

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13
Q

Comment se fait la protection des voies aériennes ?

A
  • le recul de la base de langue
  • la bascule de l’épiglotte
  • la fermeture des bandes ventriculaires
  • la fermeture des cordes vocales
  • l’élévation en haut et en avant du larynx
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14
Q

Si on est face à un patient qui a une ascension laryngée inexistante ou très faible

A

il sera à risque de défaut d’ouverture du SSO et donc à risque de stases postérieures.

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15
Q

Comment faciliter l’ouverture efficace d’un SSO ?

A
  • projection du menton en avant
  • tirer la peau du cou
  • tête en bas + rotation côté lésé
  • si hypertonie : toxine
  • si sténose : chirurgie
  • on peut regarder avec une radio cinéma de déglutition
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16
Q

Lors de la phase laryngo-pharyngée, on peut avoir des stases dites postérieures :

A
  • soit à cause d’une diminution du péristaltisme pharyngée

- soit par manque de dégagement en haut et en avant du larynx, créant un défaut d’ouverture du SSO.

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17
Q

Si stases dans les vallécules :

A

défaut de retour de base de langue

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18
Q

Si stases dans les sinus piriformes :

A
  • déficit de la contraction de la paroi pharyngée

- déficit d’ouverture du SSO

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19
Q

Pour vider les stases :

A

→ essayer de le faire tousser
→ essayer de la faire râcler pour que les stases remontent et puissent être dégluties
→ faire cracher le patient

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20
Q

Que proposer au patient pour qu’il ait moins de stases ?

A

→ Masako : bouche ouverte, langue tirée et déglutir
→ [k],[g],[R]enforçant++
→ souffle du sportif : pour tendre, tonifier la paroi pharyngée
→ posture : flexion-rotation du côté lésé
→ pushing : contre-résistance
→ boucle de déglutitions à vide
→ tirer la peau du coup en avant
→ appuyer sur la paroi du pharynx du côté où les stases sont fréquentes
→ manœuvre de vidange

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21
Q

Comment rééduquer le patient par l’adaptation de la texure ?

A

1) On commence par une texture homogène et lisse comme le yaourt. D’abord quelques cuillères en le faisant cracher à chaque fois pour voir ce qu’il reste, ainsi qu’un [a] tenu ou bien racler la gorge. Si les quelques cuillères passent (pas de stases ni de crachats), on teste l’endurance et la fatigabilité : on reste sur la même texture en augmentant les quantités.
2) on continue sur des textures lisses et homogènes de plus en plus compactes. On commence par du fromage blanc, puis des fromages type kiri, puis la purée… à chaque fois on valide la texture et la quantité !
3) On passe ensuite à la texture mixée. On la teste plutôt le midi car c’est l’heure où le patient est le plus vigilant, et en demi-portion pour éviter la fatigabilité : toujours penser en terme de fatigabilité et d’heures propices de la journée !
4) Puis, on passe à la texture moulinée afin d’augmenter la granulométrie (ex : poisson, omelette, légumes bien cuits moulinés…).
5) Enfin, on passe la texture normale.

22
Q

Par quel examen peut-on voir s’il y a des micros-inhalations salivaires ?

A

Elles passent inaperçues et peuvent créer des bronchiques chroniques. Pour les repérer, on fait une scintigraphie pulmonaire et on observe s’il y a du produit de contraste dans les poumons.

23
Q

Par quoi commence-t-on pour les liquides ,

A

Concernant les liquides, on commence avec un peu d’eau pétillante bien fraîche. Selon le résultat, soit on épaissit soit on passe à une autre texture. Privilégier les épaississants aux eaux gélifiées.

24
Q

Que se passe-t-il pendant le temps oesophagien ?

A
  • Fermeture du SSO
  • Péristaltisme œsophagien
  • Ouverture du SIO
  • Fermeture du SIO

Passage du bol alimentaire de l’œsophage vers l’estomac:
Le péristaltisme œsophagien est une motricité neuro-végétative déclenchée par la motricité du pharynx.
Nécessité d’ouverture du SSO puis du SIO Innervation assurée par le nerf vague (X)
NB : Pour éviter les RGO, le patient devra être mis sur le côté droit lorsqu’il sera recouché.

25
Q

Le contrôle nerveux :

A

La régulation du réflexe se fait au niveau du tronc cérébral en étant assurée essentiellement par les noyaux du IX et du X :

  • Vigilance
  • Coordination déglutition/apnée et coordination entre les 3 temps
  • Réflexe tussigène

La régulation extra-pyramidale avec les NGC pour tout ce qui est de l’ordre de l’automatisme, régulation de la tonicité.

Le cervelet assure une part de la coordination entre les différents plans.

Le néocortex (contrôle cortical) assure l’initiation et la modulation du réflexe de déglutition et de la déglutition volontaire (ex: fermer la bouche, mastiquer, faire une apnée, moduler le souffle, toux volontaire).

