Chapitre 5 Flashcards

1
Q

Sur les asymétries d’information (anti selection)

A

George Akerlof, “The market for “lemons” : quality uncertainty and the market mechanism”, Quarterly Journal of Economics, vol 84, n°3, aout 1970

dans The Market for “Lemons”[1] qui modélise le marché d’occasion automobile. Il montre qu’en situation d’information imparfaite, le risque de sélection adverse (ou anti-sélection) va conduire à un marché des voitures d’occasion qui ne propose que des voitures avec des défauts cachés. En effet, le prix moyen sera la résultante de la moyenne des prix des bonnes et mauvaises occasions. Comme le consommateur est en situation d’information imparfaite (il ne reconnaît pas les bonnes des mauvaises voitures), il ne sera prêt à payer que le prix moyen, pour minimiser ses risques. Or, si les vendeurs de mauvaises occasions ne pourront que se réjouir, les vendeurs de bonnes occasions, n’ayant pas d’espoir de vendre, sortiront de ce marché : seuls resteront les vendeurs de mauvaises voitures. Les acheteurs conscients de ceci se désintéresseront à leur tour du marché de l’occasion.

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2
Q

Les bons salariés doivent envoyer un signal aux employeurs que les moins bons ne peuvent imiter (diplôme)

A

Michael Spence, “Job market signaling”, The quarterly Journal of Economics, vol 87, n°3, aout 1973

Les bons salariés doivent envoyer aux employeurs un signal que les moins bons ne peuvent imiter. Il s’agit du diplôme. Si un individu a réussi à rentrer dans une grande école après deux ans de classe préparatoire c’est un signal qu’il a su sacrifier sa vie personnelle à son travail. Il a joué le jeu.

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3
Q

Distinction entre probabilité et incertitude

A

JM Keynes, Treatise on probability, Macmillan, Londres 1921.

Incertitude : impossibilité d’affecter une probabilité un événement

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4
Q

“Nous ne savons pas, tout simplement”

A

JM Keynes, Geneal theory of employement, interest and money, Macmillan, Londres, 1936.

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5
Q

Définition des biens publics (public goods) ou biens collectifs

A

Samuelson P, “The pure theory of public expenditure”, the review of economics and statistics, vol 36, n°4, novembre 1954.

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6
Q

Tragédie des communs

A

Harding G, “The tragedy of the commons”, Science, vol. 162, n°3859, decembre 1968.

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7
Q

Sur les phares (financement et gestion privée)

A

Ronald Coase, “The lighthouse in economics”, Journal of Law and Economics, vol 17, n°2, octobre 1974.

Remise en cause du phare comme bien nécessitant l’intervention d’une administration publique. Les phares sont apparus bien avant et ils étaient gérés par des propriétaires privés qui avait obtenu le droit de percevoir une redevance des bateaux amarrés dans les ports. Le financement était donc d’origine privée. L’intervention d’une administration spécifique ajouter un cout inutile et moins efficace. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui une délégation de service public ou ce que Ostrom appelle des communautés de gestion des ressources communes.

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8
Q

Possibilité de régulation des biens communs par des auto organisations de communautés (une communauté / des règles partagées / une confiance / une réciprocité / une équité).

A

E. Ostrom, Governing the commons. The Evolution of institution for collective action, Cambridge University Press, Cambridge, 1990.

Elinor Ostrom a identifié huit principes caractéristiques des communautés pérennes (robust) de gestion de ressources communes (common-pool resources) :