26
Q

Le nerf trijumeau :

A
  • motricité de la mâchoire du plancher buccal, et tenseur du palais et masséter
  • sensibilité de la face (+ dents et bouche)
    Si atteinte : déficit de mastication
    Rééducation : exercices analytiques de mastication (mâcher cuillère en silicone, coton, petits tuyaux, faire serrer des abaisses langues, ouverture/fermeture…) en essayant de se rapprocher très vite de la fonction ; texture mixée.
27
Q

Le nerf facial :

A

= syndrome neurogène périphérique : paralysie centrale dont la sémiologie s’approche de la paralysie périphérique.

  • motricité de la face, organisée en deux territoires
  • fonction gustative des 2/3 antérieurs de la langue

Si atteinte : incontinence buccale possible, bavage, stases dans les sinus gingivaux
Rééducation : temps buccal : vidange des sinus ; massages des lèvres pour récupérer en motricité ; aliments peu liquides ; stimulation gustative (varier les arômes)

28
Q

Le nerf glossopharyngien :

A
  • motricité du pharynx (muscle stylo-pharyngien)
  • sensibilité de la langue
  • sensibilité du pharynx, du voile et du réflexe nauséeux
  • fonction gustative du 1/3 postérieur
    Si atteinte : défaut de péristaltisme pharyngien, stases dans les vallécules et/ou sinus piriformes
29
Q

Le nerf vague ou pneumogastrique :

A
  • motricité du voile du palais, de l’œsophage
  • motricité des CV
  • sensibilité du pharynx, larynx, thorax
  • fonction gustative de la base de langue et épiglotte
    Si atteinte : défaut de protection des VA inférieures (absence de toux ou inefficacité), défaut de péristaltisme œsophagien, présence d’un nasonnement, voix bitonale ou très soufflée, régurgitations nasales.

NB : un patient avec une perte de sensibilité du larynx aura une trachéotomie (ballonnets gonflés) car il risque de faire des fausse-routes silencieuses. Signes cliniques : infection pulmonaire et/ou pneumopathie.
Rééducation : travail de pressions frontales, rééducation vocale…

30
Q

Le grand hypoglosse :

A
  • motricité de la langue et certains muscles du cou
    Si atteinte : déviation de la langue protractée vers le côté paralysé, déficit de propulsion lingual, préparation du bolus
    Rééducation : masser la langue en l’étirant, en amont du travail praxique de la langue ; texture mixée.
31
Q

Troubles de la déglutition suite à un TC :

A

Ralentissement général, mais réflexe préservé Impact des troubles cognitifs: syndrome dysexécutif:
Précipitation, manque de contrôle ou perte d’initiative Troubles attentionnels Troubles mnésiques

  • Déficit de la mise en bouche
  • Déficit de la mastication et de la constitution du bol,
  • Déficit de la propulsion du bol
  • Déficit de la synchronisation du temps reflexe
32
Q

Troubles de la déglutition suite à un AVC cortical :

A

Ralentissement général mais réflexe préservé. Troubles de la commande volontaire : déficit moteur et sensitif.

  • Perte d’afférences buccales
  • Retard de déclenchement de la cascade réflexe => Encombrement des VAS et VAI
  • Stases buccales et postérieures sur déficit de la sensibilité
33
Q

Troubles de la déglutition suite à un AVC du TC : le syndrome de Wallenberg :

A

Infarctus latérobulbaire touchant les noyaux +/- du IX, X. Paralysie d’un hémivoile, hémipharynx, hémilarynx ( déficit sensitivo-moteur) ispsilatéral à la lésion.

  • Absence de déglutition réflexe
  • Absence de toux reflexe
  • Possibles troubles cérébelleux associés => majoration des troubles de la coordination
  • Perte du contrôle volontaire de la respiration
34
Q

Autres facteurs influençant la déglutition :

A
  • Prise de certains médicaments
  • États douloureux
  • Chirurgie du rachis (de redressement)
  • Pathologies psychiatriques
  • Dégradation avec âge (importance adaptation texture et posture)
35
Q

Quels sont les signes d’alerte ?

A
  • La pathologie
  • La présence d’un régime adapté
  • Salive excessive en bouche
  • Toux après ingestion d’aliments ou liquide
  • Voix mouillée
  • Dégradation de l’état neurologique: état de vigilance
  • Fièvre si fausse route (37,8°C; 5 heures après le repas), pneumopathie
  • Aspiration de la trachéo: fréquence et nature
  • Perte de poids, sélection des aliments…
36
Q

En conclusion de notre bilan, on note :

A
  • trouble de la déglutition ?
  • si oui, pourquoi ? quelle atteinte ? quelle origine ? : formulation d’une hypothèse.
  • préconisation lors des repas : texture, quantité, posture, manœuvre, environnement, aides
    techniques et humaines.
  • les objectifs et les exercices
37
Q

Les différentes postures et pourquoi ?

A

▪ Flexion antérieure: « pré-protection des voies aériennes »
▪ Inclinaison côté sain: favoriser la contraction de la paroi pharyngée du côté sain
▪ Rotation du côté lésé : «écraser» les sini piriformes pour limiter les stases.
▪ Inclinaison du tronc 30°: en cas de trouble de la propulsion

38
Q

Les différentes manoeuvres :

A

▪ Double déglutition: en cas de troubles de la propulsion pour aider à la vidange.
▪ Manœuvre de vidange: vider mes sini piriformes
▪ Contre-résistance : sur un mouvement syncinétique aider à la contraction «puissante» de la paroi pharyngée.

39
Q

Si j’ai un déficit du temps buccal mais un réflexe préservé ?
texture ? position ? rééducation ?

A

▪ Quelle texture? Mixée, eau plate
▪ Quelle position? Flexion antérieure
▪ Quelle rééducation? Praxies bucco-linguo-faciales.

40
Q

J’ai une atteinte du temps pharyngo-laryngé, je présente un trouble de la propulsion
texture ? position ? rééducation ?

A

▪ Quelle texture?
- Dans un premier temps texture mixée ou lisse et homogène car risque de stases et de
fausses routes secondaires
- Quand protection des voies aériennes ok et que contraction paroi pharyngée
s’améliore tout type de texture sauf ce qui s’éparpille et ce qui colle, ajouter du gras,
de la sauce tout ce qui pourra faire glisser l’aliment
▪ Quelle position?
- Flexion antérieure
- Rotation côté lésé à tester
- Inclinaison côté sain à tester
▪ Quelle rééducation?
- Renforcement de la paroi postérieure
- Travail de l’apnée
- Travail de la mobilité laryngée
- Travail de la toux

41
Q

Le choix se fait par rapport aux troubles en fonction:

A
  • De la vitesse (liquide versus solide)
  • De la consistance (difficile ou facile à mastiquer)
  • Des « propriétés physiques » (grains, dispersibles, filandreux…)
42
Q

Quelle rééducation quand atteinte du temps buccal ?

A

▪ Sensibilité:
- Vérification de l’état buccal + hygiène de la bouche (nettoyer)
- Cryothérapie
- Travail sur la reconnaissance de différents goûts
- Travail sur le nombre de pics, quelle lettre…
▪ Motricité:
- Tous les mouvements qui vont être en lien avec la déglutition
- Aide technique : seringue, paille

43
Q

Quelle rééducation quand atteinte du temps pharyngo-laryngé ?

A
  • Travail du souffle
  • Travail de l’inspiration
  • Travail du hemmage et de la toux
  • Travail du voile du palais
  • Travail de tous les étages de protection :
  • Ascension laryngée : Travail de la hauteur, travail en contre-résistance au niveau larynx
44
Q

Le temps pharyngé : propulsion du bol alimentaire

A
  • Adaptation des textures : plus lisses, éviter tout ce qui s’éparpille, les aliments fibreux
    ou à double texture ( tomate, raisin…)
  • Fluidifier ou liquéfier les aliments ( lait, crème, jus, beurre….)
  • Proposer une cuillère de yaourt au bout de quelques bouchées et pas d’eau.
  • Postures : tronc à 30° + flexion antérieure de la tête
  • Manœuvres: contre-résistance, manœuvre de vidange.
  • Faire des pauses toutes les trois/ quatre bouchées et faire racler et avaler une fois à
    sec.
45
Q

Le temps laryngé : fermeture des voies aériennes supérieures et ouverture du SSO.

A
  • Posture : flexion antérieure +/- rotation côté parétique
  • Texture aliment : épaissie et contrastée en goût et en température.
  • Hydratation : épaissie et contrastée en goût et en température
  • Aide technique : pas de verre canard, verre à encoche ou verre plein
  • Évincer les aliments à risques
  • Tirer la peau du cou en avant.
46
Q

Indications thérapeutiques de la trachéotomie :

A

Indications thérapeutiques en rééducation:

  1. Prend le relais de l’intubation nécessaire en situation de syndrome restrictif.
  2. Troubles de la déglutition: minimise les complications respiratoires liées aux fausses routes, grâce aux aspirations trachéales et à la présence d’un ballonnet.
47
Q

Modifications physiologiques :

A
  • Exclusion du larynx dans le processus de respiration entrainant une incoordination du carrefour aéro- digestif.
  • Atrophie musculaire de la zone (non utilisation)
  • Hypostimulation des capteurs sensoriels
  • Diminution de la pression sous-glottique: toux et voix plus faible, temps expiratoire plus court.
48
Q

Pour que la valve fonctionne il faut que le ballonnet soit :

A

dégonflé: réutilisation de la glotte pour le temps expiratoire et la phonation grâce au clapet.

49
Q

Pour l’essai de la déglutition le ballonnet est

A

dégonflé pour permettre au patient de tousser en cas de fausse-route.
→ Suite à l’essai en ballonnet dégonflé avec valve phonatoire, on peut savoir si le patient à une déglutition fonctionnelle et si la toux en tant que mécanisme de protection est efficace ou non.

50
Q

Le but de la prise en charge sera de travailler la mobilité laryngée :

A
  • redonner du tonus aux cordes vocales afin qu’elles puissent se refermer et permettre la voix ainsi que protéger les VA inférieures
  • travailler l’ascension laryngée avec des exercices tels que des sirènes
  • travailler la toux