1- Définition claire de l’objet de la communauté et de ses membres. Il s’agit d’un préalable sans lequel personne ne sait ce qui est géré ni par qui.
2- Cohérence entre les règles relatives à la ressource commune et la nature de celle-ci. Les règles d’exploitation et de mise à disposition doivent être claires et adaptées à la nature de la ressource partagée. 3- Participation des utilisateurs à la modification des règles concernant la ressource commune. La participation des utilisateurs permet d’assurer l’adaptation dans le temps de l’exploitation de la ressource et donc sa pérennité.
4- Responsabilité des surveillants de l’exploitation de la ressource commune et du comportement de ses exploitants devant ces derniers.
5- Graduation des sanctions pour non-respect des règles d’exploitation de la ressource commune. Ostrom considère cet aspect comme le « nœud du problème » et observe des résultats « surprenants » : les communautés pérennes sont caractérisées d’une part par la non-intervention d’une instance gouvernementale extérieure pour sanctionner un mésusage des ressources communes et d’autre part par un niveau initialement faible de ces sanctions, ce qu’elle analyse, en faisant référence aux travaux de Margaret Levi (en), en termes de « conformation quasi volontaire », définie par cette dernière à partir de l’exemple de la taxation comme « volontaire dans la mesure où les électeurs paient [les impôts] parce qu’ils choisissent de le faire ; quasi volontaire parce qu’ils seront sanctionnés s’ils ne le font pas et qu’ils sont pris »; et par conséquent comme ne résultant ni de principes idéologiques ou moraux, ni d’une simple coercition, mais d’une « décision calculée se fondant sur la conduite des autres. Selon Ostrom, les sanctions ont d’abord pour objet le rappel de l’obligation de conformation aux règles, d’où leur degré initialement faible, et sont adaptées à l’intention supposée du trangresseur de s’y conformer à nouveau.
6- Accès rapide à des instances locales de résolution de conflits. Selon Ostrom, si les modèles théoriques de gouvernance selon des règles postulent que les règles de comportement sont univoques et appliquées par des intervenants extérieurs omniscients, les règles sont toujours ambiguës dans la pratique et une instance de résolution de conflits à faible coût d’accès assure tant la pérennité de la gestion de la ressource commune que la conformation des membres de la communauté à ses règles.
7-Subsidiarité des autorités gouvernementales externes.
8- En cas d’existence de plusieurs ressources communes, imbrication de plusieurs communautés avec des règles différentes.

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9
Q

Sur les 3 fonctions de l’Etat allocation redistribution et stabilisation

A

Richard Musgrave, the theory of public finance, McGrawhill, New York, 1959.

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10
Q

Définir service public

A

“toute activité dont l’accomplissement (…) est indispensable à la réalisation et au developpement de l’interdépendance sociale (…) e de telle nature qu’elle ne peut être réalisée complètement que par l’intervention de la force gouvernante”.

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11
Q

Service public (nom)

A

Léon Dugruit

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12
Q

Qu’est ce qu’une anti selection ou selection adverse ?

A

3 marchés sont particulièrement exposés à cette asymétrie d’information : assurance travail et crédit.

Une offre faite sur un marché aboutit à un résultat inverse de ceux souhaités à cause des asymétries d’information. /incertitude.

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13
Q

Qu’est ce qu’un aléa moral ou comportemental (risque comportemental) ?

A

toute modification du comportement d’un cocontractant contraire à l’intérêt général ou aux intérêts des autres parties au contrat, par rapport à la situation qui prévalait avant la conclusion du contrat (exemple : dégradation du travail d’un employé après la fin de la période d’essai, modification désagréable du comportement d’un époux après le mariage…).

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14
Q

Externalité

A

Effets économiques sur des tiers qui n’est pas pris en compte par celui qui prend la décision

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15
Q

Qu’est ce que la fonction d’allocation ?

A

Affecter travail capital et matières premières de la meilleure des manières.

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16
Q

Qu’est ce qu’un bien tutélaire ?

A

Bien dans l’État estime nécessaire d’encourager de décourager la consommation.

17
Q

Qu’est ce que la fonction de redistribution ?

A

La distribution des revenus passe dans un premier temps par les mécanismes de marché. Dans une optique de justice sociale il y a une redistribution par les impôts prestations sociales et services collectifs.

  • verticale : rapprocher les situations des ménages ayant des revenus différents.
  • horizontale : tenir compte des différences de situation des ménages ayant le même revenu.
18
Q

Qu’est ce que l’incidence de l’impôt ?

A

Qui paye l’impôt au final ?

Exemple cotisations sociales

19
Q

Élasticité coût salarial en France

A

0,4 selon ocde 1999. Cad qu’une augmentation de 1% cotisations sociales joue sur 0,6 point sur le salaire net et 0,4 sur le coût salarial.

20
Q

Impôt

A

Loi organique relative aux lois de finances (LORLF). Un impôt ne peut être affecté à une dépense particulière.